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L'UE face aux divisions de ses États membres sur l’interdiction des véhicules thermiques dès 2035

Jusqu’à 2035… ou plus tard ? Le sort des voitures thermiques en Europe devrait être fixé ce mardi 16 décembre, avec la présentation par la Commission européenne de son plan pour l’automobile. Sous pression des constructeurs européens et de plusieurs pays membres, Bruxelles pourrait revenir sur l’interdiction de la vente de voitures neuves à essence à partir de 2035.

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Les champignons qui mangent les radiations

Au cœur des ruines de Tchernobyl, une forme de vie improbable prospère là où rien ne devrait survivre. Et si ces champignons noirs bouleversaient notre manière d'explorer l'espace ?Bienvenue dans ce nouvel épisode de Futura Planète. Aujourd'hui, on va parler de ces organismes capables de croître...

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Pérou: des policiers condamnés à 17 ans de prison pour la torture et le viol d'une femme transgenre

Un tribunal de Lima a condamné lundi à 17 ans de prison chacun des trois policiers qui ont torturé et violé une femme transgenre dans un commissariat en 2008, une affaire pour laquelle le Pérou a été condamné au niveau international. La Cour interaméricaine des droits de l'Homme avait condamné en 2020 le Pérou pour l'agression brutale subie par Azul Rojas, alors âgée de 34 ans, dans un commissariat de Casa Grande, sur la côte nord du Pérou. Les policiers s'en étaient pris à elle en raison de "son appartenance à la communauté LGBTI", selon la Cour.

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Les tarifs des mutuelles en hausse de 4,3 et 4,7% en 2026

Les complémentaires santé à statut mutualiste augmenteront leurs cotisations en moyenne de 4,3% (contrats individuels) et 4,7% (contrats d'entreprise), a indiqué mardi dans un communiqué la Fédération nationale de la mutualité française, qui avertit qu'il y a une "urgence absolue" à maitriser les dépenses de santé. La hausse est moins forte que les années précédentes (+6% en 2025 en moyenne, +8,1% en 2024, +4,7% en 2023), mais elle reste à un niveau largement supérieure à celle observée avant le Covid (+2,6% par an en moyenne sur la décennie 2010-2020). Chaque année, l'annonce des tarifs mutualistes donne une indication des tarifs de l'ensemble du marché.

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"Des cancers plein le village": la face sombre du recyclage au Vietnam

Lanh est convaincue que les tonnes de plastique recyclées dans son village près de Hanoï, au Vietnam, ont provoqué le cancer du sang de son mari, mais elle continue de passer ses journées à trier les ordures pour pouvoir payer ses frais médicaux. Accroupie entre des montagnes de plastique, elle arrache minutieusement les étiquettes de bouteilles de Coca-Cola, d'Evian et de thé local afin qu'elles puissent être fondues et transformées en petits granulés réutilisables. "Ce travail est extrêmement sale.

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« Je suis désolée si j’ai blessé les femmes victimes » : Brigitte Macron s’excuse après ses propos polémiques [Vidéo]

Après la polémique suscitée par ses propos envers des militantes féministes, Brigitte Macron se dit « désolée » si elle a « blessé les femmes victimes » de violences sexuelles. Elle justifie ses mots par un contexte privé et une volonté de « rassurer » l’humoriste Ary Abittan.

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SIGNÉ BFM - Un drone kamikaze ukrainien détruit un sous-marin russe lors d'une attaque inédite en mer Noire

Une opération inédite. L'Ukraine a affirmé ce lundi 15 décembre avoir détruit un sous-marin russe à l'aide d'un drone naval, une première depuis le début de la guerre. Cette "opération spéciale unique en son genre" a été menée par le SBU, le service de sécurité ukrainien, et la marine ukrainienne dans le port russe de Novorossiisk en mer Noire.

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Au Cambodge, les travailleurs revenus de Thaïlande tombent dans les filets de la cybercriminalité

Depuis l’envenimement des relations entre les deux pays, plus de 900 000 Cambodgiens sont revenus chez eux, avec la promesse du gouvernement qu’ils retrouveraient un emploi. Las, pris à la gorge, beaucoup se retrouvent à travailler pour des centres de cyberfraude, dont parfois ils ne reviennent pas vivants.

© Anton L. Delgado / AP

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La force multinationale proposée par les Européens en Ukraine : de quoi s’agit-il concrètement ?

Les pions diplomatiques avancent sur l’échiquier européen. Volodymyr Zelensky s’est félicité, lundi 15 décembre, de "progrès" dans les négociations avec les Etats-Unis pour mettre fin à la guerre avec la Russie, les Européens avançant de leur côté la proposition d’une force multinationale pour garantir la paix en Ukraine. Donald Trump s’est lui montré très optimiste, après s’être entretenu avec son homologue ukrainien et plusieurs dirigeants européens. Dimanche et lundi, le président ukrainien a négocié à Berlin avec les émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner, gendre de Donald Trump, pour tenter d’aboutir à un compromis sur un plan pouvant mettre fin aux combats.

Au cœur des discussions, la protection qu’obtiendra l’Ukraine des Américains après un éventuel cessez-le-feu. Kiev redoute qu’un cessez-le-feu sans protection solide n’ouvre la voie à une nouvelle offensive russe. Les Etats-Unis ont dit offrir des garanties de sécurité "très fortes" mais néanmoins acceptables, selon eux, pour la Russie. Un "engagement juridiquement contraignant" qui prévoit une assistance militaire des alliés, sur un modèle proche de l’article 5 du traité de l’Otan, sans pour autant intégrer l’Ukraine à l’Alliance, une ligne rouge pour le Kremlin.

Dans une déclaration commune, les dirigeants du Royaume-Uni, de la France, de l’Allemagne et de huit autres pays européens ont donné leur aperçu le plus détaillé à ce jour des garanties de sécurité qu’ils sont prêts à fournir à l’Ukraine, avec l’aval des Etats-Unis. C’est dans ce cadre que s’inscrit la proposition européenne d’une "force multinationale pour l’Ukraine". Concrètement, cette force serait dirigée par les Européens, composée de contingents fournis par des pays volontaires et soutenue par les Etats-Unis.

Une force qui pourrait opérer sur le sol ukrainien

Inspirée de la "coalition des volontaires", portée par la France et le Royaume-Uni, elle pourrait soutenir de manière "durable" une armée ukrainienne de 800 000 hommes, selon une déclaration transmise par le gouvernement allemand. Cette force multinationale pourrait également opérer sur le sol ukrainien. "Elle contribuera à la régénération des forces ukrainiennes, à la sécurisation de l’espace aérien ukrainien et à la sécurisation des mers, notamment en opérant à l’intérieur de l’Ukraine", résume le texte rédigé par les Européens.

L’objectif affiché est clair : dissuader Moscou de toute nouvelle attaque après un cessez-le-feu. "Les Européens cherchent à bétonner des garanties de sécurité avant toute concession territoriale", résume le quotidien belge Le Soir. Berlin, Paris, Londres et plusieurs autres capitales estiment qu’un accord de paix serait voué à l’échec sans un dispositif crédible de protection à long terme. Le Premier ministre britannique Keir Starmer l’a rappelé : sans garanties "solides", aucun accord ne tiendrait.

"Vraie chance pour un processus de paix"

Les discussions de Berlin marquent aussi un tournant diplomatique. Le format Ukraine – Etats-Unis – Europe constitue une première depuis la présentation, en novembre, d’un plan américain jugé trop favorable à Moscou par plusieurs capitales européennes. Un mécanisme de surveillance et de vérification du cessez-le-feu, dirigé par les Etats-Unis, est également évoqué. Le document souligne qu’il appartient "désormais à la Russie de montrer sa volonté d’œuvrer en faveur d’une paix durable". Les pourparlers de Berlin offrent une "vraie chance pour un processus de paix", a estimé Friedrich Merz, jugeant qu’un cessez-le-feu avant Noël ne dépendait "plus que de la Russie".

Des divergences majeures subsistent toutefois, notamment sur la question des territoires occupés par la Russie. Volodymyr Zelensky plaide pour un gel de la ligne de front plutôt qu’une cession territoriale, alors que Moscou réclame la reconnaissance de ses conquêtes, en particulier dans le Donbass, région hautement fortifiée où les combats restent intenses malgré les lourdes pertes russes. Pour les Européens comme pour Kiev, la balle est désormais "dans le camp de la Russie".

© afp.com/RALF HIRSCHBERGER

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