↩ Accueil

Vue lecture

Les fouilles archéologiques révèlent une sépulture immergée en Suède : ce chien n'était pas un animal ordinaire

Pendant des millénaires, un lac aujourd’hui disparu du sud de la Suède a conservé un secret hors du commun. Sous ses eaux, un animal a été déposé avec soin, accompagné d’un objet qui n’avait rien d’anodin. Une découverte rarissime qui éclaire d’un jour nouveau les liens entre humains, animaux et...

  •  

« 750 000 » bovins vaccinés, vétérinaires mobilisés et fonds de soutien : les annonces du gouvernement contre la dermatose

La ministre de l’Agriculture Annie Genevard a annoncé ce mardi que 750 000 bovins seront vaccinés contre la dermatose nodulaire contagieuse de la manière « la plus rapide possible ». Ont également été évoquées le stock de doses de vaccin ou la mise en place d’un fonds de soutien.

  •  

Opération "Sauvez Sarko" : la perspective d'un nouveau procès pour Sarkozy dans l'affaire libyenne

Le parquet national financier a demandé, mardi, le renvoi de 11 personnes dont l'ex-président Nicolas Sarkozy, son épouse et la "papesse des paparazzis" "Mimi" Marchand dans l'affaire de la rétractation possiblement monnayée de l'intermédiaire Ziad Takieddine, en lien avec l'affaire du financement libyen de la campagne présidentielle de 2007.

  •  

« Tout a été enregistré au fur et à mesure de l’avancée des travaux » : le nouveau CHU de Nantes sera hyperconnecté [Vidéo]

Le nouveau CHU de Nantes, qui devrait être mis en service fin 2027, sera un des hôpitaux les plus connectés d’Europe. Tout, ici, a été pensé et assisté par ordinateur. De la construction des bâtiments à la gestion de cet énorme pôle médical de 260 000 m². Une ville dans la ville.

  •  

L'Etat peut-il vaincre le narcotrafic ?

Emmanuelle Macron est à Marseille ce mardi. Le Président français s'est notamment rendu sur la tombe de Mehdi Kessaci, le frère du militant antidrogue Amine Kessaci, assassiné il y a un mois. Le chef de l'Etat a déclaré vouloir renforcer la "coopération" avec les pays depuis lesquels les têtes de réseaux du narcotrafic opèrent vers la France. Il a aussi ajouté que l'amende forfaitaire délictuelle pour usage de drogues allait passer à 500 euros contre 200 euros aujourd'hui.

  •  

Ils ont mis au point un support de stockage en cristal qui peut survivre aussi longtemps que l’Univers !

Avec une nouvelle technologie de gravure sur verre inédite, les données pourraient survivre à l’humanité. La société qui a mis au point le procédé ambitionne de le distribuer aux géants du stockage en ligne.

  •  

Budget de la Sécu : que prévoit le texte ?

Le projet de budget de la Sécurité sociale, définitivement adopté mardi, a été largement réécrit par les députés, qui ont amputé une large partie des économies initialement prévues. Suspension de la réforme des retraites, taxe sur les mutuelles, congé de naissance. Voici les principales mesures du texte.

  •  

Un "immense" ensemble d'empreintes de dinosaures découvert en Italie

Des centaines de mètres d'empreintes de dinosaures, dont certaines présentent des contours remarquablement nets d'orteils et de griffes, ont été découvertes dans les Alpes italiennes, où se tiendront les jeux Olympiques d'hiver 2026, ont annoncé les autorités mardi. "Cet ensemble d'empreintes de dinosaures est l'une des plus importantes d'Europe, voire du monde", a salué Attilio Fontana, président de la région Lombardie, lors d'une conférence de presse. La collection "s'étend sur des centaines de mètres", a-t-il ajouté.

  •  

Guerre en Ukraine : les affres de Donald Trump et sa "diplomatie du conditionnel"

Huit heures, c’est la durée des discussions qui ont permis de donner une "chance réelle" au processus de paix, selon les mots du chancelier allemand Friedrich Merz, qui accueillait ses homologues européens et les émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner à Berlin, le 15 décembre. Si le sujet territorial n’a guère progressé, Européens et Américains se sont en revanche accordés sur le principe d’offrir à Kiev des garanties de sécurité comparables à l’article 5 de l’Otan. "Un premier pas", tempère, à juste titre, Volodymyr Zelensky, qui connaît mieux que personne la versatilité du président américain.

Peut-il – encore - faire confiance à l’homme qui, en début d’année, l’humiliait dans le bureau Ovale, refusait, durant un G7, de qualifier la Russie d’agresseur, affirmait six mois plus tard que l’Ukraine avait les moyens de "revenir à ses frontières d’origine" et, trois mois plus tard, que Moscou a "toujours eu l’avantage" sur le plan militaire ?

Quelle sécurité peut accorder un président qui déclarait en juin dernier que l’article 5 de l’Otan pouvait "s’interpréter de plusieurs façons" et, ce 11 décembre, lâchait du bout des lèvres : "Ouais, ouais, nous pourrions apporter notre aide, notamment en matière de sécurité…"

Syndrome du jokari

Cette diplomatie au conditionnel pose une vraie question : comment bâtir une architecture de sécurité européenne durable sur un terrain aussi meuble ? Emmanuel Macron et ses pairs le savent bien, eux qui, selon le Spiegel, s’inquiètent du possible lâchage de leur "allié" américain qui, tel une balle de jokari, finir toujours par revenir aux thèses du Vladimir Poutine.

Car le président américain a beau assurer avoir eu une discussion "longue" et "très bonne" avec plusieurs dirigeants européens après la rencontre de Berlin, il ne serait prêt, si l’on en croit les informations qui ont filtré sur ces négociations, qu’à coordonner un système de surveillance qui donnerait l’alerte en cas de violation de l’accord de paix. Voire.

Que se passera-t-il si la Russie lance des opérations hybrides en Ukraine ou dans une zone tampon qui serait établie entre les deux pays ? Ou que la Russie, après avoir reconstitué ses forces, recommence à masser des troupes derrière la frontière ukrainienne ?

Poutine ne s’arrêtera pas

Scénario probable, si l’on en croit l’interview accordée par le président russe à India Today, avant sa rencontre avec le Premier ministre indien, Narendra Modi, début décembre. La Russie, a-t-il déclaré, libérera "le Donbass et la Novorossiya" (soit le sud de l’Ukraine jusqu’à la mer Noire) – par des moyens militaires ou autres. Poutine ne s’arrêtera pas aux oblasts de Loughansk et de Donetsk. En face, Trump, l’homme des volte-faces, ne rassure personne.

La question est : peut-on le contraindre à respecter ses engagements ? En exigeant par exemple que le Sénat américain ratifie le texte ? Ce serait déjà un net progrès par rapport au mémorandum de Budapest qui, en 1994, donnait juste à Kiev des "assurances" de la part de la Russie, des États-Unis et du Royaume-Uni pour sa sécurité si elle renonçait à son arsenal nucléaire. On a vu le résultat. En 2014, personne n’a volé au secours des Ukrainiens quand les "petits hommes verts" de Poutine ont annexé la Crimée. Nul doute que les juristes ukrainiens seront cette fois plus attentifs au choix des mots.

© afp.com/Alex WROBLEWSKI

  •  

Chômage, destruction d’emplois, inflation… Donald Trump face au mur économique

Donald Trump n’en démord pas, sa politique économique est un succès. D’ailleurs, dans un entretien accordé au Wall Street Journal, le président des Etats-Unis l’assure : si c’était à refaire, il ne changerait rien. "J’ai créé la meilleure économie de l’histoire. Mais il faudra peut-être un certain temps aux gens pour comprendre toutes ces choses-là." Cependant, sur le terrain, les chiffres racontent une tout autre histoire.

Retardés par la paralysie budgétaire - shutdown - de 43 jours, les chiffres de l’emploi du mois dernier ont finalement été publiés ce mardi 16 décembre. Au mois de novembre donc, le marché de l’emploi a montré des signes de dégradation.

Un chômage record depuis 2021

Désormais, le taux de chômage culmine à 4,6 %, un record depuis 2021. 64 000 emplois ont été créés en novembre, un résultat supérieur aux attentes des économistes de MarketWatch qui anticipaient 45 000 nouveaux postes. Mais cette donnée, certes encourageante, n’est pas suffisante pour remédier à la destruction massive emplois dans la bureaucratie et aux coupes budgétaires entreprises par le Département de l’Efficacité gouvernementale (Doge) d’Elon Musk. En octobre seulement, 105 000 postes ont disparu. Depuis le mois de janvier, date de retour au pouvoir de Donald Trump, 271 000 fonctionnaires ont quitté leur poste.

La publication de ces statistiques pour le mois de novembre intervient moins d’une semaine après la décision de la Réserve fédérale (Fed) d’abaisser de 0,25 point ses taux directeurs - le taux d’intérêt fixé par une banque centrale pour les prêts - afin de les maintenir dans une fourchette de 3,5 % à 3,75 %. En cause : les inquiétudes quant à la remontée des risques concernant le marché de l’emploi.

"On peut dire que le marché du travail a continué à ralentir progressivement, peut-être juste un peu plus progressivement que nous le pensions", a déclaré le président de la Fed, Jerome Powell, à l’issue de la dernière réunion du comité.

Une décision qui finit de présager la détérioration de la situation dans les mois à venir. D’ailleurs, Stephen Miran, président du Conseil des conseillers économiques des États-Unis, s’était positionné pour une baisse des taux plus prononcée, convaincu d’un risque de dégradation plus marqué.

Un résultat compromettant pour les Midterms

Un tel bilan fait craindre à Donald Trump de ne pas remporter les élections de mi-mandat - midterms - prévues pour mars 2026. Alors que le climat d’insécurité économique qui régnait en 2024 avait participé à propulser le candidat dans sa course vers la Maison-Blanche, les conséquences délétères de sa politique se font ressentir par les ménages. Interrogé par le Wall Street Journal sur ses pronostics pour les républicains dans les urnes, le président a répondu : "Je ne peux pas vous dire. Je ne sais pas quand tout cet argent va commencer à faire effet".

Et Suzan DelBene, élue de Washington de rétorquer : "Je pense que les politiques économiques du président ont fait leur effet et qu’elles ont augmenté les coûts pour les familles à travers le pays".

Car en plus des résultats décevants du chômage, l’inflation se fait ressentir aux Etats-Unis. Alors que les salaires n’ont augmenté que de 0,1 % en novembre, soit 5 cents en moyenne, les prix des produits de première nécessité continuent de grimper, accentuant la pression qui pèse sur de nombreux ménages. Selon les données de Novel Food Innovation Centre, le bœuf et du veau ont augmenté de 14,7 % de septembre 2024 à septembre 2025. Quant à l’ensemble des produits alimentaires, ils ont augmenté de 3,1 %. Et les dépenses risquent de continuer d’augmenter si les législateurs américains laissent expirer les subventions renforcées de l’Obamacare.

© afp.com/ANDREW CABALLERO-REYNOLDS

  •