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Crise à Madagascar : le président contesté Rajoelina écarte toute démission et déclare avoir été victime d’une « tentative de meurtre »

Le président malgache, Andry Rajoelina, a écarté, ce lundi soir, toute démission en appelant à « respecter la Constitution », dans sa première prise de parole depuis un lieu inconnu, après le ralliement ce week-end des militaires à la contestation qui agite le pays.

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En direct : l'heure de vérité pour le gouvernement Lecornu 2

Ce mardi sonne comme une journée à haut risque pour le nouveau gouvernement de Sébastien Lecornu. Lors d'un premier Conseil des ministres, l'exécutif présentera les projets de budget de l'État et de la Sécurité sociale. L'heure de vérité sera la déclaration de politique générale, quasi bouclée, que le Premier ministre français doit prononcer devant l'Assemblée à partir de 15 heures. Suivez notre direct. 

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L’étrange statut des étudiants en « junior entreprise »

Certaines de ces associations ont été sommées de verser des cotisations sociales d’assurance-chômage, d’assurance garantie des salaires, ou encore la taxe d’apprentissage voire la contribution de formation professionnelle continue, menaçant leur existence, explique le juriste Francis Kessler dans sa chronique.

© NICOLAS THIBAUT / Photononstop via AFP

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Volodymyr Zelensky

Né le 25 janvier 1978 à Kryvyï Rig, une ville industrielle ukrainienne au cœur d'une région majoritairement russophone, Volodymyr Zelensky a succédé à Petro Porochenko et est devenu président de l'Ukraine le 20 mai 2019. Avant de se lancer en politique, il s'était forgé une belle carrière dans la comédie - en Ukraine, comme en Russie d'ailleurs. À partir de 2015, il interprète dans Le Serviteur du peuple, une série à succès, un professeur d'histoire honnête mais naïf qui devient par hasard président de l'Ukraine. La fiction rattrape donc la réalité avec son élection en 2019 par des Ukrainiens fatigués de leur classe politique corrompue et de leur président milliardaire, Petro Porochenko. Si Volodymyr Zelesnky n'a pas su répondre aux attentes de ses électeurs au début de son mandat, la guerre a tout changé. Quelques semaines avant l'invasion russe du 24 février 2022, sa présidence semblait en perte de vitesse, l'ancien comédien peinant à tenir ses promesses électorales dans un pays rongé par la pauvreté et la corruption. Facile alors pour ses rivaux de dire que le costume présidentiel est trop grand pour un amuseur public. Et aux Occidentaux de se désoler que le nouveau dirigeant ukrainien se montre incapable de réformer le pays. Quand, à l'aube du 24 février 2022, Vladimir Poutine lance l'invasion de l'Ukraine, Moscou est convaincu que l'offensive sera courte, que le faible pouvoir ukrainien s'écroulera. Kiev, Kharkiv, Lviv, Dnipro, Odessa: toutes les grandes villes ukrainiennes sont frappées, l'armée russe se dirige vers la capitale ukrainienne. Volodymyr Zelensky marque les esprits, apparaissant dans une vidéo filmée devant les bâtiments de l'administration présidentielle, en plein centre de Kiev, flanqué de ses conseillers. Depuis, Volodymyr Zelensky et son armée ont infligé des humiliations surprises à Vladimir Poutine: en avril 2022, le Kremlin renonce à Kiev, en septembre il perd la région de Kharkiv puis en novembre Kherson, capitale de la région éponyme. Faisant de lui son homme de l'année, le quotidien britannique Financial Times n'hésite pas à le comparer à Winston Churchill, chef de guerre britannique face aux nazis. Lui-même présente régulièrement son pays comme un rempart face à l'impérialisme russe, en défenseur des valeurs démocratiques, comme en juin, lorsqu'il dit devant les députés tchèques que Moscou vise "un vaste territoire de Varsovie à Sofia, de Prague à Tallinn".

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Au sommet sur Gaza, “les premières fissures apparaissent” dans le plan de paix de Trump

Le président américain a proclamé lundi un “jour formidable pour le Moyen-Orient” lors d’un sommet à Charm El-Cheikh où il a cosigné une déclaration visant à cimenter le cessez-le-feu à Gaza. Malgré l’optimisme affiché par Trump, “de nombreux écueils et questions subsistent”, note la presse internationale qui souligne notamment l’absence de Benyamin Nétanyahou en Égypte.

© EVAN VUCCI / AFP

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Et si l’adhésion de l’Ukraine à l’Otan n’était plus un motif d’inquiétude pour Moscou ?

Dans les pages de “Rossia v Globalnoï Politiké”, vitrine de la pensée géopolitique du Kremlin, une voix étonnante se fait entendre. Cet analyste y affirme que l’adhésion de l’Ukraine à l’Otan ne constitue plus la menace existentielle qu’elle semblait représenter en 2022. Selon lui, les “lignes rouges” fixées par la Russie ont été franchies depuis longtemps.

© Dessin de Kazanevsky, Ukraine

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