« Une nouvelle guerre froide n’est pas inévitable » : entre la Chine et les États-Unis, « une rivalité concurrentielle globale indéfinie »

© Zuma/ABACA / Zuma / Xinhua/ABACA / Xinhua

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Quelques heures seulement après l’annonce choc de son futur départ de Paramount+, de nouvelles révélations reviennent sur la future arrivée de Taylor Sheridan dans le groupe NBCUniversal. Figure de proue de la plateforme de streaming grâce à ses séries Yellowstone, mais également d’autres suc…
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Les Intrus – Chapitre 2 sort ce mercredi au cinéma. Ce film d’horreur est la suite directe de Les Intrus, réalisé par Renny Harlin et sorti en mai 2024. Un troisième volet, tourné simultanément aux deux premiers, viendra prochainement clore la trilogie.
Cette nouvelle série de films, qui intro…
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La Femme la plus riche du monde : sa beauté, son intelligence, son pouvoir. Un écrivain photographe : son ambition, son insolence, sa folie. Le coup de foudre qui les emporte. Une héritière méfiante qui se bat pour être aimée. Un majordome aux aguets qui en sait plus qu’i…
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A l'inverse de Guillaume Canet, réalisateur d'Astérix et Obélix : L'Empire du milieu et célèbre pour ses talents dans le domaine de l'équitation, certains des membres de son prestigieux casting n'étaient pas forcément très à l'aise en tant que cavaliers, il y a 5 ans.
En effet, pour certaines s&
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Découvrez les temps forts du 9339e épisode des Feux de l'amour diffusé à 10h55 le jeudi 30 octobre 2025 sur TF1. Jack s'emporte alors que Diane décide qu'il est temps d'abandonner.
Edward Berger continue sa série impressionnante d'adaptations littéraires avec Ballad of a Small Player, disponible aujourd'hui sur Netflix. Après son Oscar pour À l'Ouest, rien de nouveau et le succès de Conclave, le réalisateur allemand s'attaque au roman de Lawrence Osborne paru en 2014,…
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Vous pensez tout connaître de la carrière de Fabrice Luchini ? On vous met tout de même au défi : avez-vous déjà entendu parler de l'excellente comédie L'Année Juliette, sortie en 1995, cinq ans après que l'acteur se soit révélé au grand public avec La Discrète ? Si tel n'est pas le cas, on vo…
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En mai 2024, l'actrice Judi Dench annonçait une bien triste nouvelle. Atteinte de dégénérescence maculaire (une maladie des yeux), elle confiait être contrainte de devoir prendre sa retraite. Immense comédienne, grande dame du théâtre, Judi Dench possède un étourdissant palmarès : 140 f…
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Après Comment c’est loin et Au poste! de Quentin Dupieux, Orelsan revient au cinéma avec Yoroï, qu'il co-écrit avec son complice de longue date le réalisateur David Tomaszewski.
Sous ses allures de comédie d’action fantastique, le film cache un sous-texte intime et symbolique, profon…
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Des Jumanji aux Fast & Furious, où il est censé revenir après avoir enterré la hache de guerre avec Vin Diesel, en passant par Jungle Cruise, Red Notice et autres Red One, on craignait de voir Dwayne Johnson ne jamais sortir des films d'action, option comédie, dans lesquels il semblait…
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Si vous attendez impatiemment la prochaine saison de Slow Horses, Apple TV a la solution pour patienter. Down Cemetery Road, adaptation du tout premier roman de Mick Herron, débarque aujourd'hui sur la plateforme. Et promettant d'être tout aussi drôle et acerbe que son écriture habituelle,…
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Après le succès en salles à l'été 2024 de l'adaptation cinématographique du roman de Colleen Hoover, Jamais plus – It Ends With Us, portée par Blake Lively et Justin Baldoni, (le film a récolté plus de 350 millions de dollars dans le monde pour un budget de 25 millions $), les droits de nom…
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Après un peu plus de quinze jours de cessez-le-feu fragile, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a ordonné mardi 28 octobre à ses armées de lancer des "frappes puissantes" sur Gaza, vers 19 heures. Quelques heures plus tôt, Israël avait accusé le Hamas d’avoir rompu la trêve en attaquant ses troupes et tuant l’un de ses soldats. "L’organisation terroriste Hamas le paiera cher après avoir attaqué les soldats de Tsahal (l’armée israélienne, NDLR) à Gaza et avoir violé l’accord concernant le retour des corps des otages", a prévenu le ministre de la Défense Israël Katz
Selon la Défense civile de la bande de Gaza, au moins 50 personnes, dont 22 enfants, ont été tuées dans les "frappes massives" israéliennes menées dans la nuit de mardi à mercredi 29 octobre. Environ 200 autres ont été blessées. Ces bombardements constituent "une violation claire et flagrante de l’accord de cessez-le-feu" en vigueur depuis le 10 octobre, a ajouté la même source, évoquant une situation "catastrophique et terrifiante" dans l’enclave palestinienne.
A 07h00 ce mercredi matin (heure française), des frappes sporadiques se poursuivaient, selon des témoins. A 09h00, Israël a annoncé reprendre le cessez-le-feu après avoir frappé des dizaines de cibles à Gaza.
Ce nouvel épisode de violences est le second après les frappes du 19 octobre menées, selon Israël, après une attaque contre ses soldats.
Mardi, l’armée israélienne a confirmé la mort de l’un de ses soldats, Yona Efraim Feldbaum, 37 ans, dans la bande de Gaza. Le Hamas a aussitôt démenti toute implication, affirmant dans un communiqué "n’avoir aucun lien avec les tirs à Rafah (sud)" et "réaffirmer son engagement envers l’accord de cessez-le-feu". Cette promesse n’a pas convaincu Benyamin Netanyahou, qui a considéré cette mort comme un motif suffisant pour reprendre les bombardements sur l’enclave palestinienne.
Après une réunion de sécurité, le Premier ministre "a ordonné à l’armée de mener immédiatement des frappes puissantes", selon un communiqué de son bureau. La porte-parole du gouvernement, Shosh Bedrosian, a précisé que tout "se faisait en pleine coordination avec les États-Unis"
Informé des frappes, Donald Trump a affirmé mercredi qu’elles ne mettaient pas en péril le cessez-le-feu et qu’Israël devait riposter à la mort de son soldat. "Ils ont tué un soldat israélien. Donc les Israéliens ripostent. Et ils devraient riposter", a déclaré le président américain à bord d’Air Force One, ajoutant que "rien" ne compromettra selon lui la trêve entre Israël et le Hamas.
Le vice-président américain J.D. Vance s’est montré plus prudent : "Nous savons que le Hamas ou quelqu’un d’autre à Gaza a attaqué un soldat israélien", a-t-il indiqué, "mais la paix du président Donald Trump va tenir".
La tension montait depuis plusieurs jours déjà, et le véritable point de friction semble à nouveau concerner la question des otages. Accusant Israël de "violations" du cessez-le-feu, le Hamas a annoncé mardi le report de la remise, initialement prévue dans la soirée, d’une nouvelle dépouille d’otage. Ce report s’ajoute à une situation déjà tendue autour du calendrier de retour des otages et de leurs corps. En vertu de la première phase de l’accord, le Hamas avait libéré au 13 octobre les 20 otages vivants qu’il retenait à Gaza. Il devait aussi restituer 28 corps, mais n’en a remis que 15. Le mouvement affirme que leur localisation est "complexe et difficile" dans un territoire ravagé.
Mardi, le Hamas a annoncé avoir retrouvé deux corps supplémentaires d’otages. Le même jour, le gouvernement israélien a accusé le mouvement d’avoir mis en scène la découverte supposée d’un corps, diffusant des images à l’appui. Le Forum des familles, principale association israélienne militant pour le retour des otages, a alors appelé le gouvernement Netanyahou à "agir de manière décisive" contre le Hamas pour ses "violations" de l’accord. C’est désormais chose faite.

© Anadolu via AFP
Le stratège prussien Carl von Clausewitz, affirmant que la "guerre n’est que la continuation de la politique par d’autres moyens", disait en miroir que c’est bien sur le plan politique que s’établit la victoire ou la défaite. Pour l’exprimer autrement, vaincre militairement sur le champ de bataille est nécessaire mais pas suffisant pour remporter à coup sûr la victoire finale en atteignant ses objectifs, critère tout à fait fondamental. A cette aune, certains ont hâtivement considéré des mois durant après le 7-Octobre que si Israël ne pouvait perdre militairement, il perdrait en revanche politiquement.
Ce schéma eut été assez conforme à la majorité des confrontations Etats/Infra-Etats depuis plus d’un demi-siècle ; le "fort" finit par échouer face au "faible", soit du fait de la lassitude de son opinion publique devant ses propres pertes, soit à cause du défi moral consistant dans les coups terribles portés aux civils, soit encore sous la pression de pays tiers, y compris alliés. En général, c’est l’ensemble qui prévaut. Or le conflit qui vient de s’achever (dans sa phase active du moins) dément cette réalité ; quoi qu’il arrive dorénavant, le Hamas a perdu la guerre, comme le traduisent les réalités suivantes.
L’objectif affiché du chef fanatique et apocalyptique Sinwar, organisateur du grand pogrom du 7-Octobre, était l’effondrement de la société israélienne et l’effacement de l’Etat juif sous la domination d’un Hamas soutenu dans son invasion par ses alliés du Hezbollah, de la Syrie d’Assad, d’autres forces arabes et iraniennes. Non seulement la société, l’Etat et l’armée ont tenu bon, mais le Hamas ne domine rien d’autre que des ruines sur 40 % du territoire de Gaza, sans plus de chef réel, de missiles, d’armes lourdes ni d’accès aux tunnels sous la frontière égyptienne ; le Hezbollah a été écrasé dans un Liban qui s’en libère et dont le président propose de négocier avec Israël ; le régime d’Assad a disparu corps et biens ; et l’espace aérien iranien est ouvert aux F-35 israéliens.
Autre "exploit" du Hamas : pour la première fois, la grande majorité des 22 membres de la Ligue arabe a demandé son désarmement, tout comme la Turquie de Recep Erdogan ! Logique à Washington, Paris ou Londres, cette exigence traduit un revers désastreux pour le groupe islamiste radical qui se prétend le fer de lance de la "nation musulmane", d’autant que l’Arabie saoudite en fait carrément une condition de la reconstruction de Gaza… Très concrètement, cela signifie que le monde demande à un seul des deux belligérants de désarmer voire de se "démanteler" (Emmanuel Macron à l'ONU). Pis, six des Etats de la Ligue ainsi que tous les Etats musulmans en paix avec Israël – en dépit de la longueur et de la grande destructivité de la guerre pour la population civile de Gaza – ont maintenu leurs traités de paix respectifs avec l’Etat hébreu ; il ne s’agit pas là d’un signal faible, mais de sa principale victoire politique, surtout considérant qu’au moins deux de ces Etats ont… renforcé leur coopération militaire avec celui-ci en plein conflit.
Le Hamas peut certes se targuer d’avoir mobilisé contre Israël des millions de manifestants dans le monde, mais c’est le gouvernement ultranationaliste hébreu (incluant au moins deux ministres complètement fanatiques) qui fait l’unanimité de ses homologues occidentaux contre lui et non l’Etat en soi, ni même le maintien de son exceptionnel rapport de force militaire.
Depuis le cessez-le-feu d’octobre, déjà l’Allemagne acquiert pour 2 milliards de matériels militaires, déjà la géante et musulmane Indonésie approche la reconnaissance d’Israël, déjà la Syrie souhaite signer la paix, déjà les assassinats de civils palestiniens rappellent à l’opinion la vraie nature du Hamas… Enfin, ni l’inscription dans le plan Trump de la nécessaire perspective des deux Etats, ni la reconnaissance de l’Etat palestinien par Paris et Londres ne peuvent être mis au crédit d’un Hamas qui en a toujours rejeté la perspective dans son incandescence antisioniste et antisémite. Une défaite réelle et bienvenue donc, mais qu’il convient à présent de transformer en processus de paix entre Israël et une autorité palestinienne légitime.

© afp.com/Eyad BABA
C'est une pluie meurtrière, qui chaque nuit ou presque, s’abat sur l’Ukraine. Des drones, des missiles, des bombes téléguidées. Lancés vers les infrastructures ou les quartiers de villes, dans le but de détruire, de tuer, de répandre la peur à Kiev, Kherson ou Odessa.
Cette guerre se déroule avec une intensité toujours plus forte et des munitions toujours plus nombreuses. Donald Trump a fini par le comprendre : non seulement Vladimir Poutine n’est pas prêt à négocier, mais il ne cesse de renforcer son arsenal, d’affûter de nouvelles armes. Comme le "Tchernobyl volant", surnom du nouveau missile russe à propulsion nucléaire, qui a réussi son essai final le 21 octobre. Ou comme ces deux millions de réservistes russes, qui, grâce à une nouvelle loi en cours d’adoption, pourraient être mobilisés pour rejoindre les 700 000 soldats russes présents en Ukraine, selon The Institute for the study of war (ISW).
Face à cette logique implacable, le chef d’État-major des armées françaises, Fabien Mandon, sait de quoi il parle quand il déclare que nous devons nous tenir prêts pour "ce choc face à la Russie dans trois ou quatre ans". Et comment l’éviter sinon en aidant l’Ukraine, plus que jamais ? Volodymyr Zelensky porte ce discours sans relâche depuis trois ans et demi. Lui sait le danger russe, cette ligne de front qu’il faut stabiliser à tout prix, ces centaines de drones russes que son armée tente chaque nuit d’intercepter. Mais les armes et l’argent manquent, même si la Suède vient de promettre 150 avions Gripen et la France s’est engagée à livrer de nouveaux Mirage et des missiles Aster.
Si Europe et Etats-Unis ont fourni depuis 2022 à parts égales un volume annuel de 60 milliards d’euros d’aide militaire à l’Ukraine, cette année, le retour à la Maison-Blanche de Donald Trump, marque un tournant : depuis la fin de l’été, le robinet américain s’est tari. "Le défi, pour les Européens consiste à doubler la mise s’ils veulent maintenir le niveau d’aide à Kiev", calcule François Heisbourg, conseiller spécial à la Fondation pour la recherche stratégique.
En sont-ils capables, à l’heure des tours de vis budgétaires et au moment où chaque pays doit accroître son propre effort de réarmement ? Oui, à condition de puiser dans les actifs russes gelés en Europe. Une manne de 250 milliards d’euros, dans laquelle les Européens entendent prélever 140 milliards, grâce à une ingénierie financière aussi créative que complexe. Si les Belges hésitent encore, l’Allemagne, longtemps très réticente, a fini, sous l’impulsion du chancelier Merz, par se rendre à l’évidence : ce pactole, découpé en tranches annuelles, offre une vraie planche de salut pour l’Ukraine. "Cela permet de financer l’aide militaire à l’Ukraine, en sollicitant le contribuable russe et non le contribuable européen", résume François Heisbourg, avocat de cette solution. Un scénario auquel la France, longtemps méfiante, a fini par se rallier, et qui devrait voir le jour dès qu’un accord sera trouvé avec le gouvernement belge – certainement avant la fin de l’année. Les bonnes nouvelles sur le front de l’Est ne sont pas nombreuses : celle-ci, fruit d’un accord européen, mérite d’être soulignée.

© afp.com/Ludovic MARIN


© YAMIL LAGE/AFP
Dans un récent rapport, une ONG européenne affirme que les véhicules hybrides rechargeables émettent environ cinq fois plus de CO2 que ce que montrent les statistiques officielles. Autrement dit, l’écart avec le bilan écologique des moteurs thermiques serait bien moins grand qu’estimé. Comment ceci est-il possible ? Des chiffres officiels trop optimistes ? Les Plug-in […] 