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Climat: près de Bordeaux, levures et porte-greffe à la rescousse du vin

Enfouis dans la terre des vignes, ces plants font rarement parler d'eux: les porte-greffe, qui équipent quasiment tous les ceps depuis la vieille épidémie de phylloxéra, font désormais partie de l'arsenal des chercheurs dans la course infernale contre le réchauffement climatique. Sur le campus de l'institut Inrae près de Bordeaux, des alignements de porte-greffe grandissent sous serre. Une nouvelle piste pour que perdure la viticulture, qui compte plus de 2.500 ans d'histoire en France et représente les deux tiers de son excédent agroalimentaire.

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EN DIRECT, Gaza : l’Autorité palestinienne salue le vote du plan Trump à l’ONU et appelle à son application immédiate

« L’Etat de Palestine salue la résolution de l’ONU sur Gaza », a écrit le ministère des affaires étrangères palestinien dans un communiqué, soulignant « l’urgence de mettre immédiatement en œuvre sur le terrain cette résolution », qui prévoit en particulier le déploiement d’une force internationale dans le territoire palestinien.

© ANGELA WEISS / AFP

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Le Japon appelle ses ressortissants en Chine à la prudence après une nouvelle vague de tensions avec Pékin

Les autorités nippones ont renouvelé leur appel à la prudence, ce lundi 18 novembre, à destination de leurs ressortissants en Chine. "Soyez particulièrement attentifs", met en garde l'ambassade du Japon à Pékin dans un communiqué publié sur son site Internet après de nouvelles tensions diplomatiques entre le deux pays sur fond de souveraineté taïwanaise.

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"Je vais lui parler": Donald Trump prêt à échanger avec le président vénézuélien Nicolas Maduro malgré les tensions

Alors que les tensions entre les États-Unis et le Venezuela s’intensifient avec le déploiement militaire américain dans la région pour lutter contre le narcotrafic, Donald Trump s’est dit prêt, ce mardi 18 novembre, à engager un dialogue avec son homologue vénézuélien qui s'est aussi dit prêt à discuter en "tête-à-tête".

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Salon de l'armement Milipol 2025: "Notre sécurité, notre protection dépend de plus en plus des nouvelles technologies", estime Laurent Nuñez, ministre de l'Intérieur

Le ministre de l'Intérieur inaugure, mardi 18 novembre, le salon international de la sécurité intérieure Milipol à Villepinte. Emmanuel Macron a autorisé "l'ensemble des entreprises israéliennes qui le souhaitent" à exposer, justifiant cette décision par l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas le 10 octobre.

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Géorgie: un journaliste français devant la justice après avoir été refoulé à la frontière

En Géorgie se tenait, ce lundi 17 novembre, la dernière audience au tribunal de première instance de Tbilissi du journaliste français Clément Girardot. Après plus de dix ans de vie à Tbilissi, à couvrir la région du Caucase pour les plus grands titres internationaux, il a été refoulé à la frontière le 12 février 2025, sans aucune explication. Il se bat pour pouvoir à nouveau rentrer dans le pays, alors que les conditions de travail des journalistes locaux et internationaux deviennent de plus en plus précaires.

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Manque d’éloges dans l’enfance : ce schéma invisible qui sabote les relations adultes

Pourquoi certains adultes semblent-ils constamment rechercher l'approbation d'autrui ? Cette quête incessante de reconnaissance trouve souvent ses racines dans une enfance marquée par un manque d'encouragements parentaux. Les conséquences psychologiques de cette carence affective se manifestent...

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Samsung dans la tourmente : des smartphones cachent une appli israélienne préinstallée qui collecte des données sensibles

Si vous faites partie des millions de personnes qui ont acheté un smartphone Samsung, vous avez peut-être remarqué la présence de l’application AppCloud. Elle est au centre d’une nouvelle polémique, qui accuse Samsung d’avoir installé un spyware israélien impossible à désinstaller.  

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La vendetta judiciaire de Donald Trump contre l’ex-directeur du FBI pourrait bien tourner court

La procédure pénale contre l’ancien directeur du FBI James Comey, désigné par Donald Trump à son ministère de la Justice comme une cible prioritaire, apparaît mal embarquée, après une nouvelle décision d’un juge fédéral de Virginie très sévère pour l’accusation, lundi 17 novembre.

Donald Trump a maintes fois exprimé pendant sa campagne électorale sa volonté de se venger de tous ceux qu’il considère comme des ennemis personnels. James Comey, 64 ans, est devenu fin septembre la première de ces personnalités à être inculpée depuis le retour au pouvoir du milliardaire. Il avait témoigné en 2020 devant le Congrès au sujet de l’enquête du FBI sur les liens supposés entre la Russie et la première campagne présidentielle de Donald Trump en 2016.

Vers un classement sans suite ?

Un juge a relevé dans une décision rendue lundi "une série troublante de faux pas dans la conduite des investigations", susceptible selon lui de motiver une annulation de l’inculpation si la défense en faisait la demande. "L’évaluation du juge d’instance renforce la possibilité croissante que l’affaire Comey soit classée sans suite avant même d’être jugée", explique Politico.

En cause notamment, la présentation par Lindsey Halligan, la procureure choisie par Donald Trump, des éléments du dossier au grand jury - commission de citoyens investie de pouvoirs d’enquête. "Le tribunal a identifié deux déclarations de la procureure au grand jury qui de prime abord apparaissent comme des formulations fondamentalement erronées de la loi qui pourraient compromettre l’intégrité du processus", explique le juge William Fitzpatrick.

De graves erreurs prononcées devant le grand jury

La procureure Lindsey Halligan, ancienne avocate personnelle de Donald Trump qui n’avait auparavant aucune expérience en matière de poursuites judiciaires, a ainsi notamment laissé entendre au grand jury que James Comey ne pourrait pas se prévaloir du 5e Amendement de la Constitution américaine, autorisant tout justiciable à ne pas témoigner à son propre procès. Selon Politico, le juge a également relevé que Lindsey Halligan semblait suggérer à tort aux membres du grand jury que le gouvernement disposait de plus de preuves contre James Comey que celles qui leur avaient été présentées.

En conséquence, le juge a donné satisfaction à la défense, ordonnant à l’accusation de fournir à celle-ci d’ici lundi soir tous les documents présentés au grand jury pour obtenir l’acte d’accusation contre James Comey.

Le bureau de Lindsey Halligan et le ministère de la Justice ont refusé de commenter la décision du juge auprès de NBC News, mais selon la chaîne américaine, les procureurs ont fait appel de la décision et demandé de suspendre l’ordonnance du juge, et donc le transfert des documents du grand jury à l’équipe de la défense.

Un "revers" dans le bras de fer de Donald Trump contre ses opposants

Pour le New York Times, "la décision du juge Fitzpatrick n’est que le dernier revers en date dans les efforts du ministère de la Justice pour poursuivre James Comey". Le quotidien américain rappelle que la décision de poursuivre l’ancien directeur du FBI avait été rejetée par le prédécesseur de Lindsey Halligan, Erik S. Siebert, selon qui il n’y avait pas suffisamment de preuves pour engager des poursuites, et que ce dernier avait alors été limogé par Donald Trump en septembre.

Les avocats de l’ex-directeur du FBI ont introduit une série de recours en annulation des poursuites, faisant notamment valoir qu’elles étaient motivées par la seule "rancune personnelle" de Donald Trump et que la nomination de la procureure était "illégale".

La procureure générale de l’Etat de New York, Letitia James, elle aussi inculpée à la suite de pressions publiques de Donald Trump, a également exercé des recours sur ces mêmes motifs. Lors d’une audience la semaine dernière, une autre juge s’est montrée très sceptique sur la légalité de la désignation de la procureure, promettant de rendre une décision à ce sujet d’ici Thanksgiving, le 27 novembre. Après avoir poussé à la démission le procureur du district est de Virginie en charge de ces dossiers, Donald Trump l’avait aussitôt remplacé à ce poste stratégique par Lindsey Halligan, conseillère à la Maison-Blanche.

© afp.com/Brendan Smialowski

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