↩ Accueil

Vue lecture

Russie : quand des selfies trahissent la localisation d’enfants enlevés en Ukraine

Depuis le début de la guerre en Ukraine, en février 2022, plusieurs dizaines de milliers de jeunes Ukrainiens ont été volés par la Russie, en violation complète du droit international. Chargé par le Département d’Etat américain d’étudier l’étendue du phénomène, le Humanitarian Research Lab (HRL), un laboratoire de l’université de Yale, estime leur nombre total à 36 000.

L’été dernier, L’Express consacrait une longue enquête au sujet, plusieurs personnalités signant alors un appel à l’opinion internationale dénonçant "une opération délibérée d’effacement de l’identité" de ces enfants déportés par la Russie.

A l’occasion d’un déplacement à Stockholm pour un séminaire au Parlement suédois consacré à ces rapts, lundi 24 novembre, le directeur du HRL est revenu auprès de l’AFP sur le travail de son laboratoire, confiant notamment avoir d’abord cru être face à une mission impossible : "Comment retrouver des enfants dissimulés et protégés par les services de sécurité russes ? Dans une affaire d’enlèvement où nous ne disposons que d’internet et d’images satellites ?".

Des selfies pour se faire bien voir

Mais une erreur commise par les Russes a finalement facilité la tâche : des selfies de responsables locaux russes en compagnie d’enfants ukrainiens. "Les responsables locaux, cherchant à se faire bien voir du Kremlin, se prenaient en photo aux côtés des enfants dans les bus", explique Nathaniel Raymond. "Le plus 'drôle' dans cette histoire", relate-t-il, c’est qu’ils avaient oublié de désactiver les services de localisation sur leurs téléphones. "Nous avons donc pu extraire la latitude et la longitude de la position de ces responsables, puis nous avons vu sur les photos que nous pouvions identifier les appareils, y compris leurs Apple Watch. On a commencé à creuser", raconte-t-il.

Les informations sont partagées avec les autorités ukrainiennes. Depuis, en analysant d’autres données accessibles, notamment les photos officielles publiées par les autorités russes, le HRL a réussi à mettre en évidence 210 camps de rééducation et militaires à travers la Russie, où se trouvent une partie des enfants ukrainiens.

Après le mandat d’arrêt émis contre Vladimir Poutine par la Cour pénale internationale (CPI) en 2023, les autorités russes ont toutefois cessé toute publication de ce type d’informations en ligne : "Ils commencent à nettoyer la scène du crime, à déplacer les enfants", souligne le directeur du HRL, selon qui le sort de ces enfants doit être une priorité absolue dans les négociations actuelles.

Mi-septembre, un rapport du HRL accablait Moscou, en décrivant comment les enfants ukrainiens déportés étaient forcés de suivre une "rééducation" pro-russe, et pour certains un entraînement militaire. Dans une partie des établissements où ils sont détenus, ces enfants ont été impliqués dans la production d’équipements militaires pour les forces armées russes, notamment des drones, des détecteurs de mines, des robots et des chargeurs rapides pour fusils d’assaut.

© AFP

  •  

"Voici ce que j'ai dit à Trump..." : l'intégralité de la conversation entre Steve Witkoff et un conseiller de Vladimir Poutine

L'affaire relance les accusations de collusion entre l'administration américaine et le Kremlin, au moment où les pourparlers de paix sur le conflit ukrainien se poursuivent. Steve Witkoff, émissaire spécial de Donald Trump, a donné des conseils à un conseiller de Vladimir Poutine sur la manière d'introduire auprès du président américain un plan de règlement du conflit en Ukraine, selon une conversation téléphonique révélée mardi 25 novembre par Bloomberg. "Cette histoire prouve une chose : l'émissaire spécial Witkoff parle à des responsables à la fois en Russie et en Ukraine presque chaque jour pour obtenir la paix, ce qui est exactement ce pour quoi le président Trump l'a nommé", a réagi le directeur de communication de la Maison-Blanche Steven Cheung, dans une déclaration transmise à l'AFP. Le président américain a lui aussi pris la défense de son émissaire spécial, qui doit rencontrer le président russe la semaine prochaine à Moscou. Tout en indiquant n'avoir pas entendu la conversation en question, Donald Trump a jugé qu'il s'agissait d'une technique de négociation "standard".

L'Express vous propose la retranscription de cet échange, daté du 14 octobre, entre l'ancien homme d'affaires américain et Iouri Ouchakov, conseiller diplomatique du président russe, dans lequel est évoqué un futur plan de règlement du conflit, inspiré de celui annoncé peu auparavant pour mettre fin à la guerre à Gaza. Nous analysons davantage le contexte de cette conversation dans cet article.

Steve Witkoff : Salut Iouri.

Iouri Ouchakov : Oui Steve, salut, comment vas-tu ?

Steve Witkoff : Bien Iouri. Et toi ?

Iouri Ouchakov : Ça va. Félicitations mon ami. [Cet échange intervient après le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur le 11 octobre, sous la pression des Etats-Unis]

Steve Witkoff : Merci.

Iouri Ouchakov : Tu as fait un excellent travail. Vraiment un excellent travail. Merci beaucoup. Merci, merci.

Steve Witkoff : Merci Iouri, et merci pour ton soutien. Je sais que ton pays l’a soutenu et je t’en remercie.

Iouri Ouchakov : Oui, oui, oui. Tu sais, c’est pour cela que nous avons suspendu l’organisation du premier sommet russo-arabe. [Un sommet entre la Russie et la Ligue arabe, prévu le 15 octobre à Moscou, avait été reporté en raison de l’implication de plusieurs pays arabes dans la mise en œuvre du cessez-le-feu à Gaza]

Steve Witkoff : Oui.

Iouri Ouchakov : Oui, parce que nous pensons que tu fais le vrai travail là-bas dans la région.

Steve Witkoff : Écoute. Je vais te dire quelque chose. Je pense que si nous arrivons à régler la question Russie-Ukraine, tout le monde sautera de joie.

Iouri Ouchakov : Oui, oui, oui. Oui, tu n’as qu’un seul problème à résoudre. [Rires]

Steve Witkoff : Lequel ?

Iouri Ouchakov : La guerre russo-ukrainienne.

Steve Witkoff : Je sais ! Comment règle-t-on ça ?

Iouri Ouchakov : Mon ami, je veux juste ton avis. Tu penses que ce serait utile si nos chefs parlaient au téléphone ?

Steve Witkoff : Oui, je le pense.

Iouri Ouchakov : Vraiment ? Et quand cela pourrait être possible ?

Steve Witkoff : Je pense que dès que tu le suggères, mon gars est prêt à le faire.

Iouri Ouchakov : D’accord, d’accord.

Steve Witkoff : Iouri, Iouri, voici ce que je ferais. Ma recommandation.

Iouri Ouchakov : Oui, s’il te plaît.

Steve Witkoff : Je ferais l’appel et je réitérerais que vous félicitez le président pour cet accomplissement, que vous l’avez soutenu, que vous respectez le fait que c’est un homme de paix et que vous êtes vraiment heureux de ce qui s’est passé. Je dirais cela. Je pense qu’à partir de là, ce sera un très bon appel.

Parce que - laisse-moi te dire ce que j’ai dit au président. Je lui ai dit que vous, que la Fédération de Russie a toujours voulu un accord de paix. C’est ma conviction. Je lui ai dit que je le croyais. Et je pense que le problème, c’est que nous avons deux nations qui ont du mal à trouver un compromis, et quand elles y parviendront, nous aurons un accord de paix. Je pense même qu’on pourrait établir une sorte de plan de paix en 20 points, comme nous l’avons fait pour Gaza. Nous avons mis en place un plan Trump en 20 points pour la paix, et je me dis qu’on pourrait peut-être faire la même chose avec vous. Mon point, c’est que…

Iouri Ouchakov : D’accord, d’accord mon ami. Je pense que ce point précis pourrait être discuté par nos dirigeants. Eh Steve, je suis d’accord avec toi : il félicitera, il dira que M. Trump est un véritable homme de paix, etc. Il dira cela.

Steve Witkoff : Peut-être qu’il pourrait dire au président Trump : tu sais, Steve et Iouri ont évoqué un plan de paix similaire en 20 points, et cela pourrait être quelque chose qui pourrait faire avancer un peu les choses, que nous sommes ouverts à ce genre de pistes, à explorer ce qu’il faudra pour parvenir à un accord de paix. Maintenant, entre toi et moi, je sais ce qu’il faudra pour obtenir un accord : Donetsk et peut-être un échange territorial quelque part. Mais je dis que plutôt que d’en parler de cette façon, parlons de manière plus optimiste, car je pense qu’on va y arriver. Et je pense, Iouri, que le président me laissera beaucoup de marge de manœuvre pour parvenir à un accord.

Iouri Ouchakov : Je vois…

Steve Witkoff : … Donc si nous pouvons créer cette opportunité, dire que nous avons eu une conversation, je pense que cela pourrait mener à de grandes choses.

Iouri Ouchakov : D’accord, d’accord.

Steve Witkoff : Et une autre chose : Zelensky vient à la Maison-Blanche vendredi.

Iouri Ouchakov : Je sais. [Rires]

Steve Witkoff : Je vais assister à cette réunion parce qu’ils veulent que je sois présent, mais je pense que si possible nous devrions faire cet appel avec ton patron avant cette réunion de vendredi.

Iouri Ouchakov : Avant, avant… oui ?

Steve Witkoff : Exact.

Iouri Ouchakov : D’accord, d’accord. Je prends note de ton conseil. J’en discute avec mon patron et je reviens vers toi, d’accord ?

Steve Witkoff : D’accord Iouri, je te parle bientôt.

Iouri Ouchakov : Très bien, très bien. Merci beaucoup. Merci.

Steve Witkoff : Au revoir.

Iouri Ouchakov : Au revoir.

[Fin de l’appel]

© afp.com/Ludovic MARIN

  •  

De l’espèce invasive au compagnon? Des ratons laveurs montrent des signes de domestication

Bientôt des ratons laveurs confortablement installés à la place du chat sur notre canapé? N’anticipons pas: un processus de domestication prend des milliers d’années. Mais selon une chercheuse américaine, à force de laisser traîner nos déchets partout, nous l’avons peut-être bien enclenché par mégarde.

  •  

Une association humanitaire pour couverture : cette nouvelle affaire d’ingérence russe en France

Nouvelle affaire d’ingérence russe sur le sol français. Trois personnes ont été mises en examen et écrouées à Paris dans une enquête pour espionnage économique et propagande prorusse, après la découverte d’affiches en faveur de Moscou sur l’Arc de triomphe. L’un des suspects, Vyacheslav P., ressortissant russe de 40 ans, a été identifié grâce à la vidéosurveillance en train de les coller début septembre, a indiqué mardi 25 novembre le parquet, après des informations dévoilées par Le Parisien et le site spécialisé Intelligence Online.

Il aurait ensuite fait un compte rendu téléphonique à la fondatrice de l’association SOS Donbass, Anna Novikova, Franco-Russe de 40 ans, soupçonnée d’avoir sollicité des cadres d’entreprises françaises pour obtenir des informations économiques. Née en Sibérie, celle-ci était déjà surveillée par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) depuis le début de l’année : le contre-espionnage avait relevé "des agissements susceptibles de porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation", déclenchant l’ouverture d’une enquête préliminaire. Un juge d’instruction a ensuite été désigné, en mars, enquêtant notamment pour "intelligence avec une puissance étrangère", un délit puni de 10 ans d’emprisonnement.

La troisième personne écrouée est un homme de 63 ans né en Seine-Saint-Denis, Vincent P, l’actuel président de l’association. Les trois suspects ont passé 96 heures en garde à vue, selon Le Parisien et Intelligence Online, dans le cadre d’une enquête ouverte par le parquet de Paris et confiée à la DGSI. "Placés en détention provisoire, ils ont été ensuite déférés devant le juge des libertés et de la détention (JLD) qui a décidé de leur maintien derrière les barreaux", indique Intelligence Online.

Une association d’aide humanitaire comme couverture

Un quatrième mis en examen, Bernard F., 58 ans, né à Paris, a pu pour sa part échapper à la détention provisoire. Mais il a été placé sous un strict contrôle judiciaire, qui l’oblige à pointer une fois par semaine au commissariat et remettre ses papiers d’identité, mais lui interdit aussi toute activité associative en lien avec "la politique internationale de la France, la politique de la Russie ou l’aide aux personnes en raison du conflit armé russo-ukrainien".

Déclarée en septembre 2022 auprès de la préfecture des Pyrénées-Atlantiques, l’association SOS Donbass – pour Sud Ouest solidarité Donbass – se présentait comme une structure d’aide humanitaire, chargée d’organiser des collectes de fonds et des convois pour les civils de l’Est de l’Ukraine. Mais selon la DGSI, elle aurait en réalité servi de couverture à des activités d’espionnage et de déstabilisation. Une méthode bien connue des services russes, régulièrement accusés d’infiltrer des associations, ONG ou structures culturelles pour en faire des relais d’influence en Europe, comme le rappelle Le Parisien.

A noter que l’association SOS Donbass est à l’origine d’une campagne d’affichage organisée depuis mi-2024 à travers la France par ses membres et sympathisants, qui placardent des posters "La Russie n’est pas mon ennemi". Intelligence Online rapporte qu’elle était également dans le viseur de la Direction du renseignement et de la sécurité de la défense (DRSD), après que ses membres ont organisé plusieurs manifestations devant les sites du groupe d’armement KNDS. Toujours selon cette source, une autre structure semble unir les trois protagonistes de l’affaire : l’Association des cosaques de France.

Directement recrutés par les services secrets russes ?

Autre élément clé révélé par Le Parisien : les enquêteurs soupçonnent qu’Anna Novikova et Vincent P. aient été directement recrutés par les services secrets russes. Lors de déplacements effectués pour l’association, notamment au Donbass, ils auraient été approchés par des officiels russes. Ces rencontres auraient servi de porte d’entrée vers des hauts gradés du renseignement, qui les auraient ensuite "retournés", selon les conclusions des investigations.

Les affaires de possible ingérence étrangère se sont multipliées ces derniers mois en France, depuis les mains rouges sur le Mur des Justes au Mémorial de la Shoah et des cercueils au pied de la tour Eiffel en 2024. Fin avril, le Mémorial de la Shoah avait été visé, ainsi que trois synagogues, par des jets de peinture. Trois Serbes avaient été mis en examen et écroués à Paris, suspectés d’avoir dégradé ces lieux "dans le but de servir les intérêts d’une puissance étrangère", possiblement la Russie.

© PAVEL PAVLOV / ANADOLU AGENCY / Anadolu via AFP

  •  

Face à Donald Trump, l'Europe doit avoir l’envie d’être unie, par Eric Chol

"quod donare mora nequit annua, dat brevis hora". Il advient en une heure ce qui n’arrive pas en une année. Ce pourrait être la nouvelle devise de Donald Trump qui, depuis son retour sur le trône de la Maison-Blanche, impose un rythme d’enfer à l’ensemble de la planète. Quand on le croit à fond, le président continue d’accélérer. Tant pis pour ceux qui peinent à suivre. Droits de douane, paix au Proche-Orient, volonté de mettre fin la guerre entre l’Ukraine et la Russie : son agenda ne désemplit pas. Les diplomates américains, eux, rasent les murs : le promoteur immobilier new-yorkais, préfère ses "envoyés spéciaux", Steve Witkoff et son gendre Jared Kushner.

Sidérés, les dirigeants européens se prennent claque sur claque. Ce fut en février la leçon de démocratie agressive de J.D. Vance, numéro deux des Etats-Unis, lors de la conférence de Munich. Puis la scène humiliante pour Volodymyr Zelensky dans le bureau Ovale de la Maison-Blanche. Nouveau camouflet cet été, lorsque le président américain, entre deux parties de golf, convoque dans sa résidence écossaise Ursula von der Leyen et impose ses tarifs commerciaux à l’Europe. Sourire crispé de la présidente de la Commission de Bruxelles, que l’on voit lever le pouce de la victoire aux côtés d’un Donald Trump jubilant.

A peine remise, l’Europe assiste le 13 octobre, tel un spectateur désengagé, au sommet pour la paix à Gaza, organisé par le maître du monde à Charm el-Cheikh, en Égypte. Rebelote quand surgit le fameux plan en 28 points, concocté en secret par les émissaires américains connectés à Moscou, pour imposer les termes d’une paix ressemblant fort à une capitulation de Kiev. Tétanisée, l’Europe tente de lever la voix. "Cette posture d’indignation, est, en elle-même, un aveu d’impuissance", note l’écrivain Giuliano da Empoli, qui intervenait au colloque "Ici c’est l’Europe" organisé par L’Express le 24 novembre à Strasbourg.

"S’unir pour faire l’Europe"

"Sortir de la sidération, de l’humiliation. Proposer une voie alternative en échappant au calendrier de la Maison-Blanche. Mais l’Europe en a-t-elle encore les moyens ? Oui si elle se rassemble. Depuis la crise du canal de Suez de 1956, et le fiasco de l’opération militaire lancée par Paris et Londres, un fiasco qui s’explique à l’époque par l’absence de soutien des Etats-Unis et la menace d’un 'holocauste nucléaire' des Russes, la France et l’Angleterre ont appris qu'elles ne seront plus jamais des puissances comparables aux Etats-Unis et l’Union soviétique. L’Allemagne non plus d’ailleurs", écrivait dans ses mémoires Christian Pineau, ancien ministre des Affaires étrangères. "Il leur reste donc un seul moyen de jouer dans le monde un rôle décisif : c’est de s’unir pour faire l’Europe".

L’humiliation de Suez a précédé de quelques mois le traité de Rome, acte de naissance de la future Union européenne. Près de 70 ans plus tard, les 27 ont acquis la taille suffisante pour cesser de vivre dans l’ombre d’un président américain qui ose tout et qui réclame de la part de ses alliés d’hier de la gratitude. "La gratitude n’est pas un sentiment efficace en politique. C’est une erreur d’en tenir compte", disait le chancelier Metternich.

© afp.com/Brendan SMIALOWSKI

  •  

Ménopause : cette technique très simple à faire chez vous divise par deux la fréquence des bouffées de chaleur

N’y a-t-il que les traitements hormonaux de la ménopause (THM) pour soulager vraiment les femmes qui souffrent de bouffées de chaleur à la ménopause ? Rien n’est moins sûr. Des chercheurs américains viennent de mettre en évidence qu’en modifiant son état de conscience avec une technique simple...

  •  

Drame à Rennes, Shein au tribunal, mort de « Bébert » des Forbans : le point à la mi-journée

Un incendie qui a fait un mort à Rennes ; l’audience de Shein devant le tribunal judiciaire de Paris qui a été renvoyée au 5 décembre ; le leader des Forbans qui est décédé… Ce qu’il faut retenir de cette matinée du mercredi 26 novembre 2025 est à découvrir ici.

  •  

Le secrétaire américain aux Transports déclare la guerre aux pyjamas dans les aéroports

À l’approche de Thanksgiving, qui a lieu ce jeudi 27 novembre, de nombreux Américains prennent l'avion pour retourner dans leur famille. Pour que cette période d’affluence se passe au mieux, Sean Duffy, le secrétaire américain aux Transports, a lancé ce qu’il appelle “une campagne de civilité” au sein des aéroports.

  •  

En Allemagne, la réforme des retraites vire au conflit de générations

Le projet sur lequel les membres de la coalition se sont accordés consiste à préserver le niveau des retraites, malgré le vieillissement de la population. Un objectif combattu par les jeunes conservateurs, qui réclament une réforme de plus grande ampleur.

© News Agency Germany/Shutterstock/SIPA / News Agency Germany//SIPA

  •  

« Sur la guerre en Ukraine, la tentation permanente du lâchage fait planer un esprit munichois sur la Maison Blanche »

Le « plan de paix » présenté par Washington pour mettre fin au conflit en Ukraine a eu au moins un mérite : rappeler à tous l’hostilité qu’éprouve Donald Trump à l’égard de Kiev, observe dans sa chronique Gilles Paris, éditorialiste au « Monde ».

© PETE MAROVICH/Getty Images/AFP

  •