↩ Accueil

Vue lecture

Fuir à Miami le froid new-yorkais et son maire « communiste »

« Mon Noël sous Trump » (4/5). La journaliste Georgia Husson a emménagé à New York, en plein préparatif des fêtes de fin d’année. Aujourd’hui, détour par la Floride. A quelques heures de vol de la Big Apple, l’Etat attire les riches New-Yorkais en quête de soleil, de tranquillité et de cadeaux hors de prix.

© Georgia Husson

  •  

Paracétamol : l’antidouleur préféré des médecins aurait un effet insoupçonné sur le cerveau

Le paracétamol, antalgique le plus consommé au monde, pourrait modifier notre perception du danger. Une étude américaine suggère que cette molécule familière incite à prendre davantage de risques. Près d'un quart des Américains en prennent chaque semaine, sans imaginer ces effets secondaires...

  •  

Le traîneau du Père Noël, suivi depuis 70 ans par la défense aérienne nord-américaine

Pour la 70e année consécutive, les responsables de la défense aérospatiale nord-américaine (Norad) ont suivi mercredi l'itinéraire du traîneau du Père Noël, grâce à leur réseau de radars polaires, et à l'aide des mêmes satellites que ceux utilisés pour avertir de tout lancement éventuel de missiles visant l'Amérique du Nord.

  •  

Affaire Epstein : le ministère de la justice américain va examiner plus d'un million de documents

Le ministère de la Justice américain a annoncé mercredi 24 décembre examiner "plus d'un million de documents" potentiellement liés à l'affaire Epstein pour une éventuelle diffusion, laquelle pourrait prendre "plusieurs semaines".

L'administration Trump, contrainte par le Congrès, a commencé vendredi à publier progressivement des dizaines de milliers de photos et documents liés au criminel sexuel Jeffrey Epstein, mort en prison en 2019 avant son procès. Un procureur de New York et la police fédérale "ont informé le ministère de la Justice qu'ils avaient découvert plus d'un million de documents supplémentaires potentiellement liés à l'affaire Epstein", selon un message du ministère sur X.

"Nos avocats travaillent sans relâche pour revoir ces documents et faire les modifications nécessaires pour protéger les victimes, et nous publierons les documents aussi vite que possible", a assuré le Department of Justice, piloté par des fidèles du président Donald Trump. "En raison de la quantité massive de matériel, cela pourrait prendre encore plusieurs semaines supplémentaires" , a-t-il averti.

L'administration Trump accusée de dissimulation

L'administration Trump a été accusée de dissimulation par l'opposition démocrate qui lui reproche de ne livrer qu'au compte-gouttes les pièces de l'énorme dossier, après les avoir lourdement caviardées.

Une loi votée par des démocrates et des républicains oblige le gouvernement, que cette affaire embarrasse au plus haut point en raison de la relation amicale passée entre Donald Trump et Jeffrey Epstein, à publier l'intégralité du dossier.

Le Congrès avait fixé la date limite du 19 décembre pour ce faire, qui n'a donc pas été respectée. Les premières tranches de documents publiés vendredi et mardi ont mis en lumière le spectaculaire réseau de Jeffrey Epstein, qui s'est suicidé, selon les autorités, avant d'être jugé à New York pour exploitation sexuelle de mineures. Elles ont aussi livré des détails sur la relation qu'il entretenait avec Donald Trump, avec en particulier un courrier électronique d'un enquêteur indiquant que le républicain de 79 ans aurait voyagé huit fois dans l'avion privé de Jeffrey Epstein.

Le président américain n'a jamais été accusé d'actes criminels en lien avec l'affaire Epstein. Il a toutefois cherché à empêcher la publication du dossier, suscitant l'incompréhension de certains de ses partisans.

© afp.com/Mandel NGAN

  •  

Syrie : un haut responsable de l'EI arrêté près de Damas avec l’appui de la coalition

Les forces de sécurité syriennes ont annoncé l’arrestation, mercredi soir près de Damas, d’un haut responsable du groupe État islamique, lors d’une opération menée avec la coalition internationale dirigée par les États-Unis. Cette annonce intervient plus de 10 jours après une attaque meurtrière attribuée à l’EI contre des soldats américains dans le centre du pays.

  •  

Nasry Asfura, le choix de Donald Trump, nouveau président élu du Honduras

L'homme d'affaires conservateur Nasry Asfura, soutenu par Donald Trump, a été déclaré vainqueur mercredi 24 décembre de la présidentielle au Honduras, trois semaines après un scrutin marqué par un écart très faible et des accusations de fraude, marquant un retour à droite du pays.

Après quatre années de mandat de la présidente de gauche Xiomara Castro, cette victoire accentue l'avancée des gouvernements de droite en Amérique latine après les basculement du Chili, de la Bolivie, du Pérou et de l'Argentine. Les deux premières économies de la région, le Brésil et le Mexique, sont toutefois gouvernées par la gauche.

Nasry Asfura, 67 ans et fils d'immigrés palestiniens, doit prendre ses fonctions le 27 janvier. Surnommé "Tito", cet entrepreneur du BTP s'est imposé face au présentateur de télévision Salvador Nasralla, lui aussi de droite, qui exigeait un large recomptage des voix en raison de supposées irrégularités.

Le Conseil national électoral (CNE) "déclare élu pour un mandat de quatre ans le citoyen Nasry Juan Asfura Zablah", a indiqué sa présidente Ana Paola Hall. Nasry Asfura a obtenu 40,1 % des voix, contre 39,53 % pour Salvador Nasralla et 19,19 % pour Rixi Moncada, candidate de la présidente de gauche sortante Xiomara Castro, selon les résultats officiels. "Honduras, (...) je ne vais pas te décevoir ", a réagi le vainqueur sur X.

Les menaces de Donald Trump

A peine Nasry Asfura déclaré président élu, le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a salué dans un communiqué une victoire "claire" et "incontestable", appelant toutes les parties "à respecter les résultats". "Nous sommes impatients de travailler avec son administration pour faire progresser notre coopération bilatérale et régionale en matière de sécurité, mettre fin à l'immigration illégale vers les Etats-Unis et renforcer les liens économiques entre nos deux pays", a-t-il ajouté.

Les Etats-Unis sont le principal partenaire commercial du pays et que 2 millions de Honduriens y vivent. Leurs envois de fonds représentent un tiers du PIB national. A la veille du scrutin à un tour du 30 novembre, Donald Trump avait menacé de réduire l'aide à l'un des pays les plus pauvres d'Amérique latine si Nasry Asfura n'était pas élu.

Le locataire de la Maison-Blanche a parallèlement gracié le mentor du candidat conservateur, l'ex-président Juan Orlando Hernandez, qui purgeait une peine de 45 ans de réclusion aux Etats-Unis pour trafic de drogue. Sur ses réseaux sociaux, l'ancien dirigeant a estimé que le Honduras fermait un "cycle et ouvrait une nouvelle étape" pour "redresser la barre". Le président argentin, Javier Milei, a lui évoqué une "défaite catégorique pour le narcosocialisme".

Les multiples suspensions du dépouillement initial, en raison, selon le CNE, de problèmes techniques imputés à l'entreprise privée chargée de la transmission et de la diffusion des résultats, ont alimenté les soupçons de fraude électorale. Salvador Nasralla a dénoncé un "vol" de l'élection et Rixi Moncada, reléguée à la troisième place, une "falsification" du résultat et l'"ingérence" du président américain dans le scrutin. Un ultime recomptage des très nombreux procès-verbaux des bureaux de vote accusés de présenter des incohérences a ensuite eu lieu.

Les missions d'observation électorale de l'Organisation des Etats américains (OEA) et de l'Union européenne (UE) au Honduras ont toutefois indiqué n'avoir constaté aucune irrégularité grave .

Le soutien des militaires

Ancien maire de Tegucigalpa, Nasry Asfura a l'assurance du soutien des militaires, qui jouent un rôle clé au Honduras en raison d'une longue histoire de coups d'Etat. Le dernier en date, en 2009, avait renversé le président Manuel Zelaya, époux de Mme Castro.

Le président élu promet d'attirer des investissements étrangers dans cette nation de 11 millions d'habitants et a exprimé son intention de se rapprocher de Taïwan, après que la présidente Castro a rétabli les relations avec la Chine en 2023. Mais il devra gouverner un pays encore plus polarisé à la suite du processus électoral contesté, et en proie aux narcotrafiquants et aux gangs, que la présidente sortante a tenté de combattre en s'appuyant sur un état d'exception similaire à celui de son homologue salvadorien, Nayib Bukele. Comme dans le pays voisin, des organisations dénoncent une stratégie ayant entraîné des violations des droits humains.

© Orlando SIERRA / AFP

  •