Il faut aller en Italie pour trouver des réductions sur les nouveaux iPad Pro M4. Amazon en France n'ayant pas encore appuyé sur le bouton de promos. À côté d'une poignée de remises de 4 %, il y en a deux qui sont plus substantielles :

• iPad Pro 11" M4 de 256 Go et verre standard à 1 086 € au lieu de 1 129 € (-133 €)
• iPad Pro 11" M4 de 512 Go et verre standard à 1 185 € au lieu de 1 469 € (-284 €)

Ces deux tarifs comprennent les frais de port avec une livraison pour la mi-juillet. Si l'on veut ajouter le Pencil Pro, il est vendu 141,36 € au lieu de 149 € en France, ça ne fait pas grand-chose.

Test de l’iPad Pro 11” M4 : qu’est-ce qu’un iPad ?

Le Vision Pro est disponible depuis ce matin en France, ceux qui l'ont précommandé il y a 15 jours le reçoivent (pour les retardataires ce sera le 23 juillet désormais) tandis que les 20 Apple Store de l'Hexagone font des démonstrations à qui le veut. Nous avons discuté avec certains de ces premiers testeurs à la sortie de leur essai.

Il n'y avait pas grand monde ce matin devant l'Apple Store de la Part-Dieu à Lyon — l'un des plus grands centres commerciaux de centre-ville en Europe. Les boutiques n'ouvrent qu'à 9h30, mais les équipes d'Apple étaient fin prêtes dès 8h, comme dans les 19 autres stores qui resteront ouverts jusqu'à 20h30 pour certains.

Une seule personne patientait devant la boutique lors de cette ouverture exceptionnelle réservés aux clients et aux curieux venus essayer le Vision Pro. Les deux files installées — l'une pour les rendez-vous démo ou retrait d'un casque précommandé ; l'autre pour les personnes qui viennent l'essayer sans s'être enregistrées — sont restées globalement vides jusqu'à l'ouverture au public à 9h30. Pas de foule, mais rapidement les quatre postes dévolus à ces démonstrations du Vision Pro ont été occupés et les présentations de 30 minutes s'enchainaient. Au même moment, au centre commercial de Confluence, l'autre Apple Store de Lyon assurait aussi ses démos, mais elles étaient moins fréquentées en ce début de matinée. Ce centre, sans commune mesure par sa taille, est traditionnellement d'une fréquentation moindre que son aîné.

Dans l'attente d'une promo

Sur les cinq personnes avec qui nous avons discuté à l'issue de ces démonstrations, une seule est ressortie avec la grosse boite. Pour les autres, l'achat n'était absolument pas à l'ordre du jour ou alors dans un second temps.

Le premier, il n'a pas donné son nom, a trouvé l'interface « Très accessible à tous, sans complications ». À l'origine sur Windows avant de complètement basculer chez Apple, cet autoentrepreneur dans le secteur de la location automobile envisage d'utiliser le casque pour du divertissement — une remarque qui est souvent revenue. Mais aussi pour travailler avec son MacBook Air. Le prix est « freinant », mais il n'envisage pas d'achat avant quelques mois, espérant des remises lors du Black Friday et prévoyant un achat à crédit ¹.

C'était « Une expérience incroyable » pour Georges qui peinait à trouver les mots pour décrire les impressions ressenties derrière le casque, comme au sortir d'un rêve éveillé. Après quelques tâtonnements, la prise en main est rapide, explique le jeune homme qui n'avait encore jamais essayé un produit de ce type. Il semblait épaté par toutes les interactions permises avec de simples petits gestes. Le prix du Vision Pro rend toutefois son acquisition complètement impossible pour ce fan d'Apple.

Un outil pour la pédagogie

Pas d'achat dans l'immédiat pour Quôc, chirurgien pédiatrique, mais un intérêt professionnel fort pour imaginer des contenus pédagogiques sur l'anatomie ou comme support de visualisation pour des actes de chirurgie. Des applications qui nécessitent une haute qualité d'image, explique cet ancien ingénieur qui attend de pouvoir comparer son ressenti avec un Quest 3 (qui est lui vendu autour de 600 à 700 €). La précédente génération du casque de Meta l'avait laissé sur sa faim quant à sa finesse de l'image : « L'immersion, le rendu, le piqué de l'image, n'ont rien à voir avec ce que j'avais eu comme expérience [avec le Quest 2] ».

Apple voit un avenir au Vision Pro dans le milieu médical

La facilité d'utilisation de l'interface est un autre point fort lorsqu'on envisage un usage en milieu professionnel pour assurer une adoption rapide. « Le produit d'Apple, d'un point de vue facilité d'utilisation et d'intuitivité, est plus abouti. Avec une utilisation sans effort, dans la position que l'on veut. » Reste le prix « très, très cher » même dans la perspective d'un achat professionnel. Et Quôc de s'interroger aussi sur le cycle de renouvellement de ce produit. Faut-il investir maintenant au risque de voir arriver un nouveau modèle à court ou moyen terme ?

Une valeur ajoutée à trouver

Léo n'avait jamais utilisé de casque de réalité virtuelle avant cette démonstration de 30 minutes. Bilan : « Chouette ! » s'exclame-t-il avant de tempérer « Mais ça ne vaut pas 4 000 € ». Son bref essai ne lui a pas fait apparaître une véritable valeur ajoutée : « Dans la démo j'ai choisi Keynote — regarder un film, je pense avoir compris, c'est du classique — je ne vois pas d'usage particulier qui le rendrait indispensable pour le moment ». C'est « Cool, super beau, super bien fait, le tracking des yeux est impressionnant, ça marche super bien », mais pour cet utilisateur de produits Apple qui travaille pour la communication d'une école, cela manque encore de fond en termes d'usages. La démo n'en reste pas moins une excellente expérience qu'il recommande chaudement.

Comment prendre rendez-vous en Apple Store pour essayer le Vision Pro ?

Enfin, il y avait Alexis, un ancien d'Apple aujourd'hui dans un cabinet d'avocats, qui est reparti avec un sac lesté d'un Apple Vision Pro (nous avons eu l'écho de 4 à 5 précommandes enregistrées à l'autre Apple Store de Lyon). Tenté par un ami qui l'avait essayé aux États-Unis — « Tu verras c'est dingue » lui avait-il dit — il a craqué. Mais sans avoir une idée très précise de l'usage qu'il en aura, au-delà du divertissement puisque son environnement professionnel est sur Windows. « J'ai deux petits enfants et je ne vais plus trop au cinéma, ça pourrait être pas mal pour se faire des films », mais il manquera un casque pour madame, concède-t-il.

Les photographies spatiales qui donnent l'illusion d'être soi-même devant la scène ont fait leur effet sur ce jeune père de famille qui a « Failli verser [sa] petite larme. Avec mes deux petites filles, ça va être fou » ou la salle de cinéma « qui donne l'impression d'être seul au premier rang ». Il cite encore la vidéo immersive du basket où LeBron James semble vous envoyer le ballon dans la figure et ce que cela augure pour le suivi de rencontres sportives. Au vu de son investissement, Alexis fera un bilan d'ici 15 jours et décidera s'il garde son casque. Épaté par sa démo, il cite tout de même quelques points de friction possibles à l'usage, comme la batterie à garder avec soi ou le poids du casque.

L'un de nos lecteurs, Anthony, nous a envoyé quelques images de Chine où le casque est disponible depuis une semaine. Les démos étaient très suivies, dit-il, avec une attente de 5 jours à Pékin pour trouver un créneau. Dans son cas l'Apple Store était plus spacieux et pouvait accueillir le mobilier spécial avec ses canapés. Un confort supplémentaire dont sont privés les Apple Stores plus petits.

FranceConnect+ ajoute un deuxième service d'identification pour exécuter des démarches en ligne utilisant des données personnelles sensibles. Après le service "Identité Numérique La Poste" développé par la Poste, FranceConnect+ adopte France Identité comme autre moyen de prouver que l'on est bien qui l'on est, afin d'accéder à certains services en ligne du gouvernement.

Il y a France Connect et FranceConnect+. Ces deux portails ont le même objectif de servir de porte d'entrée sécurisée vers 1 800 services en ligne de l'État ou autres. Mais le second a un cran de sécurité plus élevé. Il est présenté à l'internaute pour des démarches telles que l'ouverture d'un compte bancaire, l’accès à son dossier médical, une demande de carte grise, l’achat d’une formation avec MonCompteFormation, l’accès à MaPrimeRénov ou l'envoi de lettres recommandées électroniques.

FranceConnect propose six options de connexion alors que la version "+" est davantage sélective et en a maintenant deux. Celle de La Poste provient d'un acteur privé, la nouvelle est directement issue de l'État français. France Identité a lancé cette année le processus de dématérialisation de la carte d'identité et du permis de conduire. On l'utilise également pour des démarches telles que l'obtention d'une procuration de vote.

France Identité : une nouvelle fonctionnalité attendue entre en bêta

« Les usagers qui souhaitent utiliser France Identité pour s’authentifier à un service via FranceConnect+ devront au préalable créer leur identité numérique, puis la faire certifier en mairie » est-il précisé. C'est une étape indispensable pour utiliser toutes les possibilités du service.

La direction interministérielle du numérique annonce 43 millions d'usagers pour FranceConnect lancé en 2016, près de 3 millions pour la version + introduite en 2021. Quant à France Identité, mise en route en février dernier, elle compte 1 million d'utilisateurs.

Apple a de nouveau contacté des utilisateurs d'iPhone susceptibles d'être ciblés par des logiciels espions. Des utilisateurs à travers 98 pays ont reçu cette alerte très particulière qui fait état d'une menace jugée sérieuse. L'information est également affichée sur le portail Apple ID de l'utilisateur et des informations sont données pour que les victimes puissent obtenir plus d'assistance.

De telles notifications sont émises de temps à autre. La précédente date du mois d'avril lorsque des individus dans 92 pays avaient été contactés. Cela fait trois ans qu'Apple agit de la sorte, après la découverte des agissements de la société NSO Group et de son logiciel Pegasus. Il n'y a guère de frontières dans ce domaine, en avril, Apple disait avoir constaté de tels agissements dans 150 pays depuis 2021.

Initialement la Pomme attribuait ces tentatives d'intrusion à des opérations soutenues par des « États », désormais elle préfère le terme de logiciels « mercenaires ».