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IKEA officialise l’arrivée de sa nouvelle gamme de produits connectés via Matter et Thread

IKEA annonce l’arrivée prochaine d’une nouvelle gamme de produits connectés, tous compatibles avec le standard de domotique Matter via Thread. Le géant du meubles souligne qu’il s’agit d’une nouvelle fondation pour son offre de maison connectée, une fondation que l’on avait déjà eu en partie l’occasion de découvrir ces derniers mois, notamment à travers des demandes d’homologation. À défaut de connaître encore tous les détails, il manque en particulier les prix en euros, on a ainsi une vision globale des vingt-et-un produits qui vont être vendus dans les magasins jaunes et bleus.

Image IKEA/iGeneration.

L’éclairage va être entièrement remanié, avec un catalogue de onze ampoules dans la gamme KAJPLATS, qui remplaceront les actuelles (et anciennes) TRÅDFRI. Leur concepteur promet davantage de fonctionnalités sur ces nouveaux produits, notamment en termes de couleurs et de luminosité. Ainsi, la nouvelle ampoule E27 (grosse vis) sera proposée en couleur et blanc avec une luminosité maximale plus élevée de 1 055 lumens (807 aujourd’hui). On pourra aussi opter pour des ampoules avec uniquement une variation des blancs avec trois options : 470 lumens maximum, 1 055 lumens et 1 521 lumens pour le modèle le plus puissant. IKEA ne proposait pas jusque-là d’ampoule connectée avec une telle luminosité, ce qui est pourtant appréciable quand on veut éclairer fortement une pièce.

On trouvera aussi trois ampoules E14 (petite vis), deux spots GU10 et trois ampoules décoratives avec du verre transparent et un effet ruban visible. Les prix devraient être proches de ceux actuels et ils restent un point fort de la domotique proposée par IKEA. À titre d’exemple, l’ampoule E27 blanc ajustable à 1 055 lumens est actuellement affichée à 10 €. Le modèle équivalent chez Hue est vendu environ trois fois plus cher.

Le thermomètre et hygromètre connecté TIMMERFLOTTE, avec son affichage direct, ce qui est assez rare à ce niveau de prix. Image IKEA.

Outre ces ampoules connectées, IKEA annonce cinq capteurs d’environnement. MYGGSPRAY est un détecteur de mouvements, pour l’intérieur, comme pour l’extérieur, ce qui est encore suffisamment rare en Thread et Matter pour le souligner. MYGGBETT est un capteur d’ouverture pour portes et fenêtres. TIMMERFLOTTE est un thermomètre et hygromètre pour l’intérieur, avec un petit affichage pour voir les données sans passer par un smartphone ou la domotique, ce qui n’est pas fréquent.

ALPSTUGA est un capteur de qualité d’air, qui mesure également la température et l’humidité, avec en plus le CO₂ et les particules PM2.5. Il est pensé pour être associé aux purificateurs d’air connectés d’IKEA, mais on pourra l’exploiter dans d’autres scénarios via la domotique. Il affiche aussi l’heure sur son écran intégré, voilà qui est malin. Pour finir, KLIPPBOK est un capteur de fuite qui intègre son propre haut-parleur, même si on pourra activer des automatisations dans l’environnement domotique de son choix.

Le détecteur de fuites KLIPPBOK placé sous une machine à laver. Image IKEA.

La gamme se complète avec une prise connectée, nommée GRILLPLATS, qui mesure aussi l’énergie consommée par l’appareil branché dessus. On peut la contrôler par la domotique bien entendu, même si IKEA propose aussi de l’associer à l’une de ses nouvelles télécommandes BILRESA. L’avantage est alors de reposer sur un lien direct entre les deux appareils, sans dépendre de la connexion en Thread ou de la domotique. C’est plus fiable et plus rapide et on peut aussi le faire, comme aujourd’hui d’ailleurs, entre une télécommande et une ampoule. À noter que la fonctionnalité n’est pas réservée à la nouvelle gamme, on pourra apparemment associer une nouvelle télécommande à un ancien produit, que ce soit une ampoule TRÅDFRI ou encore les stores IKEA.

Parlons-en des télécommandes, justement. IKEA a prévu deux modèles BILRESA, en commençant par la plus basique qui intègre deux boutons. De quoi allumer ou éteindre des lumières ou une prise, modifier la luminosité ou la couleur ou encore activer une scène, selon sa configuration. Un modèle plus évolué se construit autour d’une roue qui peut être tournée pour contrôler la couleur et luminosité, ou alors gérer des scènes ou des groupes. Le fabricant suédois prévoit aussi de vendre des kits avec trois télécommandes, y compris dans des couleurs vives, ce qui est intéressant pour mieux les distinguer.

La prise connectée GRILLPLATS, qui peut être contrôlée avec la télécommande BILRESA ou la domotique. Image IKEA.

Toute cette gamme est nativement compatible avec le standard logiciel Matter et elle repose sur le protocole matériel Thread, deux protocoles qu’il ne faut pas confondre pour rappel. Vous pourrez ainsi les associer au hub maison DIRIGERA, qui gère les deux connexions (Zigbee utilisée historiquement par IKEA et Thread) et qui peut faire office de contrôleur Matter depuis peu. Grâce à cela, il peut devenir le centre de la domotique chez vous, mais ce n’est pas obligatoire.

Le hub Dirigera d’IKEA devient un contrôleur Matter plus complet que Maison d’Apple

Le hub Dirigera d’IKEA devient un contrôleur Matter plus complet que Maison d’Apple

Grâce aux standards, vous pouvez en effet acheter les produits d’IKEA sans le pont de connexion maison. Si vous utilisez l’écosystème domotique d’Apple, vous pourrez les connecter directement à Maison sans hub supplémentaire, à condition d’avoir un concentrateur HomeKit qui fait aussi office de routeur de bordure Thread. À l’heure actuelle, cela veut dire qu’il faut un HomePod mini, HomePod 2 ou bien une Apple TV 4K avec Ethernet sortie à partir de 2021.

IKEA annonce dans sa communication une commercialisation à partir de janvier 2026. Néanmoins, nos confrères de The Verge ont eu d’autres informations directement de l’entreprise et ils suggèrent qu’une partie de la gamme pourrait être vendue en Europe dès ce mois de novembre. Ils précisent d’ailleurs que les éclairages devraient attendre le printemps, on devrait ainsi avoir d’abord les capteurs, la prise et les télécommandes. Dernier détail supplémentaire, ils ont obtenu deux prix pour le Royaume-Uni : la télécommande de base serait ainsi vendue 3 £ (3,4 € environ), tandis que le produit le plus cher devrait être le capteur d’air à 25 £ (28,4 €). IKEA devrait rester très agressive avec sa domotique, ce qui est une excellente nouvelle pour les clients.

Dans l’interview accordée à Jennifer Pattison Tuohy, le responsable d’IKEA ajoute que ce n’est que le début. Maintenant que les nouvelles fondations basées sur les standard sont là, l’entreprise compte bien agrandir sa gamme et s’ouvrir à de nouveaux horizons en domotique. Les produits IKEA étant réputés pour leur rapport qualité/prix, voilà encore une très bonne nouvelle.

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AirPods Pro 3 ou Apple Watch : qui mesure vraiment votre fréquence cardiaque pendant le sport ?

Si vous possédez à la fois une Apple Watch et des AirPods Pro 3, vous avez en votre possession trois appareils — les écouteurs comptent pour deux — capables de mesurer votre fréquence cardiaque.

Image : Apple

Afin d’obtenir les meilleurs résultats possibles, Apple utilise un algorithme dynamique qui choisit automatiquement la source de fréquence cardiaque la plus fiable entre les deux appareils. Le choix dépend du type d’activité et de la qualité du signal fourni par chaque appareil à un instant donné.

L’algorithme effectue ce contrôle en permanence et vérifie la cohérence et la stabilité des valeurs mesurées, le tout sans que l’utilisateur ait à s’en soucier…

Si vous voulez savoir quel appareil s’est chargé de mesurer votre fréquence cardiaque lors d’un exercice, il suffit de lancer l’application Santé, d’aller dans Fréquence cardiaque, d’afficher toutes les données, de choisir le jour où vous avez fait du sport et de scroller à l’heure en question

Le logo avec une montre signifie bien entendu que la mesure provient de l’Apple Watch, alors que le logo Bluetooth est utilisé pour les AirPods Pro 3. À l’usage, j’ai l’impression que les AirPods Pro sont plus souvent sollicités que la montre, notamment quand le rythme cardiaque monte.

Si, pour une raison ou une autre, vous ne voulez pas que vos AirPods mesurent votre fréquence cardiaque, il est tout à fait possible de désactiver ce réglage. Sur iOS, il faut aller dans les réglages Bluetooth, sélectionner ses AirPods Pro, puis, dans la section Confidentialité, désactiver la fréquence cardiaque. Rappelons que celle-ci n’est pas prise en charge sur les terminaux Android.

AirPods Pro 3 : attention à la compatibilité limitée avec Android

AirPods Pro 3 : attention à la compatibilité limitée avec Android

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GTA 6 encore reporté : tiendra-t-il les attentes ?

Voilà bien une nouvelle qui risque de décevoir des millions de joueurs à travers le monde : GTA 6 vient d’être reporté une nouvelle fois, sa sortie étant désormais fixée au 19 novembre 2026. Initialement prévue pour l’automne 2025, puis pour mai 2026, la suite du plus grand succès vidéoludique de Rockstar Games ne cessera donc de se faire attendre.
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Merci Patron ! Tesla adoube Musk avec un bonus à 1 000 milliards

Elon Musk n’a pas à s’en faire pour ses fins de mois. Son nouveau plan de rémunération de 1000 milliards de dollars a été entériné à plus de 75 % par les actionnaires à Tesla. 

Ce plan de rémunération sur dix ans repose sur douze paliers fixant des objectifs financiers et opérationnels. À chaque seuil franchi, Elon Musk peut recevoir un lot d’actions Tesla. S’il remplit l’ensemble des critères, la valeur totale pourrait dépasser les 1 000 milliards de dollars (environ 866 milliards d’euros).

Elon Musk en 2019. Image Daniel Oberhaus (CC BY)

Un jackpot potentiel de 275 millions par jour

Le dernier palier est particulièrement ambitieux : il prévoit une capitalisation boursière de 8 500 milliards de dollars ou la vente de vingt millions de véhicules — un objectif très éloigné de la cadence actuelle, Tesla ayant produit son huit millionième véhicule en juin.

En atteignant tous les objectifs dans les délais, Elon Musk pourrait obtenir l’équivalent de 12 % du capital actuel en plus. Au 12 septembre, il détenait déjà environ 12,4 % des actions via un trust (413 millions de titres) et a reçu 96 millions d’actions supplémentaires en août au titre du plan de 2018, retoqué à deux reprises par la justice avant d’être soumis une troisième fois au vote des actionnaires.

S’il parvenait à remplir tous ses objectifs, Elon Musk empocherait l’équivalent de 275 millions de dollars par jour. De quoi sans doute lui permettre de conforter un peu plus sa première place d’homme le plus riche du monde.

Tesla reste une valeur boursière à part

Le parcours boursier de Tesla a été contrasté cette année. Le titre progresse de 17 % depuis le début de l’année. Parmi les géants de la tech, c’est moins bien que Nvidia (+35%) ou Alphabet (+50%), mais mieux qu’Apple (+10%). Reste qu’en tant que constructeur automobile, Tesla reste et de loin la première capitalisation boursière avec une capitalisation de 1 170 milliards d’euros. A titre de comparaison, Renault c’est 10,5 milliards !

Ce qui porte le cours de l’action, ce ne sont pas les vente de voitures Tesla en baisse depuis 2024, mais les perspectives du groupe sur le marché des véhicules autonomes, dans l’IA ou encore dans la robotique.

L’activisme de Musk : un manque à gagner colossal sur le marché américain !

Si Elon Musk a reçu un large soutien des actionnaires, une étude récemment publiée met en lumière le coût économique de son activisme politique pour la marque. Selon le National Bureau of Economic Research (NBER), entre octobre 2022 et avril 2025, Tesla aurait perdu entre 1 et 1,26 million de ventes de véhicules. Les chercheurs estiment que les ventes américaines auraient été de 67 à 83 % plus élevées sans les prises de position du dirigeant.

Image : Etsy

Le plus inquiétant c’est que cette étude porte uniquement sur le marché américain. Si on prend 40 000 $ comme prix de vente moyen d’une Tesla, c’est un manque à gagner de 40 milliards de dollars.

Sans cet impact politique, Tesla aurait peut-être pu conserver cette année sa première place mondiale sur le marché des véhicules électriques. En toute logique, elle devrait revenir au géant chinois BYD.

Le tournant : le rachat de X en 2022

Toujours selon les responsables du NBER, le point de bascule remonte à octobre 2022, date du rachat de X par Elon Musk et moment à partir duquel l’homme d’affaire a commencé à multiplier les frasques sur les réseaux sociaux. Les choses n’ont fait ensuite qu’empirer avec son engagement très marqué dans la campagne présidentielle américaine.

Jusqu’à cette date, les experts ont remarqué que « davantage de comtés à majorité démocrate manifestaient une propension croissante à acheter des Tesla, probablement en raison de préoccupations environnementales et d’une meilleure connaissance de la marque. Cependant, cette tendance s’inverse après ».

Image : Tesla

Évidemment, affirmer que les difficultés commerciales de Tesla depuis début 2024 sont liées uniquement aux prises de position de Musk est sans doute trop simpliste. Le Cybertruck, sur lequel misait beaucoup Tesla, est un échec commercial cuisant. Enfin, il y aurait sans doute un point que les actionnaires pourraient bien reprocher à Musk : celui de s’être beaucoup éparpillé avec ses nombreuses aventures entrepreneuriales.

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Un nouveau type d'attaque des iPhone via Bluetooth

Vous ne l'avez pas encore rencontré, c'est une nouveauté pour moi, mais j'ai été attaqué sans être ciblé, en fait dans ma rame de métro hier soir, tous ceux ayant un iPhone déverrouillé avec le Bluetooth activé ont reçu les mêmes attaques, comme celle-ci:

Ou celle-là:

Ces attaques ont été le fait d'un gamin avec une montre connectée qui pourrait être une AppleWatch. J'ai rapidement trouvé l'intrus. Je l'ai regardé dans les yeux en levant mon iPhone. L'attaque c'est arrêtée et il a quitté le wagon.

J'en avais fait des conneries à son âge, comme rentrer avec un mot-de-passe volé dans un mini-ordinateur au Sicob. Les commerciaux tapaient d'un doigt et ne faisaient pas attention aux gamins!
Je ne pense pas qu'il voulait vraiment faire du mal, juste jouer avec ses "pouvoirs"...

Les attaques portaient sur la prise de contrôle sur le numéro de téléphone (via un eSim probablement), le transfert de l'identifiant Apple et tous les droits et données associées, mais aussi la prise de contrôle audio (qui permet aussi de prendre le contrôle de Siri si activé et donc des données internes) là via un faux AppleTV, le mirroring de l'affichage (pour regarder ce que l'on voit, un gamin je vous dis).

Le vecteur d'attaque est le Bluetooth, toujours activé quand on a des écouteurs eux aussi Bluetooth. Ou même par défaut après toute mise-à-jour, forcé actif par Apple.
Et il y en a eu une mise-à-jour récente, iOS 26.1 !

L'efficacité c'est que ces messages s'affichent très vite, et qu'on est en train d'effectuer d'autres actions, le gros bouton d'action bleu étant immanquable, et les réflexes acquis pouvant amener à tapoter dessus. Ils apparaissent. Disparaissent. Réapparaissent.
À toute vitesse, avec des temps variables de quelques secondes ou même en continu!

Le pire c'est que notre instinct pourrait nous pousser à valider pour se débarrasser de cette alerte, pour pouvoir continuer à faire ce que nous faisions.
L'état d'esprit qui a rendu les pop-up d'alertes largement inutiles.

Que faire si vous êtes confrontés à cela?

Ne cherchez pas à agir sur votre iPhone, verrouillez-le avec le bouton physique, ou même éteignez-le. Déverrouillez ou rallumez quand vous n'êtes plus proche des mêmes personnes.
Si ça se reproduit, hop, extinction des feux! Un iPhone éteint est un peu mieux protégé.

La réponse possible d'Apple?

Limiter le nombre de ces alertes qu'on peut recevoir dans un laps de temps court.
Et surtout changer leur design, le bouton d'action bleu étant énorme, pas de gros bouton de refus, rien permettant de bloquer ce type d'alerte temporairement, juste un bouton de fermeture peu visible (le x en haut à droite) dont la surface et le fond peu contrasté atténuent la lisibilité (liquid garce!).

Une interface excellente pour valider des actions initiées par l'utilisateur, mais un anti-pattern quand ces actions sont créées ou créables par un attaquant.

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Publicités trompeuses : un marché de 16 milliards pour Facebook ?

Selon des documents consultés par Reuters, Meta estimait que 10 % de son chiffre d’affaires en 2024 proviendrait de publicités pour des arnaques ou des produits interdits, soit environ 16 milliards de dollars. Autre chiffre édifiant : ses plateformes afficheraient 15 milliards de publicités frauduleuses par jour.

Image : Austin Distel / Unsplash

15 milliards de pubs frauduleuses par jour

Le rapport de Reuters, qui risque de faire beaucoup de bruit, indique que Meta peine à juguler ce phénomène, lequel génère à lui seul selon un autre document internet 7 milliards de dollars de revenus annuels. L’entreprise a mis en place des systèmes afin d’identifier une grande partie de ces annonces suspectes. Mais, selon les documents internes, elle ne bannit un annonceur que si ses algorithmes estiment à au moins 95 % qu’il s’agit effectivement d’une arnaque.

Là où Meta se révèle particulièrement retorse, c’est dans sa gestion des annonceurs jugés « douteux ». Lorsqu’elle n’atteint pas ce seuil de certitude, mais considère qu’il y a tout de même un risque élevé, la plateforme augmente les tarifs publicitaires appliqués à ces annonceurs. Officiellement, il s’agit de les dissuader de poursuivre leurs campagnes.

Un système de personnalisation qui aggrave le problème

Par ailleurs, les documents précisent que les utilisateurs qui cliquent sur ce type de publicités ont tendance à en voir davantage ensuite. Le système de personnalisation de Meta déduit en effet que l’utilisateur est intéressé par ce contenu et lui en sert plus.

image: Adem AY / Unsplash

Les documents obtenus par Reuters ont été rédigés entre 2021 et 2025 dans les divisions finance, lobbying, ingénierie et sécurité du groupe. Ils montrent une entreprise qui cherche à quantifier l’ampleur du phénomène, mais réfrène ses propres réponses, de peur de nuire à ses intérêts économiques.

Interrogé par Reuters, le porte-parole de Meta, Andy Stone, a dénoncé une lecture « sélective » qui, selon lui, « déforme l’approche de Meta face aux fraudes ». Il assure que l’estimation de 10,1 % du chiffre d’affaires était « grossière » et surestimée. Il avance que Meta aurait réduit de 58 % les signalements d’arnaques publicitaires en 18 mois, et supprimé 134 millions de contenus frauduleux depuis le début de l’année 2025.

Reste que les documents internes procurés par Reuters dépeignent une tout autre réalité. Ils indiquent que les propres analyses de Meta suggèrent que ses plateformes jouent aujourd’hui un rôle central dans l’économie mondiale de la fraude. Une présentation de mai 2025, réalisée par les équipes chargées de la sécurité, estime que les services du groupe seraient impliqués dans un tiers des arnaques réussies aux États-Unis.

Google ferait mieux : un constat interne embarrassant

D’autres documents internes reconnaissent par ailleurs que certains concurrents font mieux pour repérer et bloquer les publicités frauduleuses. « Il est plus facile de faire de la publicité pour des arnaques sur les plateformes de Meta que sur Google », conclut ainsi une analyse interne datant d’avril 2025, qui se base sur des échanges au sein de communautés en ligne fréquentées par des escrocs. Le document ne précise pas les raisons détaillées de cette observation.

Mark Zuckerberg. Crédits : Anthony Quintano (CC BY 2.0)

Pour Meta, ces révélations tombent au plus mauvais des moments. De nombreuses autorités de régulation s’intéressent de plus en plus à ce phénomène, et à la manière dont Meta tente de le régler. En interne, on estime d’ores et déjà que des amendes sont inévitables. Un document estime qu’elles pourraient atteindre le milliard de dollars, mais c’est assez dérisoire par rapport aux sommes qu’elles rapportent. Certains documents laissent entendre que Meta ne réagira que lorsque la pression du législateur sera suffisamment forte. En attendant, c’est business as usual. Droit dans ses bottes, Andy Stone conteste cette interprétation : selon lui, il ne s’agit pas de la politique de l’entreprise. Chacun se fera sa propre opinion.

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Les puces Apple vont coûter plus cher : TSMC relève ses prix

Selon la presse coréenne, TSMC a informé ses principaux partenaires de son intention d’augmenter ses tarifs. Le fondeur taïwanais prévoit de relever le prix de ses procédés de gravure les plus avancés, ceux en dessous de 5 nm. Seraient concernées chez Apple les puces A16, A17, A18, A19 ainsi que les M3, M4 et M5, sans oublier les SoC pour Apple Watch. La hausse serait comprise entre 8 et 10 % et interviendrait l’année prochaine.

Cette évolution ne surprendra pas grand monde. L’industrie des semi-conducteurs traverse une phase d’inflation marquée. C’est vrai pour les puces, mais également pour la mémoire vive et la mémoire flash, dont certains tarifs ont bondi jusqu’à 170 %. Le phénomène est largement alimenté par l’essor de l’intelligence artificielle, qui consomme des volumes considérables de composants. Les accords récemment conclus entre OpenAI, AMD ou encore Nvidia en sont une illustration parlante.

Nvidia investit 100 milliards dans OpenAI

Nvidia investit 100 milliards dans OpenAI

Le prix de la mémoire vive en très forte hausse : +170 %, et ça ne risque pas de s

Le prix de la mémoire vive en très forte hausse : +170 %, et ça ne risque pas de s'arrêter

À ce stade, il est difficile d’évaluer l’impact concret sur les produits Apple. D’après un rapport de DigiTimes publié l’an dernier, la puce A18 revenait environ à 45 dollars à Apple. Sur un iPhone vendu 799 dollars, le coût total des composants atteignait autour de 416 dollars. Autrement dit, le processeur pèse déjà près de 10 % du coût des éléments matériels de l’appareil, et entre 5 et 6 % de son prix public, sans prendre en compte la logistique ou les dépenses de développement.

Une puce A20 encore plus coûteuse

La situation pourrait être plus sensible encore avec l’A20, attendue dans la prochaine génération d’iPhone. Cette puce inaugurera la gravure en 2 nm, un saut technologique majeur.

Le 2 nm s’annonce salé : Apple pourrait payer (beaucoup) plus cher ses puces A20 pour l

Le 2 nm s’annonce salé : Apple pourrait payer (beaucoup) plus cher ses puces A20 pour l'iPhone 18 Pro

Entre la mise au point de cette nouvelle finesse de gravure et les hausses tarifaires successives, les estimations évoquent une augmentation d’au moins 50 % du coût unitaire par rapport aux modèles en 3 nm.

Apple dispose néanmoins de quelques leviers pour contenir la facture. Dès l’an prochain, l’ensemble de la gamme d’iPhone devrait embarquer des puces maison pour le Bluetooth, le Wi-Fi — c’est déjà le cas — et la connexion cellulaire. Cela signifie autant de licences et de coûts d’approvisionnement en moins auprès de Qualcomm et Broadcom.

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macOS Tahoe 26.2 bêta 1 enfin disponible au téléchargement

Il suffisait qu’on se questionne de ce retard pour qu’Apple réagisse. Avec deux jours de retard sur les autres bêtas, la Pomme propose au téléchargement macOS 26.2 bêta 1.

Mais où est la version bêta de macOS 26.2 ?

Mais où est la version bêta de macOS 26.2 ?

Pour installer cette version, il faut se rendre dans Réglages système > Général > Mise à jour de logiciels et activer les mises à jour bêta. Comme toujours, l’accès nécessite un compte développeur. On ne connait pas pour l’heure les changements apportés par cette version.

iOS 26.2 en bêta publique

Dans le même temps, la bêta publique d’iOS 26.2 est mise à disposition, accompagnée d’iPadOS, watchOS et des autres systèmes. Publiée mardi, cette version apporte plusieurs nouveautés notables.

iOS 26.2 active enfin la traduction instantanée avec les AirPods en Europe, mais supprime au passage la synchronisation automatique des réseaux Wi-Fi entre l’iPhone et l’Apple Watch. L’écran verrouillé gagne un réglage plus fin de l’effet Liquid Glass sur l’horloge, et Freeform accueille les tableaux. L’app Rappels peut désormais déclencher une alarme « urgente », tandis que Podcasts s’enrichit de chapitres générés automatiquement et de nouveaux liens contextuels. Enfin, watchOS 26.2 revoit l’échelle du score de sommeil, avec une appréciation moins généreuse des nuits moyennes.

iOS 26.2 bêta 1 : toutes les nouveautés

iOS 26.2 bêta 1 : toutes les nouveautés

Depuis, une autre nouveauté a été repérée : les paroles d’Apple Music peuvent être consultées hors ligne.

iOS 26.2 : les paroles d’Apple Music enfin disponibles hors ligne

iOS 26.2 : les paroles d’Apple Music enfin disponibles hors ligne

Attention cependant, tout n’est pas rose avec iOS 26.2 bêta 1. Dans la nuit hier, Apple a cessé de distribuer cette bêta sur iPhone Air, iPhone 16e et iPad Pro M5 Cellulaire. Apple ne motive pas pour l’heure ce changement. Les trois appareils concernés ont toutefois un point en commun : ils embarquent les modems C1 ou C1X développés en interne. On peut donc supposer qu’un bug dans la bêta d’iOS 26.2 touche spécifiquement ces nouvelles puces réseau.

iOS 26.2 : Apple stoppe la bêta sur iPhone Air, iPhone 16e et iPad Pro M5 Cellulaire

iOS 26.2 : Apple stoppe la bêta sur iPhone Air, iPhone 16e et iPad Pro M5 Cellulaire

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Spotify a développé sa nouvelle app Apple TV grâce à l'IA

Les apps pour Apple TV sont parfois la cinquième roue du carrosse, et le cas de l'app de Spotify est intéressant. En effet, elle a été mise à jour récemment, et ce n'est pas un mal : la précédente version était réellement en retard sur la concurrence — comprendre, sur Apple Music — et la nouvelle version est nettement plus complète qu'auparavant. Et de façon un peu surprenante, elle n'existe que grâce à l'IA.

L'app Apple TV de Spotify a été codée en partie avec de l'IA. Image iGeneration.

C'est un sujet qui a été évoqué lors de la présentation des résultats du 3e trimestre 2025. Les responsables expliquent que l'app Apple TV est importante car le but de Spotify est de proposer l'accès au contenu musical sur le plus d'appareils possible, et les téléviseurs en font partie. Mais un peu avant de mettre en avant l'intérêt de cette app, ils expliquent aussi qu'elle a été créée à l'aide de l'IA, qui a visiblement permis de convertir l'app iOS pour l'adapter aux API de tvOS. L'ancienne app n'était donc pas à jour pour des raisons de coûts, ce qui peut surprendre. Voici une traduction du passage en question.

Quelque chose que beaucoup d’entre vous réclamaient depuis longtemps, c’est une version Apple TV de Spotify. Celle-ci offre désormais une expérience utilisateur considérablement améliorée, car elle est développée de manière native pour la plateforme. Ce que j’aime particulièrement dans ce projet, c’est que si nous avions auparavant renoncé à créer une application Apple TV dédiée ou native, c’était parce que le coût de développement supplémentaire n’en valait tout simplement pas la peine pour nous. Mais nous avons pu réduire drastiquement ce coût en tirant parti de l’intelligence artificielle, qui nous a permis de traduire notre application iOS générale vers tvOS. Je trouve cela intéressant, car cela illustre comment nous pouvons désormais véritablement utiliser l’IA pour accélérer de façon spectaculaire notre productivité et notre développement.

Paradoxal, mais logique

C’est quelque chose qui peut sembler un peu paradoxal, surtout en comparant les avantages énoncés pour les applications destinées aux téléviseurs et le fait que l’app Apple TV n’a pu être mise à jour que grâce à l’IA, qui a permis de réduire les coûts. Mais ce n'est en réalité pas si simple, pour une bonne raison : autant les iPhone sont (très) utilisés pour écouter de la musique ou des podcasts, autant l'Apple TV reste un appareil peu employé (Apple parlait à une époque de hobby). Et dans un monde où pratiquement chaque fabricant de téléviseurs dispose de son système d'exploitation1 et où une partie des utilisateurs passe par des appareils externes, le coût du développement peut exploser très rapidement. Un problème qui ne va pas s'améliorer avec le temps : Amazon a par exemple maintenant deux systèmes d'exploitation pour ses boîtiers Fire TV Stick.

Dans le cas de Spotify, l'IA semble donc être une bonne idée, et le code n'a visiblement pas été généré de zéro par une IA, il s'agit selon la société d'une adaptation de la version iOS, et le résultat est très réussi, de ce que nous avons pu voir.

Spotify s’améliore enfin sur Apple TV, mais Apple Music mène toujours la danse

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  1. Certains en ont même plusieurs.  ↩︎

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iOS 26.2 : la bêta publique est disponible

Apple rend disponible au téléchargement la première bêta publique d’iOS 26.2 sur iPhone et d’iPadOS 26.2 sur iPad. Elle arrive 48 heures après la version équivalente pour les développeurs. Il y a également la bêta publique pour watchOS 26.2 et tvOS 26.2. Première bêta publique pour iOS 26.2 Plusieurs nouveautés sont à retrouver avec cette […]

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macOS 26.2 bêta 1 est disponible

Apple vient de proposer au téléchargement la bêta 1 (build 25C5031i) pour macOS 26.2 sur Mac. Elle concerne pour l’instant les développeurs. Bêta pour macOS 26.2 Cette bêta pour macOS 26.2 est un peu particulière, puisqu’elle arrive 48 heures après celle pour iOS 26.2, watchOS 26.2, tvOS 26.2 et visionOS 26.2. En temps normal, Apple […]

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iPhone : TSMC informe Apple d’une hausse de prix pour ses puces

TSMC a commencé à prévenir ses principaux clients, dont Apple, d’une nouvelle vague de hausses de prix qui pourrait avoir un impact sur le coût des futurs iPhone. Si une augmentation générale se profile, c’est surtout le passage à la gravure en 2 nm qui menace de faire exploser la facture. Une augmentation à deux […]

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Singles’ Day : licence à vie MS Office pour Mac à 49,99€

Envie de mettre votre PC à niveau sans vous ruiner ? Godeal24 propose des licences Windows et Office officielles à des prix imbattables à l’occasion de la vente Singles’ Day 2025. Le Singles’ Day (ou Double 11), comparable au Black Friday, est passé d’une « anti-Saint-Valentin » à un véritable festival d’achats pour tous. Pour l’événement, Godeal24 applique des […]

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Surprise ! Le nouveau logo animé d’Apple TV n’a pas été réalisé 3D ou VFX… mais avec du verre

Apple nous énerve plus que de raison parfois, mais la firme de Cupertino sait aussi faire les choses à sa façon de telle sorte que l’on réprime difficilement un « ah » ! » d’admiration. On apprend donc que le nouveau logo animé d’Apple TV, qui semblait très logiquement avoir été créé avec des outils numériques… est en […]

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Mon test des AirPods Pro 3 : Rois du silence

Commercialisés il y a un peu plus d’un mois aux côtés des nouveaux iPhone 17, les AirPods Pro 3 étaient le produit annoncé par Apple en cette rentrée que j’attendais sans doute le plus. Que ce soit à la maison, dans la rue, dans le métro ou encore dans l’avion, ils m’ont accompagné dans mon quotidien depuis. Voici mes impressions.

En insérant les AirPods Pro 3 pour la première fois dans mes oreilles, j’ai tout de suite remarqué le changement au niveau du maintien dans le canal auditif. Pour être honnête, je n’étais au début pas convaincu par ce nouveau design. Habitué à 6 années de port de la forme initiée par les AirPods Pro et reprise par les AirPods Pro 2, le changement est notable. Je ressentais davantage les embouts appuyer dans mes oreilles, chose sans doute liée à la nouvelle orientation et à la combinaison mousse-silicone. Cependant, je me suis assez vite fait à cette nouvelle sensation et je me rends compte aujourd’hui qu’ils sont logés de manière plus sécurisée dans mes oreilles et que cela améliore la réduction du bruit passive par rapport aux modèles précédents.

En parlant de réduction du bruit, le mode actif est vraiment nettement meilleur qu’avec les AirPods Pro 2. Je dirais que le saut est comparable à celui entre la première et la deuxième génération. Là où je m’étais habitué à que certains sons traversent le mode Réduit du bruit sur mes AirPods Pro 2, ils sont là quasi-imperceptibles.

À la maison par exemple, c’est particulièrement vrai pour un bruit constant de lave-vaisselle ou de machine à laver. Dans la rue, il en devient presque dangereux d’essayer de se fier à son ouïe avec le mode Réduit du bruit activé, qui plus est si du son est joué par-dessus. Dans le métro, plus de bruits de rails et les discussions des autres passagers s’effacent. Bref, ces AirPods Pro 3 donnent encore plus que ses prédécesseurs l’impression d’avoir un super-pouvoir : celui d’arrêter le monde autour de soi et se s'enfermer dans une bulle de silence. Et pour un amateur de calme comme moi, c’est assez royal.

En ce qui concerne le Mode Transparence et la qualité sonore générale, j’ai trouvé les différences plus subtiles. La qualité du micro lors des appels est meilleure mais il reste difficile de se faire entendre par son interlocuteur dans un environnement bruyant. L'amélioration de l'autonomie des écouteurs eux-même (même si celle du boîtier est en baisse) est appréciable pour quelqu'un comme moi qui les porte souvent une bonne partie de la journée.

Le nouveau capteur de fréquence cardiaque m’est dans les faits peu utile bien que plutôt sportif. En effet, lors de mes entraînements, je porte d’ores et déjà une Apple Watch à mon poignet. Il semblerait cependant que lorsqu’on y regarde de plus près, un mélange des données cardiaques soit réalisé lorsqu’un exercice est lancé en portant à la fois une Apple Watch (Series 11 pour mon cas) et les AirPods Pro 3.


À droite, données cardiaque Apple Watch + AirPods Pro 3 d'un de mes entraînements

Enfin, seule note négative de ces AirPods Pro 3 pour moi : l’avion. Les AirPods Pro 2 étaient devenus mes compagnons assidus de vol en réduisant considérablement le bourdonnement de la cabine. Mais les AirPods Pro 3 sont inutilisables dans un avion pour moi : des sifflements fréquents et stridents en altitude me les ont fait rapidement retirer. Heureusement que mes bons vieux AirPods Pro 2 étaient dans mon sac… Apparemment, je ne suis pas le seul à avoir été confronté à un tel problème. J’espère qu’Apple trouvera un moyen de corriger ce souci avec du soft. Car à part cela, mes impressions de ces nouveaux AirPods Pro 3 sont excellentes et en font aujourd’hui le produit Apple que j’utilise probablement le plus assidûment.

Si vous n’avez pas encore votre paire, ils sont disponibles ici pour 249€.

Et vous, utilisez-vous des AirPods ?

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iOS 26.2 propose les paroles d’Apple Music hors ligne

Une nouveauté intéressante est disponible avec iOS 26.2, à savoir la possibilité d’avoir les paroles sur Apple Music sans connexion Internet. En effet, un accès hors ligne est maintenant disponible. Les paroles d’Apple Music accessibles tout le temps Comme l’a remarqué un utilisateur sur Reddit qui a installé la bêta d’iOS 26.2, il devient possible […]

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Traqués, la nouvelle série française d’Apple TV, dévoile sa bande-annonce

Apple TV a mis en ligne la bande-annonce pour Traqués, sa nouvelle série française avec Benoît Magimel et Mélanie Laurent au casting. Elle fera ses débuts sur la plateforme de streaming le 3 décembre. Apple TV accueille une nouvelle série française Franck (Benoît Magimel) et ses amis de longue date aiment passer leurs week-ends à […]

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Renault dévoile sa nouvelle Twingo, électrique et néo-retro, promise à moins de 20 000 €

Renault a officialisé la nouvelle Twingo E-Tech, relecture néo-rétro et électrique de la mythique citadine sortie à l’origine en 1993. On connaissait déjà la silhouette générale de la petite voiture qui devrait sortir en 2026 et même si on ne connaît toujours pas les tarifs complets, on sait qu’elle sera commercialisée avec un prix de base sous la barre des 20 000 €. Ce sera l’entrée de gamme du constructeur français et même s’il a fallu faire quelques compromis importants pour atteindre ce petit prix, la proposition semble intéressante sur le papier.

La filiation avec la Twingo originale est évidente, Renault a joué à fond la carte du néo-rétro sur cette nouvelle génération. La voiture est toutefois bien plus longue avec ses 3,79 m, c’est 36 cm de plus que le modèle original et 17 cm de plus que le modèle qu’elle remplace. Notez aussi les immenses jantes de 18 pouces, bien dans l’air du temps même si c’est au détriment de l’autonomie et du confort (par défaut, on aura du 16 pouces). Image Renault.
La face avant évoque immanquablement son illustre ancêtre, avec ces phares en demi-lune et même les (fausses) entrées d’air sur le capot et sous le logo. Le capot ne s’ouvre pas, l’une des entrées d’air servira à accéder au réservoir du liquide lave-glace, ce qui est… original ? Image Renault.
Même idée à l’arrière, avec plusieurs rappels de l’ancienne Twingo, surtout au niveau des optiques. Renault est fier de la police créée pour l’occasion, on la retrouve aussi à l’intérieur. En plus des trois coloris présentés jusqu’ici, la Twingo E-Tech sera proposée dans un noir plus triste. Image Renault.

Il faut bien parler du design pour commencer. Comme sur la Renault 5 réinventée il y a près de deux ans, le constructeur joue la carte de la nostalgie à fond et il aurait tort de se priver, quand on en juge au succès de la nouvelle R5. La Twingo E-Tech multiplie les clins d’œil au tout premier modèle et alors que les générations successives s’étaient éloignées du côté rondouillard, on y revient… sans aller aussi loin que la simplicité de la voiture des années 1990. Il faut dire que le fabricant doit respecter les contraintes modernes, notamment en termes de sécurité, si bien que l’on ne peut plus faire une voiture comme la première Twingo. Malgré tout, la forme générale est similaire et la proximité indéniable : la promesse néo-rétro devrait ainsi fonctionner à plein.

La nostalgie n’empêche pas de bénéficier du confort moderne néanmoins. À l’extérieur, on a ainsi cinq portes, dont deux qui servent à accéder aux places arrière : les trois portes de la première génération seraient probablement mal acceptées de nos jours. Le tableau de bord est également bien différent, avec deux écrans dont un grand (10,1 pouces) et tactile au milieu. Économies d’échelle obligent, la voiture va reprendre un maximum des Renault 5 et 4, ce qui veut dire que l’on devrait avoir le même (excellent) système d’exploitation fourni par Google sur le haut de gamme. C’est une bonne nouvelle sur le segment et au passage, cela veut dire qu’Android Auto et CarPlay seront de la partie. A priori également sans fil, même s’il ne semble pas y avoir de chargeur à induction dans l’habitacle.

La nouvelle Twingo n’oblige pas les passagers arrière à passer par l’avant, elle aura cinq portes. La place à l’arrière est améliorée grâce à deux sièges coulissants, une bonne surprise à ce niveau de prix. En revanche, il faudra faire des concessions côté confort : les fenêtres arrière ne descendent pas, on peut juste les entrouvrir. Image Renault.
Le tableau de bord reste plus ancré en 2025 qu’en 1992, même s’il y a quelques rappels du passé, comme la carrosserie visible de l’intérieur (ce qui est une excellente économie au passage, astuce) ou encore un gros bouton rouge pour les feux de détresse. Image Renault.
Le coffre n’est pas immense, mais Renault annonce plus de 300 L en avançant les deux sièges, ce qui est impressionnant pour une voiture de cette taille. La modularité reste au cœur de l’expérience et en baissant les sièges arrière et celui du passager avant, on a de quoi faire quelques voyages à IKEA (ou la déchetterie, c’est selon). Image Renault.

La nouvelle Twingo sera exclusivement électrique et Renault a repris la même plateforme AmpR Small des R5 et R4, ajustée toutefois pour réduire les prix. Le capot avant protège un petit moteur de 60 kW (82 ch), alors il ne faut pas s’attendre à une voiture sportive. La batterie adopte la chimie LFP, une première pour le constructeur français, ce qui permet de réduire les coûts et aussi de prolonger la durée de vie tout en apportant quelques avantages pratiques (la charge à 100 % est non seulement possible, elle est conseillée). Sa capacité sera de 27,5 kWh, de quoi offrir à la voiture une autonomie théorique de 265 km selon la norme WLTP, ce qui est bien suffisant pour une voiture avant tout destinée aux petits trajets du quotidien1.

Le seul gros point noir est à chercher du côté de la charge. Par défaut, Renault ne propose que la charge lente à 6,6 kW avec un connecteur de Type 2 et ce, quelle que soit la version. Une option améliorera la vitesse de la charge lente en passant à une puissance de 11 kW, ce qui sera utile sur les bornes publiques, et surtout apportera la charge rapide. Certes limitée à 50 kW, celle-ci sera pourtant essentielle pour pouvoir faire un peu de distance et c’est vraiment dommage d’en faire encore une option en 2026. Même si la Twingo E-Tech est pensée pour les petits trajets, elle devrait pouvoir traverser la France comme l’originale et ça ne sera possible qu’en pensant à ajouter l’option. Dommage de ne pas avoir pris le parti d’en faire une fonction de base, de nombreux acheteurs risquent de s’en mordre les doigts en faisant le mauvais choix lors de la commande.

La trappe de charge est placée à l’avant droit et elle intégrera systématiquement le connecteur de Type 2 pour la charge lente, le Combo CCS destiné à la charge rapide demandera une option : dommage. Image Renault.
Le système de Renault proposera le planificateur d’itinéraire de Google, parmi les références du marché… mais il ne sera d’aucune utilité sans charge rapide. Image Renault.
Bon point en revanche : en prenant l’option charge rapide, on bénéficiera aussi du V2G, c’est-à-dire la possibilité d’utiliser la batterie de la voiture pour alimenter un logement ou renvoyer de l’électricité sur le réseau public. Même si c’est encore balbutiant, c’est une fonctionnalité qui devrait devenir incontournable dans les années à venir. Image Renault.

Si la Twingo E-Tech a été conçue en partie en Chine pour accélérer les développements (deux ans entre le concept-car et la version de série, un record), elle restera une voiture construite en Europe. Pas en France comme les R4 et R5, Renault va utiliser son usine en Slovénie pour produire la voiture, comme la génération précédente. La commercialisation est prévue dès le début de l’année 2026 et on sait que le modèle de base, nommé « Evolution » sera sous la barre des 20 000 €, hors prime éventuelle. Le constructeur s’est contenté de promettre à nos confrères que le prix ne sera pas à 19 990 €, ce qui ne nous avance pas énormément. En partant du principe que les primes actuelles ne disparaissent pas, on pourrait en tout cas envisager un tarif payé par le client autour des 15 000 €2.

L’équipement ne serait pas catastrophique malgré tout. Les deux écrans sont ainsi dans la dotation de série, tout comme les radars de recul, l’aide au maintien dans la voie, le régulateur et la climatisation, tous deux manuels. La version « Techno », dont le prix n’est pas connu, activera le système complet avec les services de Google, le régulateur adaptatif, la conduite à une seule pédale (freinage régénératif jusqu’à l’arrêt), la caméra de recul, la climatisation automatique ou encore le siège passager que l’on peut rabattre (dommage que ça ne soit pas sur l’entrée de gamme) et l’accès mains libres. Renault promet que les tarifs resteront mesurés, y compris en montant en gamme : on verra ce qu’il en est à l’ouverture des commandes dans quelques mois.


  1. Au passage, c’est un chiffre vraiment haut par rapport à la taille de la batterie, qui laisse entendre que l’efficience sera vraiment excellente. Il faudra attendre les tests pour le confirmer, mais Renault semble avoir très bien travaillé de ce côté, notamment en travaillant sur le poids : la Twingo pèse 1 200 kg, c’est peu pour une voiture électrique. Le moteur chinois est à aimants permanents : cette technologie très différente des moteurs Renault à rotors bobinés est aussi bien plus efficiente, ce qui joue sûrement.  ↩︎

  2. Un prix assez proche de la Twingo originale, si on tient compte de l’inflation. Renault vendait sa voiture à partir de 55 000 F, soit environ 8 385 € et en ajoutant l’inflation entre 1993 et aujourd’hui, on serait aux alentours des 14 000 €.  ↩︎

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