Rumeurs Dans son dernier podcast, NateTheHate indique que Microsoft et Square Enix seraient déterminés à porter certains jeux jusqu'ici exclusifs sur Nintendo Switch 2. De Halo à Flight Simulator en passant par Final Fantasy VII, que de belles licences pour accompagner la Switch !
Suite au succès sur le long terme du premier opus, Warehorse Studios sortira le 3 février la suite sobrement numérotée "II". Mais de nos premiers pas sur le jeu, il semblerait que c'est à peu près la seule chose qui a été faite sobrement, car très rapidement on voit que le niveau de jeu a bien augmenté.
Après une année 2023 plutôt correcte en termes de FPS, les développeurs indépendants sauvent l’année 2024 en proposant souvent des titres très inventifs et intéressants. Évidemment, il y a aussi eu de gros AAA très bons, comme S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl, incontournable pour tout nofragé qui se respecte, mais encore une fois, on sent une réticence globale des gros studios à l’innovation. Mais arrêtons de tourner autour du pot, il est temps pour nous de dresser le bilan.
Vous pouvez retrouver l’intégralité de nos précédents bilans sur cette page ou bien par ici :
Vous pouvez aussi retrouver le Bilan 2024 en vidéo :
Avant d’attaquer chaque jeu individuellement, nous allons commencer cet article par le traditionnel petit tour statistique de l’année. D’après SteamDB, 1200 FPS (sur un total de 19 004 jeux, soit 6,3 %) sont sortis sur Steam cette année. Il est impossible de parler de tous, mais de toute façon, l’immense majorité est tellement nulle que même les évoquer serait une insulte au monde vidéoludique.
Cette année, on a fait le ménage dans les chiffres de NoFrag, histoire de repartir sur de bonnes bases. Avec l’augmentation du nombre de jeux sortis chaque année, il a fallu adapter les statistiques pour qu’elles restent cohérentes. Par exemple, cette année, on a parlé de 105 FPS sortis en 2024 en version finale ou en accès anticipé, mais on n’a réalisé que 29 tests et 8 previews. C’est un peu moins que l’année dernière, mais cela s’explique par une diminution des disponibilités des rédacteurs. N’hésitez pas à nous rejoindre si ça vous tente, on recrute toujours ! Les conclusions étaient très positives pour 4 d’entre eux, positives pour 15, et ouvertement négatives pour 11. Avec près de 51 % de critiques positives sur l’année, NoFrag reste presque à l’équilibre. Mais les jeux de merde sortent toujours à la pelle, et on essaye de sélectionner les titres avant de les tester. Mais malgré cela, on tombe parfois sur des bouses. Par contre, il va falloir vous faire une raison : si on dit du mal de votre jeu favori, c’est probablement parce qu’il est nul à chier !
Si on élargit notre graphique à tous les FPS dont on a parlé, qui sont sortis cette année en version finale ou en accès anticipé, et qui sont dignes d’être évoqués (en bien ou en mal), cela fait une répartition bien plus représentative de la qualité globale de la production des FPS, avec 105 titres, dont 36 plutôt bons, et 38 franchement nazes. Le reste est classé comme oubliable, malgré parfois quelques bonnes idées.
Le haut du panier des FPS sortis en 2024. Si nous ne devions garder que quelques jeux cette année, ce seraient ceux-là.
S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl
S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl est exceptionnel. Comme ses prédécesseurs, il ne fait pas de cadeaux et reste difficile à appréhender, mais son ambiance incroyable saura séduire presque tous les joueurs. Le jeu est très exigeant, même en normal, et certains pourraient être frustrés par les morts à répétition. La Zone, maintenant un open-world, est très belle, malgré une optimisation à la ramasse, grâce à une direction artistique très réussie. On prend vraiment plaisir à traverser ces endroits dévastés, empreints de tristesse et de mélancolie. Les affrontements sont également très bons, malgré des IA parfois un peu trop précises, ou des mutants récalcitrants. Tout n’est évidemment pas parfait : malgré plusieurs patchs majeurs ayant notamment amélioré le système A-Life, on croise encore quelques bugs. Ils ne sont heureusement pas bloquants, et d’aucuns diraient que c’est ce qui fait son charme. On est très loin de la catastrophe de Cyberpunk 2077 à sa sortie. À la rédaction, vétérans comme petits nouveaux de la Zone ont été totalement conquis. Néanmoins, si vous hésitez, il pourrait être sage d’attendre encore quelques patchs pour en profiter dans les meilleures conditions.
Selaco n’a d’accès anticipé que le nom. En un peu plus de neuf heures de jeu, aucun bug n’est venu entacher notre expérience. L’aventure qui se déroule d’un seul tenant, à la manière d’un Half-Life, nous tient en halène tout le long. Les combats dynamiques et difficiles, inspirés de F.E.A.R., sont un vrai régal pour tout fan de FPS qui se respecte. Le système d’amélioration des armes, et les nombreux secrets récompensant l’exploration des grands niveaux proposés, apportent un niveau de perfectionnement que l’on n’observe que trop rarement. Altered Orbit a su s’approprier, et réimaginer, les meilleurs concepts de ces trois dernières décennies pour nous offrir l’excellence. Les quelques défauts, comme les déplacements par moment trop restrictifs, ou les ennemis kamikazes dont on se serait bien passé, sont aisément compensés par la qualité globale du titre. On le répète, Selaco est en accès anticipé. Et pour les développeurs, cela veut dire que deux expansions / DLC seront ajoutés gratuitement dans le futur. Voilà un modèle qu’on aimerait voir répliqué plus souvent.
Mullet Mad Jack, ce rétro-FPS intégrant une composante roguelite, saura vous séduire par son univers nostalgique en référence aux animés des années 90’s, ainsi que par son gameplay simple et efficace. Le gunfeel est bon, même si certaines armes vous demanderont d’adopter une approche différente. Les ennemis, surtout les spéciaux, vous donneront du fil à retordre par moment et si les boss ne sont pas marquants en eux-mêmes, la manière de les combattre est pour le moins originale. Malgré quelques mécaniques pas tout à fait au point, telles que la course sur les murs ou le fait que la glissade et le meurtre instantané soient assignés de base à une même touche, le jeu n’en reste pas moins jouissif et fun, à tel point qu’on ne fait plus attention à notre compteur de vie. Si vous souhaitez passer un moment exaltant, que vous soyez un PGM ou non, nous vous conseillons chaudement Mullet Mad Jack.
Echo Point Nova est aérien, rapide et jouissif. Il accroche particulièrement aux trippes et procure un superbe sentiment de satisfaction une fois les ennemis vaincus ou les boss défaits. Les mouvements extraordinaires sont très simples à prendre en main, nous permettant de virevolter autour nos adversaires tel un moustique autour d’un diabétique. Le gunfeel est également une franche réussite, avec une bonne variété d’armes. Alors qu’on était partis pour passer à côté, il a conquis la rédaction et s’avère l’un des meilleurs FPS de l’année.
Même s’ils ne sont pas révolutionnaires, ces titres sont assurément de bons FPS. Et c’est déjà bien !
Indiana Jones et le Cercle Ancien
Capturer et reproduire la magie de la licence Indiana Jones n’est pas chose facile, encore moins en jeu vidéo. Si on n’a pas de goût, on peut éventuellement jouer à Uncharted, et on évite habituellement de mentionner ce genre d’infamie dans nos colonnes. AvecIndiana Jones et le Cercle Ancien, MachineGames ne révolutionne pas le genre de l’action-aventure, mais propose un vrai bon épisode de la saga de notre professeur d’archéologie préféré. Entre la découverte de ruines oubliées, la résolution de mystères qui remontent aux prémisses de l’humanité, et le claquage de vilains en uniforme, on revit avec plaisir les émotions qu’on a ressenties au visionnage des films des années 80. Il faut cependant être conscient que si vous n’avez pas vu les films, il est fort possible que votre expérience ne soit aussi positive que la notre, tant l’intérêt du titre réside dans son univers et son ambiance. Et si vous n’aimez pas Indiana Jones, partez, et ne revenez pas.
Développé en solo par Julien Éveillé, aussi développeur chez Crytek, THRESHOLD est un walking sim aux accents horrifiques proposant une expérience courte, mais intense et dérangeante. La direction artistique, inspirée de graphismes PSone, participe à l’ambiance crado et poisseuse, et le scénario, bien que cryptique, est vraiment sympa. On a beaucoup apprécié, au point de l’élire meilleur walking sim 2024 lors des NoWards.
Un jeu de survie jouable jusqu’à 6 joueurs avec une direction artistique très inspirée d’Half-Life. Classiquement, le gameplay propose de la récolte de ressources, du crafting, la gestion de la faim et la soif, mais aussi une composante RPG avec différentes classes de personnages et pas mal d’humour. Outre sa direction artistique, l’originalité d’Abiotic Factor réside dans la possibilité de voyager vers de nouvelles zones au moyen de portails. Sachant que plus vous le faites, plus des bestioles relativement hostiles auront tendance à s’inviter dans votre complexe scientifique. On a relancé l’expérience à plusieurs dernièrement, et on s’est beaucoup amusés.
I Am Your Beast est une très bonne surprise. La réalisation, pour un petit jeu indépendant, est exemplaire, proposant un fast-FPS exaltant, avec un très bon gunfeel et des mouvements hyper nerveux. Même si l’on n’est pas sensible au speedrun, le jeu encourage à se dépasser pour atteindre le rank maximum de chaque carte, un peu à la manière d’un Hotline Miami. Les cartes sont toutes petites, et il ne faudra pas plus de quelques dizaines de secondes pour les terminer à chaque fois. Pourtant, on ne se lasse jamais de les relancer pour tenter un défi, ou encore améliorer son temps. Une très bonne expérience plutôt originale, frénétique et viscérale, qu’on ne peut que recommander.
Que l’on soit fan du jeu de 1997 ou totalement néophyte, on ne peut que se réjouir face au remake de Riven. Les visuels en full 3D et vue libre sont très réussis et ne trahissent pas l’intention du jeu original, tout en proposant des performances tout à fait acceptables. Malgré sa réputation, le jeu propose des énigmes tout de même assez accessibles, lorsque l’on est un peu habitué au genre. Il faut avoir un peu de logique et ne pas oublier de prendre des notes. Mais lorsqu’on parvient à résoudre un puzzle, on ressent une grande satisfaction. Le mode VR fonctionne également parfaitement et permet sans problème de faire toute l’histoire de cette manière. Au final, on a particulièrement apprécié l’expérience, qui nous a vraiment donné envie de faire les autres jeux du studio Cyan, notamment le remake de Myst.
Notre test. Genre :Énigmes et walking-sim| Sortie :25/06/2024
Monomyth (accès anticipé)
Monomyth est un excellent dungeon crawler, avec des mécaniques de RPG à la Skyrim, et de petites touches d’immersive sim. L’ambiance est très bonne, et le jeu propose des énigmes parfois plutôt relevées. Il y a aussi des pièges basés sur la physique, qui sont franchement sympas. Les combats sont corrects, sans être exceptionnels, mais ne gâchent pas le plaisir d’explorer les donjons. Il y a déjà beaucoup de contenu pour un accès anticipé, qui plus est, développé en solo.
Nobody Wants to Die est un peu sorti de nulle part, mais il réussit à marquer les esprits : la direction artistique rétro-futuriste cyberpunk est superbe, l’ambiance est folle, et l’histoire, vraiment au centre du jeu, aborde un sujet dystopique passionnant. Les phases de gameplay en walking sim avec les dialogues sont très bien réalisés, et celles dédiées aux enquêtes, bien que ne présentant pas de challenge particulier, fonctionnent très bien également. Je regrette d’ailleurs qu’il n’y en ait pas plus, car il ne faudra que cinq heures pour arriver à la fin de l’aventure, qu’on a beaucoup appréciée.
Notre test. Genre :Enquête et walking sim| Sortie :17/07/2024
Anger Foot
Anger Footest une bonne surprise avec son univers complétement décalé et son personnage prêt à en découdre avec ses coups de pied surpuissants. Le gameplay, bien que redondant, est très dynamique et les passages les plus ardus mettront à l’épreuve tant votre skill que votre patience. Cela pourrait effectivement en rebuter plus d’un, mais ce n’est pas pour autant impossible. Les aficionados de Hotline Miami et les speedrunners y trouveront également leur compte en essayant de battre leurs propres records de vitesse. Si le titre présente quelques bugs mineurs et des ralentissements, ils ne vous empêcheront néanmoins pas de l’apprécier à sa juste valeur. Si vous aimez défoncer des portes et des gueules pour l’amour des chaussures de collection, Anger Foot devrait combler tous vos fantasmes.
Notre test. Genre :Fast FPS et Die and Retry| Sortie :11/07/2024
Robobeat
Robobeat est un rythme-FPS qui ne nous avait pas spécialement attiré lors de son annonce. Mais il s’avère qu’à sa sortie, on a constaté que le jeu était franchement bon. Le feeling est très sympa : les armes ont de la patate et les mouvements (dash, double-saut, glissade) sont vraiment nerveux. Et malgré la sobriété artistique, l’aspect est plutôt réussi, notamment lorsque l’on se fait toucher. La composante rogue-lite fonctionne aussi très bien : il y a des armes aléatoires, des bonus temporaires, etc. Et ajouter une musique est extrêmement simple. Si vous voulez vous faire une idée, la démo est toujours disponible.
Shady Knightfait partie de ces jeux demandant une incroyable maîtrise du gameplay, à cause d’une difficulté qui peut sembler aberrante, malgré des mouvements et aptitudes très agréables à prendre en main. Les ennemis, redoutables, ne vous laisseront que peu de chances et la mort ne sera jamais très loin. Mais ce qui est le plus déroutant, c’est qu’on se retrouve parfois bloqué sans savoir quoi faire : il faut trouver soi-même les enchaînements de mouvements pour atteindre la plateforme suivante, ou vaincre tel ou tel ennemi. Heureusement, le développeur est à l’écoute de la communauté, et a déjà adouci les angles en déployant quelques patches : davantage d’indices, un grappin plus long, etc. Malgré tout, quand on n’y est pas préparé, on termine parfois les niveaux avec un peu de frustration. Ce sentiment s’estompe une fois qu’on a compris qu’il fallait expérimenter, mais soyons clairs : Shady Knight ne s’adresse pas à tout le monde et il faut avoir au moins un petit penchant pour le speedrunning et les exécutions millimétrées pour y prendre du plaisir. Si c’est votre cas, n’hésitez pas, car la réalisation est excellente.
Notre test. Genre :Fast-FPS/parkour/die and retry| Sortie :09/10/2024
Été
Comme on s’y attendait, Été est formidablement joli, avec sa direction artistique en aquarelle et un feeling lumineux, apaisant. Son concept de devoir peindre l’environnement pour le découvrir est sympa, bien qu’un peu redondant à la longue. On a particulièrement apprécié les petits dialogues en québécois avec les habitants de Montréal, qui racontent leur vie avec les mots du quotidien. Enfin, le cœur du jeu est évidemment la création artistique, plutôt habilement mise en œuvre avec un gameplay qui encourage les expérimentations, même si l’on est, comme nous, plutôt réfractaire à la discipline. Le fait de pouvoir faire des tableaux aussi bien esthétiquement recherchés que complètement débiles, est une très bonne réussite. On suppose que les joueurs possédant une fibre un peu plus artistique que nous ne ressentiront pas cette lassitude qui peut s’installer après avoir produit une vingtaine de toiles. Mais dans tous les cas, c’est un objet vraiment unique qui vaut la peine de s’y pencher si l’on est réceptif au genre des wholesome games.
Notre test. Genre :Peinture et walking sim| Sortie :23/07/2024
Still Wakes the Deep
Malgré une durée de vie très courte et un prix qui peut en faire fuir plus d’un, Still Wakes the Deep est une aventure narrative qui mérite qu’on s’y intéresse. The Chinese Room réussit à maintenir le joueur sous tension tout le long de l’histoire, grâce à une bande son glaçante, des doublages réussis et une ambiance remarquablement travaillée. Le tout, dans une plateforme pétrolière qui n’a rien à envier aux manoirs horrifiques ou autres lieux non-recommandables. Nombreux sont les studios qui ont essayé de se faire une place parmi les plus grands et se sont pris les pieds dans le tapis. Ici, les développeurs ont brillamment évité les principaux écueils, et ont fait de ce titre un bel exemple à suivre, même si on peut regretter qu’ils accompagnent parfois un peu trop le joueur.
Avec ses graphismes rétro inspirés de grands classiques, ZERO PROTOCOL réussit à nous plonger dans la nostalgie des anciens FPS. Malgré des références à un certain System Shock, on reste sur une expérience linéaire qui a l’avantage d’être totalement maîtrisée. L’ambiance sonore et visuelle rend le jeu très agréable à jouer. Les nombreux puzzles et énigmes sont très bien pensés et vous feront réfléchir un peu. L’histoire, quant à elle, a été écrite avec soin, proposant même aux joueurs deux fins différentes. Enfin, si le système de tir manque un peu de peps et de variété, il ne gâche en rien l’aventure. Avec un prix avoisinant les 12 €, on vous le recommande fortement.
Forgive Me Father 2 ne révolutionne pas son concept, mais pour autant, il est tout bonnement jouissif. Le gunplay est vraiment très bon et l’esthétique, déjà réussie dans le premier jeu, est encore un cran au dessus. L’amélioration de notre personnage via le hub, et la possibilité de refaire les niveaux terminés pour débloquer plus d’armes, offrent une certaine rejouabilité.
Sons of the Forest, sorti en version 1.0 en début d’année 2024, est toujours très amusant, surtout à plusieurs. Notre assistant IA est vraiment utile, on se prend vite d’affection pour ce grand benêt. La construction de base, assez poussée et très libre, est franchement réussie et propose maintenant beaucoup de possibilités. La survie et le craft sont, par contre, un peu rébarbatifs, surtout à cause d’une interface plus axée sur l’immersion que la praticité, et des mécaniques que l’on a déjà vues mille fois. L’exploration des grottes et des bunkers est appréciable, bien que très peu variée. Les combats, plutôt réussis à distance, sont malheureusement un peu moins intéressants au corps-à-corps. S’il manquait de matière du côté de l’histoire lors de sa sortie en accès anticipé, les très nombreux patches qui sont sortis quasiment toutes les deux semaines pendant un an, on étoffé tout cela. Sans doute le meilleur jeu de survie coop de 2024.
Depuis sa sortie en accès anticipé, le très bon jeu d’horreur coopératif The Outlast Trials n’a fait qu’ajouter du contenu, et maintenir l’intérêt en proposant des événements temporaires. Si c’est votre came, il n’y a pas à hésiter, car c’est largement le meilleur de sa catégorie.
Un rétro-FPS nerveux et assez gore, dans lequel on incarne une sorcière. Il est classique, très efficace, et en plus on peut manger les cadavres de nos ennemis pour régénérer sa vie.
Un rétro-FPS complètement barré qui mélange savamment armes à feu, armes blanches, pouvoirs démoniaques, et répliques de héros de jeux Build Engine dans un déluge d’ultra-violence. S’ajoute à cela une composante RPG vous demandant de gérer votre inventaire afin de vous façonner l’arsenal le plus dévastateur possible. Si on ne l’a pas officiellement testé, certains à la rédac ont posé les mains dessus et ont trouvé Devilated franchement réussi, à l’instar de la majorité des avis sur Steam.
Un jeu de survie développé par deux Français, et qui se focalise sur la partie récolte et craft, tout en laissant de côté la partie combat. Un wholesome game, apparemment très bien réalisé, plutôt joli, et avec des mécaniques addictives. Les quelques parties effectuées par notre expert lui ont bien plu.
While We Wait Here est une courte aventure, mais qui vaut le coup si vous appréciez les walking sim narratifs. La direction artistique, très chouette, colle parfaitement à l’ambiance du titre, teintée d’horreur et de tristesse, tandis que des mécaniques que l’on pourrait qualifier de plus « ludiques », ne dénotent pas du tout avec l’atmosphère. La préparation des burgers ou des milk-shakes est plutôt amusante, entre deux échanges avec nos clients rongés par les soucis. Une très bonne expérience calme et reposante, dans une atmosphère emprunte de nostalgie et de regrets.
Ce premier épisode de Fallen Aces est clairement une réussite, grâce à son ambiance, son esthétique et sa bande son des années 50. Son côté immersive sim offre de multiples possibilités en termes d’approches et de rejouabilité. Bien que le gameplay soit dans l’ensemble bon, il est malheureusement contrebalancé par un manque de challenge et une IA ennemie aux fraises. Étant au début de son accès anticipé, les développeurs peuvent toujours ajuster le tir et apporter de nouvelles mécaniques qui enrichiront le gameplay via des mises à jour. On a plutôt de hâte de voir la suite des aventures de Mike, prévue pour 2025.
Notre preview. Genre :Immersive sim et action| Sortie :14/06/2024
Après cinq ans d’accès anticipé, Satisfactory, le Factorio en vue subjective, a basculé en version 1.0 avec succès. Et c’est bien normal, car le principe, pourtant un peu étrange, est extrêmement addictif : il faut récupérer des ressources, puis créer un système automatisé pour les traiter et les transformer, tout en se défendant contre la faune locale. À vous les joies des tapis roulants, des tubes pneumatiques et des trains de marchandise. Il est également jouable en coopération.
Un first-person slasher rogue-lite avec une direction artistique inspirée de la dark fantasy. C’est joli, c’est violent, et le feeling est très bon. L’accès anticipé manque pour l’instant un peu de contenu, mais il est très prometteur.
Fiche sur NoFrag. Genre :Rétro-first-person slasher & rogue-lite| Sortie :10/12/2024
Ad Infernum
Ad Infernum est un petit immersive sim indépendant très amusant. La partie horrifique n’est pas trop longue, mais fonctionne bien, pour laisser ensuite la place à un gameplay classique de ce type de jeu : le choix dans les approches des objectifs et des combats. D’autre part, les mouvements et les armes proposés sont très agréables. C’est dynamique et il y a du punch, ce qui n’est pas évident pour un projet de cette envergure. Enfin, même si l’histoire principale ne dure que trois heures, et que l’on aurait bien aimé un peu plus de situations différentes, tout est fait pour que l’on relance des parties en changeant d’approches, afin de multiplier la durée de vie. En résumé, c’est une très bonne expérience.
VLADiK BRUTAL est très inspiré d’Half-Life 2 : on retrouve des références très marquées dans son ambiance, sa direction artistique, ses ennemis, et même ses phases de gameplay. Un bel hommage agrémenté d’un gunfeel jouissif et de gore très amusant. On pourra critiquer l’esthétique pas forcément toujours très réussie ou une IA au ras des pâquerettes, mais force est de constater qu’on s’amuse tout de même beaucoup. Et en plus, c’est développé par une seule personne, ce qui force le respect ! Si vous voulez replonger dans le début des années 2000 pour une petite dizaine d’heures, c’est peut-être le jeu qu’il vous faut.
Un excellent petit fast-FPS arena shooter free-to-play en 1v1, extrêmement moche, mais avec un gameplay très technique et gratifiant. On peut jouer contre des personnes au hasard, où contre un pote, mais dans ce cas, mieux vaut avoir un niveau de skill à peu près équivalent pour que tout le monde s’amuse.
Le principe de Vampire Survivors, mais en vue subjective. La particularité, c’est qu’on peut avoir jusqu’à 10 bras et autant d’armes différentes pour dézinguer des vagues presque infinies de vampires, et c’est super fun. Il y a aussi plein de modificateurs et de compétences, qui poussent à relancer encore une partie. Ce n’est pas très beau, mais on s’amuse beaucoup.
Fiche sur NoFrag. Genre :Rétro-FPS & rogue-lite| Sortie :30/10/2024
Sans doute le moins FPS de la liste, Sonar Shock reprend le gameplay de System Shock de 1994, c’est-à-dire que l’on se déplace et on tourne avec le clavier, tandis que la souris ne sert qu’à déplacer le viseur sur l’écran. Pas de strafe ici, ce qui complique forcément les mouvements, et le système de rechargement des armes est aussi particulièrement inadapté aux situations d’urgence. C’est évidemment tout ce qui fait le sel du jeu, dont la direction artistique rétro est très réussie. Un très bel hommage qui fera sans doute plaisir aux fans du genre.
Comme Selaco, Relentless Frontier est développé sous GZDoom. Et lui aussi est très bon. Il est nerveux, violent, et sa direction artistique est plutôt réussie. Une bonne pioche pour les fans de rétro-FPS.
Un FPS de plateforme/speedrun qu’on avait apprécié lors de sa sortie en accès anticipé. C’est rapide, les niveaux sont bien foutus, et maintenant il y en a dix de plus ainsi qu’un leaderboard pour faire un concours de e-penis en battant les meilleurs temps. Il y a aussi un éditeur de niveaux pour partager vos créations et jouer à celles des autres.
Un jeu de prop hunt très efficace, que l’on avait beaucoup apprécié lors de sa sortie en accès anticipé, en avril 2022. Le but est de faire s’affronter une équipe de cinq fantômes, qui peuvent se transformer en objets et doivent se cacher de cinq chasseurs, dotés d’équipements pour les détecter et les anéantir. Au bout de cinq minutes, si tous les fantômes n’ont pas été débusqués, les rôles s’inversent et ils deviennent très puissants. Les chasseurs doivent alors survivre quelques minutes. Malheureusement, sans une campagne de communication efficace, le nombre de joueur a rapidement chuté, ce qui fait qu’il y a rarement de quoi remplir plus de deux serveurs simultanément. La seule solution : organiser des événements avec dix joueurs, histoire d’être sûr de ne pas avoir de bot dans son équipe.
Call of Duty 21: Black Ops 6 est indéniablement une réussite. Une première pour Treyarch ! Pas au point de lâcher 80 balles les yeux fermés, mais pourquoi pas craquer, si la série vous faisait du pied depuis un moment ? Le solo propose un gameplay varié et plutôt intéressant sur huit à neuf heures, tandis que le mode zombie semble faire le taf pour les fans du genre. Du côté du multi, sans surprise, il survole les concurrents malgré un SBMM un peu frustrant : un très bon gunfeel, des modes de jeu variés et efficaces, du plaisir immédiat. Nous ne sommes pas les seuls à le trouver bien, car d’après Microsoft, malgré la sortie simultanée sur le Game Pass, les ventes ont augmenté de 60 % sur Steam et Playstation par rapport à l’opus précédent. Un pari gagnant, qui montre également que quand l’équipe de dev a le temps de bosser, ça se passe toujours un peu mieux.
Notre test. Genre :Call of Duty | Sortie :25/10/2024
Sans être de mauvais FPS, ces jeux ne nous ont pas laissé un souvenir impérissable.
Deadside
Ça fait un peu mal au cul de le classer ici, mais il faut se rendre à l’évidence : Deadside n’est pas un grand jeu. Certes, il y a un monde entre les premières versions et la 1.0 sortie en décembre, mais finalement, l’essence du jeu était déjà là, et n’apporte rien de vraiment novateur au genre survie/craft/PvPvE. Oui, on passe de bons moments, mais à la fin de la soirée, est-ce qu’on a vraiment envie de s’y replonger le lendemain ?
À bord de votre break personnalisable, vous devrez explorer et percer les mystères de la Zone Olympique grouillant d’anomalies en tout genre. Bien qu’au premier abord, le concept de Pacific Drive paraissait attrayant, on se fait très vite chier avec une boucle de gameplay consistant à aller le plus loin possible et à ramasser toutes les ordures qui traînent pour améliorer notre base et notre véhicule. Ne vous attendez donc pas à de l’action trépidante mais plutôt à des nids de poule ou des phénomènes surnaturels. Par contre, les interfaces sont très chouettes.
Shadow of Doubt est un jeu d’enquêtes dans un monde ouvert entièrement généré procéduralement. Tout est censé avoir un lien et les actions des PNJ devraient être cohérentes, mais malheureusement, il semble que le jeu soit sorti d’accès anticipé beaucoup trop tôt. Sans doute pressés par l’envie de publier leur titre sur console, les développeurs ont laissé traîner des bugs bloquants, même dans le tuto. Ce qui nous a tout simplement empêché de réaliser un test. Depuis, plusieurs patches sont sortis, corrigeant certains problèmes majeurs. Mais on n’a pas encore eu le temps de se repencher dessus.
Spectre Divide propose une expérience réellement nouvelle dans le paysage des shooters compétitifs. Mountaintop Studios a eu la bonne idée de ne pas réinventer la roue en réutilisant le concept de base d’attaque / défense de bomb sites, soutenu par des gadgets maintenant classiques de prise d’informations et de zones. Si tout n’est évidemment pas parfait, notamment le map design trop peu inspiré et le gunfeel moyen, le fait de pouvoir contrôler deux personnages chaque round donne beaucoup de place à la créativité individuelle, en évitant la frustration du jeu en équipe avec des neuneus. C’est gratuit, ça fait moins de 10 Go à télécharger, il serait dommage de ne pas essayer le temps de deux ou trois parties. Bon, par contre, la base de joueurs a déjà eu le temps de s’effondrer depuis la sortie, alors dépêchez-vous si vous êtes intéressé.
Une copie chinoise de Battlefield 2042, mais plutôt réussie. À la rédac, les avis sont partagés : certains estiment que le feeling est bon et qu’on s’amuse bien, tandis que d’autres le considèrent comme un énième free-to-play chinois dégueulasse parmi tant d’autres. Peut-être que le souvenir douloureux du dernier Battlefield, maintenant lointain, réhausse le goût de cette copie ? On n’a pas encore eu le temps de relancer l’original pour le déterminer, mais en attendant, ça marche quand même pas si mal. On n’est pas aussi optimistes pour la partie extraction, sorte de mix entre DMZ de Call of Duty pour le gameplay et Escape From Tarkov pour l’aspect inventaire, et dont on trouve le feeling très orienté console, avec un time to kill bien trop long.
Fiche du jeu sur NoFrag. Genre :Multijoueur à grande échelle, extraction shooter| Sortie :05/12/2024
A Quiet Place: The Road Ahead
A Quiet Place: The Road Ahead ne révolutionne pas le genre des hide and seek, mais reste cependant très agréable à jouer. La tension est palpable à de nombreux moment et Stormind Games réussi, à travers cette aventure, à offrir aux joueurs une histoire simple et efficace, fidèle à la licence cinématographique. On peut lui reprocher des longueurs et un gameplay parfois trop basique, mais l’ambiance et le sound design viennent balayer les défauts du jeu. Disons le haut et fort, pour un premier FPS, le studio propose une belle expérience convaincante. Mais pour autant, tout le monde l’a déjà oublié.
Il aura tenu tout juste un an. La tentative de faire concurrence à Call of Duty made in Ubisoft, avec les personnages de leurs licences, a donné un jeu finalement très correct, mais qui n’a pas su proposer suffisamment de mises à jour de contenu ou de mécanique originale pour garder les joueurs intéressés. Comme on s’en doutait, XDefiant était loin d’atteindre ses objectifs en termes de player base, et a fortiori de ventes de cosmétiques. Après deux reports en 2023, pour finalement sortir en mai 2024, Ubisoft a donc décidé de tout arrêter – y compris les contrats de près de trois cents des développeurs qui travaillaient sur le jeu –, et les serveurs fermeront en juin 2025.
Fiche du jeu sur NoFrag. Genre :Multijoueur compétitif| Sortie :21/05/2024 | Fermeture des serveurs : 06/2025
Zero Hour
Après quatre ans d’accès anticipé, la 1.0 de Zero Hour a apporté deux cartes supplémentaires et des améliorations de l’IA, ce qui reste encore bien trop juste par rapport à la référence actuelle des simulations de bavures policières, Ready or Not. Peut-être que le mode PvP peut s’avérer intéressant le temps d’une ou deux soirées, mais ça ne casse pas non plus trois pattes à un canard. En bref, ce n’est pas nul, mais il y a quand même déjà beaucoup mieux ailleurs.
Parfois, avoir de bonnes idées n’est pas suffisant, comme par exemple avec CORPUS EDAX, une sorte d’immersive sim principalement axé sur le combat dynamique au corps-à-corps. Alors certes, certaines mécaniques sont plutôt réussies, mais il y a tout de même pas mal de bugs, et de nombreuses choses sont vraiment cassées et brisent l’immersion. Le jeu manque probablement d’une vision globale, voire d’un cadre que pourrait apporter un second développeur.
Avec son univers loufoque et très coloré, on aurait pu apprécier Bears In Space, un fast-FPS/bullet hell où l’on on incarne un ours. Mais on ne sait pas trop pourquoi, la mayonnaise n’a pris chez aucun des membres de la rédaction. Est-ce parce qu’on tire – encore une fois – sur des robots, ce qui est forcément moins amusant que d’affronter des ennemis de chair et de sang ? Quoi qu’il en soit, les avis positifs sur la page Steam semblent indiquer qu’on a manqué quelque chose. Si vous voulez tenter de trouver quoi, n’hésitez pas à tester la démo, elle est toujours disponible.
Globalement, WRATH: Aeon of Ruinest une expérience plaisante qui ravira probablement les fans de rétro-FPS, par son univers et sa difficulté relevée. Pour affronter un bestiaire varié, vous prendrez plaisir à user de diverses armes, surtout quelques unes particulièrement efficaces. Pareil pour les artefacts mis à votre disposition, malgré l’inutilité de certains. Cependant, le système de sauvegarde pourra en rebuter plus d’un au premier abord, et certains ennemis seront une véritable plaie par moment, sans parler des spawns sadiques. Vous l’aurez donc compris, le jeu est loin d’être exempt de défauts, mais vous pourrez tout de même passer un très bon moment.
Un rétro-FPS en arène avec des vagues d’ennemis infinis. Il fait penser au très bon – mais plus moche – Vampire Hunters, mais malheureusement, il ne propose pas d’arme particulièrement loufoque ni de mécanique réellement novatrice. Ce n’est pas mauvais, mais on se lasse tout de même assez vite.
Un rétro-FPS classique, avec une bande son métal, des mouvements rapides, des armes bourrines et du gore. Il ne manque pas grand chose pour qu’il soit classé dans les FPS sympathiques : un feeling un peu meilleur. Mais il peut rester un bonne expérience pour les fans du genre.
Un rétro-fast-FPS inspiré de DOOM Eternal, Quake et Turbo Overkill, mais avec une direction artistique radicale – pour ne pas dire minimaliste. Les sensations sont plutôt bonnes, les mouvements sont frénétiques, mais la réalisation file facilement un mal de crâne.
Le principe est assez classique : il s’appuie sur la frontière entre la coopération et la trahison pour cambrioler une maison agencée de manière procédurale, mais hantée par un monstre sanguinaire. Ça lorgne du côté du principe de Lethal Company et ce n’est pas trop notre style de jeu, mais apparemment, les adeptes du genre l’ont bien accueilli. Reste à savoir s’il ne va pas sombrer complètement dans l’oubli avant la sortie en version finale… Mais si vous avez quelques potes disponibles, testez la démo, elle est toujours disponible sur Steam.
La suite d’un Hexen-like par le même studio (français !), avec cette fois une aventure mieux rythmée grâce à un level-design plus abouti qui limite l’errance dans des niveaux trop labyrinthiques. À réserver aux fans du genre.
Nightdive fait une nouvelle fois du très bon travail avec ce remaster, mais sur un jeu dont on se fiche pas mal : un FPS sorti sur Neo-Geo. Les sprites sont rigolos et le jeu de base est, comme toujours, bien respecté. Cependant, ne vous attendez pas à un gameplay vraiment intéressant.
L’ambiance est clairement l’un des points forts de Kvark. On se croirait réellement dans ce souterrain soviétique des années 80 en pleine guerre froide. On s’est d’ailleurs aperçus de l’absence totale de dialogues à plus de la moitié du jeu. La musique, les bruits d’ambiance et autres effets sonores suffisent à s’immerger dans l’atmosphère, lourde et étouffante. D’autre part, le gunplay est plutôt nerveux et le gameplay se renouvelle régulièrement. Globalement, c’est réussi, mais rien de très marquant non plus.
On ne pouvait pas passer à côté d’un jeu de la licence Metro, même si c’est en VR. Malheureusement, comme c’est Vertigo qui s’y colle, ce n’est pas exceptionnel. Beaucoup d’infiltration, un peu d’action, des visuels finalement pas si impressionnants une fois le casque enfilé, pour un résultat en demi-teinte. Ce n’est pas nul, mais pas franchement une réussite non plus.
Vous ne savez probablement pas ce que c’est, car à part nous, personne n’en a parlé. Peut-être à juste titre, mais on n’a pas pu tester pour l’instant. Quoi qu’il en soit, c’est un jeu coopératif tactique à la Rainbow Six 3: Raven Shied, mais avec l’Unreal Engine 5 et des assets de base sans aucune cohérence avec l’environnement. C’est donc très moche et les animations font peine à voir, mais les développeurs promettent des IA déjà meilleures que la plupart de celles de leurs concurrents. On reste dubitatifs, surtout quand on voit le succès du jeu jusqu’à présent.
Nightdive fait une nouvelle fois du très bon travail avec ce remaster, mais sur un jeu dont on se fiche pas mal : un FPS ultra-moche avec des monstres-cul et un univers culinaire. Le jeu de base semble, comme toujours, bien respecté. Cependant, ne vous attendez pas à un gameplay vraiment intéressant.
Un walking sim en véhicule, avec une notion de rogue-lite. Le concept est intéressant, le scénario, plutôt sympa et la direction artistique, minimaliste, mais cohérente. Dommage que ce soit si chiant.
On avait eu un peu de mal à comprendre l’intérêt du jeu, jusqu’à ce que l’équipe de devs nous explique. Le principe est d’explorer un manoir (ou une station de métro) en solo ou en coopération, dans laquelle se balade un monstre. Il faut trouver des indices, des clefs et des mécanismes pour atteindre l’objectif. On peut trouver de l’équipement pour détecter notre adversaire, et ainsi éviter de se faire découper. Cela fait pas mal penser à Hello Neighbor 2. Mais on ne va pas se voiler la face, même si l’expérience est plaisante, son souvenir ne restera pas impérissable.
Depuis son annonce, le jeu VR Skydance’s BEHEMOTH nous donnait plutôt envie, grâce à son gameplay reprenant des mécaniques de Dark Messiah of Might & Magic, mais en réalité virtuelle. On peut découper nos adversaires et donner de grands coups de pieds dévastateurs pour les faire valdinguer. Et en plus, on peut aussi affronter des géants, en grimpant dessus à la manière d’un Shadow of the Colossus. Malheureusement, tout cela est un peu gâché par des contrôles très janky et de nombreux bugs.
Un petit rogue-lite indépendant avec une direction artistique cartoon réussie, mais qui ne nous a pas captivé, malgré ses mécaniques solides. On parcourt des grottes, des villages et autres biomes en tuant tout ce qu’on croise, et en lootant pour améliorer son équipement. Tout s’imbrique parfaitement, mais on n’a pas accroché.
Un énième jeu indépendant de survie et de craft, mais apportant un peu de fraîcheur côté scénario, ainsi que quelques énigmes. On n’a pas eu la motivation de tester, mais il semble plutôt apprécié par les joueurs sur Steam.
Un tout petit jeu indépendant d’une trentaine de minutes en noir et blanc, développé par deux des trois frères Szymanski. Une expérience étrange, mais sympathique pour seulement 4 €.
Développé en solo par Agar, aka Louis-Ferdinand Sébum de Canard PC, The Tome of All Tales est un hommage à Wolfenstein 3D et consorts. Le concept, c’est que chaque jour, une nouvelle aventure de quatre niveaux est générée procéduralement, avec un univers spécifique, ses ennemis et ses armes associés. Il faut alors les traverser le plus vite possible en enchaînant les adversaires pour faire monter son score. Score que l’on pourra fièrement exhiber sur le leaderboard journalier, mensuel ou de tout temps. Cela encourage à relancer le jeu pendant 10 à 15 minutes par jour. Une petite expérience sympa, mais forcément limitée par le gameplay de son modèle.
L’accès anticipé de Versus Dev a été un sacré défi pour son créateur. Autodidacte, il a tenté de porter jusqu’au bout son idée de FPS évolutif, allant d’un rythme lent jusqu’à un gameplay frénétique avec des dizaines d’adversaires à défourailler. Et il a plutôt bien réussi ! Visuellement, les modèles 3D issus du store Unreal sont très bien mis en valeur par une direction artistique en cel shading, qui évite l’écueil du réalisme dégueu qu’on retrouve un peu partout. Le gameplay est lui aussi tout à fait correct, avec un gunfeel assez sympa et des énigmes efficaces. Certes, tout n’est pas formidable, comme certains ennemis qui font un peu tâche et des décors qui trahissent un manque de peaufinage, mais l’expérience globale est finalement très agréable, et on a envie d’aller jusqu’au bout. Rien que pour son originalité, il mérite bien plus d’attention que beaucoup d’autres projets indé, surfant sur quelques principes recopiés ou un simple gimmick.
Notre test. Genre :du FPEx au shooter| Sortie :08/07/2024
Sker Ritual
Une copie du mode zombies de Call of Duty dans l’univers de Maid of Sker, qui prend place dans le folklore britannique. On ne va pas vous mentir, ça ne nous a pas spécialement émoustillé. Apparemment, ce n’est pas nul, mais pas de quoi fouetter un chat.
Même si ce n’est pas notre came et qu’il est très moche, le jeu de survie et de construction de bases avec de zombies remporte un franc succès. Il y a encore beaucoup de joueurs et de très bons avis sur Steam, malgré un accès anticipé qui aura duré 11 ans. Mais de notre point de vue, il ne se démarque pas des autres jeux du même style, et ne mérite pas tant d’attention.
Des jeux moyens, voire pire, auxquels il existe de meilleures alternatives.
Bodycam (accès anticipé)
En arrivant le premier sur le marché, Bodycam a frappé un grand coup. Son concept de caméra embarquée, visuellement très impressionnant par son réalisme, convainc aisément. En plus, le gunfeel est très percutant et jouissif, et les mouvements, bien qu’un peu durs à appréhender, sont assez sympas avec un peu d’entraînement. Malheureusement, au moment de sa sortie en accès anticipé, il n’y avait rien de plus, ce qui faisait un peu mal au cul pour le prix. Seules deux cartes issues du store Unreal étaient réellement exploitables et uniquement en team deathmatch, car le mode body bomb est aussi équilibré qu’une brique dans une machine à laver. Les cartes entièrement développées en interne ne présentaient aucun intérêt et montraient un gros manque de compétences du côté level design et game design. Mais maintenant que le studio a amassé un petit pactole avec son lancement réussi, ils ont tout de même réussi à sortir un mode de jeu intéressant, à défaut d’être original : un mode zombie. Une grande map, des secrets, et on peut enfin s’amuser un peu plus longtemps que 10 minutes. On croise les doigts pour d’autres nouveautés sur la poursuite de l’accès anticipé.
Gray Zone Warfare est sorti en accès anticipé beaucoup trop tôt. Certains ont pu être aveuglés par la débauche de technique pour afficher une carte fourmillant de détails, et des panoramas très impressionnant en hélico. Mais quand on creuse un peu, il ne reste plus grand-chose : la direction artistique est finalement assez plate, c’est vide, sans vie, les quêtes sont chiantes, il y a un gros manque d’enjeu que ce soit en PvE ou en PvP, et surtout, l’IA est catastrophique. Et on n’est pas très optimistes quant à son amélioration, compte tenu des calculs à faire côté serveur. D’un autre côté, le jeu propose un gameplay beaucoup plus casual que son concurrent principal, malgré son habillage tactique hardcore. Cela pourra plaire à ceux qui n’ont pas trois heures par jour à consacrer à un jeu vidéo, surtout s’ils ont deux ou trois potes pour faire quelques missions. Pour finir, bien qu’il soit difficile de reprocher à un jeu en accès anticipé son manque d’optimisation, on doit tout de même signaler qu’on est ici en présence du détenteur du trophée diaporama & bouillie de pixels. Mais cela reste, selon nous, le cadet de ses soucis, et on ne peut vraiment pas vous le conseiller pour l’instant, même huit mois après, encore moins quand on voit les « DLC » non-remboursables pour les versions avec plus d’espace dans l’inventaire.
Avec de solides bases et un gameplay plutôt sympa, malgré des visuels un peu dégueu, Starship Troopers: Extermination nous avait bien plu lors de sa sortie en accès anticipé. On regrettait le manque de contenu, qu’on espérait voir s’étoffer rapidement jusqu’à la sortie de la version 1.0. Malheureusement, les développeurs n’ont pas trouvé la formule pour diversifier le gameplay et maintenir l’intérêt. Ils ont proposé un mode coop à quatre joueurs vraiment à chier, ce qui n’a sans doute pas aidé. Les autres planètes et les petites améliorations, telles que la persistance des cadavres, qui est une très bonne idée, n’ont pas suffi à faire revenir les joueurs, surtout que la partie technique ne s’est pas du tout améliorée : c’est toujours aussi moche, les performances sont pourries, et de nombreux bugs viennent gâcher l’expérience.
Même si on avait voulu, on n’aurait pas eu le temps de le tester. Sorti le 23 août après six ans de développement, ce hero shooter goût Marvel nous avait rebuté dès ses premiers trailers. Un gameplay console avec un time to kill long comme un jour sans pain et pas la moindre originalité. Mais on ne s’attendait tout de même pas à ce que Sony arrache la prise des serveurs si tôt, seulement deux semaines après le lancement. Un mois plus tard, l’éditeur annonçait la fermeture du studio, dont c’était le premier jeu. Sans doute l’un des pires flops du monde du jeu vidéo.
Fiche du jeu sur NoFrag. Genre :Hero Shooter| Sortie : 23/08/2024| Fermeture des serveurs : 06/09/2024
Alien: Rogue Incursion (VR)
Alors que les previews de Grands Journalistes semblaient laisser entendre que le passage officiel à la VR de la licence Alien était réussi, il s’avère finalement que l’expérience a déçu une grande partie des joueurs. Un feeling tout juste passable, des performances atroces, même sur les machines les plus puissantes possibles, et des visuels dégueulasses, directement portés de la version Quest.
Ne nous faites pas croire que vous vous souveniez de Diabotical Rogue ! Pour tout vous dire, nous non plus, mais on a une base de données très solide, contrairement à leur nombre de joueurs. Ah, et pour ceux qui se poseraient la question, c’était une sorte de mix entre un arena shooter multi et un rogue-lite. On ne peut pas reprocher aux devs d’avoir tenté un truc original, mais malheureusement, prendre une mécanique de base tombée en désuétude et y ajouter des éléments plus ou moins à la mode n’a finalement pas été une bonne idée.
Un jeu qui essaie de nous questionner sur notre humanité et notre rapport à l’IA. L’esthétique pour le moins étrange donne mal à la tête, et le gameplay semble bien en-dessous de qui se fait ailleurs. ECHOSTASIS n’a apparemment un intérêt que si vous avez fait, et apprécié, les deux autres jeux du studio : THE ENIGMA MACHINE et MOTHERED. Sinon vous pouvez aller lire un livre ; c’est bien les livres quand on veut raconter des trucs mais qu’on ne sait pas faire de gameplay.
On se demande bien ce qu’a voulu faire Epic avec ce mode de jeu, le premier en vue subjective pour Fortnite. Très éloigné du concept initial du battle royale, le mode Frénésie s’apparente à du pur Counter-Strike 2 : deux équipes de cinq joueurs s’affrontent, soit pour poser une bombe, soit pour la désamorcer, en achetant des armes et équipements au début de chaque round. Comme dans VALORANT, chaque joueur dispose d’une particularité unique, mais sous la forme d’un outil technique, plus proche des smokes et des grenades classiques que des pouvoirs magiques du titre de Riot. Ce n’est pas foncièrement nul, mais la population est plutôt gratinée, il n’y a qu’une seule carte, et surtout, pas la moindre mécanique originale.
Dogowl Games avait une idée : faire un FPS PvP asymétrique avec des scientifiques devant accomplir un objectif dans un complexe souterrain en affrontant des monstres incarnés par d’autres joueurs. Les développeurs n’ont cependant pas été capables de s’y tenir, et ont préféré piquer des idées chez les copains, dont probablement la pire : et si on faisait un extraction shooter ? Alors hop, on rajoute extraction au titre du jeu, des flingues, et des sacs de sport à fouiller. En résulte un truc sans intérêt et mal fini.
Une réalisation visuellement correcte, mais un concept qui nous a semblé très opportuniste : c’est Lethal Company, sous l’eau. Au final, on s’y fait chier extrêmement rapidement, car il manque certainement un petit quelque chose. Une âme, peut-être ? Mais si vous êtes streamer et que la surréaction est votre seul moyen de communiquer, Murky Divers est fait pour vous.
Bien que tout ne soit pas à jeter, Phantom Fury fait partie des nombreux titres de 3D REALMS qui n’est pas passé par la case « contrôle qualité ». Au lieu de proposer de l’interactivité qui n’apporte rien de plus, il aurait été préférable de mettre l’accent sur la correction des trop nombreux bugs. Faute à une difficulté mal équilibrée et une IA inconstante, certains passages deviennent frustrants et bien que le gunplay soit correct, ça ne suffit pas à combler toutes les lacunes. Phantom Fury aurait pu être une bonne surprise sans pour autant être excellent, mais encore une fois, le duo 3D REALMS et Splipgate Ironworks ne semble pas avoir appris de ses erreurs.
Star Wars: Dark Forces Remaster n’est pas nul, mais manque complètement sa cible sur PC : l’impossibilité de désactiver la visée automatique vient tout gâcher. Parce que le reste est tout à fait respectable. Le feeling du jeu original est conservé, et la compatibilité 4k, 120 Hz et écrans larges fait le taf. En plus, on sent qu’ils se sont bien amusés sur les cinématiques, entièrement refaites. Cette version à 29 € présente donc peu d’intérêt, surtout quand il est possible d’avoir une meilleure expérience avec The Force Engine en 3 clics, en prenant la version classique de Star Wars: Dark Forces sur Steam ou GoG pour 6 €.
Les temps changent, et les modes aussi, mais les développeurs semblent l’ignorer. Résultat, personne n’est plus intéressé par Tribes : ni les vétérans, qui pestent contre le moindre changement, ni les nouveaux joueurs, qui s’en désintéressent au bout de 5 minutes. En pratique, l’idée n’était pas mauvaise, mais ça n’a pas pris. Du tout. Du coup, les développeurs ont laissé tomber le jeu pour se concentrer sur un TPS dégueulasse.
Moon Mystery est l’exemple typique d’un projet trop ambitieux pour ses moyens. Les gunfights sont mous, les énigmes, sans intérêt et les phases de plateforme, frustrantes. À trop vouloir en faire, les devs n’ont pas pu travailler correctement un seul pan du gameplay et échouent même sur l’argument de l’enquête immersive dans l’espace. Malheureusement, ils s’éparpillent trop, ce qui aboutit à un ensemble ni convaincant, ni cohérent.
Un vulgaire copier-coller de Dark and Darker, le dungeon crawler et extraction slasher en PvPvE. Après les déboires d’IRONMACE avec Nexon pour sortir Dark and Darker sur Steam, les petits malins de Mithril Interactive se sont dit qu’ils pourraient les devancer en sortant la même chose, mais sans un procès aux fesses. Heureusement, les joueurs n’ont pas été dupes, et Dungeonborne est un magnifique flop.
Fiche du jeu sur NoFrag. Genre :Medieval extraction slasher battle-royale| Sortie : 19/07/2024
The Axis Unseen
Alors que l’idée d’un jeu de chasse de créatures fantastiques était plutôt intéressante, on était déjà méfiants devant la mollesse des vidéos de présentation. La sortie du jeu ne nous a pas fait changer d’avis : c’est nul. Il y a bien quelques personnes pour se branler sur le concept, et cirer les pompe du développeur solo qui est un Lighting Artist vétéran, mais il aurait mieux fait de s’épauler d’un expert pour le gameplay, et ainsi éviter l’écueil de l’absence de feeling, d’une IA complètement conne ou d’un système de progression obscur. Reste la direction artistique très réussie, mais un peu gâchée par un aspect parfois trop plastique.
Il était d’abord sorti sur Steam à 20 €, alors qu’il était free-to-play via le launcher de Gaijin. Mais la gueulante des joueurs a porté ses fruits pour que cette bouse qui vous fait contrôler une escouade de bots contre pleins d’autres bots et des gens nuls aux jeux vidéo, passe aussi en F2P sur Steam. Au final, on s’en fout parce que c’est profondément ennuyeux d’avoir à un K/D de 10 ou plus face à des neuneus.
Une copie carbone d’Escape From Tarkov sur l’Unreal Engine 4, avec des améliorations de qualité de vie et un feeling plutôt correct. Mais c’est un pay-to-win, car on peut acheter du matériel haut niveau pour défoncer du noob directement avec sa carte bleue, et c’est inacceptable. Ne laissez pas ce genre de jeux prendre de la place dans l’industrie vidéoludique.
Qu’il s’agisse de terribles déceptions ou de nullités abyssales prévisibles, ces FPS nous ont donné des cauchemars.
Exfil (accès anticipé)
Un extraction shooter en 8v8v8v8 où l’on doit chercher un hélicoptère écrasé, appuyer sur F pour ramasser un bidule, puis appeler un autre hélicoptère pour gagner. Enfin ça, c’est la théorie, puisqu’on dénombre entre zéro en une vingtaine de joueurs quand l’équipe de dev et les quelques clampins qui pensent faire partie d’une aventure de développement incroyable, se coordonnent pour faire une partie. C’est moche, les animations sont risibles, le gunplay est mauvais et le sound design catastrophique. Une expérience à ne pas manquer, en somme.
Une des trop nombreuses tentatives de copie d’Escape from Tarkov, mais uniquement en PvE. Malheureusement, cela n’a jamais été aussi facile à faire avec l’Unreal Engine 5 et son magasin d’assets. Les textures sont dégueulasses, les maps sont miniscules, l’IA oscille entre le headshot instantané en CQB, et l’inefficacité pathologique, en vous courant après sur 100 mètres tout en tirant dans les airs. Mais ça coûte moins de 20 balles alors les gens sont contents. Nous ne sommes certainement que des vieux cons.
On avait complètement oublié cette catastrophe qu’est Outpost: Infinity Siege. Grâce à des trailers extrêmement alléchants, il avait su attirer les badauds, qui n’avaient pas spécialement apprécié les tombereaux de bugs bloquants dès les premières minutes de jeu, pour un titre annoncé en « version finale ». Après de nombreux patches, la situation s’est heureusement améliorée, mais le gameplay, lui, reste chiant comme la pluie : on tire sur des milliers de robots qui ne réagissent pas aux impacts, avec une arme qui n’a pas de recul, puis on gère son avant-poste pour y installer des tourelles qui tirent à notre place. Youpi.
GRAVEN est un raté de plus pour Slipgate, qui nous a gratifié l’année dernière de cette épave qu’est Kingpin: Reloaded, et 3D Realms qui, en plus de Kingpin, édite aussi RIPOUT. On se doute que la situation des studios appartenant à Embracer est plus qu’inconfortable, mais dans le cas de GRAVEN, cette excuse semble difficile à accepter. Les problèmes du jeu sont restés les mêmes pendant près de trois ans, et le gruau insipide de l’accès anticipé est de retour pour la version 1.0, mais en plus long. Plutôt que de s’entêter à intégrer une multitude d’idées de game design mal finies, on aurait préféré que les développeurs resserrent leurs ambitions dans l’espoir d’obtenir un tout cohérent.
L’une des premières déceptions de l’année. Mélange pourtant intéressant de coopération tactique et de combat contre des montres, il s’avère finalement que rien n’était prêt. Il est perclus de bugs et, même en passant outre, il ne présente aucun intérêt. Comme pas mal de ses petits copains, bricoler l’Unreal Engine et les assets du store dans sa chambre suffit rarement à produire un titre de qualité, encore moins quand on cherche à afficher des visuels plus ou moins réalistes.
Une nouvelle fois, Steelkrill Studio ne se mouille pas et nous offre ici un énième jeu d’horreur où toutes les mécaniques sont affligeantes. C’est aussi sans étonnement que toute la clique d’influenceurs écervelés vont trouver le jeu formidable, car ils vont pouvoir hurler comme des idiots au moindre bruit. Malgré le principe d’incarner un enfant en bas âge, ce qui promettait un peu de fraîcheur, le titre manque cruellement d’originalité, et réussit l’exploit de rapidement nous ennuyer, alors qu’il ne dure en tout qu’une petite heure. Rien de bien étonnant, au final, quand on connait les autres productions du studio. Même si vous êtes fan du genre, ne perdez pas de temps avec ce jeu, il y a beaucoup mieux et plus long partout ailleurs.
Si le concept de jeu de cache-cache en rogue-lite aurait pu être intéressant, le gameplay terriblement ennuyeux et répétitif d’Harvest Hunt en fait un jeu dont on fait le tour en trente minutes. Les mécaniques d’infiltration sont simplistes, les phases d’affrontement avec notre poursuivant sont poussives et frustrantes, et on n’a rapidement plus envie de suivre la narration puisqu’au final, on s’en fout. On a du mal à comprendre qui pourrait être intéressé par Harvest Hunt, à part peut-être des YouTubers surjouant la moindre frayeur.
Alors qu’on pourrait le croire en alpha, Pneumata est bien sorti en version 1.0. Certes, une seule personne est à l’origine du projet, mais pourquoi le sortir maintenant ? Le titre souffre d’un gros manque de finition à tous les niveaux : des scripts buggés, des crashes à répétition, des textures dégueu, une optimisation à la ramasse, des IA cons comme leurs pieds, et on en passe. Les inspirations sont bonnes, mais plus on avance dans le jeu, plus on se prend les pieds dans le tapis, jusqu’à ressentir un arrière-goût amer qui donne juste envie de passer à autre chose ou, à la rigueur, d’attendre de potentielles mises à jour. De notre côté, le choix est fait, c’est la première option. Toujours à l’heure actuelle, Pneumata n’est vraiment pas bon, et demander 35 €, même à un joueur console, relève franchement de l’insulte.
Et si on reprenait le concept d’écholocalisation du jeu indé Muffled Warfare – Echolocation Shooter, qu’on y mettait des graphismes moches, et un feeling atroce ? C’est la question que ce sont posée les développeurs de Blindfire, un soir de beuverie. Malheureusement, le lendemain, ils l’ont codé, sans doute les yeux bandés, pour accoucher d’un multi compétitif de merde. Aussitôt annoncé, aussitôt balancé en accès anticipé à 9 €. Les avis positifs sur Steam ont sans doute aussi été écrits par des joueurs aveugles et atteints de bradykinésie, tandis que les avis négatifs se plaignent qu’il n’y ait personne. Peut-être qu’ils n’ont simplement pas vu leurs adversaires dans le noir ?
Une insulte crachée à la gueule des joueurs. Au prix indécent de 35 balles, Aspyr nous fait un package de jeux quasiment sans aucune modifications, buggés et injouables en multijoueur (pourtant le principe de base de Star Wars: Battlefront). Prenez les jeuxoriginaux, car eux, au moins, permettent toujours de jouer en ligne.
Un jeu de gestion surfant sur la vague de Satisfactory, mais au destin contraire. En effet, pendant son accès anticipé, les joueurs trouvaient la proposition plutôt intéressante. Mais depuis la sortie en 1.0, ils sont unanimes : c’est de la merde. Apparemment, les développeurs ont coupé de grosses parties du jeu – notamment l’aspect open world que beaucoup appréciaient – et de nombreux problèmes techniques viennent pourrir les parties, au point de rendre l’expérience injouable.
Après un Void Bastards fort sympathique, pour peu qu’on aime les rogue-lites, la direction artistique façon comics, et qu’on fasse fi du gunplay, on avait espoir que Blue Manchu soit capable de faire encore mieux. Mais il n’en sera rien : Wild Bastards, lui aussi un rogue-lite, est un gros raté. Exit les graphismes comics, qui avaient un charme certain, on passe à une esthétique minimaliste bien moins marquante. Pire, le jeu est cette fois centré sur un gunplay terriblement nul et sans impact, accompagné d’ennemis en carton-pâte qui n’offrent aucun challenge.
Zoochosis, est comme une blague Carambar : tu sais pertinemment qu’elle sera nulle, mais tu vas quand même la lire. Ce titre manque tout simplement de respect aux joueurs. Plus on y joue, plus les incohérences se font ressentir. Les seules choses qui retiendront le joueur seront certainement la curiosité de voir à quoi ressemblent les différents monstres, mais quelle arnaque de ne pas voir les transformations ! Évidemment, on n’a pas eu la patience d’aller jusqu’au bout des 23 fins annoncées par les devs. La faute à un gameplay raté, une difficulté absente et un manque de technique. Les trailers sont de la poudre aux yeux et ne représentent pas du tout le jeu. On aurait aimé découvrir un titre horrifique avec des ennemis dignes de The Thing. Au final, Zoochosis est un navet de plus qui trouvera sa place dans l’immensité des titres bas de gamme du marché.
Un jeu d’horreur inspiré de Resident Evil, plutôt alléchant en vidéo, mais finalement bien, bien naze. Un feeling pourri, des environnements aussi vides que le cerveau d’un joueur console, et des bugs à foison. Les développeurs ont eu la bonne idée de publier leur version pré-alpha en accès anticipé. Autant vous dire que ça n’a pas été bien reçu, surtout à un prix de 26 €. Quelle blague !
Un énième FPS PvP free-to-play avec un gunplay terriblement mauvais, des animations ridicules, et un netcode aux fraises. Ah si, il y a un twist notable, les zones des cartes peuvent passer en temps réel d’une époque à une autre, changeant les armes et la tronche des assets. Malheureusement, le reste est tellement nul que personne n’a eu envie de rester.
Développé initialement pour la Playstation par un studio habitué à faire d’ignobles bouses, Son and Bone ne pouvait pas se placer ailleurs dans notre classement. Pour ceux qui seraient passés à côté de cette pépite, il s’agit d’un jeu dans lequel on doit défoncer des dinosaures, avec un gameplay des plus classiques. Évidemment, l’IA est aux abonnés absents, comme le feeling ou même la cohérence. En gros, tout est à chier, mais êtes-vous réellement étonnés ?
Élu le pire jeu multijoueur 2024 lors des NoWards, Project L33T est un extraction shooter particulièrement mal réalisé. C’est un asset flip avec des mécaniques ratées, des animations risibles, des mouvements nazes et un gunfeel pourri. Pas étonnant, quand on sait que ses développeurs ont l’habitude de publier des jeux nuls qu’ils abandonnent ensuite en emportant la caisse. Fuyez.
Et si aucun de ces produits ne vous fait de l’œil, vous pouvez tout de même nous soutenir en collant ?tag=nofrag-21 à la fin de l’url de n’importe quelle marchandise sur Amazon et ainsi nous permettre de grappiller quelques euros fort utiles.
Les bons plans Gamesplanet
C’est bon, notre partenaire Gamesplanet s’est remis des fêtes de fin d’années, et nous prépare déjà quelques petites choses intéressantes pour les mois prochains. En attendant de les découvrir, regardons ce qu’ils proposent dès mainenant :
Les précommandes pour Avowed, le prochain RPG d’Obisdian, sont ouvertes, avec 10 % de réduction. Cela fait l’édition standard à 72 € et l’édition premium à 90 €. Sachez que si vous craquez à ces prix-là, vous êtes vraiment un gros pigeon. En plus, ce sont des version Microsoft Store uniquement.
Comme plus haut pour Amazon, si vous ne trouvez pas votre bonheur dans ces listes de jeux, vous pouvez utiliser le code ?ref=nofrag et le coller à la fin de l’URL du jeu qui vous intéresse. Ça arrivera dans notre porte-monnaie virtuel Gamesplanet et nous permettra de nous payer les clefs que les éditeurs ne nous envoient pas !
Suite au succès sur le long terme du premier opus, Warehorse Studios sortira le 3 février la suite sobrement numérotée "II". Mais de nos premiers pas sur le jeu, il semblerait que c'est à peu près la seule chose qui a été faite sobrement, car très rapidement on voit que le niveau de jeu a bien augmenté.
Si Atomfall était mystérieux, aujourd’hui son masque tombe ! En effet, les développeurs décident de dévoiler une longue vidéo de gameplay pour cette journée enneigée. Ce nouveau titre s’inspire de l’accident réel de Windscale en 1957. Il prend place cinq ans après, dans une zone de quarantaine fictive couvrant des vallées, grottes et un village anglais pittoresque. Cependant, derrière ce décor idyllique se cache une terre hostile remplie de mystères. Les joueuses et joueurs devront explorer des camps militaires, des [...]
Le jeu culte The House of the Dead 2 revient dans une version totalement refaite (House of the Dead 2 Remake) afin de vous donner votre dose de nostalgie, mais aussi de peps. L’histoire commence en février 2000, lorsque deux agents de l’AMS, James Taylor et Gary Stewart, enquêtent sur une ville envahie par des créatures hostiles. L’incident semble étrangement similaire à celui du manoir Curien, survenu deux ans auparavant. C’est ici que commence le second volet qui a fait [...]
Les Tchèques de Warhorse Studios reviennent dans quelques semaines avec Kingdom Come : Deliverance 2. Entre didacticiel géant et redécouverte d’un jeu abrupt, voici le compte rendu de nos premières heures dessus.
Après Halloween, les jeux d'horreur ont disparu des communications d'éditeur... Mais ce n'est plus vrai : Forever Entertainment annonce la sortie de The House of the Dead 2: Remake notamment sur Nintendo Switch.
Il sera bien difficile de caser la Nitro Blaze 11 dans sa poche, mais au moins, il ne faudra pas plisser les yeux pour voir les détails sur son large écran.
Connu pour le metroidvania F.I.S.T. Forged in Shadow Torch, le studio chinois Ti Games revient avec son protagoniste lagomorphe et une démo technique pour le titre inédit Zoopunk, qui s'appuie fortement sur l'intelligence artificielle générative.
[UP] L’automne dernier, nous apprenions que la suite du film La Passion du Christ était toujours d’actualité. Aujourd’hui, c’est via Variety que nous apprenons que Mel Gibson s’est entretenu sur le podcast de Joe Rogan. Selon l’acteur et réalisateur, la production du film pourrait commencer en 2026. “J’espère que ce sera pour l’année prochaine. Il y’a beaucoup à faire parce que c’est comme un trip sous acide. Je n’ai jamais rien lu de tel.“ Mel Gibson au micro de Joe [...]
Cela fait depuis le mois de novembre dernier que nous n’avons plus eu de nouvelles de la série Star Wars : Ahsoka. Entre le décès de l’acteur Ray Stevenson (Baylan Skoll) et la fin précipitée de la série, cela n’augurait rien de bon pour l’avenir du show. Heureusement, le site BespinBulletin nous apporte plusieurs bonnes nouvelles aujourd’hui. Première information; la série Ahsoka va débuter le tournage de sa deuxième saison au mois d’avril au Royaume-Uni et au studio Longcross. Jusqu’à [...]
Toujours attendu pour le 18 juin prochain dans les salles de notre beau pays, 28 ans plus tard nous donne de nouvelles informations quant à son histoire. C’est via EmpireOnline que de nouvelles informations nous parviennent afin d’éclaircir le contexte de ce nouvel opus de la saga “28”. En premier lieu, le Royaume-Uni doit se débrouiller seul alors que le reste du monde est relativement épargné par l’épidémie. Même si à la fin de 28 semaines plus tard, on pouvait [...]
En début de semaine, un accessoiriste a fait un gros buzz en montrant un modèle imprimé en 3D de la Nintendo Switch 2. Si vous connaissez l’amour que porte le constructeur aux projets non officiels, piratage et autres atteintes à ses licences, vous savez déjà que Big N n’est pas content. Mais contrairement à ce qu’on aurait pu penser, le « leaker » de la Switch 2 du CES 2025 n’est pas (encore) trop inquiété. Voici la déclaration officielle de Nintendo à ce sujet :
Ces images et vidéos ne sont pas officielles.
Voilà, c’est tout… Comme vous pouvez le constater, Nintendo ne dément rien, n’affirme rien, et prend la parole pour pas grand chose. Devant des flots incessants de fuites, le constructeur devrait, selon nous, présenter rapidement sa Nintendo Switch 2 dont on connait déjà beaucoup de choses. Si les leaks sont vrais, nous connaissons en effet son design et sa puissance via des fuites de sa carte mère.
Pour rappel, Nintendo souhaitait présenter sa console avant la fin de cette année fiscale. Soit avant le 31 mars 2025. D’autres rumeurs parlent d’une sortie en avril 2025. Quand au leaker du CES 2025, son destin sera à mon avis beaucoup plus inquiété par Nintendo dans quelques mois…
Forever Entertainment aura laissé les fans dans l'expectative pendant de longues années, mais le remake de The House of the Dead 2 va bel et bien voir le jour.
Comme une blessure béante qui ne saurait guérir, la non-fin de Deus Ex : Mankind Divided a abandonné son protagoniste dans les limbes de l'Histoire vidéoludique. Le scénariste Mark Cecere évoque aujourd'hui la suite avortée de cet épisode controversé.
Après des années d'attente, l'adaptation cinématographique du jeu d'action en monde ouvert Sleeping Dogs, ne verra finalement pas le jour. Donnie Yen, l'acteur artiste martial attaché au projet, a récemment confirmé son annulation.
Après un début d'accès anticipé un peu chaotique, Pax Dei ouvre de nouveaux serveurs pour mieux accueillir les nouveaux joueurs dans son univers à coloniser. L'occasion de débuter une nouvelle aventure ?
Genki est revenu sur toutes ses déclarations concernant la Switch 2 ce matin, en clôture du CES de Las Vegas. Leurs (nouveaux) propos vont-ils vous surprendre ?
En 2025, avoir au moins un abonnement pour une plateforme de streaming audio et/ou vidéo n’est clairement pas une chose rare. L’inverse l’est bien plus. Et il est fort probable que vous soyez abonné à Netflix depuis des années. Mais saviez-vous qu’en plus du contenu vidéo, Netflix propose pas mal de jeux ? Et pas que des daubes !
Nintendo et Lego renforcent leur partenariat avec une nouvelle collaboration : une Game Boy en briques Lego. Après le succès des précédents ensembles inspirés de l’univers Nintendo, cette nouvelle création est le deuxième set Lego inspiré d’une console de la firme.
C’est dans un post sur X anciennement Twitter que Nintendo a dévoilé une vidéo teaser d’un futur set Lego à l’image de l’iconique Gameboy. Le post était aussi accompagné d’une fourchette de sortie puisqu’il est indiqué que ce nouveau modèle Lego sortira en octobre prochain.
Ce modèle suivra la Lego NES, lancée en août 2020, qui incluait une réplique de la console avec un téléviseur rétro. Nous ignorons encore quelle forme prendra ce nouveau set Lego ni quel sera son prix.
Cette nouvelle collaboration s’inscrit dans une série de partenariats fructueux entre Nintendo et Lego que ce soit en termes de briques à construire avec plusieurs modèles sur des licences emblématiques telles que Super Mario ou encore The Legend of Zelda ainsi que de jeux dédiés avec pour exemple, le très récent Lego Horizon sorti sur Nintendo Switch.
Capcom a besoin de tester de nouvelles choses, et ce sont les joueurs qui vont pouvoir en profiter. Après une première phase de bêta fin 2024, une seconde phase va commencer le mois prochain alors que la sortie de la version finale approche à grands pas. Tout le contenu de la Bêta précédente sera inclus avec une nouvelle créature à combattre bien connue des fans de la franchise : Gypceros. Pour les joueurs PS5 et Xbox Series X|S, l’abonnement au PlayStation Plus ou au Xbox Game Pass ne sera pas obligatoire.
Deux bonus seront inclus pour les joueurs de cette nouvelle phase : un accessoire Peluche Felyne et un pack d’objets bonus. Cette nouvelle phase de Bêta-test sera ouverte en deux temps :
Phase 1 : Vendredi 7 février 2025 – 4h00 (heure française) au lundi 10 février 2025 – 3h59
Phase 2 : Vendredi 14 février 2025 – 4h00 (heure française) au lundi 17 février 2025 – 3h59
N’oublions pas que toute la progression sera bien entendue conservée dans le jeu principal en cas d’achat du titre. Sans plus tarder, découvrez la bande-annonce de cette nouvelle session de Bêta-test ci-dessous :
Bonne année, hunters ! Ryozo Tsujimoto vous accueille dans cette nouvelle année de Monster Hunter Wilds, et pour vous annoncer une seconde session de Bêta-test ouvert prévue pour février ! L’avenir s’annonce radieux… pic.twitter.com/F3E13yJeP6
Ubisoft a annoncé un court report pour Assassin’s Creed Shadows, son prochain jeu très attendu, initialement prévu pour le 14 février. Ce délai permettra aux équipes de peaufiner les derniers détails et d’offrir aux joueurs une expérience à la hauteur des attentes.
Déjà repoussé du 15 novembre au 14 février, le titre se voit décalé une nouvelle fois. Cependant, il ne faudra pas attendre trop longtemps cette fois-ci. Dans un communiqué partagé sur les réseaux sociaux, Ubisoft annonce la nouvelle date de sortie fixée au 20 mars 2025, soit un petit mois de peaufinage supplémentaire accordé. Marc-Alexis Coté, producteur de la série, insiste sur le souhait de vouloir procurer la meilleure expérience possible dès la sortie du jeu. Bien que de nombreuses améliorations soient d’ores et déjà notables, Ubisoft proposant régulièrement des blogs sur l’état d’avancement du jeu et les efforts déployés dans les features de gameplay, ce délai supplémentaire devrait permettre à Ubisoft de proposer une expérience toujours plus immersive.
Une énorme pression pèse sur les épaules d’Assassin’s Creed Shadows. Après avoir essuyé de nombreuses polémiques sur ses choix d’intrigue et de direction artistique, le jeu doit aussi éponger les échecs précédents d’Ubisoft, notamment Skull & Bones ainsi que Star Wars: Outlaws, titre sur lequel la compagnie française comptait beaucoup pour renflouer les caisses, mais ce qui s’est soldé par un immense échec commercial. Néanmoins, le Japon est une destination demandée de longue date par les fans de la série. Ce setting à lui seul pourrait être suffisant pour attirer même les curieux les plus réfractaires, bien que la magie se soit estompée après le passage de Ghost of Tsushima qui aura coupé l’herbe sous le pied d’Ubisoft et dont le succès aura été retentissant, aussi bien critique que commercialement parlant.
Assassin’s Creed Shadows sera donc disponible le 20 mars 2025 sur PC, PS5 et Xbox Series X|S.
Le jeu de stratégie/gestion médiévale Manor Lords s’enrichit dès maintenant avec sa quatrième mise à jour majeure. Cette version voit débarquer plusieurs nouveautés, améliorations et correctifs pour approfondir le gameplay. Cerise sur le gâteau, les ponts font leur entrée. Parmi les nouveautés les plus importantes, deux nouvelles cartes font leur apparition, dont l’une intègre une large rivière. Ce qui permet la construction de ponts ! Une fonctionnalité très attendue par la communauté. Les mécanismes de distribution des ressources ont également [...]