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Ultime bafouille - inZOI a un gros défaut qui lui fera du tort sur le long terme

inZOI est l’une des curiosités du moment. Attendu depuis un moment, le simulateur de vie coréen a suscité un engouement certain qui le hisse, encore aujourd’hui, parmi les jeux Steam les plus vendus. Mais est-ce que l’intérêt pour le jeu va durer assez pour installer inZOI au rang d’incontournable du genre dans les années à venir ? J’en doute… Et pour une raison précise : inZOI n’est pas assez accessible.

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TEST Vidéo – The Talos Principle Reawakened remet au goût du jour les puzzles et la philosophie

Le studio CroTeam connu pour ses Serious Sam puis pour un jeu de puzzle philosophique, revient 11 ans après avec un remaster : The Talos Principle Reawakened. Un remaster, c’est bien mais est-il utile et que propose-t-il en terme d’amélioration et de contenu? je vous propose de découvrir The Talos Principle Reawakened en vidéo ou avec le scripte ci-dessous pour ceux qui préfèrent lire ! Les origines Aujourd’hui, on jette un coup d’œil à The Talos Principle reawakened, remaster du [...]

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PROJECT WRAITH devient WRAITH OPS et dévoile du gameplay

Après une vidéo plutôt encourageante en février dernier, Grassrootz, le studio derrière le développement de PROJECT WRAITH, a été convié au Galaxies Gaming Showcase 2025. Durant l’événement, un nouveau trailer a été diffusé pour rappeler que le nom de leur jeu est devenu officiellement WRAITH OPS et montrer du gameplay dynamique à la Call of des années 2010. En effet, l’action a l’air plutôt rapide et nerveuse, avec un gunplay qui s’est largement amélioré. Il faut dire que l’on était pas spécialement emballé par la proposition des devs, mais force est de constater que WRAITH OPS pourrait être une expérience intéressante au final.

Également, suite la mise à jour de la page Steam, on apprend un peu plus sur le synopsis du jeu, à savoir que vous devrez choisir entre deux factions (Aegis Industries et Volga Battalion) ayant pour objectif retrouver et récupérer les vestiges du mystérieux Project Wraith. Outre le customisation d’équipements et les quatre modes de jeu vus et revus, il est mentionné un système météorologique dynamique et de dégâts réalistes pour récompenser le skill.

Les devs ont initialement prévu une sortie pour 2025, mais la page Steam du jeu n’en fait nullement mention. En attendant plus de précisions sur la date de sortie du jeu, vous pouvez ajouter WRAITH OPS à votre liste de souhaits Steam, si vous êtes emballé.

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Le créateur de Devil May Cry revient sur l'influence de la saga sur Bayonetta

Véritable ponte du jeu vidéo, le CV d'Hideki Kamiya est assez monstrueux. On lui doit Resident Evil 2, mais aussi la création d'un paquet de licences cultes dont Devil May Cry, qui sera reprise dès le second épisode par Hideaki Itsuno. Les deux ex-membres de Capcom ont pu échanger quelques mots doux lors de la Game Creators Conference 2025.

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Jamais sorti, ce jeu Mario sur le Virtual Boy de Nintendo refait une apparition surprise

Nintendo a connu quelques flops parmi ses nombreuses propositions, parmi lesquels se trouvent le Virutal Boy : étrangement avant-gardiste, ce casque 3D à enfiler directement sur sa caboche proposait des jeux inédits avec un affichage stéréoscopique, tout en noir et rouge (ambiance). Lancé en 1995 et abandonné en 1996, il s'agit officiellement de la console la moins vendue de l'histoire de la firme… mais elle devait pourtant accueillir un jeu Mario inédit. { "@context": "http:\/\/schema.org", "@type": "ImageObject", "contentUrl": "https:\/\/cdn.gamekult.com\/images\/news\/30\/3050863318\/jamais-sorti-ce-jeu-mario-sur-le-virtual-boy-de-nintendo-revient-d-entre-les-morts-32935bd3.jpg", "thumbnailUrl": "https:\/\/cdn.gamekult.com\/optim\/images\/news\/30\/3050863318\/jamais-sorti-ce-jeu-mario-sur-le-virtual-boy-de-nintendo-revient-d-entre-les-morts-32935bd3__283_159.jpg", "datePublished": "2025-04-18T16:06:19+02:00", "name": "", "description": "" }

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Jurassic World : Rebirth, les coulisses et de nouvelles images

Universal Pictures dévoile une vidéo sur les coulisses de Jurassic World : Rebirth (Renaissance en VO) et cette dernière comprend quelques extraits inédits. « Cinq ans après Jurassic World Dominion, une expédition traverse des régions équatoriales isolées pour extraire l’ADN de trois énormes créatures préhistoriques pour une avancée médicale révolutionnaire. » Dans cette nouvelle vidéo, nous avons droit à des commentaires des acteurs comme Scarlett Johansson, Mahershala Ali ou Rupert Friend. Le scénariste David Koepp et le réalisateur Gareth Edwards se prêtent également [...]

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HIM : La nouvelle œuvre horrifique de Jordan Peele

Universal Pictures et Jordan Peele (via Monkeypaw Productions) présentent HIM, un film d’horreur ayant le football américain comme toile de fond. « Un jeune joueur de football prometteur rejoint un complexe isolé pour s’entraîner sous la direction du quaterback vieillissant d’une équipe dynastique. » Nouvel OVNI produit par Jordan Peele, HIM propose un concept inédit; mélanger le sport et le genre horrifique. L’idée peut paraitre saugrenue, mais il faut avouer qu’après le visionnage de la bande-annonce, il y’a de quoi être intrigué. [...]

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Joyeuses Pâques, Happy Easter, c’est l’heure de manger du chocolat et de profiter !

Joyeuses Pâques 2025 à toutes et à tous ! Happy Easter to everyone ! Chaque année, Pâques est synonyme de chocolat, de chasses aux œufs et de moments partagés en famille. Cette fête prend une dimension toute particulière. En effet, le terme « easter egg », utilisé dans l’industrie vidéoludique, trouve justement son origine dans cette tradition. À savoir : celle de cacher quelque chose pour le plaisir de le découvrir. Dans les jeux vidéo, un easter egg est un clin d’œil, [...]

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Brawl Stars, voici toutes les nouveautés qui débarquent dans le jeu

Si vous avez l’habitude de jouer à Brawl Stars, sachez qu’un Brawl Talk a eu lieu hier. Ce dernier a levé le voile sur du tout nouveau contenu destiné au jeu gratuit disponible sur iOS et Android. On y retrouve d’ailleurs une nouvelle rareté de brawler, des personnages inédits, un événement spécial et un mode de jeu innovant. Notez que tout ceci est déjà disponible. Nouvelle rareté : Ultra Légendaire Une sixième rareté fait son apparition : les brawlers Ultra [...]

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COVENANT, le FPS soulslike coop et PVP, revient avec une nouvelle bande-annonce

Découvert en fin d’année dernière, COVENANT, développé par le studio Legion composé d’anciens devs ayant travaillé sur les licences telles qu’Apex Legends, Call of Duty, HaloDestinyBattlefield, et même DOOM, refait parler de lui à l’occasion du Galaxies Gaming Showcase 2025. Dans ce nouveau trailer, on y voit surtout un succession de panoramiques des divers environnements que nous pourrons explorer, et quelques extraits de gameplay. Dans cet univers sombre, vous incarnerez un messenger, un ange guerrier envoyé par les Composers pour découvrir la vérité derrière la disparition de l’un des vôtres, Malach, et d’une entité nommée la Creation.

En sa qualité de soulslike, la difficulté sera relevée avec des ennemis et des boss aux coups dévastateurs. Vous risquez donc de mourir un nombre incalculable de fois si vous êtes néophyte dans ce genre de jeu. Pour les autres, ce sera une partie de « plaisir » jusqu’à atteindre la satisfaction orgasmique d’avoir déboîté un boss. La direction artistique est toujours très marquée dark fantasy et semble plutôt pas mal, espérons qu’autant d’attention sera portée au gunfeel.

Le développement de COVENANT ayant à peine débuté, aucune date de sortie n’est prévue pour le moment. En attendant de nouvelles news, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.

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PlayStation : jugé trop "fou", Shuhei Yoshida n'a jamais été nommé à la tête de Sony Interactive Entertainment

Game File a organisé une session de questions-réponses entre développeurs et autres acteurs du secteur vidéoludique. Un panel plutôt prestigieux qui comportait notamment Gilles Langourieux, PDG de Virtuos, qui s'est empressé de poser une question à Shuhei Yoshida, ancien ponte de PlayStation.

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Leçon de team building dans la dernière bande-annonce FBC: Firebreak

Invité au Galaxies Gaming Showcase 2025, le studio Remedy Entertainment a profité de l’occasion pour dévoiler une nouvelle bande-annonce de FBC: Firebreak, un FPS coopératif se déroulant dans l’univers du jeu Control. Bien que vous pourrez jouer seul (si vos amis sont des boulets), il est question ici de rappeler l’importance de la synergie d’une équipe. Par exemple, l’un des joueurs pourra utiliser son arme pour libérer son coéquipier de l’emprise de post-it ou d’une masse rose envahissante, voire éteindre des feux. Il est également intéressant de constater que l’on pourra interagir avec l’environnement meurtrier (blizzard, radiation, pièges en tout genre…), que ce soit en tirant dans le sprinkler ou en profitant des flammes émanant d’énormes ventilos.

Vous l’aurez compris, trouvez vite des amis pour former une équipe au risque que la situation dégénère vite. Sinon, FBC: Firebreak est toujours prévu pour l’été 2025 et si vous souhaitez en apprendre davantage, un live dispensé par les devs est programmé pour le 24 avril.

En attendant de nouvelles infos, vous pouvez ajouter FBC: Firebreak à votre liste de souhaits depuis sa page Steam ou Epic Games Store, s’il vous intéresse. Il sera aussi disponible dans le Xbox Game Pass.

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Un trailer, mais toujours pas de date pour le puzzle-game ChromaGun 2: Dye Hard

À l’occasion du Galaxies Gaming Showcase 2025, Pixel Maniacs, le studio derrière ChromaGun et sa suite ChromaGun 2: Dye Hard, a dévoilé un court trailer mélangeant gameplay et cinématiques avec une touche d’humour. Contrairement au premier épisode, le studio a désormais l’appui de l’éditeur PM Studios et il sera toujours question d’un puzzle game, dont les énigmes se résoudront avec un pistolet tirant des balles de peintures. À la rédac, durant le Steam Neo Fest de février dernier, on avait bien apprécié la démo qui est d’ailleurs toujours disponible depuis la page Steam du jeu, si vous souhaitez occuper votre temps libre du week-end de Pâques.

Hormis cela, la bande-annonce ne nous apprend pas grand chose et on aurait pu penser qu’une date de sortie serait révélée. Rappelant fortement la franchise Portal, la direction artistique du jeu a l’air plutôt originale surtout lors de l’exploration des mondes parallèles. Quant au gameplay, il semble très intéressant avec la résolution d’énigmes plus tordues les unes que les autres.

Prévu pour courant 2025 et attendant l’annonce d’une date de sortie, vous pouvez toujours ajouter ChromaGun 2: Dye Hard à votre liste de souhaits Steam et jouer à la démo, si vous êtes intéressé.

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OMG OMG OMG ! Nouveau scam en vue avec Scary Cargo

Il y a quelques jours, le trailer de Scary Cargo est apparu sur la toile, avec un titre de vidéo plutôt évocateur : « Gameplay Reveal ». Mais si cette vidéo recèle la moindre once de gameplay, alors je suis le pape. Ce n’est qu’une cinématique de bout en bout, avec de prétendus joueurs simulant une partie et criant « OH MY GOD » toutes les 4,4 secondes en moyenne (on a compté). Parce qu’en plus, n’allez pas imaginer que le concept est original : c’est uniquement un rip-off de Lethal Company ou R.E.P.O. Si quelques observateurs ne sont pas dupes, la plupart des messages sous la vidéo sont désolants de stupidité. Ils s’extasient sur le fait que le jeu fait peur ou que c’est beau, et ont l’air très impatients de jeter leur argent au premier développeur solo opportuniste. D’après les messages sur Steam, il semblerait qu’il soit Chinois, mais même son pseudo sur la fiche Steam est louche : il a choisi le nom d’un homme d’affaires turc.

Depuis qu’il a révélé son « jeu », plus de 21 000 personnes l’ont wishlisté, ce qui nous conforte dans l’idée que l’humanité est vouée à sa perte. Le problème, c’est qu’il est maintenant motivé à réellement faire son machin pourri. Croisons les doigts pour qu’il ne fasse pas d’accès anticipé, ou pire, de campagne Kickstarter.

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Ultime bafouille - Pourquoi les jeux vidéo pour enfants sont si mauvais (et pourquoi c’est grave)

Il suffit d’assister à une discussion à propos d'un film d’animation paresseux, un jeu vidéo mal torché ou une série télévisée conçue à la va-vite pour entendre cette phrase, devenue le joker de la médiocrité : « C’est nul, mais bon, c’est pour les enfants ». Elle tombe comme une sentence, censée clore le débat. Comme si l’enfance justifiait le bâclage. Comme si l’immaturité supposée des jeunes publics autorisait à leur servir des récits plats, des visuels génériques et des mécaniques de jeu au rabais. C’est un réflexe culturel inquiétant, profondément enraciné. Et c’est un problème.

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Nouveau jeu : Star Wars Zero Company

Cela fait quelques années qu'on sait que Respawn et Bit Reactor bossent sur un jeu de stratégie dans l'univers de Star Wars et le titre vient d'être dévoilé. Star Wars Zero Company vous mettra dans la peau de la Zero Company, la version Star Wars de la A-Team / Suicide Squad / Thunderbolts en pleine Guerre des clones. Si vous zappez les deux premières minutes de la vidéo de présentation ultra-générique, vous pouvez apercevoir du gameplay, à savoir un clone de XCOM. Entre les...

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L’étrange immersive & walking sim Militsioner nous montre 10 minutes de gameplay

Cela fait maintenant quatre ans que l’on suit le développement de Militsioner, un jeu à la frontière entre le walking sim et l’immersive sim. La semaine dernière, les développeurs ont partagé, via IGN, une séquence presque ininterrompue d’une dizaine de minutes pour nous montrer quelques possibilités d’interactions. Pour rappel, le but du jeu est de fuir une petite ville des pays de l’Est, placée sous la surveillance d’un policier géant. A priori, son humeur influera sur l’environnement et nos capacités d’action, et il faudra donc discuter avec lui pour qu’il soit dans les meilleures dispositions possibles.

Dans cette séquence, on découvre qu’on sera guidé dans nos actions, grâce à une sorte d’arborescence indiquant les chemins possibles. Cela met bien en valeur l’aspect immersive sim, avec des choix vraiment différents pour atteindre les objectifs. On était déjà enthousiastes avec les précédentes présentations, cette dernière ne fait que conforter notre sentiment. Visuellement, c’est très correct, mais le framerate est un peu limite, ce qui laisse craindre une optimisation pas encore au top. D’un autre côté, aucune date de sortie n’a encore été annoncée, ils ont peut-être encore le temps de se pencher dessus. Par contre, Militsioner a maintenant un éditeur : c’est Critical Reflex, le même que pour les walking sim horrifiques THRESHOLD et Mouthwashing, notamment.

En attendant d’avoir une fenêtre de sortie, vous pouvez toujours ajouter Militsioner à votre liste de souhaits depuis sa page Steam s’il vous intéresse.

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TEST Mandragora: Whispers of the Witch Tree – La nouvelle référence de la Dark Fantasy

Mandragora: Whispers of the Witch Tree est ce qu’on pourrait appeler le metroidvania souls-like de la saison. Le jeu reprend une formule maintenant classique : un gameplay dynamique, des mécaniques de game design inspirées par les jeux de FromSoftware et une exploration horizontale dans un monde sombre destiné à la déchéance. Mandragora réutilise une recette qui fonctionne, mais avec un charme nouveau qui lui est propre, donnant ce sentiment d’une œuvre à la fois rassurante et innovante.

Mandragora: Whispers of the Witch Tree, produit par Primal Game Studio, est à la base un projet Kickstarter ayant eu son petit succès avec plus 270 000 $ récoltés pour 5 000 contributeurs. La promesse était de créer un titre combinant plusieurs éléments d’œuvres bien connues : l’exploration d’un Castlevania, les mécaniques de combats de Dark Souls, la richesse narrative de The Witcher et la beauté graphique de Ori and the Will of the Wisps. Ainsi, Mandragora: Whispers of the Witch Tree assume fortement ses références et s’en inspire avec justesse pour être une œuvre brillante malgré quelques défauts.

Le cri d’un univers à l’agonie

Son monde se nomme Faeldumm et il se meurt. Les monstres ont envahi la majorité des régions et seules quelques cités et villages parviennent à survivre au milieu des ténèbres, repoussant les attaques sauvages grâce à des murs épais et des combattants endurcis. Les puissants de ce monde contiennent ce chaos en entretenant l’espoir et l’obéissance du peuple. Ils pointent du doigt les entités responsables de la déchéance de cet univers : les sorcières, créatures cruelles et profanes qui souillent l’ordre du monde.

Un monde autrefois magnifique qu’il faut protéger

Dans tout ceci nous incarnons un inquisiteur, un orphelin ayant survécu grâce à ses dons magiques, élevé pour servir le puissant prêtre-roi. Afin de lui arracher ses sombres secrets, notre maître nous ordonne d’aller capturer une sorcière. Évidemment, notre mission ne se déroulera pas comme prévu. Une mystérieuse voix fait son apparition pour nous guider… qui sait si ses paroles sont des mensonges qui servent à condamner le monde ou des vérités salvatrices, oubliées depuis bien trop longtemps ?

Dans un premier temps, il convient de dire que Mandragora porte très bien son titre de Souls-like, on y retrouve des mécaniques qui appartiennent au genre et surtout, un univers qui souhaite nous échapper et qui s’interprète. Le monde est cohérent, avec une narration agréable sans pour autant être trop cryptique. Un habile mélange des genres, entre le mystérieux du souls-like et le direct d’un RPG classique, qui permet d’apprécier une histoire efficace et franche, tout en soulevant des pointes de mystère de temps en temps.

Concernant l’écriture du titre, elle se révèle assez simple, mais permet d’avoir une aventure aussi humaine qu’épique. Certains choix que l’on peut faire durant les dialogues permettent de débloquer différentes fins, mais cela n’est pas toujours évident à distinguer. Si les textes des PNJ sont bien écrits, ceux des joueurs, en revanche, manquent cruellement de finesse, voire comportent des erreurs de vocabulaire. Certaines phrases n’ont tout simplement pas de sens et risquent de déclencher des avancées vers des fins que l’on ne souhaite pas forcément par manque de compréhension. Heureusement, notre personnage parle peu et cette impression s’oublie vite quand on le compare avec le reste.

Mandragora: Whispers of the Witch Tree recrutement du cuisinier
Les PNJ sont de sacrés personnages

En effet, on se plaît à discuter avec chaque PNJ, qui bénéficient tous d’un excellent doublage anglais et d’une bonne écriture. Leurs comportements sont assez réalistes et correspondent à comment des personnes peuvent agir dans un univers sombre et oppressant, avec quelques touches d’humour, preuve de la résilience humaine. Il est d’ailleurs très plaisant de remarquer l’utilisation d’expressions, de chansons populaires ou encore de subtiles références d’Internet faisant partie de la culture française. Une chouette attention de la part des traducteurs qui fait sourire. Chaque rencontre est un plaisir pour les oreilles et l’occasion de retrouver un peu d’humanité, pour le meilleur comme pour le pire.

Mortel, mais de toute beauté

Mais avant son histoire, ce qui est saisissant dans Mandragora, c’est sa direction artistique. Le jeu tourne sous le moteur Unreal Engine qui exploite à merveille les graphismes en 2.5D. Les modèles des bâtiments et des personnages sont simples, mais cela leur permet de rester la plupart du temps lisibles et compréhensibles, surtout quand de nombreux ennemis sont présents à l’écran ou que des effets de particules se superposent. On peut souligner l’utilisation d’un filtre donnant un effet de flou gaussien, appuyant l’ambiance onirique des lieux et donnant lieux à de superbes jeux de lumières

Dans l’ensemble, le jeu gère avec efficacité ses décors, en proposant des visuels magnifiques en arrière-plan qui montrent la richesse des environnements que l’on parcourt, tels que des moulins parmi les champs, les bois embrumés d’un marécage ou des étendues d’eau scintillantes dans le soleil couchant. Chaque zone possède un vécu qui est retranscrit par une narration environnementale maîtrisée. Il est un peu dommage que la profondeur de champ ne serve pas à montrer des événements de l’histoire, comme la présence d’un boss ou des déplacements de monstres, à l’image de certains metroidvania.

Mandragora: Whispers of the Witch Tree ambiance environnement
Des décors à l’ambiance réussie

En revanche, les illustrations des cinématiques et des personnages sont particulièrement bluffantes. Elles utilisent ce qui est appelé un style pictural, ressemblant ainsi à de véritables peintures avec de légères animations, changeantes en fonction de l’humeur du PNJ représenté. On se surprend souvent à contempler un visage pourtant peu agréable, mais saisissant de vie, unique à cet art brut. Cela fait beaucoup penser au style du studio Vanilla Ware, qui utilise une animation semblable pour certaines de ses illustrations, mais avec un aspect plus réaliste et occidental.

Il est regrettable que la carte n’ait pas bénéficié de la même attention graphique. Son apparence est bien trop simple quand on la compare avec les illustrations, ce qui casse l’immersion. Ce choix peut s’expliquer par le fait qu’elle montre toutes les ressources à collecter et certains obstacles découverts, ce qui pourrait devenir illisible. On aurait quand même bien apprécié un entre-deux entre le style épuré et l’imagerie générale.

C’est en tout cas un rôle que remplit parfaitement la bande-son. Mandragora possède une ambiance sonore qui nous plonge parfaitement dans son univers sombre en proposant des thèmes représentant la mélancolie des lieux ou l’hostilité qui s’en dégage, auxquels s’ajoutent les sons d’ambiance propres aux niveaux ainsi que ceux que produisent les ennemis au loin : insultes, grondements ou raclements, par exemple. Cela nous fait d’autant plus remarquer les rares et véritables musiques du jeu qui possèdent une atmosphère chargée de mystère.

Patience et puissance

Comme mentionné plus haut, Mandragora: Whispers of the Witch Tree est à la fois un souls-like et un metroidvania, avec des notions de difficultés propres à ces deux genres. La prise en main du gameplay est rapide, mais il faut constamment faire preuve de prudence, d’attention et de méthode. Le jeu propose de nombreux moyens pour que le joueur puisse accomplir sa quête, que ce soit en gérant son équipement avec les marchands recrutables ou en se renforçant grâce aux impressionnants arbres de compétences.

Ces derniers, au nombre de 6, constituent le cœur du gameplay du jeu et peuvent se comparer à des classes connues des RPG, comme le paladin, le druide ou l’assassin. Les premiers niveaux servent à se familiariser avec une seule de ces spécialités, avant de débloquer les autres après quelques heures de jeu une fois niveau 25. Mandragora possède un système avec un fort potentiel de combinaisons de capacités.

Mandragora: Whispers of the Witch Tree Arbre de compétences
Un arbre de compétences bien fourni, mais qui reste simple

Si les arbres de compétences semblent compliqués, ils sont pourtant très simples. Chaque classe ne possède en réalité que 16 capacités passives que l’on peut débloquer ; les autres cercles représentent des gains de caractéristiques. Il est possible de privilégier différents chemins en fonction de son style et de mettre en place des synergies de compétences pour des effets dévastateurs.

Les sorts et capacités actives, quant à eux, ne se débloquent qu’à mesure que vous progressez dans l’aventure, que ce soit en vainquant des ennemis, en les achetant auprès de marchands ou dans des coffres cachés. Ce qui peut se révéler frustrant si jamais votre cheminement vous emmène loin des sorts spécifiques à votre choix de départ. D’autant plus que certains ennemis peuvent se révéler être de sérieux obstacles dans votre exploration de Faeldumm.

Sur le même sujet, il faudra environ une bonne cinquantaine d’heures pour terminer Mandragora: Whispers of the Witch Tree, sans pour autant pousser l’exploration à fond. La plupart des améliorations de déplacement se découvrent à partir d’une dizaine d’heures, en suivant la quête principale et elles se révèlent vite indispensables pour tous bon explorateur. En effet, Le jeu possède de nombreuses plateformes où il est difficile de se déplacer, les ennemis peuvent attaquer en nombre ou profiter d’une position avantageuse où une mauvaise esquive peut conduire à une chute mortelle.

Des affrontements éreintants

Comme le dit Primal Game Studio, Mandragora n’est pas un jeu de combat où il est possible d’échanger des séries de coups avec vos ennemis sans broncher. Ils sont bien trop nombreux, voire résistants. La stratégie est de mise et il faudra anticiper leurs attaques pour s’en sortir. Évidemment, cela se révèle essentiel contre tous les boss, qui seront souvent de formidables adversaires qu’il faudra prendre le temps de bien analyser pour leur survivre. Même si la plupart peuvent se montrer assez simples, ils possèdent généralement une attaque difficile à comprendre et capable de faire fondre la barre de vie, imposant un pic de difficulté inattendu au milieu d’un combat et jouant avec votre santé mentale.

Mandragora: Whispers of the Witch Tree Combat contre un boss
Certains combats demandent de dépasser ses limites avec finesse

Surtout si on prend en compte le fait que, à notre goût, la plupart des ennemis possèdent bien trop de points de vie. Cela concerne aussi bien les boss qui peuvent se révéler assez épuisants, que les monstres de base. Heureusement, Mandragora en est conscient et propose de réduire certains paramètres, comme les dégâts subis par le joueur, les coûts d’endurance ou la santé des ennemis jusqu’à 70 % de leur montant initial. Ce qui nous parait correct pour une bonne expérience de jeu.

On pourrait rétorquer qu’il est possible de foncer à travers les hordes de monstres pour éviter de perdre du temps ou des ressources, mais cela est sans compter les récompenses lâchées à leurs morts : de l’essence pour monter de niveau, de l’or pour les marchands et des matériaux pour fabriquer vos équipements. Et vu l’importance de la fabrication dans ce jeu, il vaut mieux posséder le plus de ressources possible.

S’équiper pour briller

Mandragora: Whispers of the Witch Tree fait la part belle aux marchands, bien plus que ne le font les autres titres du genre. Ils sont un élément essentiel dans la progression du personnage et permettent de grandement faciliter la survie, que cela soit en fabriquant des armes, des armures, des potions ou pour l’enchantement. La récolte est une nécessité dans ce jeu.

L’introduction des marchands se fait en douceur et récompense naturellement l’exploration. Presque la totalité d’entre eux sont optionnelles et demandent de faire preuve de curiosité pour les recruter, que ce soit en leur parlant dans les villages, en accomplissant des quêtes ou en les sauvant de griffes de monstres. Chaque marchand est une belle rencontre qui apporte son lot de mystère et là possibilité de se renforcer, à condition d’investir dans son activité.

Et oui… malheureusement le commerce et l’artisanat ne sont pas des activités faciles ni florissantes dans ce monde, vos compagnons vont bien vous le faire comprendre. Les commerces possèdent un système de niveau qu’il faut faire progresser, que ce soit en fabriquant des objets ou en donnant des diagrammes, sortes de parchemins trouvables un peu partout. Plus un marchand possède une activité de haut niveau, plus il proposera des équipements de qualité et réduira ses prix. D’où la furieuse nécessité de récolter le plus de matériaux possible, que cela soit sur des monstres ou en les récoltant dans l’environnement.

Entretenez un petit jardin chez votre alchimiste favorite

En soi, Mandragora: Whispers of the Witch Tree possède une boucle de gameplay assez vertueuse, plus on explore, plus on est familier avec les adversaires sur lesquels on trouve de matériaux, plus il est possible de se créer un équipement puissant. De plus, on s’attache bien vite à la personnalité de chacune de nos rencontres et on peut même regretter qu’il n’y ait pas plus d’interactions entre eux pour développer un esprit de communauté.

Verdict

Malgré quelques défauts, Mandragora: Whispers of the Witch Tree s’est fait sa place parmi les références du genre metroidvania souls-like. C’est un pari réussi de la part des développeurs de chez Primal Game Studio qui ont fait preuve aussi bien de passion que d’expertises. Il aurait été agréable que le jeu exploite bien plus de concepts, comme l’utilisation de l’arrière-plan ou les interactions entre PNJ. Heureusement, la gestion des compétences avec les arbres de classes et la fabrication d’équipements constituent des mécaniques de jeu qui s’apprécient grandement.
Si vous cherchez une bonne expérience d’exploration, dans un univers sombre et avec des combats intéressants, malgré quelques pics étranges de difficulté, alors ce jeu trouvera sans problème sa place dans votre collection.

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