↩ Accueil

Vue lecture

TEST de BYE SWEET CAROLE – Alice au pays de Disney…

Projet murement mené à son terme par le studio italien Little Sewing Machine (avec Chris Darril aux manettes), le jeu Bye Sweet Carole est sorti dernièrement et marque les esprits dès les premières images par sa direction artistique digne d’un Disney ou d’un dessin animé à la Don Bluth. Perso, ça ma aussi beaucoup fait penser à l’ambiance des jeux comme Heart of Darkness pour les animations et l’approche cinématographique ou bien Dragon’s Lair (Don Bluth encore…). On est tout à fait dans un dessin animé interactif de ce type pour un jeu en scrolling qui emprunte son univers à Alice aux Pays des Merveilles dans une ambiance plus creepy… Miam.

Une fois Bye Sweet Carole lancé sur notre PS5, on est dans l’ambiance. L’aspect graphique nous happe totalement et l’univers sonore également avec la voix caverneuse du narrateur (VOST) et la musique enchanteresse… C’est un plaisir de contrôler, Lana Benton, jeune orpheline fragile de Bunny Hall, qu’on voit s’animer ici, image par image, sur des décors magnifiques peints à la main. Il est rare de voir ce type d’approche graphique de nos jours et il faut avouer que cela reste spectaculaire et agréable à l’oeil.

Dans ce monde aux apparences paisibles où les oiseaux gazouillent et les plantes fleurissent, Lana va vite se retrouver dans un monde entre semi-conscience et surnaturel en suivant une mystérieuse lettre… Afin de retrouver sa meilleur amie Carole Simmons, elle va donc prendre des risques aux alentours de l’orphelinat. Très vite, une menace est là, bien présente, sous diverses formes, mais bien visible…

Proche d’un Alice aux Pays des Merveilles dans sa construction et avec pas mal de références il faut bien l’avouer, Bye Sweet Carole est bien plus sombre au final avec des personnages qui font bien flipper souvent et quelques jump scares bien amenés.

Si les premiers instants font un peu office de tutoriel, on comprend vite comment jouer. Lana se déplace assez lentement mais c’est sans doute voulu, elle peut néanmoins pousser des caisses, monter dessus, escalader certains obstacles mais aussi actionner des éléments du décors, ramasser des objets. On est dans un jeu narratif mais d’exploration avec de la plate-forme, un inventaire à la point’n click… Mais on aura aussi accès à quelques QTE, ce genre de choses…

Ponctué de cinématiques très bien fichues, le jeu reste très animé dans son gameplay avec par exemple des ennemis qui vous menacent juste en passant, ou bien des confrontations plus directes mais toujours avec des animations dignes d’un véritable dessin animé. De même les différents mouvements et les divers réactions de Lana sont géniaux.

La mise en scène apporte beaucoup au titre ainsi que les ambiances visuelles avec des décors toujours très détaillés avec des tonalités et des effets de lumières et d’ombres bien choisis. Tout cela est bien beau mais, car il y a un mais, le gameplay pêche par des bugs (collision, affichage, etc.) un peu trop présents et quelques imprécisions dans les mouvements dans les moments d’action. Si au début on ne s’en rend pas trop compte, l’intrigue évolue vers le moins bien avec pourtant quelques bonnes idées (infiltration face à des ennemis sanguinaires, transformation de Lana en lapin (entre autres…) pour des accès à des passages différents et un peu plus de dynamisme, etc..).

On pardonne facilement la technique pas à son max dans Bye Sweet Carole grâce sa réalisation et sa direction artistique aussi belle qu’originale. Il est rare de voir ce type de jeu en 2D de nos jours et il faut avouer que le travail réalisé est incroyable. Dommage que le gameplay n’ait pas suivi sur le même niveau. Bye Sweet Carole reste un jeu à découvrir à tous prix!

Cet article TEST de BYE SWEET CAROLE – Alice au pays de Disney… est apparu en premier sur Insert Coin.

  •  

Test de Romancing SaGa 2: Revenge of the Seven – C’est un beau roman !

Romancing SaGa 2: Revenge of the Seven, retour de la revanche de ce jeu Square Enix sorti à la base en 1993. Cela ne nous rajeunit pas mais ce jeu, cinquième de la série des SaGa (comme son nom ne l'indique pas) est réputé pour être le meilleur de la série dont le dernier épisode date de 2024 tout de même. Bref, Romancing SaGa 2 revient avec une version 3D nommé Revenge of the Seven et après une sortie remarquée sur Switch et Playstation l'an passé, c'est maintenant au tour des Xbox de connaître le meilleur du retour de Romancing SaGa 2: Revenge of the Seven !
Lire la suite : Test de Romancing SaGa 2: Revenge of the Seven – C’est un beau roman !

  •  

PREVIEW On a nettoyé des donjons dans Goblin Cleanup

Lorsque vous entendez l’éditeur Team 17, vous aurez sans doute en tête des titres comme Worms, le jeu de cuisto Overcooked ou encore Date Everything !. Ainsi, lorsqu’il s’agit de faire des jeux déjantés, mais fort sympathiques à plusieurs, vous êtes sûr de trouver un blob au bout de votre fourche. Et Goblin Cleanup, titre encore en accès anticipé, est ce type de jeu dont il est difficile de ressortir sans anecdotes. Nous avons pu le prendre en mains sur PC, et l’expérience fut fort plaisante.

Goblin Cleanup est ce type de jeu que l’on pourrait qualifier de zen. À l’image de PowerWash Simulator ou encore Viscera Cleanup, notre but premier est de nettoyer des pièces pour les rendre les plus propres possible. Développé par Crisalu Games et venant d’une campagne Kickstarter très suivie, le jeu a fait ses débuts en accès anticipé le 28 août 2025 et propose une expérience de nettoyage aussi agréable en solo qu’en coop.

Toutefois, un petit twist se cache derrière cette simulation de ménage. À l’instar des autres titres cités, où il était question de nettoyer des pièces pour les rendre le plus propres possible, dans Goblin Cleanup nous incarnons des goblin(e)s de ménage ayant un seul objectif : remettre en ordre les pièces saccagées par les aventuriers. Ainsi, pas de combat, mais du ménage à l’état pure. Chaque pièce présente dans Goblin Cleanup se construira sur un seul schéma : nettoyer le sang et jeter les restes de monstres, réactiver et sécuriser les pièges, remettre en place les meubles et accessoires, libérer les coffres de déchets, nourrir les slimes ou encore ne pas réveiller d’anciens boss survivants. Sans avoir de réelle limite de temps, les développeurs ajoutent un petit moyen de pression à l’entrée du donjon via la porte où se trouve le prochain héros. Si vous êtes trop lent, cette porte commence doucement à être enfoncée par celui-ci.

Le cœur du jeu ne se situe pas réellement dans son gameplay qui, en soi, est assez simple et se prend facilement en main. Mais c’est le fait de jouer au titre en coopération qui fait que celui-ci brille dans sa conception. Même si l’objectif de la mission reste de nettoyer le plus possible une zone, dont un pourcentage nous permettra de connaître notre progression, il est tout à fait possible de semer la discorde en réactivant des pièges derrière nos amis ou de les manger avec une mimic. Il suffit alors qu’un membre de votre équipe de nettoyage décide d’être l’antagoniste principal de votre partie et celle-ci prendra une autre tournure. Ajoutez à cela le chat de proximité et vous obtenez un combo gagnant pour des soirées très amusantes.

Intérieur d'un donjon de Goblin Cleanup.
Des donjons bien équipés, aussi mortels pour les héros que pour nous-même !

Pour casser la redondance du genre, à savoir nettoyer et remettre d’origine une pièce, de petits défis supplémentaires seront proposés à certains niveaux. Cela peut être le fait de redéposer des livres volants sur une étagère sans effectuer de saut qui, par malheur, risque de réveiller un sorcier ou encore de nourrir un arbre maléfique. Ce petit ajout permet de rendre chaque partie unique même si, malheureusement, le jeu ne propose pas de niveaux générés aléatoirement et nous nous retrouvons rapidement à faire le tour.

À la fin d’un niveau, l’équipe reçoit un score si les membres ont complété ou non des objectifs ou des défis. Si tel est le cas, chaque membre reçoit des blobs d’or faisant office d’argent in-game permettant d’acheter de nouveaux cosmétiques et ainsi de personnaliser notre agent de ménage. Arborant un style cartoon bien léché, Goblin Cleanup tourne sur n’importe quelle configuration sans avoir eu de soucis d’optimisation.

Intérieur d'un donjon de Goblin Cleanup.
La possibilité de personnaliser son goblin
Intérieur d'un donjon de Goblin Cleanup.
De petits boss qu’il faut mieux éviter

Avec plus de 3 200 participants sur le Kickstarter, Goblin Cleanup est un jeu suivi par une communauté active et cela a pour résultat alors de futurs ajouts fort sympathiques de la part des développeurs. Accès anticipé oblige, le titre souffre encore d’une répétitivité accrue lorsque l’on a fait le tour des niveaux, malgré de bonnes idées qui se renouvellent au fur et à mesure. Le studio a déjà annoncé travailler sur ce problème avec de futurs ajouts réguliers : de nouveaux donjons, des objets cosmétiques, des défis à durée limitée, mais surtout un bestiaire enrichi. En dehors de ces ajouts, le studio prévoit aussi une compatibilité console et mobile si le terme confirme son succès.

Si vous êtes à la recherche d’un jeu zen, où vous allez passer du temps à discuter avec vos amis en réalisant des tâches de ménage, le tout en essayant d’éviter les pièges et autres dangers mortels. Goblin Cleanup est le jeu idéal. Disponible en accès anticipé sur Steam, celui-ci n’a malheureusement pas encore de date de sortie, mais risque fort de trouver son public.

Cet article PREVIEW On a nettoyé des donjons dans Goblin Cleanup est apparu en premier sur JVFrance.

  •  

Pathologic 3 se date mais finalement pas pour cette année

En juin dernier, la licence de jeux de survie horrifique d’Ice-Pick Lodge a fêté ses 20 ans. C’était l’occasion rêvée pour sortir un troisième opus, n’est-ce pas ? Sans grande surprise, c’était bien l’année 2025 qu’Ice-Pick Lodge visait pour la sortie de Pathologic 3. Mais l’expansion de la pandémie a pris un peu plus de temps que prévu et ne viendra frapper les joueurs qu’à partir de l’année prochaine.

  •