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TEST Assassin’s Creed Shadows : Une prouesse technique sur Nintendo Switch 2 bien qu’encore imparfaite

Disponible en début d’année sur les consoles de dernière génération et sur PC, Assassin’s Creed Shadows arrive pile à l’heure pour les fêtes de fin d’année sur Nintendo Switch 2. Nous avons pu tester ce nouveau portage signé Ubisoft, après un Star Wars Outlaws qui nous avait impressionnés il y a quelques mois. Une fois encore, l’éditeur français démontre sa maîtrise en matière de portabilité, mais non sans compromis et avec quelques problèmes techniques encore non résolus à ce jour.

Test réalisé sur Nintendo Switch 2 grâce à une version numérique envoyée par l’éditeur

Une grande aventure jouable partout

Depuis son lancement en juin dernier, la Nintendo Switch 2 n’a cessé d’accueillir des open-world variés : Cyberpunk 2077, Star Wars Outlaws ou encore Hogwarts Legacy: L’Héritage de Poudlard ont impressionné grâce à des portages de qualité. Ubisoft poursuit donc sur cette lancée en alimentant un genre longtemps décrié sur la première Switch, en raison des limitations techniques de la console. Quoi de mieux, dès lors, que de proposer Assassin’s Creed Shadows, dernier opus sorti en mars sur consoles de nouvelle génération et PC. Si les fans s’interrogent sur l’absence des épisodes précédents, il ne fait guère de doute que la stratégie de l’éditeur français est de capitaliser sur le succès commercial de ce volet et de le proposer rapidement sur la machine de Nintendo.

Assassin’s Creed Shadows plonge les joueurs dans le Japon féodal du XVIe siècle, en pleine période Sengoku, et met en scène deux protagonistes : Naoe, une assassin en quête de vengeance, et Yasuke, un samouraï. Ensemble, ils s’allient pour déstabiliser les seigneurs de guerre et lutter contre la corruption, mêlant infiltration, combats et intrigues politiques. Le jeu dépeint une époque marquée par les rivalités entre daimyos et les guerres de clans. Naoe incarne la furtivité et les techniques assassines, tandis que Yasuke représente la puissance martiale et l’honneur du samouraï. Leur alliance improbable illustre la rencontre de deux cultures et deux philosophies, unies par une quête de justice et la lutte contre l’oppression.

TEST Assassin's Creed Shadows - Cinématique
Les cinématiques sont nombreuses et contribuent à l’ambiance globale du titre

Cette dualité crée un déséquilibre assumé dans le gameplay : Naoe sera privilégiée pour l’exploration et l’infiltration, tandis que Yasuke séduira les amateurs d’une approche plus directe et brutale. Le grand avantage de ce portage sur Switch 2 réside dans la flexibilité de jeu : en mode docké, confortablement installé dans son canapé, ou en mode nomade, dans son lit ou dans les transports. Ubisoft a dû faire des concessions techniques évidentes pour assurer la fluidité sur la console, mais le résultat global reste très satisfaisant. Pour approfondir l’intrigue et le gameplay, nous vous invitons à consulter le test complet publié lors de la sortie des versions PS5, Xbox Series X|S et PC. La transition est donc toute trouvée pour aborder spécifiquement cette adaptation Nintendo Switch 2.

Des fonctionnalités pertinentes qui font la différence

Depuis le début du nouvel arc narratif entamé par Ubisoft avec la sortie de l’excellent Assassin’s Creed Origins en 2017, tous les épisodes ont boudé les consoles Nintendo. Mis à part le Japon, qui avait eu droit à une étonnante version Cloud de Assassin’s Creed Odyssey, les fans devaient obligatoirement se tourner vers les autres plateformes pour profiter des récents opus. Pour rappel, la Nintendo Switch a tout de même accueilli l’ensemble des épisodes sortis durant l’ère PS3, jusqu’à l’ultime Assassin’s Creed Rogue. Il était donc temps pour les joueurs de se mettre à niveau, et la première adaptation concerne le dernier épisode en date : Assassin’s Creed Shadows.

TEST Assassin's Creed Shadows - Interface UX/UI
La navigation dans les menus se fait d’une manière simplifiée avec l’utilisation de l’écran tactile

Avant d’aborder l’aspect technique, il convient de souligner une politique tarifaire adaptée : cet épisode est proposé à 59,99 € seulement, alors que les autres versions consoles se trouvent encore autour de 79,99 €. Généralement, les éditeurs adoptent la logique inverse, mais Ubisoft a choisi de rendre ce portage plus accessible. Ce tarif peut aussi s’expliquer par la présence d’une carte clé de jeu (une simple licence) et non d’une cartouche contenant l’intégralité des données.

Avec une console limitée à 256 Go de mémoire interne (et moins une fois la console entre les mains), les joueurs devront prévoir 62,1 Go pour l’installation contre plus de 160 Go sur PS5 démontrant un travail sérieux d’optimisation. Ce poids inclus le jeu complet ainsi que le pack de voix françaises. Cela représente environ un quart du stockage de la machine. Si cette taille correspond à la version 1.0.15 au moment où nous écrivons ces lignes, nul doute que le jeu prendra davantage de place une fois le DLC Traque sur Awaji disponible courant 2026. Contrairement aux versions consoles, ce contenu additionnel ne sera pas offert aux joueurs ayant précommandé le titre et devrait être proposé à 24,99 €. Bonne nouvelle toutefois : la dernière mise à jour est bien intégrée à la version Switch 2, avec notamment l’amélioration du Parkour, un nouveau mode de difficulté et de nouvelles quêtes annexes.

TEST Assassin's Creed Shadows - Mode photo
Le mode photo est toujours de la partie

Autre point positif : la mise en place d’Ubisoft Connect et du cross-save. Les versions étant identiques sur tous les supports, il est possible de poursuivre sa partie commencée ailleurs sans repartir de zéro. Après plus de 65 heures investies dans le jeu, cette fonctionnalité est un véritable soulagement, même si elle n’est pas une surprise : Ubisoft la propose déjà depuis 2020 avec Assassin’s Creed Valhalla. Contrairement aux précédents titres testés, dès le premier lancement, le jeu détecte automatiquement votre progression et vous propose de la reprendre, sans aucune manipulation supplémentaire. Précisons qu’il reste possible de jouer hors ligne une fois la synchronisation effectuée.

Des concessions techniques mais une copie finale honorable

Dès son annonce sur Nintendo Switch 2, nous étions curieux de tester ce portage pour deux raisons : la possibilité de jouer à Assassin’s Creed Shadows en version nomade, partout, mais surtout de mesurer ce que la Nintendo Switch 2 a réellement dans le ventre et la manière dont les développeurs ont su maîtriser la machine. Dès les premières minutes, on sent qu’adapter le moteur Ubisoft Anvil a été plus complexe que le Snowdrop lors de la sortie de Star Wars Outlaws. Nous vous recommandons d’ailleurs la lecture de l’excellent billet publié sur le site officiel d’Ubisoft, détaillant la production et les concessions nécessaires pour réaliser ce portage : passionnant et instructif.

Le jeu s’appuie sur les technologies de la console, notamment le DLSS et le VRR, aussi bien en mode portable qu’en mode docké. Concrètement, la version portable tourne en 1080p / 30 fps à partir d’une résolution dynamique en 540p, tandis que la version dockée affiche du 1440p / 30 fps depuis une résolution dynamique en 720p. Contrairement aux autres versions, il faudra se contenter d’un mode d’affichage unique : vous ne pourrez pas jongler entre Qualité et Résolution notamment.

TEST Assassin's Creed Shadows - Utilisation de la vision d'aigle
L’utilisation de la vision d’aigle facilitera l’infiltration

Pour maintenir ces performances, l’éditeur français a dû faire des concessions évidentes. Si vous venez de la version PS5 Pro, la différence saute aux yeux : ombres moins travaillées, textures en qualité low voire retirées, popping marqué et aliasing omniprésent sont les stigmates de cette adaptation. Entre portable et docké, c’est ce dernier mode qu’il faut privilégier : les détails y sont plus nombreux et le framerate plus stable. La version portable souffre davantage en revanche, descendant parfois autour de 25 fps dès qu’il y a plusieurs PNJ ou lors de combats et offre un rendu plus flou. Toutefois, l’ensemble reste jouable, et si vous n’avez pas touché à la version originale, vous accepterez plus facilement ces compromis nécessaires pour faire tourner Assassin’s Creed Shadows sur Switch 2.

N’oublions pas que le titre propose un open-world immense à explorer, avec de nombreux points de synchronisation servant de téléportation rapide. Les temps de chargement sont honorables : environ 15 secondes pour un voyage rapide et 20 secondes pour lancer l’aventure depuis le menu principal. Des délais raisonnables qui ne cassent pas le rythme, surtout quand on se souvient que les joueurs PS4 devaient parfois patienter près d’une minute. En revanche, la stabilité du jeu reste problématique : lors de notre session de test d’une dizaine d’heures (reprise d’une ancienne partie + début d’une nouvelle), nous avons subi quatre plantages, systématiquement en naviguant dans les menus. Espérons qu’Ubisoft corrigera rapidement ce souci.

TEST Assassin's Creed Shadows - Vue panoramique
Malgré des concessions techniques évidentes, les panoramas restent impressionnants à contempler

Enfin, le studio a pensé à améliorer l’ergonomie des menus grâce à l’écran tactile de la console. Il est ainsi possible de personnaliser ses héros du bout des doigts ou de naviguer rapidement sur la carte, un confort appréciable. Par contre, aucune prise en charge du mode souris des Joy-Con 2, ce qui est dommage car la navigation de la carte en mode docké aurait pu être simplifiée. À noter toutefois qu’une mise à jour prochaine permettra de jouer via le combo clavier/souris : une bonne nouvelle pour les joueurs en quête de flexibilité.

Verdict


Ubisoft a voulu surfer sur la tendance du moment en proposant Assassin’s Creed Shadows en cette fin d’année sur Nintendo Switch 2. Pas évident de débuter avec un premier opus exclusif aux consoles de dernière génération, et pourtant cette nouvelle adaptation s’en sort globalement très bien, malgré un manque de stabilité parfois déplaisant. Si vous possédez déjà le titre et que vous êtes prêts à accepter quelques compromis techniques, cette version Nintendo Switch 2 reste une option intéressante pour poursuivre l’aventure partout. Il ne reste désormais plus qu’à attendre le portage des épisodes précédents, afin de profiter de l’ensemble de la saga dans le creux de vos mains sur la dernière console de Nintendo.

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Amazon souhaite unifier série et jeux vidéo pour relancer la saga Tomb Raider

Amazon prépare une réinvention majeure de Tomb Raider. La plateforme développe une série en prise de vue réelle qui ne se contentera pas d’adapter l’univers de Lara Croft : elle l’unifiera avec les prochains jeux vidéo pour créer un même récit cohérent.

Selon les informations repérées par Eurogamer, Story Kitchen a mis à jour la présentation officielle du projet, confirmant qu’un accord avec Crystal Dynamics et Amazon MGM Studios vise à réinventer la franchise à grande échelle. L’objectif affiché : faire de la série le pivot d’un univers narratif unifié où productions télévisées et jeux vidéo s’entrelaceront.

Le tournage débutera en janvier 2026, mais la vision créative se dessine déjà nettement. Phoebe Waller-Bridge, récompensée aux Emmy Awards pour Fleabag, pilote cette relecture de Tomb Raider et en écrit les grandes lignes. Pour concrétiser cette nouvelle orientation de la saga, Amazon a réuni des profils expérimentés. Jonathan Van Tulleken, aperçu récemment sur Shogun, officiera comme réalisateur et producteur exécutif. À ses côtés, Chad Hodge assurera le rôle de producteur exécutif et co-showrunner, garantissant une direction solide pour cette série qui pourrait bien redéfinir l’avenir de Lara Croft sur tous les médias.

À noter toutefois que cette démarche fait penser à des tentatives transmedia antérieures, en particulier Quantum Break de Remedy, qui avait mêlé jeu vidéo et épisodes live-action interdépendants (avec des junction points où les choix du joueur influençaient la série). Quantum Break illustrait bien l’ambition de créer un récit hybride mais aussi ses pièges : si l’idée a été saluée pour son expérimentation, la mise en œuvre a souvent été jugée inégale et la portion télévisuelle critiquée pour son manque d’intégration parfaite au gameplay, ce qui a refroidi certains observateurs quant à la viabilité commerciale et artistique du format.

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Emmanuel Micron démissionne

La RAM est le deuxième composant le plus vital d'un ordinateur après le CPU. Comme tous les appareils électroniques sont devenus des ordinateurs, il y a de la RAM partout. Gag : votre brosse à dents Bluetooth comporte plus de RAM que l'ordinateur qui a permis de marcher sur la Lune. Vos smartphones/consoles/PC comportent des gigaoctets de DRAM, un type de RAM. Votre PC de bureau a même trois types de DRAM : celle pour le CPU, celle pour le GPU et celle pour le SSD (qui sert de...

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Sony annonce MLB The Show Mobile sur iOS et Android

Aux commandes de la franchise de baseball de référence aux États-Unis depuis 2006, Sony Interactive Entertainment et San Diego Studio vont tenter d'exporter ce succès sur les plateformes mobiles. Si jamais vous nous lisez depuis les Philippines, MLB The Show Mobile est même déjà disponible sur les boutiques iOS et Android.

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Sortie de Squad Fireteam, le mode PvE de Squad : c’est plutôt chouette

Annoncé il y a quelques semaines, le mode coopératif de Squad, Fireteam, est sorti hier. Pour rappel, ce mode propose de réaliser des objectifs en PvE uniquement en groupe jusqu’à cinq joueurs : recherche et destruction, exfiltration, infiltration, etc. Quatre missions sont incluses gratuitement dans le jeu de base, tandis que neuf supplémentaires sont disponibles lorsque l’on achète le DLC éponyme, facturé un peu moins de 8 €. Si les vétérans du titre ont immédiatement braillé qu’ils n’en avaient rien à branler, et qu’Offworld Industries ferait mieux de « Make Squad Great Again » en réduisant le recul et les effets de suppressions, tout en corrigeant des bugs, à la rédac, on était assez curieux de voir la proposition.

N’étant pas des joueurs très assidus de Squad, on voulait surtout voir si le jeu était fun contre des IA. On s’est donc lancé dans quelques parties (sur des missions gratuites) avec un nofragé hier soir, et il faut avouer qu’on s’est bien marrés. Ne vous faites cependant pas d’illusions, les ennemis sont cons comme des bites, à l’image de ce qu’on peut voir dans Arma 3 ou Arma Reforger. Ce n’est pas forcément très gênant sur l’expérience globale, mais cela génère des situations parfois comiques. Du côté du gameplay pur, il n’y a rien à redire, le feeling est excellent. L’une des cartes que l’on a testées se situait en Moyen-Orient, et cela donnait de petites vibes à la Six Days in Fallujah. En revanche, les mouvements de Squad sont beaucoup moins rigides, ce qui est assez plaisant. On a joué en duo, et on peut dire que ce n’est vraiment pas facile : on n’a réussi aucune mission pendant notre session d’une heure trente. Pour autant, on a passé un très bon moment, et on a très envie d’essayer à quatre ou cinq. Une remarque sur les performances : avec un 7800x3D et une RTX 4090, tout à fond en 4K, mais DLSS Qualité, on a remarqué des drops de FPS autour des 60 en visée (avec le Picture in Picture), et une moyenne générale oscillant entre 80 et 100 FPS. Ce n’est pas exceptionnel, mais pas trop gênant pour ce type de jeu.

Si vous voulez voir ce que donne Squad Fireteam et que vous n’avez pas le jeu de base, vous pouvez le retrouver en promo à –10 % chez notre partenaire Gamesplanet, soit 44 €. Et si les quatre missions PvE gratuites vous ont plu, vous pouvez craquer pour le DLC Squad Fireteam Supporter Pack à moins de 8 € sur Steam.

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