L'espace reste un environnement impitoyable, même pour les géants du secteur. SpaceX vient d'en faire l'expérience avec la perte soudaine de télémétrie sur l'un de ses engins, désormais condamné à disparaître.
Annoncé début octobre 2025, le magasin d'applications de ChatGPT est disponible depuis le 18 décembre 2025. Il permet notamment de faire appel à Booking.com, Canva, Spotify ou encore Apple Music.
Tesla surprend encore en lançant une raquette de pickleball à 350 dollars, en partenariat avec le spécialiste Selkirk. Présenté comme un concentré de technologie automobile, cet objet de luxe interroge : est-ce une véritable innovation sportive ou un coup marketing parfaitement orchestré par la firme d'Elon Musk ? Le produit, déjà en rupture de stock, confirme le pouvoir de la marque.
D’après le Financial Times, Advanced Machine Intelligence Labs, la startup de Yann LeCun, pourrait lever 500 millions d’euros pour une valorisation de 3 milliards d’euros. Au mois de novembre, ce Franco-Américain, considéré comme le parrain de l’IA, a annoncé son départ de Meta.
La première tablette OnePlus Pad Go représentait un intéressant galop d'essai sur le segment des tablettes plus utilitaires que gaming. La nouvelle mouture OnePlus Pad Go 2 se bonifie au niveau de la fiche technique et des possibilités offertes grâce à son stylet tout en restant sur une gamme de prix attractive. Cerise sur le gâteau, la version cellulaire est compatible 5G !
Plus de 100 000 dollars de dotation et douze cartes MSI à la clé : la RTX 5080 Fortnite Edition s’invite dans une nouvelle coupe NVIDIA organisée avec Epic Games le 21 décembre.
RTX 5080 Fortnite Edition : la GeForce RTX Cup arrive
NVIDIA annonce la Fortnite NVIDIA GeForce RTX Cup, un tournoi solo Battle Royale prévu le 21 décembre et hébergé par Epic Games. L’événement distribuera plus de 100 000 dollars de récompenses, avec un classement par régions.
Les meilleurs joueurs de chaque région recevront l’une des douze cartes graphiques MSI Gaming Trio White GeForce RTX 5080 en édition spéciale. Il ne s’agit pas d’un design intégralement personnalisé : d’après NVIDIA, ces modèles restent des Gaming Trio White standards, livrés avec une backplate thématisée Fortnite.
NVIDIA précise aussi qu’un palier minimal offrira un bonus cosmétique en jeu : tout joueur totalisant au moins 8 points repartira avec le Rust Bucket Back Bling.
Conditions d’accès et éligibilité
Pour entrer dans la file d’attente du tournoi, il faut avoir atteint le rang Gold ou supérieur en Battle Royale Ranked, Zero Build Ranked ou Reload Ranked dans sa région de serveur au moment du début de l’événement (fenêtre de session indiquée en jeu).
Commander Keen, je pense que pas grand monde ne s'en souvient car c'est tellement vieux !! Pour vous rafraichir la mémoire, c'est ce petit gamin au casque de football américain et sa pogo stick qui fait des bonds partout !
Si ça vous parle c'est que vous êtes assez vieux pour avoir connu les débuts d'id Software. Alors vous serez content d'apprendre qu'un passionné du nom de K1n9_Duk3 vient de libérer le code source "reconstruit" des épisodes 1 à 3, pile pour les 35 ans de la série.
Avec ce projet, si vous compilez le code source avec les bons outils d'époque, vous obtiendrez des exécutables 100% identiques aux originaux. Identiques au bit près une fois compressés avec LZEXE ou PKLITE et cela mes amis, ça veut dire que K1n9_Duk3 a réussi à reconstituer exactement ce que John Carmack et sa bande avaient codé en 1990, simplement en analysant les binaires.
J'vous passe les détails techniques que
vous pouvez retrouver ici
, mais sachez que si vous voulez compiler tout ça, vous aurez besoin de Turbo C++ 1.00 (et surtout pas la 1.01 qui génère du code légèrement différent !) ainsi que Turbo Assembler 2.0 ou supérieur.
Et ce qui est amusant dans l'histoire, c'est que le code de Keen 1-3 réutilise pas mal de bouts de Dangerous Dave, The Catacomb et Hovertank, des projets sur lesquels les futurs fondateurs d'id Software bossaient quand ils étaient encore employés chez Softdisk. Des droits qu'ils n'avaient probablement pas le droit d'exploiter... Mais bon, à l'époque, c'était un peu le far west du shareware.
D'ailleurs, en parlant de cette époque, faut quand même rappeler l'histoire complètement dingue de la naissance de Keen. En septembre 1990, John Carmack bosse de nuit chez Softdisk quand il réussit enfin à créer un scrolling horizontal fluide sur PC. À l'époque, c'était considéré comme impossible, et seules les consoles comme la NES savaient faire ça.
Pour rigoler, Tom Hall et lui recréent le premier niveau de Super Mario Bros. 3 avec les graphismes de Dangerous Dave. Ils appellent ça "Dangerous Dave in Copyright Infringement" et le montrent à John Romero le lendemain matin.
Et le résultat, on le connaît... Romero voit tout de suite le potentiel, Scott Miller d'Apogee Software leur file 2000 dollars pour développer un jeu original, et Commander Keen sort en décembre 1990. Les ventes d'Apogee passent alors de 7000 dollars par mois à 30 000 en deux semaines, puis 60 000 par mois six mois plus tard. La suite, c'est la création d'id Software en février 1991, puis Wolfenstein 3D, puis DOOM... Vous connaissez le refrain.
Du coup, 35 ans plus tard, avoir accès au code source original de ce jeu fondateur, et qu'en plus, ça se compile comme au premier jour, c'est assez incroyable ! Le package contient toutes les versions, depuis la beta de novembre 1990 jusqu'à la version 1.34 de Precision Software Applications donc voilà, si vous avez la nostalgie des années DOS et que vous voulez comprendre comment on codait des jeux quand la mémoire se comptait en kilooctets, vous savez ce qu'il vous reste à faire.
Les Docker Hardened Images (DHI), jusqu'ici payantes, sont désormais disponibles gratuitement : une excellente nouvelle pour la sécurité des applications.
Vous avez des tonnes de vieux documents papier qui traînent dans des cartons, des factures scannées à l'arrache, des formulaires remplis à la main, des tableaux Excel imprimés puis re-scannés par quelqu'un qui n'a visiblement jamais entendu parler du concept de "bien faire son boulot" ?
Considérez que ce problème est réglé puisque Mistral AI vient de sortir OCR 3, un modèle de reconnaissance de documents qui promet de transformer tout ça en données exploitables, et pour pas cher en plus.
Le modèle est capable de déchiffrer du cursif dégueulasse, des annotations griffonnées dans les marges, voire du texte manuscrit par-dessus des formulaires imprimés. Mistral montre même une démo avec une lettre au Père Noël écrite par un gamin et l'OCR arrive à en extraire le contenu structuré. Bon, c'est cool pour les lettres au Père Noël, mais surtout ça veut dire qu'il peut gérer vos ordonnances médicales ou les notes de réunion de votre collègue qui écrit comme un cochon.
Niveau performances, Mistral annonce un taux de victoire de 74% sur leur précédent modèle OCR 2 et sur les solutions concurrentes. Et comme c'est testé sur des cas réels d'entreprises avec des mesures de précision en fuzzy-match, on n'est pas dans du benchmarks théoriques bidon. Le modèle gère les scans pourris avec compression JPEG, les documents de travers, les faibles résolutions, le bruit de fond... Bref, tout ce qui fait que l'OCR traditionnel vous sort de la bouillie.
Et ce qui est vraiment intéressant, c'est surtout la reconstruction structurelle car contrairement aux OCR classiques qui vous crachent un bloc de texte en vrac, Mistral OCR 3 reconstruit la structure du document. Les tableaux complexes avec cellules fusionnées et hiérarchies de colonnes ressortent en HTML propre avec les colspan et rowspan préservés. Vous obtenez du markdown enrichi en sortie, directement exploitable par vos systèmes sans avoir à nettoyer le bordel derrière.
Côté tarifs, c'est 2 dollars pour 1000 pages et si vous passez par l'API Batch, c'est moitié moins cher à 1 dollar les 1000 pages. Pour un modèle qui se dit plus petit que la plupart des solutions concurrentes tout en étant plus précis, c'est plutôt compétitif. Le modèle peut traiter jusqu'à 2000 pages par minute sur un seul nœud, donc même si vous avez des millions de documents à numériser, ça devrait pas prendre des plombes.
Pour l'utiliser, vous avez deux options. Soit vous passez par l'API (mistral-ocr-2512), soit vous allez sur le
Document AI Playground
dans Mistral AI Studio où vous pouvez glisser-déposer vos PDF et images pour tester. C'est pratique pour voir ce que ça donne avant de l'intégrer dans vos workflows.
Bref, on est en train tout doucement de passer d'OCR qui "lisent du texte" à des modèles qui comprennent la structure des documents. Et ça, ça veut dire que vos archives papier vous pouvoir enfin devenir des données JSON exploitables par vos agents IA, vos systèmes de recherche ou vos bases de connaissances.
Voilà, si vous avez des projets de numérisation d'archives ou d'automatisation de traitement de documents, ça vaut le coup d'aller tester leur playground.
Google réintroduit une fonction qu'elle avait testée puis abandonnée il y a deux ans. Depuis la première bêta d'Android 16 QPR3, les utilisateurs de smartphones Pixel équipés de puces Tensor peuvent enfin identifier précisément quelle application suit leur position géographique.
L'entreprise S3NS, filiale française de Thales associée à Google Cloud, vient de décrocher la prestigieuse qualification SecNumCloud 3.2 de l'ANSSI. Une certification qui fait rentrer l'entreprise dans un cercle très fermé.
Todd Howard, le patron de Bethesda, a officialisé la nouvelle : le futur Fallout 5 s'inscrira directement dans la continuité de la série TV d'Amazon. Les événements du show sont désormais canoniques, redéfinissant la chronologie et le futur de la franchise vidéoludique. Une décision qui lie durablement le jeu à son adaptation sur petit écran.
Le James-Webb Space Telescope, avec son miroir de 6,5 mètres de diamètre, nous montre une galaxie au comportement unique et déconcertant : en lumière visible, elle semble normale, mais en infrarouge, la spécialité du JWST, elle révèle une activité vorace de son trou noir central. L'espoir est qu'elle permette enfin aux astrophysiciens de comprendre c...
OpenAI ouvre les soumissions d'applications pour ChatGPT, permettant aux développeurs de publier des applications qui relient les conversations à des actions en dehors du chat
OpenAI a ouvert les soumissions d'applications pour ChatGPT, permettant aux développeurs de publier des applications qui relient les conversations à des actions en dehors du chat. Cette initiative transformera essentiellement une conversation en point de départ pour des tâches telles que passer des commandes, générer des fichiers...
L'intelligence artificielle (IA) a un impact profond sur le secteur culturel et créatif : un artiste indépendant sur cinq déclare avoir perdu des revenus et des commandes en raison de l'essor de l'IA
L'intelligence artificielle (IA) est en train de transformer le secteur culturel, avec des répercussions économiques concrètes pour les artistes indépendants. Selon une enquête menée par l'Institut de la Fondation Boekman (Boekmanstichting), un artiste indépendant sur cinq déclare avoir perdu des revenus...
Windows 11 n'est pas sans défauts ; on peut même dire qu'il en compte beaucoup, surtout comparé à son prédécesseur. Microsoft tente d'améliorer son système, mais avec un succès mitigé. Il s'avère qu'une des fonctionnalités récemment modifiées consomme plus de ressources que nécessaire. Microsoft a modifié un service système dans Windows 11 versions 24H2 et 25H2, ainsi que dans Windows Server 2025. Ce service démarre désormais automatiquement au lancement du système et s'exécute en permanence en arrière-plan, au lieu d'être activé uniquement en cas de besoin. Certains utilisateurs ont constaté une augmentation de la consommation des ressources système. Ce changement a relancé le débat sur un autre service qui a longtemps suscité des avis partagés : l’optimisation de la distribution, un mécanisme chargé de rationaliser les téléchargements de mises à jour dans Windows 10 et 11. Depuis des années, les utilisateurs se plaignent que cet outil puisse, dans certaines situations, consommer beaucoup de RAM et surcharger excessivement Internet. Un utilisateur de Reddit a décidé d'enquêter sur le problème. Il a surveillé le processus d'optimisation de la distribution pendant une période prolongée et a observé son utilisation de la mémoire. Les données recueillies ont montré que le service consommait de plus en plus de RAM au fil du temps, même lorsqu'il ne téléchargeait pas activement de mises à jour.
L’optimisation de la distribution est une fonctionnalité basée sur le principe de l’échange de données entre ordinateurs. Au lieu de télécharger l’intégralité des mises à jour exclusivement depuis les serveurs Microsoft, le système peut en télécharger des portions depuis d’autres appareils du même réseau local, voire depuis Internet. Cela permet aux mises à jour d’atteindre les appareils plus rapidement et réduit la charge sur les serveurs et les connexions Internet. Microsoft assure que ce mécanisme sélectionne automatiquement les sources de téléchargement et garantit la sécurité des données. Les utilisateurs peuvent également limiter son fonctionnement, par exemple au réseau local uniquement, ou désactiver complètement cette fonctionnalité dans les paramètres de Windows Update. L'augmentation de la consommation de mémoire par les services système est constatée alors que Microsoft commence à aborder ouvertement la question des exigences matérielles plus élevées. L'entreprise recommande de plus en plus 16 Go de RAM comme configuration minimale raisonnable, notamment pour les ordinateurs destinés aux jeux et aux tâches liées à l'IA. Cette situation démontre que même les services en arrière-plan, conçus pour simplifier la vie des utilisateurs, peuvent devenir problématiques s'ils surchargent le système. Il est temps que le géant de Redmond prenne des mesures. (Lire la suite)
C’est un coup de tonnerre qui fait trembler le monde du calcul intensif (HPC). Cette semaine, Nvidia a officialisé le rachat de SchedMD, l’entité commerciale qui développe le célèbre logiciel Slurm. L’entreprise américaine tient toutefois à rassurer : il n’est […]
Alors que l’industrie ne jure que par l’IA, un collectif français continue de prouver que l’informatique est avant tout une aventure humaine. Le 15 décembre 2025, le Collectif Emmabuntüs a lancé sa toute nouvelle version : l’Emmabuntüs Debian Édition 6 […]
Le constat est d’une brutalité rare pour la Silicon Valley. Selon le rapport « Beyond DeepSeek » publié le 16 décembre 2025 par l’Université de Stanford, les modèles d’intelligence artificielle chinois ne se contentent plus de suivre la cadence : […]
Light of Motiram éteint ses lumières : après le règlement discret du contentieux entre Sony et Tencent, le F2P open world de survie a été retiré de Steam et de l’Epic Games Store.
Light of Motiram retiré après l’accord Sony–Tencent
Plus tôt cette année, Sony avait attaqué Tencent pour des similarités avec la série Horizon. D’après des documents judiciaires relayés par The Game Post, l’affaire a été classée à la demande conjointe des deux parties. Le jugement indique : « All pending motions are withdrawn and this action is hereby dismissed with prejudice. All parties shall bear their own fees and costs. » Un règlement a donc été trouvé en coulisses, sans détails publics à ce stade.
Conséquence immédiate, Light of Motiram a disparu silencieusement des vitrines où il était listé, y compris Steam et Epic Games Store. Le motif exact n’a pas été précisé. Il semblerait que Tencent puisse soit arrêter le projet, soit revoir en profondeur le design, les visuels et le gameplay pour se conformer à l’accord. En août, en pleine procédure, Tencent avait déjà modifié la fiche du jeu et ses captures pour faire oublier l’étiquette de « clone d’Horizon ».
Après le procès, un retrait et des questions
Le jugement « with prejudice » ferme la porte à une réouverture de ce dossier précis, chaque partie assumant ses propres frais. Reste à savoir si Light of Motiram reviendra sous une forme remaniée ou si sa mise en ligne était son chant du cygne. Aucune échéance ni plan de relance public n’a été communiqué.
Bataille d’alliances autour d’Intel 14A : d’après GF Securities Hong Kong, NVIDIA et AMD évaluent le nœud d’Intel Foundry tandis qu’Apple et Broadcom étudient l’assemblage EMIB pour un accélérateur serveur sur mesure. Le plafonnement des capacités chez TSMC, notamment en packaging, pousse ces géants à diversifier leurs options.
Intel 14A dans le viseur des poids lourds
Selon ces éléments, le 14A constitue un tournant pour Intel Foundry, avec des gains annoncés en performance par watt et en densité de die, et l’accès aux méthodes d’assemblage avancées EMIB et Foveros. Obtenir des engagements de conception de la part de NVIDIA ou d’AMD renforcerait fortement la feuille de route d’Intel. À l’inverse, l’absence de victoires compliquerait la conversion des avancées techniques en traction commerciale, laissant l’industrie dépendante de quelques fournisseurs pour les nœuds front-end et le packaging avancé.
GF Securities résume l’enjeu : « l’offre de packaging devient une contrainte centrale ». Les limites de capacité chez des alternatives comme TSMC pèsent directement sur le calendrier des grands design houses.
Apple, Broadcom et l’option EMIB d’Intel
Côté Apple, la chaîne d’approvisionnement indique que la firme a engagé Intel pour des évaluations de procédé et envisage des routes de packaging alternatives. Apple aurait travaillé sur le PDK 18A-P version 0.9.1 et attend le PDK 1.0 ou 1.1, prévu au premier trimestre 2026, avant d’élargir les tests. Le design serveur « Baltra », assisté par Broadcom et initialement lié aux procédés TSMC N3 (3 nm), bute sur la capacité CoWoS limitée chez TSMC, poussant Apple à considérer l’EMIB d’Intel pour le packaging.
D’après ces indications, les expéditions des pièces IA serveur personnalisées glisseraient désormais vers 2028. En parallèle, des puces M‑series d’entrée de gamme bâties sur un procédé Intel pourraient apparaître en 2027, si les révisions de PDK et les rendements atteignent les objectifs d’Apple.
Pour Intel, cet intérêt externe valide des décennies de R&D et des investissements de plusieurs milliards de dollars (environ plusieurs milliards d’euros). Le 14A est présenté comme l’option « make-or-break » pour attirer des clients tiers et soutenir les investissements à venir.
Intel Arc Xe4 refait surface là où on ne l’attendait plus : un manifeste d’expédition, publié au 12 septembre 2023, mentionne un « INTEL DATA CENTER GPU XE4 SUBSYSTEM ». Un élément de carte mère sans CPU, mis en avant par X86 is dead&back, laisse penser à un déploiement côté entreprise.
Intel Arc Xe4 Druid au data center, une piste qui se précise
Depuis le début de 2025, peu d’échos autour de l’architecture Arc Xe4 « Druid ». Elle était récemment associée, d’après des indices, à un usage « media and display » dans les SoC « Nova Lake », et non au rendu graphique traditionnel.
Le document épinglé par X86 is dead&back indique pourtant du matériel Xe4 destiné à l’entreprise. La date antérieure pourrait être erronée, mais le libellé est explicite. Intel, de son côté, tente toujours de lancer des GPU de bureau Arc Xe2 « Battlemage » plus imposants, tout en progressant vers la génération Xe3 dite « Battlemage-adjacent ».
Celestial, Crescent Island et la chronologie qui bouscule Xe4
Point singulier : l’architecture Xe3P est désormais identifiée comme « Celestial ». En octobre, Intel a dévoilé « Crescent Island », un accélérateur IA pour data center basé sur Xe3P, avec un lancement attendu plus tard en 2026 et une disponibilité élargie en 2027. À ce rythme, des accélérateurs Xe4 pour le data center semblent lointains. Un récent plan d’IP et de produits centrés sur « Battlemage » ne mentionne rien au-delà de Xe3P. Intel décrit simplement « Celestial » comme « la prochaine famille Arc ».
Reste cette mention de sous-système « data center GPU Xe4 » qui tranche avec la narration officielle. Selon les éléments publics, Xe4 apparaît davantage comme une IP en cours, possiblement cantonnée aux blocs media et display dans « Nova Lake ». À ce stade, mieux vaut rester prudent : « Celestial » domine la feuille de route, tandis que « Crescent Island » balise l’arrivée d’Xe3P avec jusqu’à 160 GB de mémoire, présenté mi-octobre par Intel. La présence du terme Xe4 dans un manifeste pourrait refléter du prototypage interne ou un jalon intermédiaire, sans garantie de produit commercial à court terme.