Virage net : Steam 64-bit devient la norme sur Windows, avec un client mis à jour daté du 19 décembre 2025 et désormais déployé sur Windows 11 et Windows 10 64-bit.
Steam 64-bit sur Windows : cap fixé, calendrier serré
Valve confirme la bascule et prévient que les systèmes en 32-bit continueront de recevoir des mises à jour pour une courte période. Le studio indique que les mises à jour du client Steam 32-bit se poursuivront jusqu’au 1er janvier 2026. Après cette date, le client pourra encore s’exécuter un temps sur Windows 32-bit, mais sans correctifs ni mises à jour de sécurité, et sans garantie de fonctionnement ni support en cas de problème lié à l’OS.
Cette échéance figure depuis des mois sur les pages d’assistance de Valve et l’update actée confirme que le calendrier ne bouge pas. Dernier bastion 32-bit encore officiellement pris en charge : Windows 10 32-bit, et seulement celui-ci. Selon la Steam Hardware Survey, il ne représente plus qu’environ 0,01 % des machines.
Valve résume la situation ainsi : « après le 1er janvier 2026, Steam pourra fonctionner un moment sur Windows 32-bit, mais sans mises à jour ni correctifs ». Le message est clair, la transition vers le 64-bit s’achève.
Ce qui change concrètement
• Client Windows 64-bit exigé sur Windows 11 et Windows 10 64-bit dès l’update du 19 décembre 2025. • Mises à jour pour Windows 10 32-bit maintenues jusqu’au 1er janvier 2026 seulement. • Au-delà, plus d’updates ni de sécurité, sans garantie ni support sur 32-bit.
RTX 5060 Ti 16GB : il semblerait que NVIDIA prépare une pause de production, en pleine tension sur la GDDR7. D’après des rumeurs relayées par Board Channels, la hausse des prix et un approvisionnement plus serré pousseraient les partenaires à privilégier les modèles RTX 5060 et RTX 5060 Ti 8GB sur le milieu de gamme.
RTX 5060 Ti 16GB en sursis, la GDDR7 au cœur du problème
Le modèle 16 Go s’avère coûteux à fabriquer quand la mémoire flambe : pour atteindre 16 Go sur un bus 128 bits, il utilise huit puces GDDR7, réparties des deux côtés du PCB. Un compte proche des cartes plus haut de gamme, alors que le segment 5060 Ti encaisse moins bien les hausses de coûts. À titre de repère, la RTX 5060 Ti 8GB n’emploie que quatre puces, tandis que la RTX 5070 en utilise six pour 12 Go.
Selon les mêmes bruits de couloir, la RTX 5070 pourrait prendre la place laissée par la variante 16 Go, poussant les acheteurs en quête de plus de VRAM vers un palier tarifaire supérieur. Benchlife est également cité : « les premières à voir leur allocation bouger seraient la GeForce RTX 5070 Ti et la GeForce RTX 5060 Ti 16GB », attribution Benchlife.
Connecteur 12v 2×6 16 broches sous surveillance : deux témoignages récents évoquent des dégâts sérieux, dont une fonte des deux côtés du câble. Le sujet revient alors que le standard 12V 2×6 s’impose chez NVIDIA et désormais chez AMD.
Connecteur 16 broches : deux incidents distincts, même alerte
Le 12V 2×6 est maintenant commun aux deux camps. Côté AMD, il gagne du terrain via Sapphire et ASRock sur certains modèles. Dans ce contexte, un représentant Sapphire a récemment défendu ce design tout en reconnaissant sa mauvaise image, affirmant que les cas connus seraient liés à l’alimentation ou à l’adaptateur, pas au GPU lui-même, avec référence à la série RX 9070 NITRO+.
Un nouveau signalement semble toutefois s’ajouter : un utilisateur indique un problème sur une Sapphire RX 9070 XT NITRO+ avec une Corsair RM850e, en montage 2×8 broches en pigtail, « inséré bien fermement », après environ huit mois d’usage. Si cela se confirme, il s’agirait d’un quatrième cas autour de cette série, d’après les éléments relayés.
Autre incident évoqué : une Gigabyte AORUS Master, parmi les cartes les plus coûteuses de sa catégorie. Le rapport décrit une fonte du câble et du connecteur des deux côtés, pas seulement un noircissement localisé.
Le propriétaire évoque une prise en charge sous garantie, mais les dommages seraient importants, touchant à la fois la carte graphique et l’alimentation, avec un câble 600 W fondu jusqu’au connecteur de l’ASRock Steel Legend SL-1000 W.
12V 2×6 : un standard à sécuriser davantage ?
La question revient : à quel moment les fabricants traiteront-ils le problème à la racine ? Faut-il un levier ou un verrou physique rendant l’insertion pleinement évidente ? Sommes-nous au-delà des explications par « erreur utilisateur » alors que des adaptateurs et câbles proches visuellement circulent, y compris fournis par les marques d’alimentations ? Comme le résume un témoignage : « inséré bien fermement », sans que cela n’empêche l’incident.
FSR 4 Redstone trébuche sur un point clé : le frame pacing. D’après les tests de Digital Foundry, la nouvelle brique MLFG d’AMD peut livrer des FPS en hausse mais avec des temps d’image irréguliers qui dégradent la fluidité perçue.
FSR 4 Redstone : du gain de FPS, mais des timings qui dérapent
AMD a enrichi FSR 4 avec des étapes d’inférence dédiées à la génération de trames, à la reconstruction du ray tracing et à l’accélération de l’éclairage via Radiance Caching. Le module de génération de trames par apprentissage automatique, MLFG, affiche un boost de FPS sur le papier. Mais selon Digital Foundry, cette avancée s’accompagne d’un comportement irrégulier : des taux d’images « en dents de scie » et une instabilité des temps de trame.
La cause pointée : AMD s’appuierait sur un pacing artificiel qui ne s’aligne pas sur le flip metering matériel du GPU. À l’inverse, NVIDIA DLSS 4 utilise un flip metering matériel pour caler précisément les trames générées. Digital Foundry résume le problème ainsi : « les nouvelles trames doivent être alignées pour ne pas ajouter de latence », un prérequis qui ferait défaut dans certains cas avec FSR 4 Redstone.
Industria 2 et God of War Ragnarok illustrent les limites
Sur Industria 2, Digital Foundry relève des temps de trame variant de 4 à 16 ms, avec une sensation visuelle de « déchirure » liée à des images qui ne restent pas affichées un temps constant. Sur God of War Ragnarok, FSR 4 MLFG reste fluide tant que la caméra ne bouge pas lentement. Dès que le mouvement ralenti s’installe, les soucis de pacing réapparaissent, à l’image d’Industria 2.
Un contournement provisoire existe : imposer un plafond de framerate strict et activer la v-sync pour reprendre la main sur la sortie « free-running » du GPU. Solution imparfaite, mais qui atténue le problème dans certains jeux, d’après les essais publiés.
Le constat ne rend pas les progrès de FSR 4 Redstone invalide sur le plan des fonctionnalités, mais souligne un réglage crucial à peaufiner sur le pacing. Les prochaines mises à jour devraient clarifier l’approche d’AMD face au flip metering et stabiliser l’expérience dans ces cas limites.
Le jeu Blood West offert par Epic Games, la langue française n'est pas prise en charge, vous avez jusqu'au 21 décembre, 17 heures pour l'ajouter ici.Weird West legends meet eldritch horror in BLOOD WEST, an immersive stealth FPS. Become the Undead Gunslinger, doomed to roam the barren lands until he finds the means to purge their curse and free his soul. No, this isn't your typical Wild West desperado redemption arc. This is a damnation arc.
[…]
La situation devient suffisamment tendue pour pousser certains intégrateurs à revoir des fondamentaux pourtant intouchables. Chez Paradox Customs, la pénurie persistante de mémoire vive et la flambée des prix conduisent à une décision radicale : proposer des PC préassemblés… sans RAM.
Une option qui peut surprendre, mais que le spécialiste justifie par un contexte de marché sous tension, laissant aux clients le soin d’installer eux-mêmes leurs barrettes afin de contourner les ruptures et limiter l’impact financier.
Ce choix illustre jusqu’où la crise de la mémoire peut aller, au point de bousculer les standards du PC « clé en main » et de transformer une contrainte d’approvisionnement en compromis assumé.
PC préassemblé sans RAM : contournement malin ou faux bon plan ?
Selon Paradox Customs, l’ajout de l’option « no RAM » répond aux tensions d’approvisionnement qui bousculent habituellement un poste jugé stable chez les intégrateurs : inventaire prévisible, tarification maîtrisée, support standardisé. Quand la mémoire se raréfie, il faut soit absorber les surcoûts, soit relever les prix, soit retirer des kits du catalogue. Laisser le client apporter sa RAM contourne la chaîne d’approvisionnement, mais déporte aussi une partie du processus d’assemblage et de validation sur l’acheteur.
Due to ongoing RAM shortages and the price of ram skyrocketing, we are now providing the option to select no ram in the build section of our website!
If you already have RAM sticks or can source them elsewhere, feel free to use this option pic.twitter.com/rlGLPpfznC
La zone grise apparaît dès que la compatibilité mémoire déraille avec la carte mère : boucles de boot, instabilités, plantages aléatoires d’applications, voire ce classique « ça boote avec une seule barrette ». Qui prend en charge le tri des paramètres BIOS, la formation mémoire, l’EXPO ou l’XMP pour une RAM non fournie par l’intégrateur ? D’après la question soulevée par la source, il n’est pas clair si le client sera renvoyé vers le vendeur de mémoire. Comme le résume ironiquement l’auteur : « à un moment, un préassemblé ressemble à un kit avec un bouton d’alimentation ».
Support, stockage, et limites du modèle
S’affranchir du stockage est généralement plus facile à justifier. Remplacer un SSD reste une opération relativement maîtrisée, même si l’accès au premier slot M.2, parfois dissimulé sous la carte graphique, peut déjà rebuter certains utilisateurs. La mémoire vive, en revanche, joue un rôle bien plus critique. Elle conditionne le POST, la stabilité globale du système et le comportement des profils automatiques EXPO ou XMP. La retirer de l’équation revient à transférer au client une part non négligeable de la complexité technique.
Paradox Customs assume pourtant une approche pragmatique, dictée par la conjoncture actuelle. Proposer des configurations « sans RAM » permet de maintenir les livraisons malgré la pénurie et l’envolée des prix, plutôt que de bloquer des machines complètes pour un seul composant devenu rare. Reste une inconnue majeure : les acheteurs accepteront-ils ce compromis entre disponibilité immédiate et tranquillité d’esprit ?
La question mérite d’être posée plus largement. Paradox Customs est-il un cas isolé, une réponse ponctuelle à une tension exceptionnelle du marché, ou le premier pas vers un modèle que d’autres assembleurs pourraient être tentés d’adopter si la pression sur la mémoire devait s’installer durablement ?
Pas de keynote fleuve, pas de GeForce à la Une : NVIDIA CES 2026 se jouera dans un format plus ramassé, avec une « présentation spéciale » le 5 janvier à Las Vegas menée par Jensen Huang.
NVIDIA CES 2026 : une apparition ciblée, sans lancement GeForce annoncé
NVIDIA confirme un événement live distinct le 5 janvier, présenté comme une « présentation spéciale ». Aucun lancement officiel de produit n’est annoncé, ni par Jensen Huang ni par d’autres cadres. D’après les indices publics, la firme ne prépare pas de RTX 50 SUPER pour le salon. Les comptes sociaux GeForce n’ayant pas relayé l’annonce, il semblerait que l’actualité ne vise pas le hardware grand public.
Attendez-vous plutôt aux thèmes habituels côté IA et aux mises à jour datacenter que NVIDIA souhaite mettre en avant. Comme le résume l’annonce, « pas de keynote majeur, pas d’attentes pour RTX 50 SUPER », avec un focus probable sur l’écosystème logiciel et l’infrastructure.
Un CES 2026 dominé par les laptops
Le salon devrait surtout mettre en lumière les machines portables, avec les lancements attendus des Intel Core Ultra 300 et des Ryzen AI 400. Côté Intel, pas d’indice solide au-delà de rumeurs persistantes autour d’Arc. AMD, de son côté, est pressenti avec un programme d’annonces plus chargé.
LG 39 pouces 5K2K en ligne de mire : d’après TFTCentral, une courte séquence de roadmap 2026 d’LG Display évoque un ultrawide de 39 pouces en classe « 5K ». Aucune confirmation officielle, mais l’indice est explicite.
LG 39 pouces 5K2K : WOLED Tandem et courbure plus douce
Depuis le CES 2025, LG a clairement affiché ses ambitions sur le segment des écrans OLED ultra-larges haut de gamme. La série UltraGear GX9, marquée par l’arrivée du 5K2K en 45 pouces, du DisplayPort 2.1 et même d’un modèle pliable, a posé un jalon important dans l’évolution des moniteurs gaming et hybrides jeu productivité. Cette offensive a confirmé la capacité de LG Display à industrialiser des dalles OLED à très haute définition sur de grandes diagonales, tout en améliorant la lisibilité des textes et la polyvalence des usages.
Dans ce contexte, les informations relayées par TFTCentral à partir d’une roadmap 2026, puis reprises par VideoCardz, prennent une dimension particulière. L’évocation d’un écran ultrawide de 39 pouces en 5K2K ne ressemble plus à un simple concept, mais à une déclinaison logique de la stratégie initiée avec les modèles 45 pouces. Une telle diagonale viserait un équilibre plus fin entre immersion, densité de pixels et ergonomie, là où le 45 pouces reste très orienté usage gaming intensif ou installation dédiée.
L’hypothèse d’un panneau WOLED Tandem pour 2026 suggère en outre une nouvelle étape dans l’évolution des dalles OLED de LG, avec des gains attendus sur la luminosité, la longévité et l’efficacité énergétique. Associée à une courbure plus douce que les actuels 800R, cette approche irait clairement dans le sens d’un écran plus polyvalent, capable de séduire à la fois les joueurs exigeants et les utilisateurs orientés productivité ou création.
Enfin, la présence simultanée dans cette roadmap de nouveaux formats 27 pouces, qu’il s’agisse du 1440p à très haute fréquence ou du 4K WOLED, montre que LG prépare une montée en gamme globale de son catalogue OLED. Le 39 pouces 5K2K s’inscrirait ainsi comme une pièce intermédiaire stratégique, venant combler l’écart entre les 34 pouces ultrawide traditionnels et les imposants 45 pouces 5K2K déjà officialisés.
La mention de « panneaux WOLED Tandem » pour 2026 laisse entendre une nouvelle génération de dalles, sans détail officiel pour l’instant. TFTCentral résume : « une brève apparition sur une roadmap 2026 », suffisamment pour mettre la communauté en alerte.
Deux 27 pouces en vue : 540 Hz et 4K
La même vidéo cite le 27 pouces 1440p 540 Hz WOLED avec un mode double à 720 Hz, déjà attendu dans des écrans annoncés comme l’ASUS ROG Swift PG27AQWP-W. Elle évoque aussi un 27 pouces 4K WOLED, une première pour LG Display à cette diagonale, positionnée face aux 27 pouces 4K QD-OLED de Samsung Display.
Rien d’officiel du côté d’LG Display pour l’instant, mais les jalons 2026 se précisent, avec un 39 pouces 5K2K potentiellement plus ergonomique et des 27 pouces qui se renforcent autant en définition qu’en vitesse.
Face à la pression réglementaire américaine et au besoin d'innover, le géant aérospatial Airbus lance un défi majeur à l'écosystème technologique européen : fournir un cloud souverain capable d'héberger ses données les plus stratégiques.
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On savait que Moore Threads préparait quelque chose pour la conférence MUSA 2025 qu'il organise. Nous vous en avions parlé il y a quelques jours, c'est quelque part une petite révolution puisque c'est la seconde architecture du chinois qui avait lancé ses MTT S80 en 2022. On imagine que les équipes...
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Larian Studios a choisi le moment idéal pour dévoiler son nouveau jeu Divinity. L’intégralité de la série bénéficie actuellement de réductions exceptionnelles durant les soldes hivernales Steam, avec des tarifs jamais observés auparavant. Face à cette pléthore d’options, difficile parfois de savoir par où commencer son aventure dans l’univers de Rivellon. Voici un guide pour ... Lire plus
Et si la belle histoire d'une Chine sur le point de rattraper les États-Unis dans la course à l'IA n'était qu'un mythe ? Une analyse approfondie montre que l'avance américaine, portée par Nvidia, est non seulement intacte, mais s'accélère.
Vous avez peut-être une caméra Tapo C200 qui tourne chez vous pour surveiller le chat, le bébé ou l'entrée. C'est mon cas et j'adore cette caméra mais j'ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer... Le chercheur en sécurité Simone Margaritelli (alias evilsocket) vient de passer 150 jours à la disséquer et le résultat n'est pas glorieux pour TP-Link.
Alors déjà, commençons par le plus gros WTF qu'il a découvert... la clé privée HTTPS de la caméra, ce truc censé être ultra-secret qui permet de chiffrer les communications. Et bien elle est hardcodée dans le firmware. C'est donc la même clé pour TOUTES les caméras du même modèle. Du coup, n'importe qui peut faire un Man-in-the-Middle et intercepter ce que vous voyez sur votre caméra. Ah on se met bien déjà là, hein ? ^^
Et attendez, ça ne s'arrête pas là puisque Margaritelli a trouvé un bucket S3 chez Amazon, totalement ouvert au public, qui contient TOUS les firmwares de TOUS les produits TP-Link. C'est open bar, sans authentification, Noël avant l'heure pour les chercheurs en sécu... et les hackers.
En fouillant le firmware avec Ghidra et Claude (oui, l'IA a aidé au reverse engineering), le chercheur a découvert quatre failles critiques. La première, c'est un buffer overflow dans le parser SOAP XML utilisé par le protocole ONVIF. En gros, si vous envoyez un message trop long, la caméra plante. Pas besoin d'être authentifié pour ça, une requête HTTP suffit.
La deuxième faille est du même genre mais dans le header Content-Length. Envoyez 4294967295 (le max d'un entier 32 bits) et boum, integer overflow. Et la troisième, c'est la cerise sur le gâteau puisque l'endpoint connectAp reste accessible sans authentification même après le setup initial. Du coup, un attaquant peut forcer votre caméra à se connecter à son propre réseau WiFi malveillant et intercepter tout le flux vidéo. Vous ne vous y attendiez pas à celle-là, si ?
Et la quatrième faille, oubliée nulle part ailleurs c'est l'API scanApList qui balance la liste de tous les réseaux WiFi autour de la caméra, sans auth. Avec les BSSID récupérés et un outil comme apple_bssid_locator, on peut géolocaliser physiquement la caméra à quelques mètres près. Sur les 25 000 caméras exposées sur le net, ça fait froid dans le dos.
Le plus frustrant dans cette histoire, c'est que Margaritelli a signalé tout ça en juillet 2025 et TP-Link a demandé des rallonges de délai, encore et encore, durant plus de 150 jours. Et au final, les failles ont été corrigées mais pas de patch sur les pages publiques des CVE. Ah et petit détail rigolo, comme TP-Link est sa propre autorité de numérotation CVE, ils s'auto-évaluent sur leurs propres failles. Donc y'a pas de conflit d'intérêt du tout... ahem ahem...
Le chercheur estime qu'environ 25 000 de ces caméras sont exposées directement sur Internet donc si comme moi, vous en avez une, vérifiez que le firmware est bien à jour et surtout, ne l'exposez JAMAIS directement sur le net. Mettez-la derrière un VPN ou un réseau isolé.
Je trouve ça cool que Margaritelli ait utilisé de l'IA pour accélérer la phase de reverse engineering. Avec Claude Opus et Sonnet avec GhidraMCP, il a pu analyser le code assembleur et c'est comme ça que l'IA a identifié rapidement les fonctions vulnérables et expliqué le fonctionnement du code. Bref, l'IA comme outil de hacking, c'est assez ouf...
Voilà, donc si vous avez du matos TP-Link chez vous, gardez un œil sur les mises à jour et réfléchissez à deux fois avant de l'exposer sur le net. Et si vous aimez la lecture,
l'analyse complète est dispo sur le blog d'evilsocket
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Merci à vous de suivre le flux Rss de www.sospc.name.
Vous aimez Firefox ? Vous souhaiteriez découvrir les nouvelles fonctionnalités que l'éditeur proposera dans quelques mois ?
Eh bien, oui, c'est possible, et ce n'est pas un scoop. 😁
Je vous avais déjà parlé de cette possibilité durant l'été 2024, et ce qui m'a donné envie de vous en parler à nouveau c'est le fait que j'ai appris que Firefox allait bénéficier de gros changements dans les prochains mois.
Oui, l'éditeur essaie de faire évoluer son navigateur afin de garder ses utilisateurs, et il semblerait que, par exemple, le patron de Mozilla ait décidé de céder aux sirènes de l'IA et de l'ajouter bientôt.
Mais, rassurez-vous, normalement cette nouvelle fonctionnalité sera désactivable de façon officielle et sans bidouilles...
L'Espagne ne peut plus lutter seule contre la fournaise. Face à des étés qui n'en finissent plus de battre des records, le Premier ministre Pedro Sánchez a annoncé mercredi 17 décembre la mise en place d'un réseau national d'abris climatiques. Une mesure d'urgence pour un pays en première ligne du dérèglement climatique en Europe.
C'est le retour du feu de cheminée pour Supergiant Games. Le studio derrière Hades II offre à ses fans un petit cadeau d'ambiance pour les fêtes de Noël : une boucle vidéo de 12 heures, comme si on était au coin du feu avec Mélinoé à la croisée des chemins. À défaut d'avoir enflammé les The Game Awards 2025, Supergiant Games allume un feu virtuel chez vous.
Les festivités de décembre véhiculent généralement une image idyllique de détente absolue : boissons réconfortantes, moments privilégiés en famille, et promesse de ressourcement. Pourtant, nombreux sont ceux qui peinent à véritablement décompresser durant cette période. Comment expliquer que les fêtes brandissent l’espoir d’un répit sans jamais vraiment tenir leur promesse ? Un repos plus réparateur ... Lire plus
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Depuis près d’un demi-siècle, l’œuvre de Stephen King nourrit inlassablement l’imaginaire du cinéma. Dès le milieu des années soixante-dix, ses récits ont quitté le papier pour envahir les écrans, donnant naissance à une filmographie foisonnante, mais profondément contrastée. Adapter King ne garantit jamais le succès, et l’histoire du septième art regorge d’exemples où l’ambition initiale ... Lire plus