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Pour rattraper son retard, Apple est en pourparlers pour intégrer l'IA dans l'iPhone

Selon Bloomberg, Apple négocie activement avec OpenAI et Anthropic afin d'utiliser leurs modèles de langage pour une nouvelle version de Siri intégrant l'IA. Apple rencontre elle-même des difficultés de développement et a donc proposé à ces entreprises de tester leurs modèles d'IA dans l'infrastructure de son cloud privé. Après avoir reporté l'annonce du nouveau Siri en mars, l'entreprise tente de rattraper son retard. Par exemple, selon certaines sources, le PDG d'Apple, Tim Cook, aurait perdu confiance en l'ancien responsable du projet Siri, John Gianandrea, et aurait nommé à sa place Mike Rockwell, responsable de l'équipe Vision Pro. Dans le cadre des tests actuels, Rockwell a chargé son équipe de comparer la qualité de réponse de Claude d'Anthropic, ChatGPT d'OpenAI et Gemini de Google avec les solutions d'Apple. Selon la fuite, Claude d'Anthropic s'est montré le plus performant lors de l'exécution de commandes de base. Parallèlement, Google promeut déjà activement Gemini sur Android et la gamme Pixel, et Samsung licencie cette IA pour ses appareils. Samsung serait également proche d'un partenariat avec Perplexity AI, qui collabore déjà avec Motorola. Selon Bloomberg, l'intégration d'un modèle d'IA tiers dans Siri en est à ses débuts, et l'entreprise n'exclut pas encore d'utiliser ses propres solutions, mais cette collaboration active avec des partenaires suggère clairement le contraire. C'est d'autant plus amusant qu'il y a un an, Apple avait déjà présenté un prototype d'IA soi-disant fonctionnel. (Lire la suite)
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L'Apple Watch a reçu une application de Google

Après des années d'abandon progressif de watchOS, Google fait son retour en force : les utilisateurs d'Apple Watch ont désormais accès à une quatrième application du géant de la recherche. Il s'agit de Google Agenda, disponible simultanément avec la version mise à jour pour iPhone. Contrairement au calendrier intégré d'Apple, qui permet de basculer entre différentes vues (par exemple, mensuelles ou hebdomadaires), Google Agenda sur Apple Watch affiche uniquement les événements de la semaine à venir. La liste affiche l'heure, le lieu et les tâches de Google Tasks, et le jour de la semaine s'affiche dans le coin supérieur, en faisant défiler l'écran. Vous pouvez appuyer sur un événement pour afficher plus de détails, mais ces détails sont très limités : l'application suggère « Ouvrir Agenda sur votre téléphone pour plus de détails ». Les fonctionnalités de cette version sont quasiment identiques à celles des appareils Wear OS. De plus, même si Google Agenda peut s'avérer pratique pour les fans de l'écosystème Google sur les appareils Apple, il convient de noter que l'application Calendrier standard de l'Apple Watch peut déjà se synchroniser avec Google Agenda et afficher davantage d'informations sur les événements sans avoir à accéder au smartphone. C'est un problème majeur, car dans ce cas, les utilisateurs n'ont tout simplement pas besoin d'installer de logiciel supplémentaire : toutes les actions peuvent être effectuées depuis l'application préinstallée. (Lire la suite)
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Nintendo Switch : La console et les jeux augmentent de prix au Canada !

Switch Lite

Nintendo of Canada a annoncé une augmentation des prix pour la Nintendo Switch originale, ses accessoires, ses jeux (physiques et numériques), et les abonnements Nintendo Switch Online, effective dès le 1er août 2025. Cette décision, justifiée par les "conditions du marché", intervient peu après le lancement de la Switch 2. Elle est perçue comme une conséquence des récents tarifs commerciaux imposés par le gouvernement américain. Cette stratégie pourrait inciter les consommateurs canadiens à privilégier la nouvelle console, malgré l'impact indirect sur les utilisateurs de la Switch 2 via les jeux et services compatibles.

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IA, cryptomonnaie : Trump, définitivement le meilleur allié de la tech conservatrice ?

This is a man's world
IA, cryptomonnaie : Trump, définitivement le meilleur allié de la tech conservatrice ?

Alors que le Sénat des États-Unis s’apprête à voter une loi budgétaire qui irrite Elon Musk, un retour en arrière illustre les multiples avantages que la tech conservatrice a pu tirer de l’élection de Donald Trump.

Les sénateurs des États-Unis votent ce mardi sur la « one big beautiful bill » (OBBB) de Donald Trump, autrement dit « la grande et belle loi » budgétaire de Donald Trump. Avec plus de 1000 pages, ce projet de texte est aussi au cœur d’une rivalité qui vient définitivement enterrer l’amitié du président des États-Unis avec Elon Musk. Elle est pourtant taillée pour apporter une nouvelle pierre au partenariat désormais bien établi entre le monde de la tech libertarienne et le camp MAGA (Make America Great Again).

Car en près de six mois de mandat, Donald Trump a déjà répondu à beaucoup d’attentes de l’industrie numérique. Après avoir mis leurs millions et leurs réseaux (y compris le public de leurs très écoutés podcasts) au service du camp républicain, les financiers et les figures les plus conservatrices de la Silicon Valley ont obtenu de réels « retours sur investissement ». À commencer par l’atténuation de l’attention régulatrice qui avait commencé à peser sur les secteurs des cryptomonnaies et celui de l’intelligence artificielle.

Quand l’administration démocrate voulait réguler

Sous la présidence Biden, le gouvernement des États-Unis avait en effet œuvré pour réguler les deux secteurs, c’est-à-dire pour les soumettre à des règles qui s’appliquaient déjà à d’autres secteurs.

Il avait travaillé à soumettre le secteur des cryptomonnaies aux régulations existantes pour lutter contre le blanchiment d’argent, ou encore aux règles de la Security Exchange Commission (SEC) et de l’Internal Revenue Service (IRS), relève notamment l’observatoire des multinationales. En parallèle, la Justice ouvrait plusieurs enquêtes contre des acteurs du monde des cryptoactifs, que ce soit pour lutter contre des activités criminelles ou pour protéger les consommateurs.

De même, le décret présidentiel visant à réduire les risques de l’IA avait été perçu comme une attaque par des acteurs comme les deux fondateurs du fonds de capital-risque Andreessen Horowitz (a16z), que l’on avait vu soutenir Donald Trump dans les six mois précédant l’élection présidentielle de 2024.

L’aubaine trumpiste

Avec Trump, ils ont trouvé parfait partenaire. L’une des premières actions du président des États-Unis fraichement (ré-)investi a consisté à défaire le décret qu’avait pris Biden. Côté cryptomonnaies, les enquêtes lancées par la SEC ont été abandonnées, de même que des régulations spécifiques, comme celle qui avait obligé les banques à divulguer les cryptoactifs détenus sur les comptes de leurs clients et de maintenir suffisamment d’actifs pour les sécuriser.

Dans la mesure où leurs deux domaines technologiques favoris sont extrêmement énergivores, la plupart de ces acteurs ont aussi critiqué le gouvernement Biden pour sa gestion de l’industrie de l’énergie. Encore une fois, le climatosceptique Trump s’est révélé l’allié parfait, enterrant dès son arrivée au pouvoir divers projet de lutte contre les bouleversements climatiques, vantant le « beau charbon propre » des États-Unis et facilitant la construction de centrales nucléaires.

Pour s’assurer des politiques au plus près de leurs intérêts, quantité de membres des cercles libertariens de la Silicon Valley se sont par ailleurs installés au cœur de l’administration actuelle, comme l’illustre en détail l’observatoire des multinationales. Ainsi de David Sacks, cofondateur de Palantir et ancien de PayPal, que Donald Trump a qualifié de « tsar » de la crypto et de l’IA à la Maison-Blanche, de Sriram Krishnan, associé d’a16z et conseiller pour l’IA du président, ou encore des 27 personnes issues de la galaxie Musk travaillant encore au sein du DOGE, le « ministère de l’efficacité gouvernementale » que l’homme d’affaires a dirigé jusqu’à début mai.

Ce faisant, aussi critiques des dépenses publiques que soient leurs patrons, des sociétés comme Palantir ou SpaceX sont en parfaite position pour augmenter encore le nombre de contrats gouvernementaux qui leur assurent des revenus. Parmi les projets à leur avantage : le dôme d’or, un bouclier antimissile dont Space X, Palantir et Anduril pourraient se charger de la construction, ou la politique anti-immigration, menée par l’ancien actionnaire de Palantir Stephen Miller.

Allègement d’impôts en tous sens dans l’OBBB

Au gré de son millier de pages, la « One Big Beautiful Bill » prévoit d’ailleurs de déployer toujours plus d’intelligence artificielle dans différentes administrations, que ce soit la Défense, le Commerce, les Douanes ou la Santé (pour lutter contre les paiements indus dans le programme Médicare).

Pourquoi, dans ce contexte, un Elon Musk s’est-il placé résolument contre Donald Trump ? Le multientrepreneur ne s’est en effet pas privé de qualifier le texte de grave erreur, susceptible de « détruire des millions d’emplois en Amérique » et de « causer un immense tort stratégique à notre pays ».

En pratique, l’OBBB promet une hausse des dépenses dans la défense, dans la politique (anti-)migratoire, un soutien à la politique nataliste, mais aussi des coupes franches dans tout ce qui touche à la santé ou à la défense de l’environnement. Elle prévoit d’empêcher toute forme de régulation sur l’intelligence artificielle, ce qui risque d’avoir des effets très concrets sur le climat planétaire.

Surtout, le texte prévoit des baisses d’impôts massives, pouvant grimper jusqu’à 40 000 dollars (contre 10 000 aujourd’hui) pour les contribuables qui gagnent moins de 500 000 dollars d’impôts par an. Le coût de la mesure pourrait s’élever jusqu’à 4 500 milliards de dollars, alors que la dette du pays s’élève déjà à 36 000 milliards de dollars.

C’est précisément l’accroissement probable de la dette états-unienne que critique l’homme le plus riche du monde. Musk est allé jusqu’à menacer de créer son propre parti si l’OBBB passait en l’état. Quant à Trump, il a déclaré sur son réseau social Truth « Elon reçoit peut-être plus de subventions que n’importe quel humain à l’heure actuelle ». Et de menacer, dans une tirade contre SpaceX : « Plus de lancements de fusées, de satellites ou de production de voitures électriques, et notre pays économiserait une FORTUNE. Peut-être devrions-nous demander à la DOGE de jeter un bon coup d’œil à tout cela ? IL Y A BEAUCOUP D’ARGENT À ÉCONOMISER !!! »

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Brain Rot Blaster : OnePlus lance un nouveau jeu web qui explose les clichés toxiques en ligne

Imaginez la scène : il est tard dans la nuit, vos yeux sont rivés à votre téléphone. Vous vous dites : « Si je ne continue pas à regarder ,on feed, je vais rater quelque chose d’important », ou vous vous promettez de dormir après « encore 5 scrolls ». Vous ne savez même plus depuis combien de temps vous êtes là – cela pourrait faire des heures. Ou des jours. Il est temps de reprendre le contrôle, déclare OnePlus. Voici Brain Rot Blaster, un jeu web rétro qui met en lumière les clichés toxiques les plus courants en les incarnant sous forme de personnages démoniaques à éliminer. Disponible dès juillet 2025, ce jeu bourré d’action sera votre dernier doomscroll, marquant le lancement du OnePlus Nord 5, un appareil conçu pour créer plus et faire défiler moins. Plongés dans les recoins les plus sombres d’Internet, les joueurs incarnent des consommateurs de contenu acharnés, éliminant les démons toxiques pour les chasser de leur fil d’actualité nocturne. Après une seule partie, le jeu s’autodétruit, incitant les joueurs à arrêter de scroller et à reprendre le contrôle en battant leurs records personnels de productivité et de créativité. Chaque personnage du jeu est inspiré des démons numériques les plus courants identifiés dans l’étude de OnePlus, notamment les actualités mondiales négatives (28 %), la télé-réalité et les drames de célébrités (23 %), et les démonstrations excessives de luxe (18 %). Les pièges à touristes attirent également 16 % des Belges. Lors de votre « dernier doomscroll », vous ferez face à des personnages comme Crypto Bro qui lance des pièces, Docteur Namasté qui agite un gong, et les Messagers du Chaos armés d’un prompteur, annonçant que « le pire est à venir ». Sans oublier Conspi Tête d’Alu et Miss télé-réalité aux dents éclatantes criant « babebabebabebabe ». L’étude de OnePlus a également révélé que les doomscrollers les plus assidus en Belgique perdent près de 2 heures (108 minutes) par jour dans ce cycle, soit l’équivalent de plus d’un week-end complet chaque mois². Cela pourrait être encore plus, car 38 % perdent régulièrement la notion du temps en scrollant, et 28 % se retrouvent à doomscroller alors qu’ils avaient prévu de faire autre chose, cinq fois par jour ou plus. 46aHDltfUJY (Lire la suite)
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Test de l’aspirateur laveur Eureka Rapidwash 730 : est-il vraiment sans pitié avec la saleté ?

Nous avons testé le nouvel aspirateur laveur développé par Eureka, le RapidWash 730, afin de vérifier que toutes les technologies embarquées remplissent bien leur rôle et assurent un nettoyage impeccable.

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L'or des déchets électroniques enfin extrait sans poison !

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Des scientifiques australiens de la Flinders University ont mis au point une méthode innovante pour extraire l'or des minerais et des déchets électroniques. Cette technique utilise un désinfectant courant, activé par de l'eau salée, pour dissoudre l'or, évitant ainsi le recours aux substances toxiques comme le cyanure ou le mercure. Une avancée majeure pour transformer la récupération de l'or, réduire les risques environnementaux et humains, et favoriser une économie circulaire face à la demande croissante en métaux précieux.

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Proton défie Apple devant la justice américaine pour monopole présumé sur l’App Store

L’éditeur suisse spécialisé dans la confidentialité numérique lance une offensive judiciaire majeure contre Cupertino. Proton rejoint un recours collectif déposé en Californie du Nord, accusant Apple d’exploiter sa position dominante pour imposer des pratiques anticoncurrentielles. L’entreprise dénonce particulièrement les commissions de l’App Store qu’elle qualifie d’« artificielles et arbitraires », comparant ces prélèvements à des droits de douane sur le ... Lire plus

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Apple Music célèbre ses 10 ans avec une playlist personnalisée « All Time » – et Spotify n’est pas en reste

L’univers du streaming musical franchit un cap symbolique : Apple Music souffle sa dixième bougie et offre à ses abonnés une expérience rétrospective inédite. Pour marquer l’événement, la plateforme déploie la playlist « Replay All Time », un condensé des cent morceaux les plus écoutés par chaque utilisateur depuis son inscription. Ce retour sur une décennie ... Lire plus

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Spotify révolutionne sa légendaire playlist Discover Weekly une décennie après son lancement

La plateforme suédoise bouleverse l’une de ses fonctionnalités les plus emblématiques en déployant des contrôles de genres inédits pour sa célèbre sélection hebdomadaire. Dix années après avoir introduit ce rendez-vous musical du lundi, Spotify offre enfin aux abonnés Premium la possibilité d’orienter leurs recommandations algorithmiques vers des univers sonores spécifiques. L’évolution répond aux attentes croissantes d’une communauté ... Lire plus

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Sony impose des hausses tarifaires aux joueurs brésiliens et turcs…

Le géant japonais bouleverse discrètement sa grille tarifaire en augmentant significativement le prix des jeux PlayStation dans deux marchés stratégiques. Cette offensive commerciale épargne temporairement les États-Unis tout en frappant des économies émergentes particulièrement sensibles aux variations monétaires. Sony justifie ses décisions par les « conditions difficiles du marché, notamment les fluctuations des taux de change ». Néanmoins, ... Lire plus

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Actualité : Classe du futur : Google déploie son IA Gemini dans toutes les écoles, même en France

Google a profité de la conférence ISTE 2025 pour sérieusement renforcer son offre Gemini for Education. Dans sa nouvelle version, elle est bâtie sur le meilleur modèle actuel du géant du web, à savoir Gemini 2.5 Pro.Google fait également évoluer NotebookLM, un assistant à la prise de notes automatisée qui est d'ailleurs l’une des applications éducati...

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La riposte iranienne se fera-t-elle sur le cyber ? Les agences américaines en état d’alerte

Malgré un cessez-le-feu, la tension reste palpable entre les différents acteurs du conflit Iran-Israël. Les autorités américaines en ont bien conscience et tirent la sonnette d'alarme : une vague de cyberattaques iraniennes pourrait frapper des infrastructures américaines dans les jours ou semaines à venir.

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Cloudflare va bloquer les crawlers des IA par défaut

Humains, non-humains
Cloudflare va bloquer les crawlers des IA par défaut

La récupération sauvage de contenus en ligne pour entrainer les IA génératives va devenir plus compliquée. Cloudflare a décidé d’activer par défaut ses outils qui permettent de bloquer les bots des IA sur les sites de ses clients. L’entreprise teste en parallèle un programme permettant de les débloquer moyennant finance.

Face au sérieux problème créé par les crawlers d’IA sur l’accès aux sites web, Cloudflare vient d’annoncer qu’elle passait à l’offensive. Après avoir développé des outils pour les bloquer et avoir donné la possibilité de les utiliser gratuitement, l’entreprise passe à la vitesse supérieure en les activant par défaut sur tous les sites qui utilisent ses solutions.

Des sites qui vacillent à cause du trafic généré par les crawlers

Il faut dire que la question devient de plus en plus problématique pour les responsables de sites web. En passant très régulièrement sur les différentes pages à l’affût de la moindre information nouvelle, les crawlers mettent en péril de nombreux sites web, ceux de projets scientifiques, de logiciels libres et ont même de fortes répercussions sur les activités de Wikimédia.

Un trafic artificiel qui prend le pas sur le trafic humain

En plus de l’infrastructure que cette augmentation soudaine de trafic artificiel implique, les outils qui utilisent ces crawlers ont de moins en moins tendance à renvoyer de visiteurs réels aux sites. Le 19 juin, lors d’un événement organisé à Cannes par Axios, le CEO de Cloudflare, Matthew Prince expliquait cette rapide évolution.

Il y a 10 ans, pour un visiteur qui visitait un site depuis le moteur de recherche de Google, les robots de Google parcouraient 2 pages.

Il y a seulement six mois, selon lui, ce ratio était de :

  • 1 visiteur pour 6 pages parcourues par les robots de Google
  • 1 visiteur pour 250 pages parcourues par les robots d’OpenAI
  • 1 visiteur pour 6 000 pages parcourues par les robots d’Anthropic.

Mais, toujours selon Matthew Prince, maintenant ce ratio est passé à :

  • 1 visiteur pour 18 pages parcourues chez Google
  • 1 visiteur pour 1 500 pages parcourues chez OpenAI
  • 1 visiteur pour 60 000 pages parcourues chez Anthropic

Comme il le résume, « les gens ne lisent plus les notes de bas de page ».

Son entreprise a encore fait des mesure la semaine d’après (du 19 au 26 juin). Et ces chiffres ont encore gonflés. Dans un billet de blog publié ce mardi 1er juillet, elle montre que le ratio mesuré pour Anthropic était de 70 900 pages parcourues par les robots d’Anthropic pour un visiteur qui cliquait sur le lien vers l’article original.

Des outils par défaut et une option pour un blocage uniquement sur les pages comportant des pubs

Cloudflare explique dans un autre billet de blog qu’elle fournit maintenant deux outils pour ses clients. Le premier permet de gérer de façon fine la rédaction du fichier robots.txt qui indique aux différents robots s’ils peuvent ou pas parcourir le site et ses différentes sections. C’est une première étape, mais si le respect de ce fichier est une bonne pratique, les responsables de robots sans vergogne peuvent passer outre.

Le deuxième outil proposé par Cloudflare permet de bloquer le parcours du site par tous les robots. L’entreprise propose deux options : soit de bloquer les robots sur toutes les pages, soit de les bloquer seulement sur celles qui contiennent des publicités.

Une arme de négociation pour les éditeurs

Concernant la fiabilité du blocage, « je suis convaincu à 100 % que nous pouvons les empêcher d’accéder au contenu », a affirmé Matthew Prince au New York Times. Ajoutant, « et s’ils n’ont pas accès au contenu, leurs produits seront moins bons ». L’idée étant d’amener les entreprises d’IA génératives à négocier, notamment avec les éditeurs des sites les plus importants.

« Jusqu’à présent, les entreprises d’IA n’avaient pas besoin de payer pour obtenir des licences de contenu, car elles savaient qu’elles pouvaient les prendre sans conséquences », explique à Wired le CEO de The Atlantic. « Désormais, elles devront négocier, et cela deviendra un avantage concurrentiel pour les entreprises d’IA qui parviendront à conclure des accords plus nombreux et de meilleure qualité avec des éditeurs plus nombreux et de meilleure qualité ».

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Actualité : Canicule : quand la clim fait chauffer les compteurs électriques des Français

En ce début d'été brûlant, ce ne sont pas seulement les thermomètres qui battent des records. Lundi 30 juin, la France a connu une envolée de sa consommation électrique en plein après-midi, avec une hausse d'environ 15 % par rapport à la même période l'an passé, selon les chiffres relayés par Le Figaro. En ligne de mire : la climatisation, devenue un...

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Un cartel mexicain a « hacké » des systèmes de surveillance afin d’identifier des informateurs du FBI

Un rapport du Département de la Justice révèle qu’un hacker travaillant pour le cartel de Sinaloa a utilisé des technologies de surveillance pour identifier et cibler des informateurs du FBI au Mexique, certains de ces informateurs ayant été par la suite intimidés ou même exécutés. Le pirate, lié …

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La Samsung Galaxy Watch FE soldée à -43 % est le meilleur moyen de vivre l’expérience smartwatch sans payer le prix fort

La Samsung Galaxy Watch FE est une version de la célèbre smartwatch avec quelques concessions techniques pour proposer un prix bas. Lancée à 229 euros, elle se retrouve soldée à 129 euros chez E.Leclerc.
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Rejoignez-nous de 17 à 19h, un mercredi sur deux, pour l’émission UNLOCK produite par Frandroid et Numerama ! Actus tech, interviews, astuces et analyses… On se retrouve en direct sur Twitch ou en rediffusion sur YouTube !

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Actualité : Google Pixel 10 Pro et Pro XL : les trois principales nouveautés à connaître avant leur sortie

À moins de deux mois de leur présentation officielle, les Pixel 10 Pro et Pixel 10 Pro XL se dévoilent à travers une série de fuites détaillées. Google semble avoir opté pour la prudence en conservant l’essentiel du design et des caractéristiques des Pixel 9 Pro, tout en introduisant trois évolutions concrètes — certes modestes, mais susceptibles de...

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Actualité : Middleton II : Marshall mise sur des améliorations discrètes pour sa puissante enceinte nomade

À l’approche de l’été, Marshall a décidément le vent en poupe sur le marché des enceintes portables. Après la Kilburn III, une enceinte sans fil intermédiaire qui n’avait pas renouvelée depuis 2018, le fabricant britannique dévoile une mise à jour de la Middleton. Bien qu’elle s’attelle à améliorer différentes caractéristiques, cette Middleton II s’i...

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