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MédecinDirect piraté : les données de santé de millions de Français dans la nature

hacker

MédecinDirect, plateforme française de consultation médicale à distance, a confirmé un incident de sécurité majeur. Des informations personnelles, incluant le numéro de Sécurité sociale, ainsi que des données de santé très sensibles comme le motif des consultations, ont été consultées par des pirates. Les risques pour les victimes vont du phishing ciblé à l'usurpation d’identité.

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Valve dégaine Lepton : l'arme secrète pour conquérir la VR et Android !

steam

Valve développe en secret le projet Lepton, un outil basé sur la technologie Waydroid. Son objectif : permettre aux applications et jeux Android de fonctionner nativement sur SteamOS. Cette stratégie vise principalement son futur casque VR autonome, le Steam Frame, pour concurrencer Meta, mais pourrait aussi transformer radicalement l'expérience sur le Steam Deck.

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Hiver et voitures électriques : comment préserver l’autonomie et la performance ?

Pendant la saison froide, les voitures électriques voient leur autonomie diminuer. C'est parce que le froid ralentit les réactions chimiques à l’intérieur des cellules des batteries en lithium-ion. Voici quelques bonnes pratiques à adopter pour remédier à cette situation.

L’article Hiver et voitures électriques : comment préserver l’autonomie et la performance ? est apparu en premier sur Toms Guide.

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Cette application française surpasse Google Maps en montagne avec sa carte 3D

Whympr (3)

L'application française Whympr, spécialisée dans les sports de plein air, dévoile une nouvelle carte satellite hivernale HD. Grâce à la combinaison d'images satellite à 30 cm par pixel et de la technologie LiDAR, elle offre une précision de 1 mètre à l'horizontale et 10 cm à la verticale, surpassant de loin des géants comme Google Maps ou Strava. Cet outil change la donne pour la sécurité en montagne.

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Netflix voudrait racheter un concurrent et proposer un abonnement pas cher pour les 2 plateformes

Netflix

Netflix ferait partie des entreprises intéressées par un rachat de Warner Bros Discovery et aurait récemment fait une offre principalement en espèce. Celui-ci aurait aussi argumenté que ce rachat lui permettrait de combiner son abonnement avec celui de HBO Max pour réduire le coût du streaming pour les consommateurs.

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La PhysX fait son retour chez NVIDIA en étant supportée sur les GeForce RTX 50 Blackwell !

Alors ça, c'est une nouvelle à laquelle pas grand monde devait s'attendre ! Thibaut vous parlait au mois de février du fait que les GeForce RTX 50 à architecture Blackwell ne prenaient pas en charge les effets PhysX dans les jeux. Il s'agissait en fait d'un "dommage collatéral" dû à une décision plu...

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LinkedIn favorise-t-il les profils masculins ?

LinkedIneuses en colère
LinkedIn favorise-t-il les profils masculins ?

Un groupe d’internautes a mené une nouvelle expérimentation sur LinkedIn pour tenter d’observer si, oui ou non, la plateforme promouvait davantage les publications des hommes. LinkedIn réfute prendre le genre en considération parmi les éléments permettant de hiérarchiser les différents messages et déclare mener des « contrôles d’équité » avant de déployer ses outils.

L’enquête crowdsourcée sur les potentiels biais sexistes de LinkedIn continue. Courant novembre, pour tenter d’objectiver la visibilité que LinkedIn donne aux publications selon le genre de leurs autrices et auteurs, un groupe d’internautes a lancé une expérience : modifier leur nom – Simone Bonnett, par exemple, est devenue Simon E-, voire adapter le genre indiqué à LinkedIn depuis les paramètres du profil.

Certaines femmes ont aussi adapté la présentation de leur profil pour les rendre plus « masculines » ou « bro-coded », parfois à l’aide de modèles génératifs. En pratique, explique la communicante Megan Cornish, autrice d’une publication devenue virale sur le sujet, il s’agit notamment de choisir des mots orientés sur l’action dans le monde économique, comme « dynamiser », « transformer » ou « accélérer ». Un vocabulaire très inhabituel pour Megan Cornish, dont l’expertise concerne la santé mentale, un domaine où le langage est plus souvent « compris comme « féminin », car anglé sur la collaboration, le soin, et moins agressif ».

Extrait de la publication de Megan Cornish

Au bout d’à peine une semaine, plusieurs femmes ont rapporté des hausses de l’engagement autour de leurs publications :+ 1 600 % de vues de profils,+ 1 300 % d’impressions pour le compte de la consultante en réseaux sociaux Simone Bonnett ;+ 116 % impressions sur celui de l’autrice et entrepreneuse féministe Felice Ayling,+ 244 % impressions pour l’investisseuse Jo Dalton. Des hommes ayant « féminisé » leur profil pour tester la logique inverse ont rapporté des chutes d’impressions. Les débats ont pris une telle ampleur que Megan Cornish a obtenu quelques réponses de la directrice mondiale de l’équipe éditoriale de LinkedIn, Laura Lorenzetti Soper.

Le double système de diffusion de contenu de LinkedIn

Il ne s’agit pas de la première enquête citoyenne de ce type. Cet été, un groupe d’utilisatrices et utilisateurs, principalement anglophones, menaient de premières expérimentations sur le sujet. Depuis des profils féminins et masculins choisis pour présenter une variété de tailles de communautés (des hommes et des femmes très suivis, d’autres possédant de plus petits comptes) postaient le même message et la même image à la même heure, puis, au bout de 72 heures, collectaient les données d’exposition des publications.

Les premiers résultats obtenus convainquaient les initiatrices de ce projet, dont les entrepreneuses Jane Evans et Cindy Gallop, de continuer leurs tests à plus large échelle.

Megan Cornish, elle, a commencé ses expérimentations dans son coin, après avoir vu son reach chuter drastiquement au fil de l’année. Auprès de Next, la consultante en stratégie de contenu Émilie Houdou expliquait en septembre que les outils de recommandations de LinkedIn s’appuient principalement sur deux dynamiques : un système observe la réaction des contacts dans les premières 90 minutes (à Megan Cornish, Laura Lorenzetti Soper précise même : au cours de la « première heure »), et un autre, plus affinitaire, promeut les publications en fonction des intérêts des internautes.

Émilie Houdou précisait que, courant 2025, « les deux systèmes ont beaucoup bougé ». Parmi ses clients, indépendamment du genre, elle constatait que certains profils avaient vu leur reach « divisé par deux ».

LinkedIn réfute utiliser le genre comme signal

Dans le monde anglophone, les expérimentations de Megan Cornish, Simone Bennett et d’autres ont animé tellement de discussions que la responsable sécurité de l’IA, vie privée et gouvernance de LinkedIn, Sakshi Jain, a publié un article dédié au sujet.

Megan Cornish a par ailleurs obtenu un entretien avec la directrice mondiale de l’équipe éditoriale de LinkedIn, Laura Lorenzetti Soper. Parmi les éléments principaux de cette conversation, que la première rapporte dans une newsletter, la directrice exécutive de Linkedin déclare : « nous n’utilisons pas le genre comme élément de hiérarchisation [ranking, ndlr] ».

Cela ne signifie évidemment pas que LinkedIn n’ait pas notion du genre des usagers. Dans son propre centre d’aide, l’entreprise indique :

« LinkedIn peut déduire votre âge et votre sexe d’après les informations de votre profil. Par exemple, nous pouvons déduire votre sexe d’après votre prénom ou les pronoms utilisés lorsque d’autres personnes recommandent vos compétences. Nous pouvons déduire votre âge d’après l’année à laquelle vous avez obtenu un diplôme. (…) Nous utilisons l’âge et le sexe déduits afin de fournir des informations agrégées sur les audiences LinkedIn pour les membres de LinkedIn, nos clients et nos partenaires, et de personnaliser le contenu tel que les publicités. Vous pouvez désactiver ce ciblage dans vos préférences. Nous utilisons ces informations agrégées pour mener des études de recherche et développement concernant, par exemple, l’équité et la diversité des services. »

Ce dernier élément est d’ailleurs cité par Laura Lorenzetti Soper : outre le genre, l’entreprise teste aussi l’équité (fairness check) en fonction de la couleur de peau aux États-Unis. La directrice éditoriale de la plateforme précise par ailleurs que les grands modèles de langage ne sont pas utilisés pour des tâches de hiérarchisation, mais plutôt pour des logiques de classification des publications, du côté des équipes de modération. À la question « utilisez-vous des termes propres au monde des affaires, ou le ton assertif (c’est-à-dire plutôt masculins) comme signaux positifs ? », Laura Lorenzetti Soper répond encore : « non ».

La cadre de LinkedIn admet en revanche que l’entreprise constate, elle aussi, un nombre important d’utilisateurs et utilisatrices rapportant des chutes de reach sur le courant de la dernière année. La « production globale de l’écosystème a augmenté », indique-t-elle, ce qui pourrait provoquer une compétition croissante pour la visibilité, donc des statistiques de vues en baisse.

L’insoluble question des biais indirects

Dans sa newsletter, Megan Cornish remercie par ailleurs – ironiquement – les hommes lui ayant envoyé des commentaires, voire des mails, pour lui souligner qu’il « n’existe pas de bouton secret pour faire taire les femmes ». S’ils s’arrêtent à cette idée, estime-t-elle, « peut-être ne [sont-ils] pas prêts pour la conversation » concernant les biais indirects susceptibles de se retrouver dans les systèmes informatiques aux dépens de leurs constructeurs.

Et de détailler, en prenant l’exemple de son domaine d’expertise : « Les femmes et les domaines relationnels, comme la santé mentale, sont invités à s’adapter à un système qui, que ce soit sur le plan culturel ou algorithmique, est calibré sur une vision étroite de ce que signifie « affaires » [business]. Même si la machine est neutre vis-à-vis du genre en tant que variable, elle n’est pas neutre vis-à-vis des modèles qui profitent aux personnes qui correspondent déjà à la norme. »

Or, quand bien même LinkedIn distribuerait les publications de manière strictement égale, « si la culture dit : « Je prends les hommes plus au sérieux en tant que voix du monde des affaires », alors les femmes sont perdantes bien avant que l’algorithme n’entre en jeu. » Autrement dit, les usages en ligne ne feront que reproduire des inégalités présentes hors ligne, et le public participera directement à la sur-promotion de certains profils au détriment d’autres.

En définitive, l’entrepreneuse appelle la plateforme à opérer une forme de « transparence radicale là où c’est possible », mais aussi à faire de l’espace « pour les industries relationnelles ». En d’autres termes, elle demande à ce que LinkedIn offre plus de souplesse pour les industries et personnes dont le mode de communication le plus courant ne correspond pas aux canons très business et très orientés productivité devenus si fréquents, sur le réseau professionnel, que des comptes entiers sont dédiés à s’en moquer (mais plutôt depuis X ou Facebook).

Dans la même logique, et toujours en réaction aux expérimentations des dernières semaines, des internautes ont créé une pétition pour demander plus de visibilité sur le fonctionnement du réseau social professionnel. Entre autres requêtes, le texte formule celles d’un « processus formel pour expliquer toute chute inexpliquée du reach », de « transparence sur la manière dont les publications sont catégorisées et hiérarchisées » ou encore d’un « audit indépendant de l’algorithme et de son impact sur les voix marginalisées ».

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Comment ce jeu mythique sur Nokia a inspiré une vaste campagne de cyberespionnage

Le 2 décembre 2025, les chercheurs en cybersécurité d’ESET ont mis en lumière une campagne de cyberespionnage menée par le groupe iranien MuddyWater. Point notable de cette opération, les hackers se sont inspirés du mécanisme du jeu Snake pour brouiller les pistes et compliquer l’analyse de leurs activités malveillantes.

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« Penser qu’on atteindra l’intelligence humaine avec les LLM, c’est des conneries » : Yann LeCun parle pour la première fois depuis son départ de Meta

À l'occasion de l'événement AI Pulse à Paris, en présence de Xavier Niel, le scientifique français Yann LeCun a fait sa première apparition publique depuis l'annonce de son départ de Meta. Si la rupture semble consommée avec Mark Zuckerberg, Yann LeCun maintient son discours contre la « hype » de l'IA générative : pour lui, les modèles actuels n'iront nulle part sans de nouvelles découvertes.

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App Store Awards 2025 : Apple dévoile les 17 meilleures applications et jeux de l’année, avec de sacrées pépites !

App Store Awards 2025

Apple vient officiellement d'annoncer les lauréats des App Store Awards 2025, prix qui récompensent 17 applications et jeux jugés exceptionnels par leur ingéniosité technique, leur design innovant ou leur impact culturel durable. Sélectionnés par l'équipe éditoriale de l'App Store parmi 45 finalistes, ces vainqueurs couvrent toutes les plateformes Apple. Le cru 2025 est particulièrement séduisant.

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Test de l’Antigravity A1 : le premier drone 360° nous fait tourner la tête

Antigravity A1

Petite recette hi-tech : prenez un drone très léger. Ajoutez-y une caméra 360°, un casque FPV ainsi qu’une manette issue du croisement d’un joystick et d’une Wiimote. Saupoudrez le tout d’un peu de logiciels et arrosez copieusement avec une IA fraîche et vous obtiendrez l’Antigravity A1, le premier drone 360° destiné au grand public. On a eu la chance d’en recevoir un exemplaire en avant-première afin de le tester. Voici ce qu’on en pense.

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GeForce 591.44 WHQL : DLSS 4 pour Battlefield 6 et Black Ops 7, nombreux correctifs et fin de support GTX 900/10

NVIDIA pousse une mise à jour dense avec le GeForce 591.44 WHQL : DLSS 4 pour les prochains gros jeux, une salve de correctifs sur PC et la confirmation d’un changement majeur côté support.

GeForce 591.44 WHQL

GeForce 591.44 : DLSS 4 et correctifs critiques

Le pilote Game Ready GeForce 591.44 WHQL apporte la prise en charge de DLSS 4 pour Battlefield 6: Winter Offensive et Call of Duty: Black Ops 7. D’après NVIDIA, il fournit « la meilleure expérience de jeu » sur ces titres compatibles. Côté stabilité, plusieurs problèmes épineux sont résolus : plantages dans Battlefield 6, texte déformé dans Counter-Strike 2 sous définition inférieure au natif, scintillements et corruptions graphiques dans Like a Dragon: Infinite Wealth et Like a Dragon Gaiden après des mises à jour précédentes.

Le GeForce 591.44 WHQL corrige aussi les baisses de performances observées dans Black Myth: Wukong sur les branches post-R570 et rétablit des effets de particules manquants dans Monster Hunter World: Iceborne sur les GPU GeForce RTX 50. La liste se poursuit avec l’assombrissement progressif de Call of Duty: Black Ops 3, des problèmes de stabilité dans Madden 26, des pertes de performances après la mise à jour Windows 11 d’octobre 2025 KB5066835, ainsi que des artefacts intermittents dans The Witcher 3: Wild Hunt.

Apps, PhysX 32 bits restauré et fin de support GTX 900/10

Au-delà du jeu, Premiere Pro ne gèle plus à l’export en encodage matériel, les soucis de stabilité liés à Sophos Home Antivirus sont corrigés, et une ligne verte en lecture vidéo sous navigateurs Chromium sur RTX 50 est éliminée. Le pilote réintroduit en outre la compatibilité des effets PhysX 32 bits sur les RTX 50 pour plusieurs classiques PC : Alice: Madness Returns, Assassin’s Creed IV: Black Flag, Batman: Arkham City, Batman: Arkham Origins, Borderlands 2, Mafia II, Metro 2033, Metro: Last Light et Mirror’s Edge conservent leurs effets d’origine.

Dernier point important : NVIDIA met fin au support des pilotes Windows pour les séries GeForce GTX 900 et GTX 10 à partir de cette version 591.44 WHQL, confirmant un mouvement déjà engagé côté Linux.

Source : TechPowerUp

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