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Samsung sacrifie la mémoire HBM pour la DDR5, les prix vont encore flamber

DDR5 Samsung

Face à une demande explosive de l'IA, Samsung réoriente sa production. Le géant coréen délaisse la mémoire HBM pour se concentrer sur la DDR5, bien plus rentable. Conséquence directe : une offre encore plus tendue pour le grand public et des prix qui risquent de battre de nouveaux records, prolongeant la crise des composants pour plusieurs années.

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Bonne nouvelle pour les fans d’Avatar : Toph débarque enfin dans la saison 2 de la série Netflix

Le personnage, adoré par les fans de la série animée originale, fait enfin sa grande entrée dans l'univers d'Avatar, le dernier maître de l'air, sur Netflix. La première bande-annonce de cette adaptation live-action dévoile ainsi les immenses pouvoirs de Toph, qui auront une importance capitale dans la saison 2.

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Ma banque est-elle compatible avec Wero et comment faire un virement ?

BNP Paribas, BPCE, Crédit Agricole, Crédit Mutuel Alliance Fédérale, Crédit Mutuel Arkéa, La Banque Postale et Société Générale sont les membres fondateurs de l'alliance Wero, initiée pour imposer le virement instantané européen face aux géants américains. Un an après le lancement, d'autres acteurs majeurs comme Revolut et N26 ont rejoint le mouvement, élargissant considérablement la liste des banques compatibles.

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Face aux moqueries, McDonald’s retire sa pub de Noël générée par IA

Santa Slop
Face aux moqueries, McDonald’s retire sa pub de Noël générée par IA

McDonald’s Pays-Bas a récemment diffusé une publicité de Noël aux séquences générées par IA. La vidéo a rapidement suscité des moqueries sur les réseaux sociaux, conduisant à son retrait. Plus que la vidéo elle-même, ce sont surtout les justifications de l’agence de publicité en charge de la création qui ont suscité les moqueries.

Baptisée It’s the Most Terrible Time of The Year, la vidéo de Noël de McDonald’s Pays-Bas, se voulait l’incarnation du nouveau champ des possibles ouverts par l’IA. Produite par l’agence hollandaise TBWA/Neboko, la mise en ligne de cette campagne s’est en effet accompagnée d’une communication visant à souligner le caractère novateur de cette création publicitaire, fruit d’une collaboration « avec un réseau international de partenaires spécialisés en IA ».

De l’IA assumée, mais un peu trop visible

Le concept ? Une référence inversée à la célèbre chanson d’Andy Williams, pour souligner la façon dont les festivités de fin d’année peuvent se changer en autant de déconvenues, entre chutes sur un trottoir verglacé, cookies brûlés, guirlandes aux courts-circuits explosifs et paquets-cadeaux renversés… alors qu’il suffit bien sûr de passer les portes d’un restaurant McDonald’s pour être touché par la douce féérie de Noël.

Si votre jambe présente un tel angle, oubliez le réveillon de Noël, vous avez des soucis plus urgents – capture d’écran

Bref, le message est relativement classique, et la pub en question aurait sans doute fait l’objet d’une diffusion sans histoire si quelques détails n’étaient pas venus souligner de façon un peu trop flagrante le recours à des modèles d’IA générative, entre visages dignes de mannequins de cire, bras qui semble se désintégrer, ou chat qui saute selon une drôle de ligne droite avant de percuter puis de faire s’effondrer un sapin…

Le rythme haché, avec des scènes qui ne durent pas plus de trois ou quatre secondes, constituait si nécessaire un indice supplémentaire : les modèles spécialisés dans la vidéo peinent en effet à maintenir plus longtemps la cohérence visuelle sans artefacts visibles. Ici, il n’y avait cependant pas vraiment besoin de jouer les Sherlock, puisque le recours à l’IA a été publiquement assumé par l’agence en charge de la création.

De l’IA, oui, mais beaucoup de travail

L’annonce de la vidéo, puis son relais par des comptes spécialisés dans le suivi des campagnes de création publicitaire, a rapidement suscité quelques critiques sur les réseaux sociaux, avec des messages s’étonnant par exemple de la « créativité » revendiquée par l’agence. La vidéo initialement publiée sur YouTube a quant à elle reçu un ratio J’aime / Je n’aime pas très largement défavorable, ainsi que des commentaires peu amènes établissant des parallèles entre cette pub et les qualités gustatives des sandwichs de l’enseigne. Résultat des courses, la vidéo en question a été rapidement dépubliée, même s’il en subsiste de nombreux miroirs.

McDonald's has released an AI-generated Christmas ad

The studio behind it says they 'hardly slept' for several weeks while writing AI prompts and refining the shots — 'AI didn't make this film. We did'

Comments have been turned off on YouTube pic.twitter.com/Es5ROvI7n2

— Culture Crave 🍿 (@CultureCrave) December 8, 2025

L’affaire aurait sans doute pu en rester là si les prestataires en charge de la réalisation n’avaient pas vigoureusement défendu leur travail. Le studio The Sweetshop, responsable de la production via sa branche spécialisée dans l’IA, The Gardening.club, s’est d’abord exprimé dans un message, supprimé depuis, dont la teneur véhémente, reproduite par d’autres médias spécialisés, a certainement contribué à la formation d’un effet Streisand.

« Pendant sept semaines, nous n’avons quasiment pas dormi, avec jusqu’à dix de nos spécialistes internes en IA et post-production chez The Gardening Club travaillant en étroite collaboration avec les réalisateurs », défend le studio, avant de décrire un long processus de production, puis de post-production, avec des « retouches à l’échelle du pixel », des « milliers d’itérations », la correction d’effets physiques, la suppression d’artefacts, etc. Et de conclure, avec un joli sens de la formule :

« Je ne vois pas ce spot comme une simple curiosité ou une expérience saisonnière amusante. Pour moi, c’est la preuve de quelque chose de bien plus important : lorsque le savoir-faire et la technologie se conjuguent à une intention précise, ils peuvent créer une œuvre d’une véritable dimension cinématographique. Alors non, ce n’est pas l’IA qui a fait ce film. C’est nous. »

« L’avenir est là, et il ne s’annonce pas bien », réagit de façon ironique un utilisateur d’Instagram. Quoi que l’on pense de ce spot aux couleurs de McDonald’s, la position du studio souligne en effet un état de fait : l’IA générative s’est officiellement frayé un chemin dans le processus de production des agences de publicité, qui revendiquent d’ailleurs des moyens humains significatifs.

De l’IA et beaucoup de travail, mais des coûts en baisse

Ainsi, Coca-Cola aurait, via agences, fait plancher 100 personnes autour de l’assemblage de 70 000 segments vidéo pour parvenir à la réalisation de son propre spot de Noël « full IA », vilipendé par la presse comme par les internautes. « La publicité la plus fructueuse de l’histoire de Pepsi », ironise l’un d’entre eux sur YouTube, liké plus de 20 000 fois.

Interrogé début novembre, lors de la publication de cette vidéo, Coca-Cola a refusé de révéler quel budget avait été consacré à la production de cette campagne, dont la diffusion était prévue dans 140 pays. Son directeur marketing a cependant admis que la production avait été à la fois plus rapide et plus économique que si le spot avait été réalisé sans recours à l’IA.

Quels seront les effets sur les métiers de la création publicitaire ? « Il est raisonnable de conclure que la créativité IA est désormais la norme et non plus l’exception, laissait déjà entendre cet été le cabinet d’analyse Forrester. « Une agence a accéléré sa mise sur le marché de 80 % ou plus par rapport à ses projets sans IA. D’autres agences ont réduit leurs coûts de production de 40 à 50 %. Et les marques internationales qui intègrent l’IA à l’ensemble de leur stratégie marketing ont vu leurs performances publicitaires augmenter jusqu’à 70 % ».

En attendant de voir si les publicitaires du Pays-Bas ont toujours les moyens de venir manger chez McDo, l’enseigne pourra régler avec son agence un autre litige potentiel. Sur LinkedIn, où la boîte de production a reproduit son message de défense dans une version édulcorée, un directeur artistique français souligne, lien à l’appui, que le concept même de la publicité est une reprise éhontée d’un spot de Noël élaboré en 2018 par Publicis pour Orange.

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Des drones espions au-dessus de Creil : l'armée française face à un nouveau mystère

Drones gaskar 01

La base aérienne 110 de Creil, qui héberge la Direction du Renseignement Militaire (DRM), a été survolée à plusieurs reprises fin novembre 2025. Malgré une riposte armée et l'envoi d'un hélicoptère, les engins non identifiés ont disparu sans laisser de trace. Une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur ces intrusions qui soulèvent de sérieuses questions sur la sécurité des sites les plus sensibles du territoire.

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On a joué à Assassin’s Creed Shadows sur Switch 2 : la prouesse à peaufiner

Ubisoft a lancé Assassin's Creed Shadows sur Nintendo Switch 2 au début du mois de décembre 2025. Si on pouvait craindre le pire en matière de rendu visuel et de performances, il faut reconnaître que le jeu ambitieux s'en tire bien. Mais il va falloir quelques mises à jour supplémentaires pour valider la prouesse, notamment quand on souhaite jouer sur sa télévision.

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AMD FSR Redstone est parmi nous !

Notre second article du jour concerne l'annonce du FSR Redstone d'AMD, cette nouvelle appellation regroupe un ensemble de technologies :FSR Upscaling, FSR Upscaling, FSR Ray Regeneration et FSR Radiance Caching, qui sont ou seront toutes dop�es au Machine Learning, pour quelles cons�quences ? R�ponse ici : AMD FSR Redstone ou sur la source. […]

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Concours : une RTX 5090 customisée Resident Evil Requiem à remporter !

NVIDIA continue concours sp�cial f�tes de fin d'ann�e avec une nouvelle carte graphique � remporter : une imposante RTX 5090 customis�e Resident Evil Requiem ! Il s'agit d'une version Founders Edition, test�e ici. RTX 5090 FE : GPU : GB202 Fr�quence : 2010 MHz Fr�quence boost : 2410 MHz M�moire : 32 Go GDDR7 Fr�quence m�moire : 1400 MHz Bus : 512 bits Interface : PCIe 16X Gen 5 CUDA Cores : 21760 RT Cores : 170 (4th Gen) Tensor Cores : 680 (5th Gen) Rops : 176 […]

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USA : 5 ans d’historique de réseaux sociaux pour passer en tant que touriste français ?

Vos réseaux, s'il vous plaît ?
USA : 5 ans d’historique de réseaux sociaux pour passer en tant que touriste français ?

Les États-Unis restreignent de plus en plus le passage de leur frontière en obligeant le partage avec les autorités d’informations personnelles comme l’historique des réseaux sociaux. Les services des douanes américains envisagent de conditionner l’entrée de ressortissants de pays qui n’ont pas besoin de visa pour des séjours de tourisme ou pour affaires de moins de 90 jours au partage, entre autres, de 5 ans d’historique de réseaux sociaux.

La restriction des conditions d’accès au sol états-unien s’amplifie depuis le retour de Donald Trump au pouvoir. Dès avril, on apprenait que les autorités traquaient les propos des étudiants étrangers pour révoquer leurs visas.

Le Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis (U.S. Customs and Border Protection, CBP) envisage maintenant de demander systématiquement 5 ans d’historique de réseaux sociaux aux visiteurs touristiques ou pour affaires de ressortissants de pays comme le Royaume-Uni, la France ou la Norvège qui n’ont pas besoin de visa.

Un ajout envisagé dans un formulaire pour éviter la demande de visa

Le New York Times a en effet repéré cette proposition [PDF] faite par le service états-unien des douanes. Elle est ouverte pour 60 jours à des commentaires publics et doit ensuite être approuvée par le Bureau de la gestion et du budget de la Maison-Blanche.

Cela concerne de fait toutes les personnes visitant les États-Unis éligibles au programme d’exemption de visa (« Visa waiver »). Celui-ci, mis en place en 1986, permet à des ressortissants de 42 pays (dont la France) de « voyager aux États-Unis pour affaires ou pour le tourisme pour des séjours d’une durée maximale de 90 jours sans visa ».

Ici, la CBP propose d’inclure dans le formulaire du portail de Visa waiver l’obligation de fournir les identifiants utilisés sur leurs réseaux sociaux au cours des cinq dernières années, comme c’est déjà le cas pour les demandeurs de visa depuis 2016. L’objectif serait notamment de « distinguer les personnes qui suscitent des inquiétudes supplémentaires de celles dont les informations confirment leur admissibilité au voyage », précise la FAQ de l’Electronic System for Travel Authorization (ESTA).

D’autres données à « forte valeur ajoutée » pourront être collectées ensuite « lorsque c’est possible », comme les numéros de téléphones (personnels, professionnels ainsi que ceux des membres de sa famille : parents, conjoint, frères et sœurs, enfants) des cinq dernières années, les adresses emails (personnelles et professionnelles) des dix dernières années, les adresses IP et métadonnées des photos soumises par voie électronique, les données biométriques (visage, empreinte digitale, ADN et iris), ainsi que les noms, adresses, dates et lieux de naissance des membres de la famille.

Aggravation des atteintes aux libertés civiles

Selon le cabinet d’avocats Fragomen, si les modifications sont approuvées par le Bureau de la gestion et du budget, la CBP « peut mettre en œuvre les changements par étapes au cours des semaines et des mois à venir ».

Citée par le New York Times, l’avocate de l’Electronic Frontier Foundation, Sophia Cope, estime que ce changement « aggraverait les atteintes aux libertés civiles ». Elle ajoute que « cette mesure ne s’est pas avérée efficace pour trouver des terroristes et autres malfaiteurs mais elle a restreint la liberté d’expression et porté atteinte à la vie privée de voyageurs innocents, ainsi qu’à celle de leur famille, de leurs amis et de leurs collègues américains ».

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