Les députés siègeront pour la première fois le 18 juillet prochain et devront désigner leur président ou leur présidente. La lettre d’Emmanuel Macron adressée aux Français dans la presse régionale hier a fait réagir. "Le mauvais joueur" titre Libération, alors que Le Figaro titre "Macron attend une coalition de forces républicaines". Pour Le Monde, "Macron veut une coalition, la gauche sous pression". Le président français demande aux partis de trouver des compromis pour créer une coalition avec "une majorité solide mais plurielle". "Personne ne l'a emporté", a ajouté Emmanuel Macron. La lettre visait l’apaisement, est-ce réussi ? Quelle est cette majorité plurielle évoquée par le président français ?
Deux jours après les législatives, les députés élus du Nouveau Front populaire sont arrivés groupés à l'Assemblée. Les tractations continuent à gauche autour du choix d'un Premier ministre et d'une coalition. Olivier Faure, secrétaire général du PS, s'est dit "prêt à assumer cette fonction". Du côté du camp présidentiel, les divisions apparaissent entre partisans d’un accord avec la gauche ou avec la droite. Comment une coalition peut-elle se mettre en place ? Quels sont les rapports de force ?
Au lendemain du second tour des législatives, c'est un tripartisme qui domine : le Nouveau Front populaire est arrivé en premier, suivi d'Ensemble puis du Rassemblement national. Gabriel Attal a présenté sa démission à Emmanuel Macron, mais celui-ci lui demande de rester à la tête du gouvernement "afin d'assurer la stabilité du pays". Quant à la gauche, elle assure qu'elle proposera un nom pour le poste de Premier ministre "dans la semaine". Comment gouverner la France sans majorité ?