↩ Accueil

Vue lecture

Attentat de Sydney, accident mortel dans le Finistère, dermatose bovine : le point à la mi-journée

L’ouverture d’une enquête par le parquet antiterroriste français suite à l’attentat antisémite de Sydney ; un homme de 25 ans décédé après avoir perdu le contrôle de sa moto à Plonéour-Lanvern ; la ministre de l’Agriculture attendue à Toulouse dans le suivi de la crise de la dermatose bovine : voici un résumé de l’actu de ce lundi.

  •  

Le Cambodge accuse la Thaïlande d’avoir bombardé la province de Siem Reap

Les deux belligérants ont fait état d’un nouveau bilan d’au moins 31 morts, depuis la reprise de leurs affrontements frontaliers.

© AGENCE KAMPUCHEA PRESS/AFP

Des habitants évacuant la province de Siem Reap (Cambodge), à la suite des affrontements frontaliers, le 15 décembre 2025.
  •  

Ayyam Sureau, après l’attentat de Sydney : « L’antisémitisme connaît une résurgence inquiétante. Nous n’avons plus le droit d’hésiter »

Boycott, désinvitation, effacement des présences juives… Ces formes d’exclusion présentées comme respectables préparent le terrain où prospèrent les violences les plus extrêmes, dénonce la philosophe dans une tribune au « Monde ».

© Hollie Adams / REUTERS

A Sydney (Australie), le 15 décembre 2025.
  •  

EN DIRECT, guerre en Ukraine : la rencontre entre Volodymyr Zelensky et les négociateurs américains a débuté à Berlin

Dans la foulée de cinq heures de pourparlers, dimanche, M. Zelensky poursuit lundi à Berlin les discussions avec Steve Witkoff et Jared Kushner. Une rencontre au sommet réunira aussi lundi soir le président ukrainien et plusieurs responsables européens.

© HANDOUT / AFP

Jared Kushner, gendre du président américain, Donald Trump, et le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, se saluent avant une réunion à la chancellerie, à Berlin, le 14 décembre 2025.
  •  

Attentat en Australie : le témoignage des parents du « héros » qui a désarmé un des tireurs

Les parents d’Ahmed Al-Ahmed, qui a désarmé l’un des assaillants lors de la fusillade de masse à Bondi Beach, ont salué le courage de leur fils, le qualifiant de héros.

© @ChrisMinnsMP / X / REUTER

Le premier ministre de Nouvelle-Galles du Sud, Chris Minns, rend visite à Ahmed Al-Ahmed, identifié sur les réseaux sociaux comme le passant qui s’est caché derrière des voitures garées et a saisi le fusil d’un des tireurs lors de l’attaque à l’arme à feu meurtrière qui a eu lieu dimanche à Bondi Beach, dans un hôpital de Sydney, en Australie, le 15 décembre 2025, sur cette photo obtenue sur les réseaux sociaux.
  •  

«Fauteur de troubles» : à Hongkong, la condamnation de Jimmy Lai parachève la reprise en main de la Chine

RÉCIT - L’ancien magnat de la presse a été condamné pour sédition et risque la prison à vie. L’entourage de ce catholique se tourne vers Donald Trump et le pape Léon XIV en ultime recours.

© Lam Yik / REUTERS

Les forces de sécurité protègent le tribunal où est rendu le verdict de Jimmy Lai le 15 décembre à Hongkong.
  •  

Présidentielle au Chili : pourquoi la victoire de l'extrême droite réjouit Washington

A Washington, la victoire de José Antonio Kast à l’élection présidentielle chilienne est observée avec bienveillance. En élisant un dirigeant d’extrême droite, admirateur assumé d’Augusto Pinochet, le Chili opère un virage politique majeur, devenant le pays le plus conservateur de la région depuis la fin de la dictature en 1990. Un tournant qui résonne favorablement avec la stratégie régionale de l’administration Trump qui place ses pions en Amérique latine, longtemps appelée "l’arrière-cour des Etats-Unis".

Avec près de 58 % des suffrages face à Jeannette Jara, candidate d’une large coalition de gauche, l’ultraconservateur de 59 ans s’impose largement. Dès l’annonce des résultats, les félicitations américaines n’ont pas tardé. Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a salué une victoire qui, selon lui, permettra de faire avancer des "priorités communes", notamment en matière de sécurité publique, de lutte contre l’immigration clandestine et de relations commerciales.

Le programme de José Antonio Kast - qui prendra ses fonctions en mars - présente en effet de nombreux points de convergence avec celui de Donald Trump. L’ancien député a fait campagne sur une ligne sécuritaire très dure, promettant d’expulser près de 340 000 personnes migrantes en situation irrégulière et de renforcer le rôle de l’armée dans les zones touchées par la criminalité. "Tout au long de sa longue carrière politique, Kast a toujours défendu une ligne dure de droite. Il a proposé la construction de murs aux frontières, le déploiement de l’armée dans les zones à forte criminalité et l’expulsion de tous les migrants en situation irrégulière", contextualise la chaîne américaine CNN.

L’obsession migratoire comme point commun

Mais pour la Maison-Blanche, l’intérêt dépasse la simple affinité idéologique. Le président américain entend s’appuyer sur des pays alliés afin de leur confier une partie de la gestion de sa politique migratoire. L’Argentine de Javier Milei, qui revendique sa proximité avec l’administration Trump, s’inscrit dans cette logique, tout comme le Salvador de Nayib Bukele, où sont détenus dans une prison de haute sécurité des migrants expulsés des Etats-Unis. L’ultralibéral argentin Javier Milei a d’ailleurs exprimé sur le réseau X son "immense joie", saluant l’"écrasante victoire" de son "ami".

Ce réalignement intervient alors que Donald Trump, revenu à la Maison-Blanche en janvier 2025, tente d’étendre son influence en Amérique latine. Sa politique, mêlant pressions diplomatiques et signaux de fermeté, a ravivé les inquiétudes sur le continent. Le président américain s’est immiscé dans les débats politiques de plusieurs pays, du Brésil à la Colombie, tandis que le déploiement d’une armada dans les Caraïbes alimente les spéculations sur une possible intervention contre le régime de Nicolas Maduro au Venezuela.

La doctrine Monroe ressuscitée

Vendredi 5 décembre, l’administration Trump a même franchi une nouvelle étape en publiant une version actualisée de sa "Stratégie de sécurité nationale". Le document assume une lecture offensive du principe "l’Amérique d’abord" et ressuscite la doctrine Monroe, selon laquelle l’Amérique latine constitue une zone d’influence privilégiée des Etats-Unis.

Dans ce que Washington qualifie de "corollaire Trump", l’objectif est clair : restaurer la suprématie américaine, sécuriser l’accès aux ressources stratégiques et s’assurer que les gouvernements de la région soient suffisamment stables pour contenir les migrations vers le nord. Dans ce contexte, la victoire de l’extrême droite chilienne apparaît, pour les Etats-Unis, comme une opportunité stratégique autant qu’idéologique. Un nouveau basculement régional dont Donald Trump entend tirer parti.

© afp.com/Eitan ABRAMOVICH

Le président élu du Chili, le leader d'extrême droite José Antonio Kast, pourrait être un allié intéressant pour son homologue américain, Donald Trump.
  •