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Ukraine: Zelensky déchoit de la nationalité des opposants considérés pro-russes, dont le maire d'Odessa

✇RFI
Par :RFI
En Ukraine, plusieurs personnalités controversées, dont le maire d'Odessa, Guennadi Troukhanov, ont été déchues de leur nationalité ukrainienne. En cause, le fait qu'ils possédaient aussi un passeport russe émis bien après le début de la guerre russe contre l'Ukraine en 2014. Certains ont toutefois dénoncé une instrumentalisation politique visant à écarter les opposants au président ukrainien.

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Côte d’Ivoire : un mort dans une manifestation contre le pouvoir

Un homme de 22 ans a été tué par balle à Bonoua, dans le sud du pays, lors d’une marche contre un quatrième mandat du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, candidat à l’élection présidentielle du 25 octobre.

© ISSOUF SANOGO / AFP

Des affiches électorales à Gouméré, dans l’est de la Côte d’Ivoire, le 14 octobre 2025.
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Guerre en Ukraine : une délégation a rencontré aux États-Unis des fabricants de missiles Tomahawk

Donald Trump franchira-t-il le pas ? Depuis plusieurs jours, le président américain envisagerait de livrer à l’Ukraine des missiles Tomahawk, à plus longue portée que ceux dont elle dispose actuellement pour frapper la Russie. Si Vladimir Poutine a mis en garde contre une telle aide américaine, qui représenterait selon lui "une nouvelle escalade", une délégation ukrainienne aux Etats-Unis n’en a pas moins rencontré des représentants de fabricants américains d’armement. En attendant une nouvelle rencontre entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky prévue vendredi, les ministres de la Défense de l’Otan se réunissent ce mercredi 15 octobre à Bruxelles, notamment pour renforcer leur riposte face à la menace russe.

Les infos à retenir

⇒ Une délégation ukrainienne a rencontré aux États-Unis des fabricants de missiles Tomahawk

⇒ Testée par la Russie, l’Otan se réunit pour renforcer sa riposte

⇒ L’armée suédoise dit suivre un sous-marin russe en mer Baltique

Une délégation ukrainienne a rencontré aux États-Unis des fabricants de missiles Tomahawk

Une délégation de hauts responsables ukrainiens actuellement aux États-Unis a indiqué ce mercredi avoir rencontré des représentants de fabricants américains d’armement, dont Raytheon qui produit les missiles de croisière Tomahawk que Washington pourrait livrer à Kiev. La visite de cette délégation, conduite par la Première ministre Ioulia Svyrydenko et le chef de l’administration présidentielle Andriï Iermak, intervient avant une rencontre prévue vendredi entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et son homologue américain Donald Trump.

Andriï Iermak a indiqué avoir rencontré avec d’autres membres de la délégation des représentants des sociétés Lockheed Martin et Raytheon. "Notre coopération continue de croître", a-t-il assuré sur les réseaux sociaux, vantant les chasseurs F-16 conçus aux États-Unis et fournis à l’Ukraine par des pays européens l’année dernière.

Donald Trump a assuré dimanche qu’il pourrait menacer Vladimir Poutine de livrer à Kiev les missiles de croisière Tomahawk si la Russie n’acceptait pas de mettre fin à la guerre en Ukraine qu’elle a déclenchée en 2022. Le président russe Vladimir Poutine avait auparavant mis en garde contre la fourniture de Tomahawk à Kiev, affirmant que cela constituerait "une nouvelle escalade" et affecterait les relations entre Washington et Moscou.

Testée par la Russie, l’Otan se réunit pour renforcer sa riposte

Les ministres de la Défense de l’Otan se sont retrouvés mercredi à Bruxelles, pour discuter des moyens de renforcer leur soutien à l’Ukraine, mais aussi d’améliorer la riposte de l’Alliance, après de multiples incursions russes dans le ciel européen.

A son arrivée au siège de l’Otan, le secrétaire américain à la Défense Pete Hegseth a encouragé les pays européens et le Canada à contribuer davantage au soutien de l’Ukraine, dans le cadre du programme Purl. Cette initiative, lancée par Washington, permet à Kiev d’acheter des armes américaines financées par les Européens. "On obtient la paix quand on est fort, pas quand on use de grandes phrases ou qu’on fait la leçon. On l’obtient lorsqu’on dispose de capacités réelles et solides que les adversaires respectent", a-t-il déclaré.

Les ministres de l’Otan veulent aussi mieux répondre aux nouveaux défis lancés par la Russie et ses drones. "Comment faire en sorte que nous puissions faire encore plus pour protéger l’Otan contre ces nouveaux développements", a expliqué mercredi son secrétaire général Mark Rutte. L’intrusion d’une vingtaine de drones russes en septembre dans l’espace aérien polonais avait contraint l’Otan à en abattre trois, une première depuis sa création en 1949. Quelques jours plus tard, les chasseurs de l’Otan avaient escorté trois MiG russes hors du ciel estonien, après une intrusion ayant duré 12 minutes, un record.

L’armée suédoise dit suivre un sous-marin russe en mer Baltique

L’armée suédoise a annoncé mercredi qu’elle suivait un sous-marin russe entré dans la mer Baltique la veille, évoquant une "opération de routine" en collaboration avec ses alliés militaires. "Un sous-marin russe est entré dans la mer Baltique hier par le Grand Belt", un détroit danois, a déclaré l’armée dans un communiqué. "Les avions de chasse et navires de guerre des forces armées ont retrouvé le sous-marin dans le Kattegatt (détroit entre le Danemark et la Suède) et le suivent désormais", selon la même source.

Les tensions en mer Baltique ont nettement augmenté depuis l’invasion de l’Ukraine lancée par la Russie en février 2022. Le Premier ministre suédois Ulf Kristersson avait estimé en janvier que la Suède n’était "pas en guerre, mais il n’y a pas non plus la paix". Le pays a mis fin à deux siècles de neutralité militaire en rejoignant l’Otan en 2024.

© AFP

Un missile de croisière Tomahawk escorté par un chasseur F-14 lors d'un essai dans le sud de la Californie le 10 novembre 2022
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Argentine : Donald Trump conditionne son aide financière à la survie politique de Javier Milei

"S’il ne gagne pas, nous partons !" a prévenu Donald Trump mardi 14 octobre, en référence au président argentin Javier Milei. Comprendre dans cette menace : les Etats-Unis couperont les vivres à l’Argentine si leur allié, le président ultralibéral Javier Milei, essuyait un revers lors des élections législatives à la fin du mois.

"Je soutiens cet homme parce que sa philosophie est la bonne", a renchéri le président américain pendant une visite de son homologue argentin à la Maison-Blanche mardi. "Je pense qu’il va gagner" lors du 26 octobre en Argentine a-t-il ajouté dans un vœu pieux, expliquant à qui n’aurait pas compris que les soutiens américains sont "d’une certaine manière liés à qui remporte l’élection".

Les Etats-Unis sauvent le peso argentin

Le message est on ne peut plus clair, alors que les Etats-Unis viennent de donner une bouffée d’oxygène à la troisième économie d’Amérique latine, malmenée sur les marchés financiers. Le Trésor américain a annoncé jeudi 9 octobre un échange bilatéral de devises, dit "swap", pour 20 milliards de dollars, et une intervention directe sur le marché des changes pour soutenir le peso. Javier Milei a vivement remercié le ministre des Finances Scott Bessent pour "l’immense travail" qu’il a effectué afin d’aider l’Argentine à "surmonter un problème de liquidité".

L’annonce américaine est intervenue alors même que les Etats-Unis commencent à sentir les effets d’une paralysie budgétaire qui entre dans sa troisième semaine, en raison d’un blocage parlementaire qui ne semble pas près de se dénouer. Elle contraste avec la décision du gouvernement Trump de tailler massivement dans l’aide internationale au nom de la doctrine "America First". Cette approche diplomatique s’avère toutefois compatible avec le soutien de gouvernements étrangers jugés idéologiquement proches de Donald Trump.

La "menace du socialisme"

Le soutien américain intervient à un moment critique pour le dirigeant argentin. Le 26 octobre, il fera face à des élections législatives de mi-mandat indécises, qui vont déterminer sa marge de manœuvre parlementaire et sa capacité à gouverner pour ses deux ans restants de présidence. L’incertitude liée au scrutin - et au maintien ou non du cap d’austérité de Javier Milei - avait mis l’économie argentine à la merci de turbulences financières ces dernières semaines. Selon lui, son pays est victime "d’attaques politiques par nos opposants, qui ne veulent pas que l’Argentine embrasse à nouveau les idées de la liberté", a déclaré Javier Milei mardi à la Maison-Blanche.

Au-delà de l’Argentine, le président américain s’est félicité de voir un certain nombre de pays d’Amérique latine se rapprocher des Etats-Unis. "Il y a tellement de pays qui viennent vers nous", s’est-il réjoui. Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a abondé en évoquant "8 ou 9, 10 pays, l’Argentine en tête, qui se sont alignés sur les Etats-Unis sur un sujet après l’autre lors d’événements internationaux". Il a mentionné spécifiquement le Costa Rica et le Salvador.

Le ministre, qui participait à la réunion avec le président argentin, a jugé que "l’une des évolutions les plus prometteuses" selon lui était la tenue dimanche d’une élection présidentielle en Bolivie. Elle verra s’affronter deux candidats de droite, après 20 ans de gouvernements de gauche dans le pays. Javier Milei a de son côté "félicité Donald Trump d’avoir compris la menace que représente le socialisme au XXIe siècle, dans le monde entier et particulièrement en Amérique latine".

© afp.com/ANDREW CABALLERO-REYNOLDS

Le président américain Donald Trump a reçu son homologue argentin Javier Milei le 14 octobre 2025 à la Maison-Blanche
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«L’État est aveugle» : l’accord franco-algérien de 1968 coûte 2 milliards d’euros par an (et sans doute plus), selon un rapport parlementaire

Ce rapport de deux députés macronistes, présenté en commission des Finances ce 15 octobre, chiffre le surcoût massif engendré par l’arrivée et le maintien sur le territoire français des ressortissants algériens.

© mehdi33300 / stock.adobe.com

Pour construire leur diagnostic, les deux auteurs se fondent sur le statut dérogatoire dont bénéficient les Algériens. 
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Face à la menace nord-coréenne, Séoul va construire son premier abri antiatomique civil

La Corée du Sud abrite une multitude d’abris civils. Mais aucun ne peut résister à une attaque nucléaire ou chimique. Pour répondre aux menaces du régime nord-coréen, la municipalité de Séoul a annoncé renforcer ses défenses.

© photo KCNA/KNS/AFP

Exercices militaires du destroyer nord-coréen “Choe Hyon” les 28 et 29 avril 2025 au large des côtes de Corée du Nord. Photo fournie par l’Agence de presse nord-coréenne. Kim Jong-un a ordonné que la marine nord-coréenne soit dotée d’armes nucléaires.
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La Normandie, une région engagée pour la paix

Dans cette tribune, François-Xavier Priollaud, vice-président de la région Normandie, défend l’initiative Normandie pour la Paix, qui réunit depuis 2018 des personnalités du monde entier pour réfléchir et débattre sur les sujets liés à la sécurité internationale et à la paix.
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« Je ne veux pas donner l’impression que la France est toujours aux manettes à Madagascar »

Emprisonné depuis 2021 pour tentative présumée de coup d’Etat, l’ancien gendarme Paul Rafanoharana Maillot a été gracié par le président déchu Andry Rajoelina, lorsque celui-ci a été exfiltré par la France.

© DR

Paul Rafanoharana Maillot (à droite), Mgr Odon Razanakolona et l’ambassadeur de France, Christophe Bouchard, lors d’une rencontre à l’archevêché d’Antananarivo en octobre 2020.
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Donald Trump peut-il envoyer des missiles Tomahawk en Ukraine ?

Le général Jérôme Pellistrandi, consultant Défense à BFMTV, revient sur les propos de Donald Trump qui envisage de fournir des missiles Tomahawk à l'Ukraine. "Il doit recevoir Volodymyr Zelensky ce vendredi et le sujet sera mis sur la table", explique-t-il mercredi 15 octobre sur BFM2.

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La RDC et le M23 s’accordent sur un mécanisme de surveillance du cessez-le-feu

L’accord signé au Qatar institue un comité constitué d’un nombre égal de représentants du gouvernement congolais et du Mouvement du 23 mars afin d’enquêter sur les violations signalées.

© JOSPIN MWISHA / AFP

Des combattants du Mouvement du 23 Mars (M23), à Goma, en République démocratique du Congo, le 18 mai 2025.
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Drones, frappes sur les installations énergétiques, convoi humanitaire de l’ONU attaqué: la Russie poursuit son offensive en Ukraine

Le général Jérôme Pellistrandi, consultant Défense à BFMTV, revient sur l'offensive menée par la Russie avec des frappes sur les installations énergétiques. "L'opinion publique internationale était tournée ces dernières semaines vers ce qu'il se passait à Gaza", souligne-t-il mercredi 15 octobre sur BFM2.

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Deux condamnés à mort exécutés aux États-Unis

Deux personnes condamnées à la peine capitale ont été exécutées, ce mardi 14 octobre, dans des prisons américaines. Cela porte à 37 le nombre total d'exécutions aux États-Unis depuis janvier dernier.

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Guerre au Soudan : la capitale, Khartoum, visée par des frappes de drones

Selon une source militaire, l’armée a abattu « la plupart des drones » qui visaient deux de ses bases dans le nord-ouest de la ville. Des témoins disent avoir entendu de « fortes explosions ».

© El Tayeb Siddig / REUTERS

Un hôpital endommagé par la guerre, à Khartoum, le 26 avril 2025.
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EN DIRECT, Gaza : l’armée israélienne déclare que le quatrième corps remis mardi soir par le Hamas n’est pas celui d’un otage

Plus tôt, mardi matin, l’armée israélienne avait informé les familles du sergent-chef Tamir Nimrodi, 18 ans, d’Uriel Baruch, 35 ans, et d’Eitan Levy, 53 ans, que leurs corps avaient été restitués par le Hamas et avaient été identifiés par des experts médico-légaux.

© LAURENCE GEAI / MYOP POUR « LE MONDE »

Place des Otages, à Tel-Aviv, le 14 octobre 2025.
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A la frontière entre l’Afghanistan et le Pakistan, de nouveaux affrontements meurtriers

Ce nouvel épisode d’affrontements entre les deux pays, mercredi, fait suite à plusieurs explosions en Afghanistan, imputées au Pakistan, la semaine précédente. Au moins quinze civils ont été tués et une centaine blessés.

© Stringer / REUTERS

Un combattant taliban afghan patrouille dans la région de Spin Boldak, près de la frontière entre l’Afghanistan et le Pakistan, le 15 octobre 2025.
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