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Otan: les États-Unis vont alléger leur présence militaire sur le front oriental de l'Europe

Le ministère roumain de la Défense a révélé ce mercredi 29 octobre 2025 que Washington allait réduire sa présence militaire sur le front oriental de l'Europe. Les États-Unis vont en effet suspendre la rotation d'une brigade « qui avait des éléments dans plusieurs pays de l'Otan », notamment en Bulgarie, en Roumanie, en Hongrie et en Slovaquie.

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EN DIRECT, Gaza : après des bombardements qui ont fait plus de 100 morts, selon la défense civile, Israël annonce un retour au cessez-le-feu

L’armée israélienne dit avoir visé « des dizaines de cibles terroristes » dans ces attaques, qui ont coûté la vie à 46 enfants, selon le ministère de la santé de l’enclave. Des responsables de Gaza accusent Israël de « violation claire et flagrante du cessez-le-feu ». L’Etat hébreu fait de même avec le Hamas, qu’il accuse d’avoir visé ses soldats.

© JEHAD ALSHRAFI / AP

A l’hôpital Nasser de Khan Younès, dans la bande de Gaza, le 29 octobre 2025.
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EN DIRECT, guerre en Ukraine : les Etats-Unis vont réduire leur présence militaire sur le front oriental de l’Europe ; un « ajustement », estime l’OTAN

« La décision des Etats-Unis est de suspendre la rotation en Europe d’une brigade qui avait des éléments dans plusieurs pays de l’OTAN », a précisé la Roumanie, à qui Washington a fait l’annonce mercredi, ajoutant qu’environ 1 000 soldats américains resteraient déployés sur son territoire après cette réévaluation.

© ROBERT ATANASOVSKI/AFP

Deux avions de chasse F-35 l’US Air Force, lors d’un entraînement dans le cadre de la défense collective de l’OTAN en Europe, à l’aéroport international de Petrovec, en Macédoine du Nord, le 17 juin 2022.
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Ouragan Melissa: les images des dégâts en Jamaïque

L'ouragan Melissa a touché la Jamaïque, avec des vents à près de 300km/h enregistrés par le Centre national américain des ouragans. Pour l'heure, aucun "décès n'a été confirmé', bien qu'il soit "trop tôt" pour l'affirmer. Le Premier déclare son pays "zone sinistrée"

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Plus de 1,7 mètre de pluie en une journée : le centre du Vietnam inondé

Des crues provoquées par des pluies inédites dans les provinces côtières du pays ont tué quatre personnes et inondé plus de 100 000 maisons. Les catastrophes naturelles ont déjà provoqué la mort ou la disparition de 187 personnes Au Vietnam au cours des neuf premiers mois de 2025.

© HAI VAN / AFP

Des personnes naviguent sur une route inondée à bord d’un bateau après de fortes pluies à Hoi An, dans le centre du Vietnam, le 27 octobre 2025.
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Brésil : l’opération policière la plus meurtrière de l’histoire de Rio de Janeiro a eu lieu dans deux favelas

A la recherche des chefs du Comando Vermelho, les forces de l’ordre ont pénétré, lourdement armées, dans les favelas de l’Alemao et de la Penha. Soixante-quatre personnes ont été tuées, dont quatre policiers, dans ce que beaucoup d’habitants qualifient de « massacre ».

© Aline Massuca / REUTERS

Un membre de l’unité tactique de la police, à l’arrière d’un véhicule transportant un corps, lors d’une opération de police contre le trafic de drogue dans la favela de la Penha, à Rio de Janeiro, au Brésil, le 28 octobre 2025.
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Alors qu’un soldat de Tsahal a été tué et que des frappes israéliennes ont fait au moins 50 morts à Gaza, Trump reste confiant quant au cessez-le-feu

Plus d’une cinquantaine de personnes ont été tuées dans la bande de Gaza dans la nuit de mardi à ce mercredi, en réponse à la mort d’un soldat israélien « tombé au combat », malgré le cessez-le-feu en vigueur depuis le 10 octobre. Une escalade des tensions qui n’effraie pas Donald Trump, persuadé que le cessez-le-feu tiendra.
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L’Italie présente un budget avec baisse d’impôt et taxe sur les banques

Le projet de loi de finances pour 2026 présenté par le gouvernement de Giorgia Meloni a pour ambition d’amener le déficit public sous la barre des 3 % du PIB en 2026.

© Remo Casilli / REUTERS

La première ministre italienne, Giorgia Meloni, au Sénat, à Rome, le 22 octobre 2025.
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Au Japon, Donald Trump et Sanae Takaichi promettent « un nouvel âge d’or » des relations nippo-américaines

La nouvelle première ministre japonaise, Sanae Takaichi, a été aux petits soins pour Donald Trump lors de leur première rencontre. Ses équipes ont conclu nombre d’accords favorables à l’économie américaine. De quoi conforter une relation bilatérale précieuse pour le Japon.

© ANDREW CABALLERO-REYNOLDS / AFP

Le président américain, Donald Trump, et la première ministre japonaise, Sanae Takaichi, arrivent à bord du porte-avions USS « George Washington » de la marine américaine à la base navale américaine de Yokosuka, le 28 octobre 2025.
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« Une nouvelle guerre froide n’est pas inévitable » : entre la Chine et les États-Unis, « une rivalité concurrentielle globale indéfinie »

ENTRETIEN - David Shambaugh, directeur du programme sur la politique chinoise à l’université George Washington, membre émérite de la Hoover Institution, est un spécialiste de la Chine et des relations sino-américaines.

© Zuma/ABACA / Zuma / Xinhua/ABACA / Xinhua

Donald Trump et Xi Jinping doivent se rencontrer ce jeudi en Corée du Sud.
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Gaza : ce que l’on sait des "frappes puissantes" lancées par Israël

Après un peu plus de quinze jours de cessez-le-feu fragile, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a ordonné mardi 28 octobre à ses armées de lancer des "frappes puissantes" sur Gaza, vers 19 heures. Quelques heures plus tôt, Israël avait accusé le Hamas d’avoir rompu la trêve en attaquant ses troupes et tuant l’un de ses soldats. "L’organisation terroriste Hamas le paiera cher après avoir attaqué les soldats de Tsahal (l’armée israélienne, NDLR) à Gaza et avoir violé l’accord concernant le retour des corps des otages", a prévenu le ministre de la Défense Israël Katz

Au moins 50 morts et 200 blessés

Selon la Défense civile de la bande de Gaza, au moins 50 personnes, dont 22 enfants, ont été tuées dans les "frappes massives" israéliennes menées dans la nuit de mardi à mercredi 29 octobre. Environ 200 autres ont été blessées. Ces bombardements constituent "une violation claire et flagrante de l’accord de cessez-le-feu" en vigueur depuis le 10 octobre, a ajouté la même source, évoquant une situation "catastrophique et terrifiante" dans l’enclave palestinienne.

A 07h00 ce mercredi matin (heure française), des frappes sporadiques se poursuivaient, selon des témoins. A 09h00, Israël a annoncé reprendre le cessez-le-feu après avoir frappé des dizaines de cibles à Gaza.

Ce nouvel épisode de violences est le second après les frappes du 19 octobre menées, selon Israël, après une attaque contre ses soldats.

La mort d’un soldat israélien à l’origine de la reprise des frappes

Mardi, l’armée israélienne a confirmé la mort de l’un de ses soldats, Yona Efraim Feldbaum, 37 ans, dans la bande de Gaza. Le Hamas a aussitôt démenti toute implication, affirmant dans un communiqué "n’avoir aucun lien avec les tirs à Rafah (sud)" et "réaffirmer son engagement envers l’accord de cessez-le-feu". Cette promesse n’a pas convaincu Benyamin Netanyahou, qui a considéré cette mort comme un motif suffisant pour reprendre les bombardements sur l’enclave palestinienne.

Après une réunion de sécurité, le Premier ministre "a ordonné à l’armée de mener immédiatement des frappes puissantes", selon un communiqué de son bureau. La porte-parole du gouvernement, Shosh Bedrosian, a précisé que tout "se faisait en pleine coordination avec les États-Unis"

Donald Trump assure que "rien" ne compromet le cessez-le-feu

Informé des frappes, Donald Trump a affirmé mercredi qu’elles ne mettaient pas en péril le cessez-le-feu et qu’Israël devait riposter à la mort de son soldat. "Ils ont tué un soldat israélien. Donc les Israéliens ripostent. Et ils devraient riposter", a déclaré le président américain à bord d’Air Force One, ajoutant que "rien" ne compromettra selon lui la trêve entre Israël et le Hamas.

Le vice-président américain J.D. Vance s’est montré plus prudent : "Nous savons que le Hamas ou quelqu’un d’autre à Gaza a attaqué un soldat israélien", a-t-il indiqué, "mais la paix du président Donald Trump va tenir".

Des tensions plus profondes sur les otages

La tension montait depuis plusieurs jours déjà, et le véritable point de friction semble à nouveau concerner la question des otages. Accusant Israël de "violations" du cessez-le-feu, le Hamas a annoncé mardi le report de la remise, initialement prévue dans la soirée, d’une nouvelle dépouille d’otage. Ce report s’ajoute à une situation déjà tendue autour du calendrier de retour des otages et de leurs corps. En vertu de la première phase de l’accord, le Hamas avait libéré au 13 octobre les 20 otages vivants qu’il retenait à Gaza. Il devait aussi restituer 28 corps, mais n’en a remis que 15. Le mouvement affirme que leur localisation est "complexe et difficile" dans un territoire ravagé.

Mardi, le Hamas a annoncé avoir retrouvé deux corps supplémentaires d’otages. Le même jour, le gouvernement israélien a accusé le mouvement d’avoir mis en scène la découverte supposée d’un corps, diffusant des images à l’appui. Le Forum des familles, principale association israélienne militant pour le retour des otages, a alors appelé le gouvernement Netanyahou à "agir de manière décisive" contre le Hamas pour ses "violations" de l’accord. C’est désormais chose faite.

© Anadolu via AFP

Les nouvelles frappes ordonnées par Benyamin Netanyahou ont fait au moins 50 morts, dont 22 enfants, et 200 blessés.
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A Gaza, la défaite incontestable et définitive du Hamas, par Frédéric Encel

Le stratège prussien Carl von Clausewitz, affirmant que la "guerre n’est que la continuation de la politique par d’autres moyens", disait en miroir que c’est bien sur le plan politique que s’établit la victoire ou la défaite. Pour l’exprimer autrement, vaincre militairement sur le champ de bataille est nécessaire mais pas suffisant pour remporter à coup sûr la victoire finale en atteignant ses objectifs, critère tout à fait fondamental. A cette aune, certains ont hâtivement considéré des mois durant après le 7-Octobre que si Israël ne pouvait perdre militairement, il perdrait en revanche politiquement.

Ce schéma eut été assez conforme à la majorité des confrontations Etats/Infra-Etats depuis plus d’un demi-siècle ; le "fort" finit par échouer face au "faible", soit du fait de la lassitude de son opinion publique devant ses propres pertes, soit à cause du défi moral consistant dans les coups terribles portés aux civils, soit encore sous la pression de pays tiers, y compris alliés. En général, c’est l’ensemble qui prévaut. Or le conflit qui vient de s’achever (dans sa phase active du moins) dément cette réalité ; quoi qu’il arrive dorénavant, le Hamas a perdu la guerre, comme le traduisent les réalités suivantes.

Maintien des traités de paix

L’objectif affiché du chef fanatique et apocalyptique Sinwar, organisateur du grand pogrom du 7-Octobre, était l’effondrement de la société israélienne et l’effacement de l’Etat juif sous la domination d’un Hamas soutenu dans son invasion par ses alliés du Hezbollah, de la Syrie d’Assad, d’autres forces arabes et iraniennes. Non seulement la société, l’Etat et l’armée ont tenu bon, mais le Hamas ne domine rien d’autre que des ruines sur 40 % du territoire de Gaza, sans plus de chef réel, de missiles, d’armes lourdes ni d’accès aux tunnels sous la frontière égyptienne ; le Hezbollah a été écrasé dans un Liban qui s’en libère et dont le président propose de négocier avec Israël ; le régime d’Assad a disparu corps et biens ; et l’espace aérien iranien est ouvert aux F-35 israéliens.

Autre "exploit" du Hamas : pour la première fois, la grande majorité des 22 membres de la Ligue arabe a demandé son désarmement, tout comme la Turquie de Recep Erdogan ! Logique à Washington, Paris ou Londres, cette exigence traduit un revers désastreux pour le groupe islamiste radical qui se prétend le fer de lance de la "nation musulmane", d’autant que l’Arabie saoudite en fait carrément une condition de la reconstruction de Gaza… Très concrètement, cela signifie que le monde demande à un seul des deux belligérants de désarmer voire de se "démanteler" (Emmanuel Macron à l'ONU). Pis, six des Etats de la Ligue ainsi que tous les Etats musulmans en paix avec Israël – en dépit de la longueur et de la grande destructivité de la guerre pour la population civile de Gaza – ont maintenu leurs traités de paix respectifs avec l’Etat hébreu ; il ne s’agit pas là d’un signal faible, mais de sa principale victoire politique, surtout considérant qu’au moins deux de ces Etats ont… renforcé leur coopération militaire avec celui-ci en plein conflit.

Incandescence

Le Hamas peut certes se targuer d’avoir mobilisé contre Israël des millions de manifestants dans le monde, mais c’est le gouvernement ultranationaliste hébreu (incluant au moins deux ministres complètement fanatiques) qui fait l’unanimité de ses homologues occidentaux contre lui et non l’Etat en soi, ni même le maintien de son exceptionnel rapport de force militaire.

Depuis le cessez-le-feu d’octobre, déjà l’Allemagne acquiert pour 2 milliards de matériels militaires, déjà la géante et musulmane Indonésie approche la reconnaissance d’Israël, déjà la Syrie souhaite signer la paix, déjà les assassinats de civils palestiniens rappellent à l’opinion la vraie nature du Hamas… Enfin, ni l’inscription dans le plan Trump de la nécessaire perspective des deux Etats, ni la reconnaissance de l’Etat palestinien par Paris et Londres ne peuvent être mis au crédit d’un Hamas qui en a toujours rejeté la perspective dans son incandescence antisioniste et antisémite. Une défaite réelle et bienvenue donc, mais qu’il convient à présent de transformer en processus de paix entre Israël et une autorité palestinienne légitime.

© afp.com/Eyad BABA

Des combattants du Hamas accompagnent l'otage israélien Eliya Cohen avant de le remettre à la Croix-Rouge à Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 22 février 2025
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Guerre en Ukraine : l'Europe est au pied du mur, par Eric Chol

C'est une pluie meurtrière, qui chaque nuit ou presque, s’abat sur l’Ukraine. Des drones, des missiles, des bombes téléguidées. Lancés vers les infrastructures ou les quartiers de villes, dans le but de détruire, de tuer, de répandre la peur à Kiev, Kherson ou Odessa.

Cette guerre se déroule avec une intensité toujours plus forte et des munitions toujours plus nombreuses. Donald Trump a fini par le comprendre : non seulement Vladimir Poutine n’est pas prêt à négocier, mais il ne cesse de renforcer son arsenal, d’affûter de nouvelles armes. Comme le "Tchernobyl volant", surnom du nouveau missile russe à propulsion nucléaire, qui a réussi son essai final le 21 octobre. Ou comme ces deux millions de réservistes russes, qui, grâce à une nouvelle loi en cours d’adoption, pourraient être mobilisés pour rejoindre les 700 000 soldats russes présents en Ukraine, selon The Institute for the study of war (ISW).

Un choc face à la Russie

Face à cette logique implacable, le chef d’État-major des armées françaises, Fabien Mandon, sait de quoi il parle quand il déclare que nous devons nous tenir prêts pour "ce choc face à la Russie dans trois ou quatre ans". Et comment l’éviter sinon en aidant l’Ukraine, plus que jamais ? Volodymyr Zelensky porte ce discours sans relâche depuis trois ans et demi. Lui sait le danger russe, cette ligne de front qu’il faut stabiliser à tout prix, ces centaines de drones russes que son armée tente chaque nuit d’intercepter. Mais les armes et l’argent manquent, même si la Suède vient de promettre 150 avions Gripen et la France s’est engagée à livrer de nouveaux Mirage et des missiles Aster.

Si Europe et Etats-Unis ont fourni depuis 2022 à parts égales un volume annuel de 60 milliards d’euros d’aide militaire à l’Ukraine, cette année, le retour à la Maison-Blanche de Donald Trump, marque un tournant : depuis la fin de l’été, le robinet américain s’est tari. "Le défi, pour les Européens consiste à doubler la mise s’ils veulent maintenir le niveau d’aide à Kiev", calcule François Heisbourg, conseiller spécial à la Fondation pour la recherche stratégique.

En sont-ils capables, à l’heure des tours de vis budgétaires et au moment où chaque pays doit accroître son propre effort de réarmement ? Oui, à condition de puiser dans les actifs russes gelés en Europe. Une manne de 250 milliards d’euros, dans laquelle les Européens entendent prélever 140 milliards, grâce à une ingénierie financière aussi créative que complexe. Si les Belges hésitent encore, l’Allemagne, longtemps très réticente, a fini, sous l’impulsion du chancelier Merz, par se rendre à l’évidence : ce pactole, découpé en tranches annuelles, offre une vraie planche de salut pour l’Ukraine. "Cela permet de financer l’aide militaire à l’Ukraine, en sollicitant le contribuable russe et non le contribuable européen", résume François Heisbourg, avocat de cette solution. Un scénario auquel la France, longtemps méfiante, a fini par se rallier, et qui devrait voir le jour dès qu’un accord sera trouvé avec le gouvernement belge – certainement avant la fin de l’année. Les bonnes nouvelles sur le front de l’Est ne sont pas nombreuses : celle-ci, fruit d’un accord européen, mérite d’être soulignée.

© afp.com/Ludovic MARIN

Les présidents ukrainien Volodymyr Zelensky et français Emmanuel Macron lors d'une réunion bilatérale à Budapest, le 7 novembre 2024
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L’ouragan Melissa, rétrogradé en catégorie 3, touche Cuba avec des vents dépassant 200 km/h

En Haïti, les autorités ont ordonné la fermeture des écoles, des commerces et des administrations mercredi. Avant même de toucher terre mardi en Jamaïque, l’ouragan a fait trois morts, ainsi que trois autres en Haïti et un en République dominicaine.

© YAMIL LAGE/AFP

Avant l’arrivée de l’ouragan Melissa à Santiago de Cuba, à Cuba, le 28 octobre 2025.
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