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Droits de douane, terres rares… Donald Trump salue le "grand succès" de sa rencontre avec Xi Jinping
Le président américain Donald Trump a quitté la Corée du Sud ce jeudi 30 octobre après une rencontre de 1h40 avec son homologue chinois Xi Jinping qui porte l’espoir d’une trêve dans la guerre commerciale entre les deux pays. Les dirigeants des deux plus grandes économies du monde se sont serré la main à l’issue de leur entretien.
Le républicain avait déclaré s’attendre à une "rencontre très réussie" avec le président chinois, qu’il a qualifié de "redoutable négociateur" au début de leur rendez-vous à Busan. A l'issue de celui-ci, il s'est de fait félicité d’un "grand succès", et a annoncé qu’il se rendrait en Chine en avril prochain pour de nouvelles discussions. "Je serai en Chine en avril et [Xi Jinping] viendra ici peu après, que ce soit en Floride, à Palm Beach, ou à Washington", a-t-il déclaré aux journalistes à bord d’Air Force One. "Nous avons finalisé de nombreux points", a-t-il ajouté, qualifiant Xi Jinping de "dirigeant exceptionnel d’un pays très puissant". L’Express fait le point sur ce qu’il faut retenir de cette entrevue au sommet.
Un accord reconductible sur l’approvisionnement en terres rares
Le président américain a annoncé jeudi avoir conclu lors de son entretien avec son homologue chinois Xi Jinping un accord d’un an, reconductible, sur l’approvisionnement en terres rares, matériau essentiel sur lequel la Chine exerce un quasi-monopole. "L’accord concernant les terres rares est désormais conclu, et c’est valable pour le monde entier", a affirmé Donald Trump aux journalistes à bord de l’avion Air Force One, précisant que cet accord était conclu pour un an et serait renégocié chaque année.
Une réduction à 10 % des droits de douane liés au fentanyl
Donald Trump a également annoncé avoir convenu de réduire à 10 % les droits de douane contre la Chine liés au trafic de fentanyl, après ses pourparlers avec le président Xi Jinping. Il a aussi affirmé que le différend entre la Chine et les Etats-Unis avait été "résolu".
Achat "de volumes considérables" de soja et autres produits agricoles
Donald Trump a affirmé que la Chine allait acheter "dès maintenant" des volumes "considérables" de soja et autres biens agricoles. "De grandes quantités, des volumes considérables de soja et d’autres produits agricoles vont être achetés immédiatement", a indiqué Donald Trump aux journalistes à bord d’Air Force One. La Chine est un débouché crucial des cultivateurs américains de soja, mais le pays avait gelé ses importations sur fond de tensions commerciales.
Washington et Pékin vont "travailler ensemble" sur la guerre en Ukraine
Alors que la guerre en Ukraine fait toujours rage, Donald Trump a assuré jeudi que Washington et Pékin allaient "travailler ensemble" sur le conflit. "L’Ukraine a été abordée de manière très forte. Nous en avons parlé pendant longtemps, et nous allons tous les deux travailler ensemble pour voir si nous pouvons obtenir quelque chose", a-t-il déclaré aux journalistes. Xi Jinping va "nous aider", a-t-il assuré.
La question de Taïwan absente des discussions
Le président américain a en revanche assuré que la question de Taïwan n’avait pas été abordée lors de sa rencontre avec le dirigeant chinois Xi Jinping, jeudi en Corée du Sud. "Taïwan n’a jamais été évoqué. Ce sujet n’a pas été abordé", a affirmé Donald Trump à bord d’Air Force One. Pékin revendique la souveraineté de l’île, dont Washington reste le soutien le plus puissant.
Une relation de "partenaires et amis"
Le président chinois Xi Jinping a pour sa part déclaré à son homologue américain que les deux pays devaient s’efforcer d’être "partenaires et amis" malgré leurs divergences et leur féroce opposition commerciale et stratégique, au début de leur rencontre en Corée du Sud.
"La Chine et les États-Unis peuvent assumer conjointement leurs responsabilités de grandes puissances et travailler ensemble à la réalisation de projets plus ambitieux et concrets, pour le bien de nos deux pays et du monde entier", a affirmé Xi Jinping, à l’ouverture des discussions à Busan. Xi Jinping a indiqué à Donald Trump qu’il était "ravi de le voir" avant leur entretien. Le républicain a en retour assuré au président chinois qu’ils auront "une relation fantastique pendant encore longtemps".

© afp.com/ANDREW CABALLERO-REYNOLDS
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Législatives aux Pays-Bas : l'extrême droite et les centristes au coude à coude
Donnée dans un premier temps battue, l'extrême droite de Geert Wilders est désormais donnée en tête des législatives anticipées aux Pays-Bas, à égalité avec un parti centriste pro-européen, dans une projection publiée jeudi 30 octobre à l'issue de ce scrutin très suivi en Europe.
Alors que les sondages réalisés à la sortie des urnes avaient créé la surprise en plaçant en première position le parti progressiste D66 de Rob Jetten, devant le parti d'extrême droite PVV de Geert Wilders, l'agence ANP leur a ensuite attribué 26 sièges chacun, sur 150 au Parlement. Cette projection s'appuie sur les résultats prenant en compte le dépouillement de près de 95 % des voix. Au début de cette nuit électorale à suspense, test de l'avancée de l'extrême droite en Europe, l'institut Ipsos I&O donnait 27 sièges à D66 et 25 au PVV.
Dans tous les cas, c'est une longue période de négociations qui s'ouvre pour les partis pour tenter de former une coalition, dans un système politique très fragmenté. Et c'est un revers pour le PVV qui perdrait 11 sièges par rapport à son succès électoral retentissant de 2023. "Les électeurs se sont exprimés. Nous espérions un autre résultat mais nous sommes restés fidèles à nous-mêmes", a déclaré sur X le dirigeant d'extrême droite de 62 ans.
Rob Jetten favori pour le poste de Premier ministre
Quel que soit le résultat définitif, Greet Wilders ne sera a priori pas Premier ministre, les principaux autres partis ayant exclu pour l'instant toute nouvelle collaboration avec lui, le jugeant peu fiable ou ses opinions trop peu acceptables.
Les premiers résultats placent donc le leader de D66, Rob Jetten, 38 ans, en pole position pour devenir le plus jeune Premier ministre néerlandais, et le premier ouvertement homosexuel. Ses partisans ont laissé éclater leur joie lors de leur soirée électorale à Leyde, près de La Haye, brandissant des drapeaux néerlandais et européens.
"On l'a fait !" s'est exclamé Rob Jetten dans un discours. "Il s'agit d'un résultat électoral historique car nous avons montré non seulement aux Pays-Bas mais aussi au monde entier qu'il est possible de vaincre les mouvements populistes et d'extrême droite", a-t-il déclaré devant des journalistes celui qui était monté en flèche ces derniers jours dans les sondages grâce à un message optimiste et une forte présence médiatique.
La nouvelle coalition pas pour tout de suite
Les élections aux Pays-Bas étaient suivies de près en Europe car elles devaient permettre d'évaluer l'ampleur de la poussée de l'extrême droite partout dans le continent, notamment au Royaume-Uni, en France et en Allemagne.
Greet Wilders a lui-même déclenché les élections anticipées en torpillant le gouvernement sortant après un différend sur l'immigration, retirant le PVV d'une fragile coalition quadripartite.
La campagne s'est principalement jouée autour de l'immigration et de la crise du logement, qui touche surtout les jeunes dans ce pays densément peuplé. Elle a été entachée de violences lors de manifestations anti-immigration, et de désinformation.
Le résultat définitif devrait être connu jeudi et les partis vont s'atteler à s'accorder sur une coalition, un processus qui pourrait prendre des mois. Derrière les deux formations en tête, le parti libéral de centre-droit VVD devrait remporter 22 sièges, l'alliance de gauche Verts/Travaillistes, 20, selon la projection d'ANP. Frans Timmermans, 64 ans, ancien vice-président de la Commission européenne, a jeté l'éponge après le résultat décevant de son alliance écologiste de gauche. "Ce soir, je quitte mes fonctions de chef de parti. Le cœur lourd", a-t-il déclaré.
"Il faudra certainement du temps aux Pays-Bas pour retrouver la stabilité et former une nouvelle coalition", a observé Sarah de Lange, professeure de sciences politiques à l’université de Leiden, avant le sondage de sortie des urnes. "Les partis sont idéologiquement très différents, ce qui rendra les compromis très difficiles", ajoute-t-elle, interrogée par l'AFP. En attendant la formation d'un nouveau gouvernement, le Premier ministre démissionnaire, Dick Schoof, continue de gérer les affaires courantes.

© afp.com/Sem van der Wal
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