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En Afrique, Emmanuel Macron cultive son domaine réservé

REPORTAGE - Le chef de l’État, qui revient d’une tournée diplomatique en Afrique, est plus que jamais cantonné à ses prérogatives internationales et militaires, où ses résultats restent très incertains.

© Yves Herman / REUTERS

Emmanuel Macron au sommet du G20 à Johannesburg, en Afrique du Sud le 22 novembre.
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De Gaza à Kiev, Trump applique la même méthode pour tenter d’imposer sa paix

Les négociations en cours autour du plan américain pour mettre un terme à la guerre en Ukraine rappellent en tous points celles qui ont abouti au cessez-le-feu à Gaza, relève “The Wall Street Journal”. Depuis la présence de Steve Witkoff et de Jared Kushner, du côté américain, jusqu’à l’ultimatum imposé au président ukrainien, Volodymyr Zelensky.

© Photo Emma Farge/REUTERS

Jared Kushner, gendre du président américain Donald Trump, l’envoyé spécial américain Steve Witkoff, le secrétaire d’État américain Marco Rubio et le secrétaire à l’armée Daniel Driscoll faisaient partie de la délégation chargée des négociations sur l’Ukraine à la mission américaine de Genève, le 23 novembre 2025.
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“Y aura-t-il un traité de paix avec l’Ukraine ? La Russie n’est pas pressée”

Le plan proposé par l’administration Trump pour mettre un terme à la guerre en Ukraine accroît la pression sur Kiev, dont les forces armées rencontrent des difficultés sur le front. Tandis qu’Ukrainiens et Européens tentent d’amender un texte jugé trop favorable à Moscou, la presse russe dénonce une volonté délibérée de perturber les négociations.

© Photo FABRICE COFFRINI/AFP

Le secrétaire d’État américain, Marco Rubio (5e à gauche), l’envoyé spécial américain, Steve Witkoff (4e à gauche), le ministre de l’Armée de terre américain, Daniel Driscoll (prenant place), et le gendre du président américain, Donald Trump, Jared Kushner (1er à gauche), s’entretiennent avec la délégation ukrainienne lors de discussions sur un plan américain visant à mettre fin à la guerre en Ukraine, à la mission américaine à Genève, le 23 novembre 2025.
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Belgique: accord budgétaire surprise en pleine grève

✇RFI
Par :RFI
Trois jours de grève en Belgique, un gouvernement contesté. Depuis ce lundi 24 novembre et jusqu’à mercredi, seul un train sur deux circulera en Belgique, mercredi les aéroports devraient être largement à l’arrêt, les transports en communs sont absents des rues et des stations de métro, de nombreux enseignants et agents de santé se joignent au mouvement avec la fonction publique demain et mercredi, le secteur privé rejoindra le mouvement. Bref, une grève nationale d’une ampleur inédite en Belgique depuis les années 1980. Elle doit culminer mercredi sur fond de dénonciation de « la casse sociale ». Le gouvernement fédéral cherche des économies depuis des mois et coïncidence, un accord est justement tombé en ce premier jour de grève nationale. 

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Nigéria : un nouvel enlèvement de masse secoue le pays et met la pression sur le gouvernement

RÉCIT - Le rapt de plus de 300 élèves dans le nord-ouest du pays laisse craindre une avancée de la menace djihadiste.

© via REUTERS / Social Communications Department

Le directeur de l’école et les parents d’élèves de l’école catholique St. Mary’s School de Papiri, dans l’État de Niger, au Nigeria, où plus de 300 enfants et membres du personnel auraient été kidnappés le 21 novembre 2025.
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«Ici, c’est la ligne de front» : Matsu, l’île forteresse de Taïwan, entre vigilance et insouciance face à la guerre hybride de la Chine

REPORTAGE - L’archipel en première ligne face aux côtes du Fujian est ciblé par les « stratégies grises » de Pékin.

© Sébastien Falleti pour Le Figaro

Véhicule blindé de l’armée taïwanaise durant un exercice sur l’île de Matsu, face aux côtes chinoises visibles à l’horizon, le 14 novembre 2025
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«L’armée a failli à sa mission première» : Israël limoge plusieurs hauts responsables pour les défaillances du 7 octobre

La portée des mesures reste restreinte : la plupart des gradés sanctionnés ne sont plus en fonction, tandis que le gouvernement continue de s’opposer à toute enquête indépendante sur les responsabilités politiques du 7 octobre.

© ABIR SULTAN

Le chef d’état-major de Tsahal, le général Eyal Zamir, a annoncé les premières sanctions d’envergure liées aux défaillances du 7 octobre 2023.
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Au large du Royaume-Uni, ces incursions russes à répétition qui testent l'Otan

Les eaux territoriales britanniques semblent devenues des voies de navigation familières aux navires russes. Quelques jours après l’interception d’un bâtiment du ministère de la Défense russe, le Yantar, quelques semaines après celle d’un destroyer de 163 mètres lourdement équipé, le Koulakov, le secrétaire d’Etat à la Défense John Healey a annoncé dimanche 23 novembre que deux nouveaux bâtiments appartenant à la flotte de Moscou venaient d’être reconduits vers d’autres eaux. Après les avoir suivis au cours des deux dernières semaines, dans le détroit de Douvres et dans la Manche, le HMS Severn, un navire de patrouille de la Royal Navy, a escorté la corvette RFN Stoikiy ainsi que le pétrolier Yelnya vers les eaux internationales, où un bâtiment de l’Otan a pris le relais. Le ministre anglais a signalé une hausse de 30 % des incursions de navires russes dans les eaux britanniques au cours des deux dernières années.

La semaine passée, le Yantar, suspecté de cartographier les câbles sous-marins britanniques, avait été pris dans les filets de la marine britannique, mais non sans résistance. La frégate de la Royal Navy qui le suivait ainsi que plusieurs bateaux de la marine marchande ont vu leur GPS se brouiller. Les marins russes, selon les déclarations du ministre, ont même été jusqu’à diriger des faisceaux laser vers les pilotes de la Royal Air Force qui les survolaient. "Tout ce qui entrave, perturbe ou met en danger les pilotes aux commandes d’avions militaires britanniques est extrêmement dangereux", avait tempêté John Healey lors d’une conférence de presse. Avant d’ajouter : "Mon message à la Russie et à Poutine est celui-ci : on vous voit. On sait ce que vous faites." Healey a déclaré avoir modifié les règles d’engagement de la marine afin que les navires britanniques puissent suivre les navires russes de plus près, à une distance équivalente à celle d’un terrain de football.

Des dépenses militaires contraintes par les restrictions budgétaires ?

Fidèle à sa ligne de dénégation, la même que celle qui prévaut lors des récents survols de drones un peu partout en Europe, et récemment en France, Moscou a répondu par le biais de son ambassade à Londres que le gouvernement britannique cherchait à "attiser une hystérie militariste", et ajouté que le Yantar s’adonnait des activités de recherche océanographique…

Ces événements interviennent dans un contexte tendu pour le gouvernement de Keir Starmer, qui doit publier son nouveau budget mercredi. John Healey plaide en faveur d’une augmentation des dépenses de défense et le Premier ministre Keir Starmer s’est engagé en ce sens, mais le gouvernement doit également combler un déficit de plusieurs milliards de livres sterling. Ce qui n’est pas sans conséquences sur ses contributions au niveau européen : selon Politico, alors que Bruxelles demandait au Royaume-Uni d’abonder à hauteur de 4,5 à 6,5 milliards d’euros le fonds Safe (Security Action for Europe), qui prévoit 150 milliards d’euros pour financer en commun des achats d’armement européen, le Royaume-Uni n’aurait proposé… qu’entre 200 et 300 millions d’euros.

© afp.com/Handout

Photo d'archive du ministère russe de la Défense.
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