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En Cisjordanie, l’armée israélienne tue deux jeunes Palestiniens qui, selon elle, ont attaqué des soldats

L’armée israélienne a également tué une personne dans la bande de Gaza au motif qu’elle avait franchi la « ligne jaune » délimitant la zone au-delà de laquelle elle s’est retirée dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu.

© Mussa Qawasma / REUTERS

Des personnes montrent du doigt un véhicule endommagé, après que les forces israéliennes ont abattu son conducteur âgé de 17 ans, qui, selon l’armée israélienne, avait percuté des soldats avec sa voiture, à Hébron, en Cisjordanie, mardi 2 décembre 2025.
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Donald Trump et la contagion de l’impunité

Le retour à un usage décomplexé de la force dans les relations internationales s’accompagne de revendications qui étaient auparavant une caractéristique des régimes autoritaires ou faillis. Le président américain a aussi accordé une pléthore de grâces.

© ANDREW CABALLERO-REYNOLDS / AFP

Le président américain, Donald Trump, et le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, à la Maison Blanche, à Washington, le 7 juillet 2025.
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Le mégaprojet gazier de TotalEnergies au Mozambique perd le soutien du Royaume-Uni et des Pays-Bas

Londres a annulé son financement de 1,15 milliard de dollars promis au groupe français, jugeant l’investissement trop risqué en raison de la menace djihadiste sur le site. Tandis que les Pays-Bas réfléchissaient aussi à sortir du projet, TotalEnergies a devancé leur décision, en se passant de leur garantie de financement couvrant un prêt bancaire.

© CAMILLE LAFFONT/AFP

Des policiers surveillent le site de gaz naturel liquéfié de TotalEnergies à Afungi, dans la région de Cabo Delgado (Mozambique), le 29 septembre 2022.
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Guerre en Ukraine : méfiance européenne et ukrainienne sur les discussions entre Russes et Américains

Recevant lundi son homologue ukrainien, à la veille d’une nouvelle rencontre entre Américains et Russes à Moscou, le président français a estimé qu’il n’existait toujours pas, pour l’heure, de « plan de paix ».

© Cyril Bitton/Divergence pour « Le Monde »

Emmanuel Macron et le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, à l’Elysée, à Paris, le 1er décembre 2025.
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ÉDITO - Luigi Mangione: le procès qui déchaîne les passions

Le procès de Luigi Mangione, accusé d'avoir assassiné un PDG d'assurance santé, révèle des enjeux juridiques et politiques majeurs aux États-Unis. Malgré des preuves accablantes, des erreurs de procédure pourraient faire tomber l'accusation. Le soutien public à Mangione, perçu comme un justicier, et l'implication de Donald Trump, qui souhaite une peine fédérale, ajoutent à la complexité de l'affaire. 

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Selon l’OCDE, l’économie mondiale s’est montrée robuste face aux droits de douane de Trump

L’institution estime que la croissance planétaire atteindra les 3,2 % en 2025, soit un peu mieux que prévu en juin. Si les échanges commerciaux des Etats-Unis ont ralenti, ailleurs – et en particulier en Asie –, ils ont accéléré.

© JOE RAEDLE/AFP

Dans la chambre froide d’un magasin de fruits et légumes National Produce, à Miami (Floride), le 14 novembre 2025 .
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Guerre en Ukraine: ce que l'émissaire américain va dire à Vladimir Poutine lors des négociations de paix

Les négociations diplomatiques entre la Russie et l'Ukraine ainsi que leurs alliés européens et américains se poursuivent, avec des discussions clés sur la taille de l'armée ukrainienne et les concessions territoriales. Le plan initial, amendé par Donald Trump, est au cœur des débats, notamment sur les relations avec l'OTAN. 

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EN DIRECT, visite du pape au Liban : Léon XIV appelle à « de nouvelles approches » au Moyen-Orient et demande du « courage » aux chrétiens locaux

A l’issue d’une messe sur le front de mer de Beyrouth et après une lecture de l’Evangile en arabe, le pape Léon XIV a prononcé une homélie en français, devant 150 000 personnes recensées.

© ANDREAS SOLARO / AFP

Le pape Léon XIV célèbre une messe sur le front de mer de Beyrouth, dans le cadre de son voyage apostolique au Liban, le 2 décembre 2025.
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Un Parc Asterix va ouvrir en Allemagne à l’horizon 2030-2031

La Compagnie des Alpes a annoncé une mutation graduelle du parc Belantis, un des plus grands parcs d’attractions dans l’est de l’Allemagne, à commencer par une zone consacrée à Idéfix, le chien « star » de la série, inaugurée dès le printemps 2026.

© STEPHANE DE SAKUTIN/AFP

Parc Astérix à Plailly, dans l’Oise, le 2 juin 2021.
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Gaza : deux organisations de journalistes portent plainte à Paris pour entrave à la liberté d’exercer le journalisme

Cette plainte, qui vise les autorités israéliennes, pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza, est la première déposée en France sur le fondement de ce délit.

© AFP

Un journaliste tenant l’appareil photo couvert de sang appartenant à la photojournaliste palestinienne Mariam Dagga, qui a été tuée lors d’une frappe israélienne sur l’hôpital Nasser, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 25 août 2025.
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EN DIRECT, guerre en Ukraine : l’armée ukrainienne affirme que les combats se poursuivent à Pokrovsk, ville-clé dont la Russie a revendiqué la capture

Les combats pour ce carrefour routier et ferroviaire se déroulent depuis de nombreux mois. L’Ukraine y avait dépêché, début novembre, des renforts, et avait nié tout encerclement de ses troupes dans le secteur.

© AFP

Cette image tirée d’une vidéo diffusée par le service de presse du ministère de la défense russe montre des soldats portant un drapeau russe, à Pokrovsk, le 1ᵉʳ décembre 2025.
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Guerre en Ukraine : l'effrayant jusqu'au boutisme de Vladimir Poutine

Lorsque Vladimir Poutine reçoit au Kremlin l’émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, il l’invite à discuter autour de sa fameuse table de réunion ovale. Mais, d'après les photos, on devine qu'il ne s'assoit pas face à lui dans le sens de la longueur – comme il l’avait fait en 2022 avec Emmanuel Macron, créant une grotesque distance de 6 mètres – mais plus près, dans le sens de la largeur. Autant cajoler un ami personnel de Trump, qui a de surcroît "le plus profond respect" pour le président russe.

A l’heure où nous écrivons ces lignes, nul ne sait ce que contient précisément le plan de paix présenté le 2 décembre par Witkoff au chef du Kremlin, pour sa sixième visite à Moscou depuis janvier. Mais la réaction de Poutine est prévisible : si le document ne correspond pas exactement à ses attentes, il se montrera inflexible.

Alors que la ligne de Trump oscille depuis des mois sur le dossier ukrainien (même s’il finit toujours par se ranger du côté de Moscou), le président russe se distingue, lui, par sa constance dans l'intransigeance. Ses objectifs n’ont jamais varié : désarmer l’Ukraine, s’assurer qu’elle n’intégrera jamais l’Otan, et conquérir des territoires. Mais tout en maintenant ses exigences maximalistes, il prend soin de préserver sa relation avec Trump. Son jeu consiste à clamer qu'il veut la paix, mais que les Ukrainiens et les Européens bloquent les négociations. Avec un argument martelé à l'envi : impossible de signer un accord avec un président ukrainien jugé "illégitime".

"Poutine reste persuadé qu’il peut obtenir tout ce qu’il veut"

Pendant ce temps, la Russie poursuit inlassablement son offensive militaire. Qu’importe le nombre effarant de victimes parmi ses soldats ou l’essoufflement de son économie, l'autocrate russe pense que le temps joue pour lui. "Poutine reste persuadé qu’il peut obtenir tout ce qu’il veut, que ce soit par la voie diplomatique, avec l’aide de Trump, ou sur le plan militaire (selon lui, l’Ukraine finira par s’écrouler si l’aide des Occidentaux cesse), explique Tatiana Kastouéva-Jean, chercheuse à l’Ifri. Il avance donc dans ces deux directions à la fois".

Dans les faits, le président russe ferme la porte à toute discussion qui s'éloigne de ses conditions : il exige que les Ukrainiens abandonnent des territoires du Donbass que Moscou n'a pourtant pas réussi à conquérir, tout en refusant à Kiev la moindre garantie de sécurité à l'avenir. A l'orée d'un quatrième hiver de guerre, les espoirs de paix semblent encore bien fragiles.

© AFP

Le président russe Vladimir Poutine, le 26 septembre 2025.
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"Merci au général Mandon" : nos lecteurs réagissent à l’actualité

Merci au général Mandon

Pierre Malo, Béthune (Pas-de-Calais)

Les propos du général Mandon devant les maires de France sur les risques de guerre avec la Russie dans les trois ou quatre ans à venir ont suscité de vives réactions, très souvent critiques. Les pacifistes sont aussitôt montés au front. Font-ils preuve d’aveuglement, de mauvaise foi, de déni des réalités ? En tout cas, ils n’ont rien appris de l’Histoire. Que la perspective d’un conflit fasse peur, cela se comprend. Mais il est inutile de se voiler la face : la menace est bien là et les événements en fournissent la preuve de façon quotidienne. Les cris d’orfraie poussés par les oppositions, notamment à gauche, rappellent malheureusement le précédent des années 1930 en France quand une bonne partie de la classe politique refusait de voir les dangers représentés par l’arrivée au pouvoir de Hitler. Résultats : une défaite cinglante en mai-juin 1940, due à l’impréparation de l’armée française, suivie par quatre ans d’occupation et de guerre. Bravo, Messieurs et Mesdames les pacifistes ! Et merci au général Mandon pour la leçon… (L’Europe est en guerre… et ne le sait pas, L’Express du 27 novembre).

Ukraine : rester ferme…

François Faure, Annecy (Haute-Savoie)

Le plan de paix de Trump est totalement irréaliste ! L’Ukraine doit-elle accepter ce plan pro-Poutine et d’être amputée d’une partie de son territoire ? Et si elle le refuse, doit-on l’accuser de vouloir la guerre ? Il est temps que l’Europe réagisse et propose son plan : retrait total de la Russie des territoires occupés, Crimée incluse ; respect du choix de l’Ukraine de rejoindre l’Union Européenne et d’intégrer l’Otan. Poutine le rejettera sans doute, mais c’est lui qui sera responsable de la poursuite de son "opération spéciale." L’Europe doit rester unie et montrer sa détermination contre cet envahisseur. (Comment la Maison-Blanche trahit l’Ukraine, L’Express du 27 novembre).

… ou négocier ?

Paul Perret, Montmorency (Val-d’Oise)

​Une guerre slave oppose l’Ukraine, qui n’a pas respecté les accords de Minsk, à la Russie qui l’a agressée sauvagement. La France, plusieurs Etats européens et les Etats-Unis - de façon variable - apportent une aide à l’Ukraine, ce qui est tout à fait légitime. Sur le terrain, l’armée ukrainienne recule, sans être enfoncée. Elle ne peut, cependant, avoir le moindre espoir de reprendre les terres prises par la Russie. Le constat est sévère mais il doit être fait. Pour éviter la destruction de son territoire et arrêter les pertes humaines, l’Ukraine doit très vite négocier l’arrêt des combats. Il ne s’agit pas d’une capitulation, mais d’arriver à une solution assez semblable à celle de la Corée où aucun des 2 pays n’a capitulé. (Ukraine : l’Europe doit envisager l’après-Zelensky, L’Express du 20 novembre).

La charia et les lois de la République

Brahim Dahou, Saint-Etienne (Loire)

Faut-il choisir entre les lois républicaines et la charia islamique quand on est un Français musulman, a récemment demandé un sondage de l’Ifop ? La question me paraît mal posée. Prenons un exemple : la Charia impose de ne pas boire de vin. Or, tant que les Français musulmans n’imposent pas cette pratique aux autres habitants en France, ils respectent à la fois la charia et les lois françaises, qui laissent chacun libre de consommer ou non de l’alcool. Il n’est pas nécessaire de boire de l’alcool pour être un bon Français ! Et l’on peut tenir le même raisonnement à propos de l’interdiction des relations sexuelles avant le mariage. Imposer le Coran aux habitants de France serait d’ailleurs contraire à la charia elle-même puisque les versets traitant de politique ou de justice ne sont applicables que dans un pays majoritairement musulman ! Voilà pourquoi la question posée me paraît inutile. ("La montée de l’islamisme touche toute l’Europe" : le sondage choc de l’Ifop analysé par Ruud Koopmans, sur lexpress.fr).

Retrouvez Julia de Funès en vidéo

"Bienveillance", "inspiration", "horizontalité", "talent"... Ces dernières années, les mots à la mode ont envahi le management et contribué à en brouiller les repères. À travers une série de cinq vidéos produite par L'Express, notre chroniqueuse Julia de Funès revient sur ces termes qui, sous couvert de modernité, compliquent parfois l’essentiel. Chaque lundi jusqu'à Noël, la philosophe, spécialiste des questions de management et de leadership, décortique en deux minutes un vocable à la mode dans les entreprises pour en déconstruire le sens, et donner à réfléchir sur l'évolution du monde du travail. Cette série exclusive, en partenariat avec Amazon, est à retrouver sur le site de Lexpress.fr, tous nos réseaux sociaux, ainsi que nos chaînes YouTube et Dailymotion.

© AFP

"Les propos du général Mandon devant les maires de France sur les risques de guerre avec la Russie dans les trois ou quatre ans à venir ont suscité de vives réactions, très souvent critiques. A tort", estime l'un de nos lecteurs.
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