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«Une soupape, pour ne pas donner l’impression d’un verrouillage total» : l’usage très politique de la grâce présidentielle chez Tebboune

DÉCRYPTAGE - Le journaliste français Christophe Gleizes a été condamné en appel à sept ans de prison en Algérie. Une grâce du président algérien pourrait l’en faire sortir, mais son usage est très politique.

© JURE MAKOVEC / AFP

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune à Ljubljana, le 13 mai 2025.
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Près de Naples, dans la « Terre des feux », les vies trop courtes des jeunes gens, contaminés par les déchets toxiques

REPORTAGE - En janvier 2025, l’Italie a été condamnée par la Cour Européenne des Droits de l’Homme pour violation du droit à la vie, dans le scandale de la « Terre des feux ». L’État italien a deux ans pour commencer à agir. Près d’un an après, la situation n’a quasiment pas bougé.

© Camille Jayr

Anna, devant la tombe de son fils Nello, mort à 19 ans d’un lymphome.  
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Allemagne: le mouvement de jeunesse du camp conservateur vent debout contre la réforme des retraites

✇RFI
Par :RFI
Le Bundestag doit adopter, jeudi 4 décembre 2025, la lancinante réforme des retraites, qui compte parmi les principaux projets du  chancelier Friedrich Merz pour relancer l'économie allemande. Le texte repose sur trois volets : la possibilité de gagner jusqu'à 2 000 euros non taxés pour les retraités, l'amélioration de la retraite des mères au foyer et une stabilisation du niveau des pensions à 48% du salaire moyen. Des mesures critiquées par le mouvement de jeunesse du camp conservateur.

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Après leur expulsion des États-Unis, les "retornados" mexicains en quête de reconstruction

Recommencer une nouvelle vie dans un pays qu’ils ne connaissent pas ou dont ils se souviennent peu : tel est le sort réservé aux Mexicains expulsés des États-Unis par le gouvernement de Donald Trump. Cela concernerait plus de 100 000 personnes depuis janvier, selon le gouvernement mexicain. Que leur arrive-t-il après l’expulsion ? Au choc du retour succède la véritable épreuve, celle de reconstruire sa vie.

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Tensions entre la France et l'Algérie

Depuis l'été 2024, les tensions diplomatiques entre la France et l'Algérie n'ont cessé de croitre. Plusieurs dossiers sont au coeur de ces dissensions: la question du Sahara occidental, l'incarcération en Algérie de l'écrivain Boualem Sansal, mais aussi le refus de l'Algérie d'accueillir ses ressortissants visés par des Obligations de quitter le territoire français (OQTF). Des tensions qui ont connu un regain malgré une tentative d'apaisement en ce mois d'avril 2025, avec l'expulsion par les deux pays de fonctionnaires français ou d'agents consulaires algériens.

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Plan de paix: les Américains pourraient-ils trahir l'Ukraine?

C'est une révélation du journal allemand Der Spiegel. Le média a obtenu une retranscription d'une conversation échangée lundi entre Volodymyr Zelensky et Emmanuel Macron. Échange durant lequel le chef d'État français avertirait son homologue ukrainien d'une possible trahison des États-Unis.

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En Palestine, “les méthodes extrêmes d’Israël sont devenues la norme”, déplorent plusieurs ONG

Un rapport publié par douze ONG israéliennes s’alarme de la forte augmentation du nombre de Palestiniens tués, des déplacements forcés et massifs de population à Gaza ainsi que de l’expansion de la colonisation juive et du durcissement de la répression en Cisjordanie.

© Photo Ammar Awad/REUTERS

En Cisjordanie occupée, un “avant-poste” colonial juif implanté sur les terres du village arabe de Douma, à proximité de la grande ville palestinienne de Naplouse.
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Si Trump injurie les Somaliens, c’est par “calcul politique”

La récente sortie outrancière du président américain contre les membres de la communauté somalienne vivant dans l’État du Minnesota, qualifiée d’“ordures”, n’est pas passée inaperçue en Afrique.

© PHOTO DOUG MILLS/NYT

Le président Donald Trump lors d’une réunion à la Maison-Blanche, à Washington, le 2 décembre 2025.
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Gaza : une frappe israélienne sur un camp de déplacés fait cinq morts

La défense civile a déclaré à l’AFP, jeudi 4 décembre, qu’une frappe israélienne dans le sud de Gaza avait fait cinq morts. L’armée israélienne a affirmé avoir visé un combattant du Hamas en riposte à un affrontement dans lequel cinq soldats ont été blessés.

© BASHAR TALEB / AFP

Un garçon se tient sur le site où des Palestiniens ont été tués le 3 décembre par une frappe israélienne, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 4 décembre 2025.
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En Chine, les spectateurs de Zootopie 2 amènent leur chiens au cinéma

Plusieurs cinémas en Chine ont permis aux spectateurs de venir avec leur chien pour visionner le dessin animé Zootopie 2. Pour un film étranger, le dessin animé connaît l’un des plus gros succès en Chine. En France aussi, il enregistre 1,7 million d’entrées dès la première semaine d’exploitation

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Macron en Chine : la presse en appelle à la “tradition française d’autonomie stratégique”

La pesse chinoise salue la visite de trois jours à Pékin et Chengdu du président français, Emmanuel Macron, en lui enjoignant d’affirmer l’autonomie de la diplomatie française face à l’unilatéralisme trumpien, mais aussi face à la Commission européenne.

© Huanqiu Shibao

La une du “Huanqiu Shibao” en date du 4 décembre 2025.
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Camps de "rééducation" : Kiev accuse Moscou d’envoyer des enfants ukrainiens en Corée du Nord

L'Ukraine a accusé jeudi 4 décembre la Russie d'envoyer vers des camps de "rééducation" en Corée de Nord des enfants ukrainiens "enlevés" par Moscou dans les territoires occupés par l'armée russe. Dans un communiqué, le médiateur ukrainien pour les droits humains, Dmytro Loubinets, a évoqué de nouvelles "informations" faisant état de l'existence de camps en Corée du Nord où des enfants ukrainiens sont soumis, selon lui, à une "russification" et une "militarisation" forcées.

"Chaque enfant doit être retrouvé, protégé et ramené chez lui. Les enfants ukrainiens ne peuvent pas être des armes entre les mains de l'agresseur", a plaidé Dmytro Loubinets.

165 "camps de rééducation"

La veille, lors d'une audition devant le Sénat américain, Kateryna Rachevska, une responsable d'une ONG ukrainienne, Regional Center for Human Rights, a déclaré que son organisation avait recensé 165 "camps de rééducation" pour enfants ukrainiens enlevés par Moscou. Selon elle, ces lieux se trouvent dans les territoires ukrainiens occupés, en Russie, au Bélarus et en Corée du Nord.

Kateryna Rachevska a affirmé que, selon son ONG, deux enfants venant respectivement de la Crimée annexée et de la partie de la région de Donetsk sous contrôle russe avaient notamment été envoyés dans un camp à Songdowon, en Corée du Nord, à 9 000 km de l'Ukraine. "On y enseignait aux enfants à 'détruire les militaristes japonais' et ils ont rencontré des anciens combattants (nord-coréens, NDLR) qui avaient attaqué en 1968 le navire Pueblo de l'US Navy", a-t-elle affirmé, une attaque qui avait alors suscité une crise entre Washington et Pyongyang.

Moscou assure avoir sauvé ces enfants

L'Ukraine accuse la Russie d'avoir enlevé au moins 20 000 enfants ukrainiens depuis le début de l'invasion à grande échelle de l'Ukraine, en février 2022, et que seuls 1 850 d'entre eux ont pu être récupérés.

En 2023, la Cour pénale internationale a émis un mandat d'arrêt contre Vladimir Poutine pour la "déportation illégale" d'enfants des zones occupées d'Ukraine vers la Russie. Moscou dément ces accusations, assurant avoir sauvé ces enfants de la guerre et avoir mis en place des procédures pour les réunir avec leurs familles.

L'Assemblée générale de l'ONU a appelé mercredi au retour immédiat et inconditionnel des enfants ukrainiens "transférés de force" en Russie, une question sensible dans les très difficiles négociations en cours sur un éventuel accord entre Kiev et Moscou pour trouver une issue au conflit, le plus meurtrier en Europe depuis la Deuxième Guerre mondiale.

© © Adrien Vautier / Le Pictorium

Le 22 mars 2023, à Kiev. Nikita 10 ans, Dyana, 14 ans et Yana 11 ans débarquent tout juste après plus de 5 mois de déportation côté russe. Ils avaient disparu sans bruit, dans la tourmente de la guerre, le vendredi 07 octobre 2022 à Kherson. Les déportations illégales de petits Ukrainiens, qui valent à Vladimir Poutine un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale, concernent plus de 16 000 mineurs identifiés emmenés sur le sol russe ou dans les territoires occupés. Mais en réalité, les autorités ignorent combien d'enfants doivent être recherchés.
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