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EN DIRECT, guerre en Ukraine : Volodymyr Zelensky doit recevoir lundi les documents sur le plan de paix, selon le négociateur en chef de Kiev

L’équipe de négociation ukrainienne devait, lors des récents pourparlers aux Etats-Unis, recevoir des informations complètes sur les conversations de Washington avec Moscou et toutes les ébauches des propositions actuelles, a expliqué le secrétaire du Conseil de défense et de sécurité nationale d’Ukraine.

© CHRISTOPHE ENA / AFP

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, lors d’une conférence de presse à l’Elysée, le 1ᵉʳ décembre 2025.
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Les Hongkongais boudent un scrutin législatif verrouillé par Pékin

Hongkong a renouvelé son Parlement, le LegCo, dimanche, réservé à des députés « patriotes » dont moins d’un quart sont élus au suffrage universel. La participation a été historiquement basse.

© VERNON YUEN / REUTERS

Chan Hok-fung et Judy Chan, vainqueurs des élections législatives de la circonscription de Hong Kong Island West, le 8 décembre 2025.
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Tensions entre le Cambodge et la Thaïlande : le cessez-le-feu de Donald Trump déjà menacé

La Thaïlande et le Cambodge se sont accusés lundi 8 décembre d’avoir repris les hostilités à la frontière, où Bangkok a indiqué mener des frappes aériennes et fait état d’un soldat mort, moins de deux mois après un accord de cessez-le-feu chapeauté par Donald Trump.

Le président américain avait qualifié d'"historique" la signature d’un accord, le 26 octobre, entre les deux pays voisins d’Asie du Sud-Est, opposés de longue date sur un différend frontalier. Suspendu depuis, il devait refermer la page de cinq jours de combats en juillet, au sol et dans les airs, qui avaient fait au moins 43 morts et contraint quelque 300 000 personnes à évacuer.

Un mois et demi après seulement, les hostilités sont reparties dans la nuit de dimanche à lundi et les deux camps s’en rejettent la responsabilité. L’armée thaïlandaise affirme avoir été attaquée par le Cambodge dans la province d’Ubon Ratchathani et indique qu’un de ses soldats a été tué et quatre autres blessés. Le ministère cambodgien de la Défense a déclaré de son côté que les forces thaïlandaises avaient lancé tôt lundi matin une attaque dans les provinces frontalières de Preah Vihear et d’Oddar Meanchey, sans que ses troupes ne ripostent.

Avions de chasse

"A toutes les forces sur le front, veuillez faire preuve de patience", a demandé le président du Sénat cambodgien et ancien Premier ministre Hun Sen. "La ligne rouge pour riposter a été fixée", a-t-il ajouté.

La Thaïlande utilise des avions de chasse pour "frapper des cibles militaires" et "mettre fin aux tirs de soutien cambodgiens", a indiqué l’armée thaïlandaise. "Les frappes aériennes sont d’une grande précision et visent uniquement des objectifs militaires le long de la ligne de front, sans impact sur les civils", a précisé son porte-parole, Winthai Suvaree. Un soldat cambodgien a déclaré à l’AFP, sous couvert d’anonymat, que les bombardements thaïlandais étaient toujours en cours lundi en fin de matinée à Preah Vihear.

Selon l’armée thaïlandaise, environ 35 000 personnes ont été évacuées des zones frontalières au cours de la nuit. "Le chef du village nous a demandé de partir et après ce qui s’est passé en juillet, j’ai immédiatement obéi", a raconté à l’AFP Pannarat Woratham, évacuée thaïlandaise de 59 ans. "J’ai retenu les leçons de la dernière fois et j’avais de quoi partir au plus vite", a-t-elle ajouté. "Beaucoup d’entre nous pensaient que le conflit était enfin terminé. Ça n’aurait pas dû reprendre comme ça". Des villageois fuyaient également "pour se mettre à l’abri" de l’autre côté de la frontière, ont fait savoir les autorités d’une province cambodgienne.

800 kilomètres de frontière

L’accord de cessez-le-feu avait été signé en octobre à Kuala Lumpur, en Malaisie, sous l’égide de Donald Trump, qui avait annoncé dans la foulée de nouveaux accords commerciaux avec les deux pays. Il avait été suspendu dès novembre par la Thaïlande après l’explosion d’une mine terrestre ayant blessé quatre de ses soldats.

Bangkok accuse régulièrement son voisin d’installer de nouvelles mines le long de la frontière. Mais le Cambodge avait alors exprimé ses "regrets" et affirmé qu’il s’agissait de vestiges des conflits passés. Phnom Penh avait rappelé son engagement envers l’accord. Les deux parties s’étaient engagées à retirer leurs armes lourdes, à déminer les zones frontalières et à poursuivre le dialogue, mais rien n’avait été réglé sur le fond.

La Thaïlande et le Cambodge ont un différend ancien portant sur le tracé de certaines parties de leur frontière, longue de 800 kilomètres, effectué lors de l’ère coloniale française. Les zones disputées abritent plusieurs temples, dont celui de Preah Vihear. La Cour internationale de justice en a accordé la souveraineté à Phnom Penh, mais Bangkok refuse de reconnaître l’autorité du tribunal sur les questions territoriales.

© L'Express

Un soldat cambodgien garde le temple de Preah Vihear, ici le 18 juillet dernier. La Thaïlande dispute à son voisin la souveraineté sur cette zone.
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Ukraine : Donald Trump reproche à Volodymyr Zelensky de n’avoir "pas lu" sa proposition de paix

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, qui a déclaré samedi avoir eu une conversation téléphonique "constructive" avec les émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner et les négociateurs de Kiev, doit participer ce lundi 8 décembre à Londres à une rencontre avec le Premier ministre britannique Keir Starmer, le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Friedrich Merz. Le président américain Donald Trump a de son côté reproché dimanche soir à son homologue ukrainien de n’avoir "pas lu la proposition" de paix sur l’Ukraine dévoilée il y a trois semaines par les Etats-Unis.

Les infos à retenir

⇒ Donald Trump reproche à Volodymyr Zelensky de n’avoir "pas lu la proposition" de paix pour l’Ukraine

⇒ Emmanuel Macron rencontre Zelensky, Starmer et Merz à Londres ce lundi

⇒ La Suisse plaide pour que l’OSCE joue un rôle clé dans la surveillance d’un cessez-le-feu

Donald Trump reproche à Volodymyr Zelensky de n’avoir "pas lu la proposition" de paix pour l’Ukraine

Le président américain Donald Trump s’est dit "déçu" dimanche soir que son homologue ukrainien n’ait selon lui "pas lu la proposition" de paix sur l’Ukraine dévoilée il y a trois semaines par Washington.

"Nous avons donc parlé au président (russe Vladimir) Poutine, nous avons parlé aux dirigeants ukrainiens - notamment Zelensky, le président Zelensky - et je dois dire que je suis un peu déçu que le président Zelensky n’ait pas encore lu la proposition" américaine en vue d’un règlement en Ukraine, a déploré le président américain, interrogé par des journalistes lors d’une soirée de gala à Washington. "Cela convient à la Russie, vous savez je pense que la Russie préférerait avoir tout le pays", mais "je ne suis pas sûr que cela convienne à Zelensky", a encore dit Donald Trump.

Depuis la présentation du plan américain, perçue par Kiev et les Européens comme étant largement favorable à la Russie, plusieurs sessions de pourparlers ont eu lieu avec les Ukrainiens à Genève et en Floride pour tenter d’amender le texte en faveur de Kiev. Le document a aussi été présenté mardi dernier à Vladimir Poutine lors d’une visite à Moscou de l’émissaire officiel américain Steve Witkoff et de Jared Kushner, gendre du président américain et médiateur informel. Peu de détails ont filtré sur ce plan amendé.

Rencontre à Londres lundi entre Macron, Zelensky, Starmer et Merz

Emmanuel Macron rencontre ce lundi 8 décembre à Londres son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le chancelier allemand Friedrich Merz pour faire le point sur "les négociations en cours dans le cadre de la médiation américaine".

La réunion est destinée à faire le point sur "les négociations en cours dans le cadre de la médiation américaine", avait déjà écrit samedi sur X Emmanuel Macron. "Nous devons continuer à faire pression sur la Russie pour la contraindre à la paix", avait-il ajouté, réitérant son "soutien indéfectible" à Kiev et condamnant "avec la plus grande fermeté" les nouvelles frappes qui ont ciblé l’Ukraine.

La Suisse plaide pour que l’OSCE joue un rôle clé dans la surveillance d’un cessez-le-feu

L’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) pourrait jouer un rôle majeur dans la surveillance d’un cessez-le-feu entre la Russie et l’Ukraine, a estimé dimanche le ministre suisse des Affaires étrangères, Ignazio Cassis. "Il existe déjà des considérations concrètes à ce sujet : l’Organisation est capable de déployer plusieurs dizaines de personnes dans des délais très courts. L’OSCE pourrait observer le cessez-le-feu, surveiller la ligne de cessez-le-feu, observer les élections, etc.", a déclaré à l’hebdomadaire SonntagsBlick Ignazio Cassis, dont le pays présidera l’OSCE en 2026.

Fondée en 1975 pour apaiser les tensions entre l’Est et l’Ouest pendant la Guerre froide, cette organisation compte 57 membres issus d’Europe, d’Asie centrale et d’Amérique du Nord, dont les Etats-Unis, l’Ukraine et la Russie. Toutefois, "la ligne de front s’étend actuellement sur 1 300 kilomètres - l’OSCE seule est trop petite pour en surveiller toute sa longueur. Cela nécessiterait un engagement important de la part des Etats participants", a-t-il noté.

"Mon objectif est que l’OSCE soit prête. Dès qu’un accord sera conclu, nous voulons être en mesure […] de nous mettre au travail", a poursuivi Ignazio Cassis. Une mission d’enquête pourrait ainsi être déployée dans un premier temps en Ukraine pour y établir un diagnostic sur la situation, à partir duquel l’OSCE pourrait rapidement entamer les étapes suivantes.

© afp.com/Anna Moneymaker

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky lors d'une rencontre avec Donald Trump, dans le bureau Ovale de la Maison-Blanche, le 18 août 2025
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L’ONU fustige l’« apathie » du monde en lançant son appel humanitaire 2026

L’ONU réclame 23 milliards de dollars pour sauver au moins 87 millions de personnes les plus en danger dans le monde, dans un contexte de coupe drastique de l’aide extérieure américaine décidée par Donald Trump.

© Marwan Ali/AP

Dans un camp nouvellement créé pour accueillir des personnes déplacées par les conflits, à Al-Dabbah, au Soudan, le 13 novembre 2025.
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"Passer à la Charia": Pourquoi Donald Trump s'en prend t-il à Londres et à son maire?

À la veille de l’anniversaire des 120 ans de la loi de 1905, on s’intéresse à nos voisins britanniques, qui eux n’ont pas de société séculaire comme en France. Les religions ont une liberté de culte sans pareil…est ce pour cela que Donald Trump accuse régulièrement le maire de Londres, Sadiq Khan, musulman et progressiste, de vouloir instaurer la loi de la charia? 

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SIGNÉ BFM - Ukraine: Donald Trump face aux Européens

La situation en Ukraine est au cœur des discussions diplomatiques. L'administration de Donald Trump est à la manœuvre pour tenter de négocier la fin de la guerre en Ukraine, mais elle est suspectée de vouloir favoriser les revendications de Vladimir Poutine. 

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Dopage et corruption dans l’athlétisme : le nouveau procès en appel du fils de Lamine Diack, l’ex-patron de l’IAAF, s’ouvre à Paris

En 2020, Papa Massata Diack avait été condamné à cinq ans d’emprisonnement pour complicité au sein d’un système de pots-de-vin visant à cacher des cas de dopage sanguins chez des sportifs russes en 2011, un an avant les Jeux olympiques de Londres.

© SEYLLOU / AFP

Le Sénégalais Papa Massata Diack, fils de Lamine Diack, l’ex-patron de l’athlétisme mondial, décédé en 2021, lors d’une conférence de presse à Dakar, le 14 septembre 2020.
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Tentative de coup d’État au Bénin : la France appelle ses ressortissants sur place « à la plus grande prudence »

Les autorités du Bénin ont affirmé, ce dimanche, avoir déjoué une tentative de coup d’État contre le président Patrice Talon, lequel a assuré que la situation était « totalement sous contrôle ». Le ministère des Affaires étrangères conseille la « prudence » à ses ressortissants sur place.

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