↩ Accueil

Vue lecture

«Ça a atteint des niveaux profondément inquiétants» : avant l’attentat de Sydney, deux ans de dérive antisémite en Australie

RÉCIT - Immédiatement après l’attaque terroriste de la plage de Bondi, Israël a accusé le gouvernement australien de laxisme dans sa lutte contre l’antisémitisme. De fait, l’île-continent n’échappe pas à la flambée d’incidents antijuifs qui touche le monde occidental depuis octobre 2023.

© WILLIAM WEST / AFP

Des enfants de la communauté juive locale passent devant la synagogue Adass de Melbourne, ciblée par un incendie criminel en décembre 2024.
  •  

Le réalisateur Rob Reiner et son épouse retrouvés morts, leur fils arrêté

Le réalisateur américain Rob Reiner, auteur de la comédie "Quand Harry rencontre Sally", et son épouse Michele Singer ont été retrouvés morts dimanche en Californie. Après des révélations de la presse américaine, la police a confirmé la thèse d'un "homicide apparent". Selon des médias américains, leur fils a été arrêté.

  •  

La rivalité entre la France et l’Italie vue par Giorgia Meloni

La présidente du conseil italien utilise dans son discours les difficultés de Paris pour mettre en avant les succès de sa politique et tente de se poser en modèle pour une partie de l’extrême droite de l’Hexagone.

© ALBERTO PIZZOLI / AFP

Le président français, Emmanuel Macron, et la présidente du conseil italien, Giorgia Meloni, le 3 juin 2025 à Rome.
  •  

Après l’attaque de l’EI contre des Américains, les États-Unis vont-ils revoir leur aide ?

Imputée par les États-Unis à l’organisation État islamique, la fusillade qui a coûté la vie à trois Américains le 13 décembre près de Palmyre, dans le désert syrien, a semble-t-il été perpétrée par un membre des forces de sécurité syriennes sympathisant de Daech. Un signal préoccupant pour le pouvoir syrien, qui compte plus que jamais sur le soutien de Washington, écrit le quotidien libanais “L’Orient-Le Jour”.

© PHOTO OMAR HAJ KADOUR/AFP

Un char détruit de l’armée syrienne non loin des ruines de Palmyre, dans le centre de la Syrie, le 7 février 2025.
  •  

EN DIRECT, guerre en Ukraine : après sa réunion avec les négociateurs américains, Volodymyr Zelensky rencontrera lundi des responsables européens

Dans la foulée de cinq heures de pourparlers, dimanche, M. Zelensky a poursuivi lundi à Berlin les discussions avec Steve Witkoff et Jared Kushner.

© Maryam Majd/AP

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et le président allemand, Frank-Walter Steinmeier, à Berlin, le 15 décembre 2025.
  •  

Fusillade à Sydney : l’Australie sommée de se justifier sur sa lutte contre l’antisémitisme

Après la fusillade de Bondi Beach qui a fait 15 morts dimanche, Benjamin Netanyahu et plusieurs dirigeants israéliens ont accusé l’Australie de négligence dans la lutte contre l’antisémitisme. Depuis plus d’un an, le gouvernement australien a pourtant entrepris plusieurs actions pour répondre à la hausse des actes antijuifs, en forte hausse depuis le 7-Octobre.

  •  

« En dépit des apparences, la relation de l’Inde avec la Russie est en déclin »

Au-delà des honneurs rendus à Vladimir Poutine et de la relance des échanges commerciaux avec la Russie, la politique de New Delhi témoigne paradoxalement d’une proximité indienne toujours plus affirmée avec les Occidentaux, analysent les chercheurs Frédéric Grare et Tara Varma, spécialistes des affaires étrangères, dans une tribune au « Monde ».

© « Le Monde »

  •  

VIDEO Attentat en Australie : ce que montrent les images de la pire attaque terroriste du pays

L’attaque sur la plage de Bondi, à Sydney, ciblant la communauté juive, a été filmée quasiment en intégralité par des personnes présentes sur les lieux. « Le Monde » a analysé ces vidéos et vous raconte la pire attaque terroriste de l’histoire du pays.

Les deux assaillants lors de l’attaque terroriste à Bondi Beach, à Sydney, dimanche 14 décembre 2025.
  •  

Narges Mohammadi, Prix Nobel de la paix 2023, a dit à ses proches avoir reçu « des coups de matraque violents et répétés » lors de son arrestation en Iran vendredi

La militante de 53 ans a été interpellée dans la ville de Mashad après avoir pris la parole lors d’une cérémonie en hommage à l’avocat Khosrow Alikordi. Elle est toujours en détention.

© Fondation Narges Mohammadi/AFP

La militante iranienne des droits de l’homme, Narges Mohammadi, le 2 octobre 2023.
  •  

Guerre en Ukraine : Volodymyr Zelensky a rencontré les négociateurs américains à Berlin

Les rouages diplomatiques s’activent de nouveau. La rencontre entre le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et les négociateurs américains a commencé, lundi 15 décembre, à Berlin, au deuxième jour de négociations visant à mettre fin à la guerre avec la Russie, a indiqué à l’AFP un haut responsable ukrainien. Dimanche déjà, Volodymyr Zelensky et les émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner ont négocié pendant plus de cinq heures à Berlin pour trouver une issue à ce conflit déclenché en 2022 par l’invasion russe de l’Ukraine.

Les infos à retenir

⇒ Volodymyr Zelensky a rencontré les négociateurs américains à Berlin

⇒ Les négociateurs américains demandent toujours à l’Ukraine d’abandonner sa région du Donbass

⇒ La non-adhésion de l’Ukraine à l’Otan est une "pierre angulaire" des pourparlers, dit le Kremlin

Volodymyr Zelensky a rencontré les négociateurs américains à Berlin

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et les négociateurs américains ont négocié ce lundi à Berlin, pour un deuxième jour consécutif, Kiev espérant convaincre Washington qu’un cessez-le-feu doit intervenir en Ukraine sans concessions territoriales préalables à la Russie. Ce 2e round a commencé en toute fin de matinée, et s'est achevé autour de 13h00, sans déclaration publique. Volodymyr Zelensky s'est dans la foulée rendu au château de Bellevue pour une rencontre avec le président allemand Frank-Walter Steinmeier.

Le chef de la diplomatie allemande, Johann Wadephul, a jugé qu’il faudrait attendre "la fin de la semaine" pour connaître le résultat des échanges. Il a pointé une fois encore la responsabilité du président russe, Vladimir Poutine, pour arrêter la guerre qu’il a lui même déclenché. Dimanche soir, après le premier cycle de pourparlers, l’émissaire américain, Steve Witkoff, avait assuré sur son compte X que "beaucoup de progrès" avaient été faits. Une réunion autour de l’Ukraine doit en outre réunir lundi soir le chancelier allemand, Friedrich Merz, et de nombreux dirigeants européens. Des représentants américains sont également invités, mais leur venue reste incertaine, d'après la chancellerie.

Les négociateurs américains demandent toujours à l’Ukraine d’abandonner sa région du Donbass

Les négociateurs américains demandent toujours à l’Ukraine d’abandonner la partie de la région du Donbass (est) encore contrôlée par Kiev, lors du dernier cycle de pourparlers à Berlin, a indiqué à l’AFP un haut responsable au fait des discussions. Vladimir "Poutine veut des territoires. Les Américains disent que" l’Ukraine "doit se retirer", ce que Kiev refuse, a indiqué à l’AFP cette source proche du dossier. "C’est assez frappant que les Américains adoptent la position des Russes sur cette question", a-t-elle ajouté.

Selon un sondage publié lundi, 75 % des Ukrainiens sont opposés à l'abandon de ce territoire.

La non-adhésion de l’Ukraine à l’Otan est une "pierre angulaire" des pourparlers, dit le Kremlin

La non-adhésion de Kiev à l'Otan est une "pierre angulaire" des pourparlers, sous médiation américaine, visant à mettre fin à la guerre en Ukraine, a affirmé lundi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Cette question doit faire l’objet de "discussions spécifiques", a assuré Dmitri Peskov lors de son point de presse quotidien auquel participe l’AFP, tout en précisant que la Russie attendait d’être informée par Washington des résultats des pourparlers à Berlin entre Américains, Européens et Ukrainiens sur un plan de règlement du conflit en Ukraine.

Une semaine "décisive" pour le financement de l’Ukraine, affirme Kaja Kallas

La semaine qui s’ouvre à Bruxelles sera "décisive" pour l’Ukraine et le financement de sa guerre contre la Russie, a averti lundi la cheffe de la diplomatie de l’UE, Kaja Kallas. "C’est une semaine très importante" pour le financement de l’Ukraine, sur lequel les dirigeants de l’Union européenne devront prendre une décision lors d’un sommet jeudi et vendredi, a-t-elle déclaré avant le début d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE à Bruxelles.

Elle a souligné que la négociation entre les 27 sur les avoirs russes gelés se poursuivait mais était "de plus en plus difficile". Les 27 de l’UE envisagent d’utiliser ces avoirs gelés russes pour financer un "prêt de réparation" en faveur de l’Ukraine, mais plusieurs pays y sont réticents, à commencer par la Belgique où l’essentiel de ces avoirs russes se trouve en Europe.

© afp.com/Handout

Photo diffusée par le service de presse de la présidence ukrainienne, le 14 décembre 2025, montrant le chancelier allemand Friedrich Merz (d), Jared Kushner (2e g), gendre du président américain Donald Trump, l’envoyé spécial américain Steve Witkoff (c) et le président ukrainien Volodymyr Zelensky (2e d) avant une réunion à la chancellerie à Berlin
  •  

Hongrie : ces scandales dans la protection de l’enfance qui secouent Viktor Orban

Jouets et torches en main, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé dans les rues hongroises ce samedi 13 décembre, répondant à l’appel du chef de l’opposition, Péter Magyar. Le motif de ce rassemblement : la diffusion le 9 décembre d’une vidéo montrant les sévices infligés à des mineurs internés dans un centre éducatif fermé de Budapest, dernière goutte d’un vase prêt à déborder. Les images montrent le responsable par intérim de l’établissement en train de battre violemment l’un de ses pensionnaires à la tête. L’auteur des coups et plusieurs autres éducateurs du centre de la rue Szolo ont été arrêtés par les forces de l’ordre.

Agressions sexuelles, prostitution forcée de mineurs, passage à tabac… Depuis deux ans, plusieurs scandales ont secoué les établissements pour mineurs en difficulté, notoirement en manque de financements après une politique de coupes budgétaires. Dans le viseur des manifestants : Viktor Orbán et son gouvernement qui se targuent volontiers d’œuvrer en faveur de la protection de l’enfance. Farouchement conservateur, l’homme qui dirige la Hongrie depuis 15 ans n’hésite pas à communiquer sur ses efforts pour "protéger les enfants de la propagande LGBT+ " en prohibant aux moins de 18 ans l’accès à des contenus représentant l’homosexualité.

Un ancien directeur suspecté de proxénétisme

A quelques mois des élections législatives du pays, Péter Magyar, qui caracole en tête des sondages, fait partie des voix qui s’élèvent pour dénoncer la maltraitance sur mineurs. L’homme politique affirme s’être procuré un rapport confidentiel destiné à l’exécutif hongrois, faisant état des abus sur mineurs dans le pays. "Il démontre plus clairement que jamais que Viktor Orbán et les autorités disposaient d’informations détaillées sur des abus systémiques commis contre des enfants depuis au moins quatre ans, et qu’ils n’ont pourtant rien fait", cingle le chef d’opposition sur X. Selon le document, "38 % des tuteurs chargés de la protection de l’enfance ont connaissance d’au moins un enfant ayant subi des abus sexuels pendant la durée de la prise en charge".

A mai napon eljutott hozzám egy, az Orbán-kormány részére készült, elhallgatott, hivatalos jelentés az állami gyermekvédelem alatt álló gyermekeket érő egészen elképesztő bántalmazásokról.
Nem hamisított, nem mesterséges intelligenciával összetákolt, hanem egy szakemberek által… pic.twitter.com/MCeJTSeFxx

— Magyar Péter (Ne féljetek) (@magyarpeterMP) December 12, 2025

Et ce n’est pas la première fois que ce centre éducatif fermé de la rue Szolo fait couler de l’encre. Au printemps dernier, son directeur avait été arrêté par la police, visé par une enquête pour proxénétisme, trafic d’êtres humains et blanchiment d’argent.

L’homme qui était à la tête de l’établissement depuis 2011 avait été décoré à plusieurs reprises pendant son mandat. Apparaissant sur des médias de propagande, il ne dissimulait pas sa proximité avec le pouvoir en place et ses valeurs conservatrices. Selon les révélations du média Hongrois Magyar Jelen, "plusieurs enquêtes et procédures avaient déjà été menées au cours des trente dernières années" pour des faits similaires. Au début des années 2000, des poursuites pénales avaient été engagées "pour suspicion d’abus sexuels très graves", accompagnées de "témoignages accablants de plusieurs personnes". Une affaire finalement abandonnée "faute de preuve".

Protéger les enfants des "scélérats"

Dans les jours qui ont suivi les révélations de maltraitance, les réactions du gouvernement hongrois ont davantage ravivé les tensions qu’elles ne les ont apaisées.

Le porte-parole du gouvernement, Gergely Gulyas, a tenu à rappeler que le centre fermé hébergeait des mineurs délinquants, dont "27 personnes condamnées pour vol" et "quatre pour agression sexuelle". Une intervention interprétée comme une tentative de justifier le recours à la violence sur ces enfants. Des propos que Viktor Orbán a depuis tenté de nuancer, affirmant que "même un jeune délinquant ne doit pas être traité comme ce surveillant a traité le détenu. C’est inadmissible, sans l’ombre d’un doute". Et le Premier ministre de poursuivre : "la rue Szolo est une institution particulière. Elle accueille des mineurs délinquants, tous ayant commis des crimes. La plupart sont des crimes graves, y compris des meurtres. C’est, à proprement parler, une forme de prison".

"Même si un enfant a été condamné, cela ne veut pas dire que vous pouvez le frapper sur le sol, piétiner sa tête, ou la battre avec un bâton", a tancé samedi Péter Magyar devant un parterre de manifestants. Et l’homme politique d’ajouter sur X : "un gouvernement qui a permis et couvert les abus physiques et psychologiques infligés à des enfants ne peut rester au pouvoir un jour de plus", promettant de protéger les mineurs en difficulté des "scélérats" d’ici 121 jours, tout au plus, date des élections législatives hongroises.

© Ferenc ISZA / AFP

Plus de 50 000 personnes ont manifesté samedi 13 décembre 2025 à Budapest à l'appel de l'opposition pour exiger la démission du gouvernement du Premier ministre Viktor Orban, accusé d'inaction après la révélation de maltraitances dans l'aide sociale à l'enfance.
  •