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Susie Wiles et les «pitbulls» qui tiennent la Maison-Blanche

DÉCRYPTAGE - Généralement discrète, la secrétaire générale de la Maison-Blanche est présentée dans un article de Vanity Fair comme l’une des membres clefs du cabinet, même si elle s’est empressée de critiquer la publication.

© Gripas Yuri/ABACA

La secrétaire générale de la Maison-Blanche Susie Wiles, le 27 juin 2025.
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Attentat de Sydney: condamnation et hommage au Parlement européen

Au Parlement européen ce mardi 16 décembre, les députés ont condamné l’attentat terroriste antisémite survenu à Sydney et exprimé leur solidarité avec les victimes et leurs familles. L’eurodéputé Younous Omarjee (GUE/NGL) a notamment rendu hommage à Dan Elkayam, citoyen français tué dans l’attaque.

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Initiative citoyenne européenne sur l'avortement en débat à Strasbourg

Hadja Lahbib, Commissaire européenne à l’égalité est intervenue en conclusion du débat de ce mardi 16 décembre au Parlement européen à Strasbourg et qui précéde le vote de l’initiative citoyenne européenne "Ma voix, mon choix: pour un avortement sûr et accessible".

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Chômage au plus haut depuis 2021, inflation… Donald Trump pris dans le piège du coût de la vie

Le nombre de chômeurs aux Etats-Unis s’établit à 7,8 millions en novembre. Soit 700 000 de plus qu’il y a un an, mois de la réélection du président américain.

© CHIP SOMODEVILLA/Getty Images via AFP

Des fonctionnaires fédéraux, anciens et actuels, manifestent contre la politique de l’emploi de l’administration Trump, devant le ministère du travail, à Washington, le 5 septembre 2025.
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Automobile : l’Europe acte la fin du tout-électrique en 2035 afin de soutenir son industrie

La Commission a présenté, mardi, un paquet de mesures destinées à aider un secteur en crise. Elle allège notamment les exigences du réglement sur la décarbonation des voitures, un texte emblématique du pacte vert.

© JOHN MACDOUGALL/AFP

Un stator, composant du moteur électrique Volkswagen équipant les modèles ID, sur une chaîne de montage de l’usine Volkswagen de Salzgitter, en Allemagne, le 18 mai 2022.
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Guerre en Ukraine : les affres de Donald Trump et sa "diplomatie du conditionnel"

Huit heures, c’est la durée des discussions qui ont permis de donner une "chance réelle" au processus de paix, selon les mots du chancelier allemand Friedrich Merz, qui accueillait ses homologues européens et les émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner à Berlin, le 15 décembre. Si le sujet territorial n’a guère progressé, Européens et Américains se sont en revanche accordés sur le principe d’offrir à Kiev des garanties de sécurité comparables à l’article 5 de l’Otan. "Un premier pas", tempère, à juste titre, Volodymyr Zelensky, qui connaît mieux que personne la versatilité du président américain.

Peut-il – encore - faire confiance à l’homme qui, en début d’année, l’humiliait dans le bureau Ovale, refusait, durant un G7, de qualifier la Russie d’agresseur, affirmait six mois plus tard que l’Ukraine avait les moyens de "revenir à ses frontières d’origine" et, trois mois plus tard, que Moscou a "toujours eu l’avantage" sur le plan militaire ?

Quelle sécurité peut accorder un président qui déclarait en juin dernier que l’article 5 de l’Otan pouvait "s’interpréter de plusieurs façons" et, ce 11 décembre, lâchait du bout des lèvres : "Ouais, ouais, nous pourrions apporter notre aide, notamment en matière de sécurité…"

Syndrome du jokari

Cette diplomatie au conditionnel pose une vraie question : comment bâtir une architecture de sécurité européenne durable sur un terrain aussi meuble ? Emmanuel Macron et ses pairs le savent bien, eux qui, selon le Spiegel, s’inquiètent du possible lâchage de leur "allié" américain qui, tel une balle de jokari, finir toujours par revenir aux thèses du Vladimir Poutine.

Car le président américain a beau assurer avoir eu une discussion "longue" et "très bonne" avec plusieurs dirigeants européens après la rencontre de Berlin, il ne serait prêt, si l’on en croit les informations qui ont filtré sur ces négociations, qu’à coordonner un système de surveillance qui donnerait l’alerte en cas de violation de l’accord de paix. Voire.

Que se passera-t-il si la Russie lance des opérations hybrides en Ukraine ou dans une zone tampon qui serait établie entre les deux pays ? Ou que la Russie, après avoir reconstitué ses forces, recommence à masser des troupes derrière la frontière ukrainienne ?

Poutine ne s’arrêtera pas

Scénario probable, si l’on en croit l’interview accordée par le président russe à India Today, avant sa rencontre avec le Premier ministre indien, Narendra Modi, début décembre. La Russie, a-t-il déclaré, libérera "le Donbass et la Novorossiya" (soit le sud de l’Ukraine jusqu’à la mer Noire) – par des moyens militaires ou autres. Poutine ne s’arrêtera pas aux oblasts de Loughansk et de Donetsk. En face, Trump, l’homme des volte-faces, ne rassure personne.

La question est : peut-on le contraindre à respecter ses engagements ? En exigeant par exemple que le Sénat américain ratifie le texte ? Ce serait déjà un net progrès par rapport au mémorandum de Budapest qui, en 1994, donnait juste à Kiev des "assurances" de la part de la Russie, des États-Unis et du Royaume-Uni pour sa sécurité si elle renonçait à son arsenal nucléaire. On a vu le résultat. En 2014, personne n’a volé au secours des Ukrainiens quand les "petits hommes verts" de Poutine ont annexé la Crimée. Nul doute que les juristes ukrainiens seront cette fois plus attentifs au choix des mots.

© afp.com/Alex WROBLEWSKI

Le président américain Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky le 18 août 2025 à la Maison Blanche
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