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En Turquie, l’implantation du géant automobile chinois BYD à Manisa prend du retard

Le constructeur a signé, en 2024, un accord afin d’ouvrir une vaste usine de production dans la cité turque. Mais aucun chantier n’a pour le moment commencé, ce qui agace les autorités du pays.

© TURKISH PRESIDENTAL PRESS SERVIC / AFP

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, serrant la main de Wang Chuanfu (à gauche), président-directeur général de BYD, à Istanbul, le 8 juillet 2024.
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Au Soudan, deux morts et des coupures de courant dans plusieurs villes à la suite d’une vaste attaque de drones

Trente-cinq frappes de drones menées par les paramilitaires ont visé l’est du Soudan, dont la ville d’Atbara, où se trouve une importante centrale électrique. Le gouvernement de l’Etat du Nil a accusé « des milices qui n’ont aucun respect pour la vie humaine ».

© Stringer / REUTERS

Des personnes déplacées dans une charrette tirée par des animaux, à la suite des attaques menées par les Forces de soutien rapide (RSF) contre le camp de déplacés de Zamzam, dans la ville de Tawila, au Soudan, le 15 avril 2025.
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"Une aggravation continue et délibérée des tensions": la Russie appelle les États-Unis à ne pas "commettre une erreur fatale" avec le Venezuela

Les États-Unis exercent une forte pression sur le Venezuela pour pousser au départ de son président Nicolas Maduro. Un blocus américain sur les "pétroliers sous sanctions" a notamment été annoncé mercredi, ce qui a poussé la Russie ce jeudi 18 décembre à défendre le Venezuela, un "pays ami".

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Tensions à Bruxelles, chiffres de la démographie en Bretagne, condamnation de Péchier : le point à la mi-journée

Bruxelles qui est, aujourd’hui, la capitale de la colère agricole ; la population bretonne qui augmente de 0,6 % par an en moyenne ; Frédéric Péchier qui a été condamné à la réclusion à perpétuité… Ce qu’il faut retenir de cette matinée du jeudi 18 décembre 2025 est à découvrir ici.

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Mercosur : pourquoi l’opposition de l’Italie au vote pourrait bloquer l’accord

Giorgia Meloni s’est alignée sur les positions d’Emmanuel Macron qui demande un report du vote prévu en fin de semaine. Avec l’Italie, l’opposition au texte pourrait constituer une «minorité de blocage».

© Remo Casilli / REUTERS

La première ministre italienne Giorgia Meloni, à Rome, en Italie, le 17 décembre 2025. 
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Donald Trump multiplie les inexactitudes lors d’une allocution à la nation

Le président américain a défendu son bilan et multiplié les fausses informations, lors d’un discours à la nation diffusé à une heure de grande écoute, mercredi.

© Doug Mills / REUTERS

Le président Donald Trump prononce un discours à la nation de la Maison Blanche, à Washington, DC, aux Etats-Unis, mercredi 17 décembre 2025.
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Le plan européen pour des logements abordables suscite à la fois espoirs et déceptions en France

L’Union européenne a présenté mardi une série de propositions visant à lutter contre la crise du logement. Une démarche saluée par les acteurs français du secteur, qui déplorent cependant leur caractère encore vague et soulignent certains risques.

© FREDERICK FLORIN/AFP

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, au Parlement européen, à Strasbourg, le 17 décembre 2025.
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Avoirs russes : l’Europe face à ses responsabilités

La décision sur le sort des 210 milliards d’euros d’actifs russes gelés, que les chefs d’Etat européens doivent prendre, lors du sommet à Bruxelles qui se tient jeudi et vendredi, est déterminante. Un passage en force provoquerait une crise à l’issue incertaine. Mais ne pas utiliser ces avoirs serait encore plus dommageable.

© OLIVIER HOSLET / REUTERS

Les chefs d’Etat européens rassemblés pour le sommet du Conseil européen à Bruxelles, le 18 décembre 2025.
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Un #MeToo interne secoue le parti socialiste espagnol

Plusieurs affaires de harcèlement sexuel éclaboussent le parti du président du gouvernement, Pedro Sanchez, déjà affaibli par des scandales de corruption. La gestion des plaintes suscite une vive contestation interne, alors que plusieurs scrutins régionaux sont prévus en Espagne dans les prochains mois.

© NICOLAS TUCAT/AFP

Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, à Bruxelles, le 18 décembre 2025.
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Accord UE-Mercosur : l’Italie tiraillée entre la défense des agriculteurs et les intérêts des industriels exportateurs

La présidente du conseil italien, Giorgia Meloni, a déclaré, mercredi, qu’il était « prématuré » de signer en l’état l’accord de libre-échange avec les pays du Mercosur. Ces déclarations ont rassuré le secteur agricole, mais inquiètent les entreprises transalpines qui exportent vers le Mercosur.

© Remo Casilli/REUTERS

La première ministre italienne, Giorgia Meloni, devant la Chambre basse du Parlement, à Rome, le 17 décembre 2025.
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En Turquie, l’immense usine Renault, place forte d’un « hub » automobile tourné vers l’Europe

A Bursa, le site aux 5 600 employés et aux 800 robots produit les best-sellers de la marque au losange. Il est situé au cœur d’un vaste écosystème qui rassemble des dizaines d’industriels, dont Stellantis et Toyota, et alimente l’Union européenne en voitures neuves.

© Renault

Sur une ligne de production de l’usine Oyak-Renault à Bursa, en Turquie, le 13 novembre 2025.
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Massacre de Tiananmen en Chine : ce document caché par Pékin enfin révélé au grand jour

Une colonne de chars dévale une avenue fantomatique où la vie a déserté. Seul, au milieu de la route, un homme se tient debout, un sac de courses à la main. L’inconnu est déterminé à empêcher les véhicules de poursuivre leur course meurtrière : nous sommes le 5 juin 1989, à Pékin, et la veille, des milliers de manifestants contre le régime chinois ont été massacrés dans les rues. Le blindé de tête tente de contourner l’individu, mais celui-ci refuse de bouger. La scène, immortalisée par les photographes Jeff Widener et Charlie Cole, est devenue l’un des symboles de la résistance face à la répression du soulèvement de Tiananmen. De cet anonyme (baptisé "tank man"), et de centaines de disparus, on ne sait toujours pas aujourd’hui ce qu’il est advenu - le massacre demeurant un tabou.

Des vidéos inédites

Mais un document ayant fuité ces dernières semaines en Chine nous permet de mieux comprendre les coulisses de cet épisode sanglant de l’histoire. Il s’agit des vidéos inédites du procès de Xu Qinxian, un général devenu célèbre pour avoir refusé d’ouvrir le feu sur les étudiants qui manifestaient contre Deng Xiaoping. Pendant des années, les motivations de cet officier, décédé en 2021 à l’âge de 85 ans, sont restées floues. Mais ces enregistrements, maintenus jusqu’ici secrets, nous donnent des indications sur la manière dont a été prise la décision de décréter la loi martiale, et les désaccords suscités au sein du commandement chinois de l’époque.

Lors de son audience devant une cour martiale en 1990, l’ancien général de la 38e armée (une force d’élite de l’Armée de libération populaire) a ainsi déclaré avoir agi par "jugement professionnel". Pour le général, envoyer des troupes armées contre des civils engendrerait le chaos et un bain de sang. "J’ai expliqué que celui qui accomplirait bien cette tâche pourrait être un héros [mais] celui qui l’accomplirait mal deviendrait un pécheur au vu de l’Histoire", s’est justifié Xu.

On comprend également, dans ces enregistrements de six heures, que les dirigeants chinois ont secrètement élaboré et transmis les plans de la loi martiale et tenté de calmer toute vague au sein de l’Armée populaire de libération. Les ordres ont ainsi été transmis à l’oral aux généraux, convoqués individuellement, afin de ne pas pouvoir se concerter ou exprimer d’opposition.

"Eviter un carnage"

En effet, le 18 mai 1989, alors que des étudiants occupent la place Tiananmen depuis plusieurs semaines, le gouvernement chinois de Deng Xiaoping envisage déjà la solution forte. "J’ai dit que j’avais des désaccords à ce sujet. Les manifestations devraient être résolues principalement par des moyens politiques, et non par la force".

Xu Qinxian explique que, si bien l’armée devait rendre des comptes aux dirigeants du Parti communiste chinois, la décision de décréter la loi martiale devait, selon lui, passer par une instance plus large, comme l’Assemblée législative. A l’époque, un secteur plus modéré de parlementaires espérait, en effet, pouvoir encore enrayer le carnage, et trouver une issue politique à la crise. A ce sujet, les dirigeants du Parti communiste, notamment Xi Jinping, ont d’ailleurs depuis "condamné l’idée d’une armée nationale, la considérant comme une menace pour le contrôle du Parti sur les forces armées", note le New York Times.

Sous la pression de ses supérieurs, le général Xu avait fini par transmettre les détails de la loi martiale à un de ses collègues de la 38e armée, tout en réitérant ses désaccords. Il avait ensuite été condamné à cinq ans de prison. La vidéo de son procès partagée sur YouTube, site bloqué en Chine, a suscité un vif intérêt, avec plus d’un million de vues sur une seule chaîne.

Et pour cause, ce massacre demeure l’un des plus grands scandales politiques de l’Histoire récente de la Chine. On ne connaît pas, par exemple, le nombre exact de victimes : en 1989, les autorités chinoises avaient publié un rapport indiquant que "plus de 3 000 civils avaient été blessés et plus de 200, dont 36 étudiants, avaient perdu la vie dans les émeutes". Mais des témoins, dont l’ambassadeur du Royaume-Uni de l’époque, avait estimé à au moins "dix milliers" le nombre de morts. Chaque année, des proches de victimes, des rescapés et des défenseurs des droits humains, rassemblés au sein des Mères de Tiananmen, continuent ainsi de demander vérité et réparation à l’Etat chinois.

© afp.com/CATHERINE HENRIETTE

Des centaines d'étudiants rassemblés place Tiananmen autour de la statue "Déesse de la Démocratie", le 2 juin 1989 à Pékin
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Soudan : plus de 1 000 civils tués dans une attaque des paramilitaires contre un camp de réfugiés en avril, selon l’ONU

Dans un rapport, le Haut-Commissariat aux droits de l’homme fait état de « massacres, viols et autres violences sexuelles, actes de torture et enlèvements » perpétrés lors de cette offensive des FSR dans le camp de déplacés de Zamzam, dans le Darfour du Nord, au Soudan.

© - / AFP

Cette image fournie par Maxar Technologies et publiée le 17 avril 2025 montre de la fumée s’élevant des bâtiments incendiés dans le camp de Zamzam, près de la ville assiégée d’El-Fasher, au Darfour.
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