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Le pape Léon XIV appelle à la paix dans sa bénédiction « urbi et orbi », en insistant sur le sort des Palestiniens de Gaza

Lors de sa première messe de Noël depuis son élection, Léon XIV a dénoncé les conditions de vie des Palestiniens dans la bande de Gaza. Devant des milliers de fidèles réunis sous la pluie devant la basilique Saint-Pierre, il a également dénoncé le sort des « réfugiés et migrants qui traversent la Méditerranée ou parcourent le continent américain ».

© ANDREAS SOLARO/AFP

Le pape Léon XIV, depuis le balcon principal de la basilique Saint-Pierre, au Vatican, le 25 décembre 2025.
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Laurent Vinatier, prisonnier en Russie : Moscou affirme avoir fait « une proposition » à la France ; la famille du chercheur espère une libération « pendant les fêtes de fin d’année »

Le chercheur est emprisonné depuis juin 2024 et pourrait être jugé pour espionnage. Sa famille dit entretenir un « espoir prudent ».

© ALEXANDER NEMENOV/AFP

Le chercheur français Laurent Vinatier, lors d’une audience au tribunal de Zamoskvoretski, à Moscou, le 16 septembre 2024.
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Le pilote fait un malaise, son avion atterrit tout seul

Samedi 20 décembre, un avion d’affaires Beechcraft Super King Air 200 a atterri en toute sécurité à Broomfield, aux États-Unis, sans que le pilote ne puisse reprendre les commandes. Environ trente minutes après le décollage, le pilote s’est retrouvé dans l’incapacité de voler. Le système d’atterrissage d’urgence Autoland, conçu par l’entreprise américaine Garmin, a alors été activé. Une première dans une situation réelle.

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La Russie annonce avoir fait une proposition à la France au sujet de Laurent Vinatier

Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, a annoncé ce jeudi 25 décembre 2025 que la Russie a fait une « proposition » à la France concernant l'affaire du chercheur français Laurent Vinatier. Emprisonné depuis 2024 en Russie, il pourrait être jugé pour « espionnage ». La famille du chercheur « espère qu'il puisse être libéré pendant les fêtes ». 

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Neige en Bretagne, agression au couteau à Brest, insultes de Trump : le point à la mi-journée

Une partie de la Bretagne qui s’est réveillée sous la neige ; une rixe qui a fait un blessé à Brest ; Donald Trump qui a souhaité un joyeux Noël aux « pourritures de gauche radicale »… Ce qu’il faut retenir de cette matinée du jeudi 25 décembre 2025 est à découvrir ici.

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Royaume-Uni : le gouvernement a dépensé plus d’un million de livres en faveur des influenceurs depuis 2024

Plus de 200 créateurs de contenu ont été mobilisés depuis 2024. L’Éducation et le Travail sont les ministères les plus actifs.

© ADOBE STOCK

Le ministère de l’Éducation apparaît comme le plus engagé dans cette stratégie numérique. Depuis 2024, il a consacré près de 350.000 livres à des partenariats avec des influenceurs. (Image d’illustration)
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"Amazon mais avec des êtres humains" : le plan de l'administration Trump pour détenir 80 000 migrants

Gérer les migrants comme de la marchandise. Selon des informations du Washington Post - illustre quotidien d’investigation américain - l’administration de Donald Trump prépare une refonte massive du système de détention des immigrés aux Etats-Unis, avec un projet visant à enfermer jusqu’à 80 000 personnes simultanément dans des entrepôts industriels rénovés. Une information pour l’heure niée par le gouvernement américain.

D’après des documents internes de l’Immigration and Customs Enforcement (ICE) consultés par le quotidien, sept centres de détention de grande capacité — pouvant accueillir chacun entre 5 000 et 10 000 personnes — devraient être mis en service, complétés par seize sites plus petits. L’objectif affiché est d’accélérer les expulsions grâce à un "système d’acheminement structuré", permettant de mettre fin au système actuel de transferts permanents entre centres saturés. "Les personnes nouvellement arrêtées seraient enregistrées dans des sites de traitement pendant quelques semaines, avant d’être dirigées vers l’un des sept grands entrepôts […] où elles seraient maintenues en vue de leur expulsion", détaille le WP.

Des entrepôts situés dans des Etats républicains

La majorité de ces entrepôts seraient implantés à proximité de grands hubs logistiques en Virginie, au Texas, en Louisiane, en Arizona, en Géorgie et dans le Missouri, des Etats dirigés par des Républicains et favorables à la politique migratoire de Donald Trump. L’ICE prévoit d’aménager les bâtiments, avec dortoirs, sanitaires, cuisines, unités médicales, espaces de loisirs intérieurs et extérieurs, et bibliothèques juridiques et bureaux administratifs, certaines installations étant adaptées aux familles.

Ce plan s’inscrit dans la stratégie plus large de Donald Trump visant à détenir et expulser des millions d’immigrés, alors que plus de 579 000 personnes ont déjà été expulsés cette année. Et le rythme ne ralentit pas : au début de ce mois, l’ICE détenait plus de 68 000 personnes, selon les données de l’agence — un niveau record. Près de la moitié, soit 48 % de ces personnes, n’ont aucune condamnation pénale ni aucune poursuite pénale en cours, selon les données de l’ICE.

L’administration dispose déjà de 45 milliards de dollars votés par le Congrès pour étendre le dispositif de détention, après avoir déjà rouvert des prisons désaffectées, utilisé des bases militaires et installé des camps de tentes dans des régions isolées gérées par des gouverneurs républicains. En plus de cela, le gouvernement a déjà attribué un contrat de 30 millions de dollars pour une aide en matière de "services de diligence raisonnable et de conception conceptuelle" pour les nouvelles installations, selon les registres des marchés publics.

"Gérer cela comme une entreprise"

Les nouvelles structures doivent, selon les documents cités par le journal, "maximiser l’efficacité, minimiser les coûts, raccourcir les délais de traitement" et "promouvoir la sécurité, la dignité et le respect". Le directeur par intérim de l’ICE, Todd M. Lyons, assume une approche managériale : "Nous devons mieux apprendre à gérer cela comme une entreprise", a-t-il déclaré lors d’une conférence sur la sécurité des frontières en avril documentée par l’Arizona Mirror. Allant jusqu’à comparer l’objectif à l’efficacité de la livraison de colis d’Amazon : "Comme Prime, mais avec des êtres humains".

Le projet suscite toutefois de vives critiques, notamment de la part d’experts et de défenseurs des droits humains. "C’est déshumanisant", dénonce Tania Wolf, du National Immigration Project, citée par The Washington Post, estimant que les personnes détenues seraient traitées "comme du bétail". Des experts de l’immobilier commercial estiment que le regroupement des personnes détenues dans des entrepôts poserait ses propres problèmes logistiques. Ces structures sont conçues pour le stockage et l’expédition, et non pour l’hébergement humain. Elles sont souvent mal ventilées et dépourvues de contrôles précis de la température — et, parce qu’elles sont généralement situées loin des zones résidentielles, elles peuvent ne pas disposer des réseaux de plomberie et d’assainissement nécessaires pour accueillir des milliers de résidents à temps plein.

Aucun calendrier de construction ou mise en service n’est pour l’heure établi, et le projet d’appel d’offres n’est pas définitif et peut encore évoluer. Mais selon un courriel interne consulté par The Post, "l’ICE prévoit de le partager cette semaine avec des entreprises privées de détention afin d’évaluer leur intérêt et d’affiner le plan. Un appel d’offres formel pourrait suivre peu après", affirme le journal.

© afp.com/OCTAVIO JONES

Une personne arrêtée par des policiers dans le quartier Brighton Park de Chicago, au cours d'une opération des agents de l'ICE, le 4 octobre 2025 dans l'Illinois
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Comment Thierry Breton est devenu la bête noire européenne de Donald Trump

Son engagement pour une régulation stricte du numérique lui a valu une sanction aussi politique que spectaculaire. Thierry Breton, ancien commissaire européen au Marché intérieur, figure désormais sur une liste publiée mardi 23 décembre de personnalités européennes interdites de visa de séjour aux Etats-Unis. En cause : son rôle central dans la mise en œuvre des règles européennes encadrant les géants de la tech, qui ont profondément irrité Donald Trump.

Forte tête, Thierry Breton s’était imposé comme l’une des figures les plus visibles de l’ancienne Commission européenne. Son combat contre les abus de pouvoir des grandes plateformes l’a propulsé au rang de bête noire du président américain, engagé en cette fin d’année dans une offensive contre les réglementations européennes imposant aux plateformes des obligations strictes, notamment de signalement de contenus problématiques. Un récent mémo du département d’Etat, cité par la presse américaine, évoque d’ailleurs plus largement de nouvelles consignes visant à restreindre les visas pour des professionnels de la tech, en particulier ceux spécialisés dans la modération accusés de "censurer les Américains".

Shérif du "Far West" des géants de la tech

Plus concrètement, Washington semble avoir très mal digéré l’amende de 140 millions de dollars infligée début décembre par l’Union européenne à X, le réseau social d’Elon Musk, permis en partie par le travail de Thierry Breton lorsqu’il était Commissaire européen au Marché intérieur de 2019 à 2024. Pour l’administration Trump, ces sanctions relèvent d’une forme de "censure". "Depuis trop longtemps, les idéologues européens mènent des actions concertées pour contraindre les plateformes américaines à sanctionner des opinions auxquelles ils s’opposent", a dénoncé le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio sur X, affirmant que les Etats-Unis ne toléreraient plus cette "censure extraterritoriale".

Thierry Breton a aussitôt réagi, dénonçant sur X un "vent de maccarthysme" aux Etats-Unis. Avant de rappeler que la législation européenne sur le numérique, le DSA, avait été adoptée par 90 % du Parlement européen et à l’unanimité des 27 Etats membres, soulignant sa légitimité démocratique.

Un vent de maccarthysme souffle-t-il à nouveau ? 🧹

Pour rappel : 90 % du Parlement européen — démocratiquement élu — et les 27 États membres à l’unanimité ont voté le DSA 🇪🇺

À nos amis américains : « La censure n’est pas là où vous le pensez. »

— Thierry Breton (@ThierryBreton) December 23, 2025

Inattendue, cette sanction remet en lumière l’activité intense de l’ancien commissaire à Bruxelles. De 2019 à 2024, Thierry Breton était omniprésent, Il s’est surtout fait connaître du grand public par sa lutte frontale contre les géants du numérique, avec un style direct et très politique. Chargé du numérique, il a piloté les enquêtes visant X, Meta ou TikTok pour la diffusion présumée de fausses informations et de discours de haine. Les textes phares du DSA et du DMA, destinés à encadrer Amazon, Apple, Google ou Meta, restent l’un de ses principaux faits d’armes de cet ancien ministre français de l’Economie. Ces deux textes imposent de nouvelles obligations pour en finir avec les abus de position dominante et le laisser-faire dans la diffusion de contenus illégaux. "L’internet ne peut rester un Far West", aimait-il résumer.

Prompt à sortir les gants de boxe

Habitué aux confrontations, Thierry Breton connaît déjà bien le terrain sur lequel le mène Donald Trump. Sur les réseaux sociaux lors de son temps à la Commission, ses échanges musclés avec Elon Musk — d’abord cordiaux, puis ouvertement conflictuels — avaient alors contribué à médiatiser ce bras de fer. Ancien patron d’Atos, il a été en 2019 l’un des premiers grands chefs d’entreprise à rejoindre la Commission européenne. Très présent dans les médias et sur les réseaux sociaux, il s’est rapidement construit une image de disrupteur, n’hésitant pas à sortir les gants de boxe, y compris contre certains collègues.

Il aura sans doute engagé le combat de trop au printemps 2024 en s’en prenant publiquement à la présidente Ursula von der Leyen, lors d’une polémique sur une nomination, alors qu'il avait pourtant longtemps eu son oreille. Se disant désavoué par la dirigeante allemande, il prend ensuite les devants en septembre 2024 en claquant avec fracas la porte de la Commission, laissant la place à Stéphane Séjourné, un fidèle d’Emmanuel Macron.

Il n’a pas pour autant perdu le soutien de l’Europe sur ce dossier. Des élus européens de tous bords ont dénoncé la sanction américaine, tandis que Paris a condamné "avec la plus grande fermeté" la restriction de visa. La Commission européenne a elle aussi condamné fermement les sanctions américaines et le successeur de Thierry Breton, Stéphane Séjourné, a fait part de sa "solidarité totale".

© AFP

Thierry Breton, ancien Commissaire européen de 2019 à 2024.
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L'Algérie adopte une loi criminalisant la colonisation française

Le Parlement algérien a adopté mercredi la proposition de loi qualifiant la colonisation française de "crime d'État" et réclamant à Paris "excuses officielles" et indemnisations. Le texte fait porter à l'État français "la responsabilité juridique de son passé colonial et des tragédies qu'il a engendrées", quand les deux pays restent englués dans une crise majeure.

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