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Guerre en Ukraine : une délégation a rencontré aux États-Unis des fabricants de missiles Tomahawk
Donald Trump franchira-t-il le pas ? Depuis plusieurs jours, le président américain envisagerait de livrer à l’Ukraine des missiles Tomahawk, à plus longue portée que ceux dont elle dispose actuellement pour frapper la Russie. Si Vladimir Poutine a mis en garde contre une telle aide américaine, qui représenterait selon lui "une nouvelle escalade", une délégation ukrainienne aux Etats-Unis n’en a pas moins rencontré des représentants de fabricants américains d’armement. En attendant une nouvelle rencontre entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky prévue vendredi, les ministres de la Défense de l’Otan se réunissent ce mercredi 15 octobre à Bruxelles, notamment pour renforcer leur riposte face à la menace russe.
Les infos à retenir
⇒ Une délégation ukrainienne a rencontré aux États-Unis des fabricants de missiles Tomahawk
⇒ Testée par la Russie, l’Otan se réunit pour renforcer sa riposte
⇒ L’armée suédoise dit suivre un sous-marin russe en mer Baltique
Une délégation ukrainienne a rencontré aux États-Unis des fabricants de missiles Tomahawk
Une délégation de hauts responsables ukrainiens actuellement aux États-Unis a indiqué ce mercredi avoir rencontré des représentants de fabricants américains d’armement, dont Raytheon qui produit les missiles de croisière Tomahawk que Washington pourrait livrer à Kiev. La visite de cette délégation, conduite par la Première ministre Ioulia Svyrydenko et le chef de l’administration présidentielle Andriï Iermak, intervient avant une rencontre prévue vendredi entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et son homologue américain Donald Trump.
Andriï Iermak a indiqué avoir rencontré avec d’autres membres de la délégation des représentants des sociétés Lockheed Martin et Raytheon. "Notre coopération continue de croître", a-t-il assuré sur les réseaux sociaux, vantant les chasseurs F-16 conçus aux États-Unis et fournis à l’Ukraine par des pays européens l’année dernière.
Donald Trump a assuré dimanche qu’il pourrait menacer Vladimir Poutine de livrer à Kiev les missiles de croisière Tomahawk si la Russie n’acceptait pas de mettre fin à la guerre en Ukraine qu’elle a déclenchée en 2022. Le président russe Vladimir Poutine avait auparavant mis en garde contre la fourniture de Tomahawk à Kiev, affirmant que cela constituerait "une nouvelle escalade" et affecterait les relations entre Washington et Moscou.
Testée par la Russie, l’Otan se réunit pour renforcer sa riposte
Les ministres de la Défense de l’Otan se sont retrouvés mercredi à Bruxelles, pour discuter des moyens de renforcer leur soutien à l’Ukraine, mais aussi d’améliorer la riposte de l’Alliance, après de multiples incursions russes dans le ciel européen.
A son arrivée au siège de l’Otan, le secrétaire américain à la Défense Pete Hegseth a encouragé les pays européens et le Canada à contribuer davantage au soutien de l’Ukraine, dans le cadre du programme Purl. Cette initiative, lancée par Washington, permet à Kiev d’acheter des armes américaines financées par les Européens. "On obtient la paix quand on est fort, pas quand on use de grandes phrases ou qu’on fait la leçon. On l’obtient lorsqu’on dispose de capacités réelles et solides que les adversaires respectent", a-t-il déclaré.
Les ministres de l’Otan veulent aussi mieux répondre aux nouveaux défis lancés par la Russie et ses drones. "Comment faire en sorte que nous puissions faire encore plus pour protéger l’Otan contre ces nouveaux développements", a expliqué mercredi son secrétaire général Mark Rutte. L’intrusion d’une vingtaine de drones russes en septembre dans l’espace aérien polonais avait contraint l’Otan à en abattre trois, une première depuis sa création en 1949. Quelques jours plus tard, les chasseurs de l’Otan avaient escorté trois MiG russes hors du ciel estonien, après une intrusion ayant duré 12 minutes, un record.
L’armée suédoise dit suivre un sous-marin russe en mer Baltique
L’armée suédoise a annoncé mercredi qu’elle suivait un sous-marin russe entré dans la mer Baltique la veille, évoquant une "opération de routine" en collaboration avec ses alliés militaires. "Un sous-marin russe est entré dans la mer Baltique hier par le Grand Belt", un détroit danois, a déclaré l’armée dans un communiqué. "Les avions de chasse et navires de guerre des forces armées ont retrouvé le sous-marin dans le Kattegatt (détroit entre le Danemark et la Suède) et le suivent désormais", selon la même source.
Les tensions en mer Baltique ont nettement augmenté depuis l’invasion de l’Ukraine lancée par la Russie en février 2022. Le Premier ministre suédois Ulf Kristersson avait estimé en janvier que la Suède n’était "pas en guerre, mais il n’y a pas non plus la paix". Le pays a mis fin à deux siècles de neutralité militaire en rejoignant l’Otan en 2024.
© AFP
Argentine : Donald Trump conditionne son aide financière à la survie politique de Javier Milei
"S’il ne gagne pas, nous partons !" a prévenu Donald Trump mardi 14 octobre, en référence au président argentin Javier Milei. Comprendre dans cette menace : les Etats-Unis couperont les vivres à l’Argentine si leur allié, le président ultralibéral Javier Milei, essuyait un revers lors des élections législatives à la fin du mois.
"Je soutiens cet homme parce que sa philosophie est la bonne", a renchéri le président américain pendant une visite de son homologue argentin à la Maison-Blanche mardi. "Je pense qu’il va gagner" lors du 26 octobre en Argentine a-t-il ajouté dans un vœu pieux, expliquant à qui n’aurait pas compris que les soutiens américains sont "d’une certaine manière liés à qui remporte l’élection".
Les Etats-Unis sauvent le peso argentin
Le message est on ne peut plus clair, alors que les Etats-Unis viennent de donner une bouffée d’oxygène à la troisième économie d’Amérique latine, malmenée sur les marchés financiers. Le Trésor américain a annoncé jeudi 9 octobre un échange bilatéral de devises, dit "swap", pour 20 milliards de dollars, et une intervention directe sur le marché des changes pour soutenir le peso. Javier Milei a vivement remercié le ministre des Finances Scott Bessent pour "l’immense travail" qu’il a effectué afin d’aider l’Argentine à "surmonter un problème de liquidité".
L’annonce américaine est intervenue alors même que les Etats-Unis commencent à sentir les effets d’une paralysie budgétaire qui entre dans sa troisième semaine, en raison d’un blocage parlementaire qui ne semble pas près de se dénouer. Elle contraste avec la décision du gouvernement Trump de tailler massivement dans l’aide internationale au nom de la doctrine "America First". Cette approche diplomatique s’avère toutefois compatible avec le soutien de gouvernements étrangers jugés idéologiquement proches de Donald Trump.
La "menace du socialisme"
Le soutien américain intervient à un moment critique pour le dirigeant argentin. Le 26 octobre, il fera face à des élections législatives de mi-mandat indécises, qui vont déterminer sa marge de manœuvre parlementaire et sa capacité à gouverner pour ses deux ans restants de présidence. L’incertitude liée au scrutin - et au maintien ou non du cap d’austérité de Javier Milei - avait mis l’économie argentine à la merci de turbulences financières ces dernières semaines. Selon lui, son pays est victime "d’attaques politiques par nos opposants, qui ne veulent pas que l’Argentine embrasse à nouveau les idées de la liberté", a déclaré Javier Milei mardi à la Maison-Blanche.
Au-delà de l’Argentine, le président américain s’est félicité de voir un certain nombre de pays d’Amérique latine se rapprocher des Etats-Unis. "Il y a tellement de pays qui viennent vers nous", s’est-il réjoui. Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a abondé en évoquant "8 ou 9, 10 pays, l’Argentine en tête, qui se sont alignés sur les Etats-Unis sur un sujet après l’autre lors d’événements internationaux". Il a mentionné spécifiquement le Costa Rica et le Salvador.
Le ministre, qui participait à la réunion avec le président argentin, a jugé que "l’une des évolutions les plus prometteuses" selon lui était la tenue dimanche d’une élection présidentielle en Bolivie. Elle verra s’affronter deux candidats de droite, après 20 ans de gouvernements de gauche dans le pays. Javier Milei a de son côté "félicité Donald Trump d’avoir compris la menace que représente le socialisme au XXIe siècle, dans le monde entier et particulièrement en Amérique latine".
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