↩ Accueil

Vue lecture

EN DIRECT, Gaza : l’Autorité palestinienne salue le vote du plan Trump à l’ONU et appelle à son application immédiate

« L’Etat de Palestine salue la résolution de l’ONU sur Gaza », a écrit le ministère des affaires étrangères palestinien dans un communiqué, soulignant « l’urgence de mettre immédiatement en œuvre sur le terrain cette résolution », qui prévoit en particulier le déploiement d’une force internationale dans le territoire palestinien.

© ANGELA WEISS / AFP

  •  

Le Japon appelle ses ressortissants en Chine à la prudence après une nouvelle vague de tensions avec Pékin

Les autorités nippones ont renouvelé leur appel à la prudence, ce lundi 18 novembre, à destination de leurs ressortissants en Chine. "Soyez particulièrement attentifs", met en garde l'ambassade du Japon à Pékin dans un communiqué publié sur son site Internet après de nouvelles tensions diplomatiques entre le deux pays sur fond de souveraineté taïwanaise.

  •  

"Je vais lui parler": Donald Trump prêt à échanger avec le président vénézuélien Nicolas Maduro malgré les tensions

Alors que les tensions entre les États-Unis et le Venezuela s’intensifient avec le déploiement militaire américain dans la région pour lutter contre le narcotrafic, Donald Trump s’est dit prêt, ce mardi 18 novembre, à engager un dialogue avec son homologue vénézuélien qui s'est aussi dit prêt à discuter en "tête-à-tête".

  •  

Salon de l'armement Milipol 2025: "Notre sécurité, notre protection dépend de plus en plus des nouvelles technologies", estime Laurent Nuñez, ministre de l'Intérieur

Le ministre de l'Intérieur inaugure, mardi 18 novembre, le salon international de la sécurité intérieure Milipol à Villepinte. Emmanuel Macron a autorisé "l'ensemble des entreprises israéliennes qui le souhaitent" à exposer, justifiant cette décision par l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas le 10 octobre.

  •  

Géorgie: un journaliste français devant la justice après avoir été refoulé à la frontière

En Géorgie se tenait, ce lundi 17 novembre, la dernière audience au tribunal de première instance de Tbilissi du journaliste français Clément Girardot. Après plus de dix ans de vie à Tbilissi, à couvrir la région du Caucase pour les plus grands titres internationaux, il a été refoulé à la frontière le 12 février 2025, sans aucune explication. Il se bat pour pouvoir à nouveau rentrer dans le pays, alors que les conditions de travail des journalistes locaux et internationaux deviennent de plus en plus précaires.

  •  

La vendetta judiciaire de Donald Trump contre l’ex-directeur du FBI pourrait bien tourner court

La procédure pénale contre l’ancien directeur du FBI James Comey, désigné par Donald Trump à son ministère de la Justice comme une cible prioritaire, apparaît mal embarquée, après une nouvelle décision d’un juge fédéral de Virginie très sévère pour l’accusation, lundi 17 novembre.

Donald Trump a maintes fois exprimé pendant sa campagne électorale sa volonté de se venger de tous ceux qu’il considère comme des ennemis personnels. James Comey, 64 ans, est devenu fin septembre la première de ces personnalités à être inculpée depuis le retour au pouvoir du milliardaire. Il avait témoigné en 2020 devant le Congrès au sujet de l’enquête du FBI sur les liens supposés entre la Russie et la première campagne présidentielle de Donald Trump en 2016.

Vers un classement sans suite ?

Un juge a relevé dans une décision rendue lundi "une série troublante de faux pas dans la conduite des investigations", susceptible selon lui de motiver une annulation de l’inculpation si la défense en faisait la demande. "L’évaluation du juge d’instance renforce la possibilité croissante que l’affaire Comey soit classée sans suite avant même d’être jugée", explique Politico.

En cause notamment, la présentation par Lindsey Halligan, la procureure choisie par Donald Trump, des éléments du dossier au grand jury - commission de citoyens investie de pouvoirs d’enquête. "Le tribunal a identifié deux déclarations de la procureure au grand jury qui de prime abord apparaissent comme des formulations fondamentalement erronées de la loi qui pourraient compromettre l’intégrité du processus", explique le juge William Fitzpatrick.

De graves erreurs prononcées devant le grand jury

La procureure Lindsey Halligan, ancienne avocate personnelle de Donald Trump qui n’avait auparavant aucune expérience en matière de poursuites judiciaires, a ainsi notamment laissé entendre au grand jury que James Comey ne pourrait pas se prévaloir du 5e Amendement de la Constitution américaine, autorisant tout justiciable à ne pas témoigner à son propre procès. Selon Politico, le juge a également relevé que Lindsey Halligan semblait suggérer à tort aux membres du grand jury que le gouvernement disposait de plus de preuves contre James Comey que celles qui leur avaient été présentées.

En conséquence, le juge a donné satisfaction à la défense, ordonnant à l’accusation de fournir à celle-ci d’ici lundi soir tous les documents présentés au grand jury pour obtenir l’acte d’accusation contre James Comey.

Le bureau de Lindsey Halligan et le ministère de la Justice ont refusé de commenter la décision du juge auprès de NBC News, mais selon la chaîne américaine, les procureurs ont fait appel de la décision et demandé de suspendre l’ordonnance du juge, et donc le transfert des documents du grand jury à l’équipe de la défense.

Un "revers" dans le bras de fer de Donald Trump contre ses opposants

Pour le New York Times, "la décision du juge Fitzpatrick n’est que le dernier revers en date dans les efforts du ministère de la Justice pour poursuivre James Comey". Le quotidien américain rappelle que la décision de poursuivre l’ancien directeur du FBI avait été rejetée par le prédécesseur de Lindsey Halligan, Erik S. Siebert, selon qui il n’y avait pas suffisamment de preuves pour engager des poursuites, et que ce dernier avait alors été limogé par Donald Trump en septembre.

Les avocats de l’ex-directeur du FBI ont introduit une série de recours en annulation des poursuites, faisant notamment valoir qu’elles étaient motivées par la seule "rancune personnelle" de Donald Trump et que la nomination de la procureure était "illégale".

La procureure générale de l’Etat de New York, Letitia James, elle aussi inculpée à la suite de pressions publiques de Donald Trump, a également exercé des recours sur ces mêmes motifs. Lors d’une audience la semaine dernière, une autre juge s’est montrée très sceptique sur la légalité de la désignation de la procureure, promettant de rendre une décision à ce sujet d’ici Thanksgiving, le 27 novembre. Après avoir poussé à la démission le procureur du district est de Virginie en charge de ces dossiers, Donald Trump l’avait aussitôt remplacé à ce poste stratégique par Lindsey Halligan, conseillère à la Maison-Blanche.

© afp.com/Brendan Smialowski

  •  

Gaza : Israël affirme que le plan de Donald Trump apportera "paix et prospérité"

Donald Trump a salué lundi 17 novembre l’adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU d’une résolution endossant son plan de paix pour Gaza, qui entraînera selon lui "davantage de paix dans le monde". "Cela restera comme l’une des approbations les plus importantes de l’histoire des Nations Unies", a réagi le président américain sur Truth Social, remerciant les pays siégeant au Conseil de sécurité, y compris la Russie et la Chine, qui se sont abstenues. Le texte prévoit notamment le déploiement d'une force de "stabilisation" internationale, et la création d'un "Comité de la paix", organe de "gouvernance de transition" jusqu'à la réforme de l'Autorité palestinienne. Contrairement aux premières versions, l’éventualité d’un Etat palestinien est également mentionnée par cette résolution.

Les infos à retenir

⇒ Le Conseil de sécurité de l'ONU vote pour le plan de paix de Donald Trump

⇒ Un ministre israélien appelle à arrêter Mahmoud Abbas si l'ONU vote en faveur d’un Etat palestinien

⇒ Benyamin Netanyahou dit qu’il va s’occuper "personnellement" des actes de certains colons en Cisjordanie

Israël affirme que le plan de Donald Trump sur Gaza apportera "paix et prospérité" après le vote à l'ONU

Le bureau du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a salué ce mardi le plan de paix du président américain Donald Trump pour Gaza, au lendemain de l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU de la résolution américaine qui endosse cette feuille de route. 

"Nous pensons que le plan du président Trump mènera à la paix et à la prospérité car il insiste sur la démilitarisation complète, le désarmement et la déradicalisation de Gaza", indique un communiqué du bureau du Premier ministre. "Israël tend la main à tous ses voisins, porteurs de paix et de prospérité, et les appelle à normaliser leurs relations avec Israël et à se joindre à lui pour expulser le Hamas et ses partisans de la région", ajoute-t-il.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a voté lundi pour le plan de paix de Donald Trump à Gaza, prévoyant en particulier le déploiement d’une force internationale, sous la pression des Etats-Unis qui mettaient en garde contre le risque d’une reprise de la guerre. Treize de ses membres se sont prononcés en faveur de la résolution.

Réagissant également ce mardi, l'Autorité palestinienne a salué le vote de l'ONU et souligné "l'urgence de mettre immédiatement en œuvre sur le terrain cette résolution".

Le Hamas pour sa part a estimé lundi soir que le texte "ne répond (ait) pas aux exigences et aux droits politiques et humains" des Palestiniens. Il "impose un mécanisme de tutelle internationale sur la bande de Gaza, ce que notre peuple, ses forces et ses composantes rejettent", a écrit le mouvement.

Un ministre israélien appelle à arrêter Mahmoud Abbas si l'ONU vote en faveur d’un Etat palestinien

Le ministre israélien de la Sécurité intérieure, Itamar Ben Gvir, figure de l’extrême droite, a appelé lundi à l’arrestation du président palestinien Mahmoud Abbas et à l’assassinat de hauts responsables palestiniens dans le cas où le Conseil de sécurité de l'ONU se prononcerait en faveur d’un Etat palestinien.

"S’ils accélèrent la reconnaissance de cet Etat fabriqué, si l'ONU le reconnaît, vous […] devez ordonner des assassinats ciblés de hauts responsables de l’Autorité palestinienne, qui sont des terroristes à tous les égards (et) ordonner l’arrestation d’Abou Mazen" (surnom de Mahmoud Abbas), a déclaré Itamar Ben Gvir devant des journalistes en apostrophant le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. "Nous avons une cellule dans la prison de Ketziot (dans le sud d’Israël, NDLR) prête pour lui, pour être reçu dans des conditions similaires à celles de tous les terroristes en prison". "Ce peuple, le soi-disant peuple palestinien inventé, ne doit pas avoir d’Etat", a-t-il encore déclaré.

L’Autorité palestinienne, que dirige Mahmoud Abbas, a dénoncé des "propos incendiaires" reflétant "une politique officielle de l’Etat occupant (Israël, qui occupe la Cisjordanie et la bande de Gaza, NDLR), qui substitue la force à l’état de droit, bafoue la légitimité internationale et s’appuie sur l’impunité".

Cisjordanie : Benyamin Netanyahou dit qu’il va s’occuper "personnellement" des actes de certains colons israéliens

"Je prends très au sérieux les émeutes violentes fomentées par une poignée d’extrémistes qui ne représentent pas les colons en Judée-Samarie (la Cisjordanie, ndlr) et qui tentent de se faire justice eux-mêmes", a déclaré le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou dans un communiqué lundi soir. "Je compte m’occuper personnellement de cette question et convoquer les ministres concernés dès que possible pour répondre à ce phénomène grave", a ajouté Benyamin Netanyahou, à la tête d’un des gouvernements les plus à droite de l’histoire d’Israël.

Il a fait ces déclarations après une attaque ayant visé le village palestinien de Jabaa, près de Bethléem, apparemment en riposte à l’évacuation par les autorités israéliennes d’un avant-poste de colons dans la même zone. Un peu plus tôt, l’armée israélienne avait annoncé être intervenue pour tenter d’arrêter des suspects après avoir reçu des informations sur une descente de "plusieurs dizaines de civils israéliens ayant incendié et vandalisé des maisons et des véhicules". Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) a recensé en octobre un pic des "attaques de colons ayant causé des victimes, des dommages matériels ou les deux" en près de deux décennies de collecte de données en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.

© Anadolu via AFP

  •  

Guerre en Ukraine : la capture de Pokrovsk, une victoire qui coûterait cher à la Russie

Après des mois d’un inimaginable bain de sang, la bataille pour la ville de Pokrovsk s’approche dangereusement de son épilogue. Confrontées à des infiltrations incessantes de troupes russes par le sud et la menace d’un encerclement par le nord, les forces ukrainiennes apparaissent dans une position de plus en plus précaire pour assurer la défense de la cité. La prise de cette localité - comme celle de la ville jumelle de Myrnohrad avec laquelle elle formait un ensemble d’environ 100 000 habitants avant la guerre - serait la plus importante enregistrée par l’armée russe depuis celle d’Avdiivka en février 2024. Une conquête qui ne manquerait pas d’être mise à profit politiquement par Vladimir Poutine, alors qu’il a fait de la capture du Donbass son objectif numéro un.

Difficile néanmoins de faire abstraction de l’hécatombe consentie par ses forces pour en arriver là. "La conquête de Pokrovsk serait plus une victoire politique que militaire, abonde le général Nicolas Richoux, ancien commandant de la 7e brigade blindée. Sur le plan militaire, c’est un effort disproportionné par rapport aux gains." A Pokrovsk comme dans le reste du pays, les pertes enregistrées par l’armée russe sont abyssales. Rien qu’en octobre, on en compterait au moins 25 000 (morts, blessés, disparus), principalement dans cette ville, a annoncé Volodymyr Zelensky devant la presse le 7 novembre. Quelques jours plus tôt, les renseignements britanniques en recensaient plus de 350 000 dans l’ensemble du pays depuis le début de l’année. Cela, pour une progression d’un peu moins de 3 500 kilomètres carrés - soit environ la moitié d’un département français.

"Militairement, sa valeur s’est fortement réduite"

Sur le plan stratégique, Pokrovsk a en outre vu son intérêt baisser au fil du temps. Autrefois plaque tournante de premier plan pour approvisionner le front grâce à ses nombreux axes logistiques, la ville a vu ce rôle décliner au fur et à mesure de l’avancée russe. "Avec le rapprochement de la ligne de front, c’était devenu un cul-de-sac, confirme le général Richoux. Militairement, sa valeur s’est fortement réduite." Résultat, les Ukrainiens n’ont eu d’autres choix au cours des derniers mois que de trouver des voies d’approvisionnement alternatives, pour couvrir les besoins de leurs troupes engagées dans ce secteur. Réduisant du même coup l’importance du hub constitué par Pokrovsk dans la conduite des opérations.

La capture de la ville n’en resterait pas moins un coup dur pour les forces ukrainiennes, qui continuent résolument à s’y accrocher. Pourrait-elle ouvrir la voie à une brèche plus large dans leurs défenses ? A ce stade, le scénario d’une percée des forces russes au-delà des frontières de la ville semble encore improbable, pointent les observateurs militaires. "Les forces russes manquent d’élan et leur mode de combat actuel ne leur permettra pas d’en gagner, souligne, dans un récent post, Michael Kofman, chercheur principal au Carnegie Endowment for International Peace. L’infiltration [des Russes] permet une offensive progressive, mais ne peut aboutir à des percées opérationnelles significatives." Les Ukrainiens disposent par ailleurs de lignes de défense où se replier et réorganiser leurs forces. "La défense de Pokrovsk avait créé des élongations dans le dispositif ukrainien, ajoute le général (2S) Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de la Revue Défense nationale. Un possible retrait des Ukrainiens sur des positions arrières leur permettrait de consolider la ligne de front."

Ceinture de forteresses

De fait, même en cas de prise de Pokrovsk, la route vers la conquête de l’ensemble du Donbass - environ 10 % sont toujours sous contrôle ukrainien - s’annonce encore longue et coûteuse pour les forces russes. Depuis la prise d’Avdiivka en février 2024, à une quarantaine de kilomètres plus à l’est, il leur a fallu pas moins de 21 mois pour parvenir jusqu’à Pokrovsk. Et le plus dur reste à venir. Plus au nord, l’Ukraine dispose encore de sa "ceinture de forteresses", sa principale ligne de défense fortifiée dans l’oblast de Donetsk depuis 2014. Composée de plusieurs villes bastions dont Sloviansk et Kramatorsk, deux cités distantes d’une dizaine de kilomètres l’une de l’autre, qui rassemblaient avant le conflit près de 300 000 habitants, elle constitue encore un obstacle majeur que les Russes n’ont pas les moyens de franchir dans un avenir proche.

Reste une inconnue de poids : l’impact qu’aurait la conquête de la ville sur Donald Trump qui, à plusieurs reprises cette année, n’a pas hésité à faire pression sur l’Ukraine pour la pousser à rendre les armes. "La Russie craint énormément les décisions radicales que pourraient prendre les Etats-Unis en cas d’échec sur le champ de bataille, a résumé Volodymyr Zelensky début novembre. C’est pourquoi il est crucial pour elle de tout faire pour s’emparer de Pokrovsk, quel que soit le moyen, afin de revendiquer une victoire militaire." Un moyen pour le chef du Kremlin d’essayer de renforcer sa position dans les négociations en vue d’un cessez-le-feu réclamé par le président américain. Et peut-être lui faire oublier que la partie est encore loin d’être gagnée.

© afp.com/Iryna Rybakova

  •  

TotalEnergies visé par une plainte pour "complicité de crimes de guerre" au Mozambique

Une ONG allemande a déposé une plainte à Paris contre TotalEnergies pour "complicité de crimes de guerre, torture et disparitions forcées" au Mozambique. Elle accuse le groupe d’avoir financé et soutenu une unité militaire qui aurait commis de graves exactions contre des civils entre juillet et septembre 2021, près du site du projet gazier Mozambique LNG.

  •  

« Les Etats-Unis considèrent désormais l’Etat de droit comme un obstacle à piétiner »

Dans une tribune au « Monde », l’ancienne ministre des affaires étrangères espagnole Ana Palacio considère que la politique du président américain est en rupture avec celle de ses prédécesseurs, qui tentaient « de concilier l’idéalisme de Woodrow Wilson et le réalisme de Theodore Roosevelt ».

© LE MONDE

  •