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Une “exécution sommaire” jette une lumière crue sur les opérations d’Israël en Cisjordanie

Deux Palestiniens ont été abattus à bout portant à Jénine, le 27 novembre, par les forces israéliennes alors qu’ils s’étaient rendus. Leur mort, filmée, survient alors que l’État hébreu a lancé une “vaste opération antiterroriste” autour de Toubas dans le nord de la Cisjordanie occupée, multipliants raids et arrestations.

© Mohamad Torokman/REUTERS

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Après la mort de deux enfants français à Gaza en 2023, le parquet demande une enquête pour crimes de guerre

Janna et Abderrahim Abudaher sont morts à l’âge de 6 et 9 ans, dans un bombardement israélien, le 24 octobre 2023. Une plainte pour meurtre et génocide visant Israël avait été déposée par Jacqueline Rivault, la grand-mère maternelle des enfants. La LDH s’est constituée partie civile.

© ARIS MESSINIS/AFP

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À Moscou, Viktor Orban défie l'UE et affirme continuer à importer les hydrocarbures russes

Ce vendredi 28 novembre, le Premier ministre hongrois Viktor Orban a promis, lors d'une rencontre avec le président Vladimir Poutine au Kremlin, de poursuivre les importations d'hydrocarbures russes dont la Hongrie continue de dépendre, défiant une nouvelle fois ouvertement l'Union européenne sur le sujet.

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L'actu en dessin : à qui profite le "plan de paix" de Donald Trump pour l'Ukraine ?

Le plan de paix dévoilé par Donald Trump, jugé largement favorable à Moscou, a provoqué un choc à Kiev et relancé l'offensive diplomatique des Européens. Après un sommet d’urgence à Genève et des révélations sur des échanges entre l'émissaire américain Steve Witkoff et un conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, les alliés tentent de rétablir un plan plus équilibré pour les Ukrainiens.

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En Suède, fronde locale contre le plan de retour volontaire des immigrés

En Suède, la fronde monte contre la politique migratoire du gouvernement. Partout dans le pays, des élus locaux refusent de participer au programme d’aide au retour volontaire des immigrés, voulu par la droite et l’extrême droite au pouvoir. Un mouvement inédit qui prend la coalition gouvernementale de court. Notre correspondante en Suède, Ottilia Férey, s’est entretenue avec plusieurs de ces mairies.

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Attaque à Washington : les "unités zéro", ces "escadrons de la mort" dont le suspect a fait partie

On les appelle "unités zéros". Ces forces paramilitaires, inconnues du grand public, font de nouveau parler d’elles ces derniers jours aux Etats-Unis. A l’origine de ce retour en pleine lumière : l’auteur présumé de la fusillade contre deux membres de la Garde nationale à Washington a un temps travaillé pour elles en Afghanistan. Le directeur de la CIA John Ratcliffe l’a lui-même confirmé à CBS News jeudi 27 octobre : "Le suspect a auparavant travaillé avec le gouvernement américain, y compris la CIA, en tant que membre d’une force partenaire à Kandahar", a-t-il fait savoir.

Lesdites "unités zéro" étaient exclusivement composées de ressortissants afghans et opéraient sous l’égide de la Direction nationale de la sécurité (NDS), l’agence de renseignement créée avec le soutien de la CIA pour appuyer le précédent gouvernement afghan, soutenu par les États-Unis. Anciennement connues sous le nom "d’équipes de poursuite antiterroriste", ces unités ont été entraînées à mener des raids nocturnes et des missions clandestines à travers l’Afghanistan pendant la guerre menée par les États-Unis. Au moment du retrait américain en août 2021, ces unités ont été officiellement intégrées aux services de renseignement afghans. Elles comptaient alors des milliers de membres.

Forces paramilitaires entraînées par la CIA

Lors de la prise de contrôle éclair du pays par les talibans, alors que l’armée afghane se désagrégeait et que l’armée américaine s’efforçait d’évacuer des milliers de personnes, les unités zéro ont joué un rôle essentiel dans la sécurisation des dernières bases américaines et de l’Otan à Kaboul, la capitale afghane. Certains de leurs membres ont ensuite pu être évacués vers les États-Unis. Le suspect de l’attaque survenue mercredi à Washington en fait partie. Selon trois personnes proches du dossier citées par le New York Times, il avait obtenu l’asile du gouvernement américain en avril dernier.

Au moment du retrait américain, plusieurs responsables afghans avaient déclaré au New York Times que leurs salaires pendant leur mission au sein de ces unités leur avaient été versés par la CIA. L’ONG internationale Human Rights Watch révèle d’ailleurs que la CIA était largement impliquée dans le recrutement, l’entraînement et la supervision de ces unités.

"Escadrons de la mort"

Mais ces unités avaient également la réputation d’être impitoyables, ce qui leur a souvent valu d’être qualifiées d'"escadrons de la mort" par les organisations de défense des droits de l’homme. Dans un rapport de 2019, Human Rights Watch a ainsi documenté l’implication de ces forces dans plusieurs affaires "d’exécutions extrajudiciaires et de disparitions forcées, de frappes aériennes indiscriminées, d’attaques contre des installations médicales et d’autres violations du droit international humanitaire".

En 2018, une "unité zéro" a été accusée d’avoir mené un raid contre une maison dans la province afghane de Nangarhar, au cours duquel elle aurait abattu cinq membres d’une même famille, dont une femme âgée et un enfant, toujours selon cette ONG. Si la CIA a jusqu’à présent nié les allégations de brutalité au sein de ces unités - et accusé les talibans d’être à l’origine de cette "propagande mensongère" -, le New York Times rappelle qu’un ex-combattant afghan de ces forces s’est déjà vu refuser l’asile aux Etats-Unis, sur la base d’accusations portées par Human Rights Watch.

© NurPhoto via AFP

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Vivre au milieu des mines : le périlleux retour des habitants à la frontière syro-irakienne

Depuis la chute du régime syrien en décembre dernier, l’ONG Handicap international a recensé 725 accidents et près de 1 400 victimes de ces engins explosifs dans tout le pays, contre 933 victimes en 2023. L’augmentation de ces derniers mois est en partie due aux retours des habitants dans des zones ravagées par la guerre, jusqu’alors occupées par les forces de Bachar al-Assad.

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Agression au lycée Jules-Lesven à Brest, vols de vélos dans le grand Ouest, DJ Snake à la Fête du Bruit de Landerneau : le point à la mi-journée

Les élèves du lycée Jules-Lesven, à Brest, qui réagissent après l’agression d’un CPE ; les gendarmes qui ont démantelé un troisième réseau de voleurs de vélos ; DJ Snake qui sera à l’affiche de la Fête du Bruit de Landerneau… Ce qu’il faut retenir de cette matinée du vendredi 28 novembre 2025 est à découvrir ici.

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« C’est une maladie grave qui peut être mortelle » : la vaccination contre la rougeole reste trop faible dans le monde, alerte l’OMS

La vaccination contre la rougeole progresse dans le monde, mais demeure en-deçà des niveaux précédant la pandémie du Covid-19, alerte l’Organisation mondiale de la santé (OMS), pointant l’obstacle de la désinformation face aux vaccins mais surtout les difficultés d’accès aux plus vulnérables.

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