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« Suis-je le prochain ? » : à Los Angeles, ville ciblée par les raids d’ICE, une exposition invite à s’interroger

En réponse aux raids menés par les agents de l’ICE, les façades de plusieurs immeubles de la mégapole californienne affichent dès la nuit tombée le message « Am I Next ? », accompagné de la photo d’un citoyen ordinaire. Une campagne à ciel ouvert, à la fois acte de résistance et manifeste destiné à alerter la population.

© California Community Foundation

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Maxime Katz, opposant politique russe : « Les Russes sont-ils coupables des atrocités commises par leur gouvernement ? Je ne le pense pas »

Dans une tribune au « Monde », le « youtubeur en exil » s’inquiète de la décision de la Commission européenne et des Etats membres de l’UE d’interdire la délivrance de visas à entrées multiples aux citoyens russes car, selon lui, « les Russes qui connaissent les valeurs européennes sont les meilleurs alliés de l’Europe en Russie ».

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«Les revenants»: un film qui contraste avec les récits héroïques de la propagande russe

C’est un documentaire rare, un témoignage précieux sur l’état des troupes russes : dans « Les revenants », deux journalistes du média indépendant « Novaïa Gazeta » donnent la parole à 18 soldats, rentrés d’Ukraine. Leur discours, loin de l’image lisse et héroïque des reportages produits par la télévision russe, offre une vision plus contrastée de l’état des troupes russes.

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Guerre en Ukraine: vers une cession des territoires occupés à la Russie?

Les territoires ukrainiens occupés par l'armée russe pourraient être cédés selon les négociations de cessez-le-feu menées actuellement. Volodymyr Zelensky a assuré à des journalistes, dont ceux de l'AFP, que les États-Unis "voient les forces ukrainiennes se retirer" de la partie de la région de Donetsk qu'elles contrôlent encore et qui serait transformée en "zone économique libre" ou "zone démilitarisée".

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Donald Trump menace à nouveau le Venezuela

Le président américain Donald Trump semble avoir endossé son costume d’homme de guerre lorsqu’il s’agit du Venezuela. Le locataire de la Maison Blanche menace à nouveau le pays d'une intervention terrestre : l'espace aérien vénézuélien est fermé et le plus grand porte-avions du monde est positionné dans la mer des Caraïbes. Faire chuter le régime Maduro, lutter contre le trafic de drogue ou encore l’immigration illégale, les raisons invoquées par Donald Trump sont nombreuses, mais sont-elles réellement les seules ? Pour répondre à ces questions et tenter de comprendre les nouveaux rapports de force qui se jouent entre les États-Unis et l'Amérique latine, Rapahël Kahane reçoit Jean-Louis Martin, chercheur associé sur l'Amérique latine à l'Institut français des relations internationales (IFRI).

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Mercosur, dermatose… Pourquoi le monde agricole s’embrase de nouveau

Retour du Mercosur, remaniement de la politique agricole commune (PAC), nouvelle vague de dermatose nodulaire contagieuse à la gestion publique contestée… La colère des agriculteurs, qui refait irruption en France, risque de se propager en Europe. Une marche de protestation sera organisée le 18 décembre à Bruxelles, "10 000 manifestants" y sont attendus, dont de nombreux Français.

"Des blocages partout"

Depuis quelques jours, la pression grimpe encore d’un cran sur les autorités publiques. Ce vendredi 12 décembre, sur Facebook, la Confédération paysanne a appelé à "des blocages partout" en France. Le syndicat prévient : "le bras de fer" avec la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, "a bien été lancé et va s’intensifier dans les prochains jours". La cause de cette insurrection : la gestion de la dermatose nodulaire contagieuse, maladie de la peau qui touche les bovins. En cas de contamination d’un animal, l’intégralité du troupeau doit être abattue.

Jeudi, c’est l’Ariège qui a été concernée par ces euthanasies de masse. En réaction, de vives tensions ont éclaté aux abords de la ferme visée afin d’empêcher les autorités d’atteindre les bêtes. Quatre personnes ont été interpellées. Partout en France, des mobilisations se sont organisées : rassemblements devant les préfectures, "feux de la colère" dans la Marne, cercueil devant le ministère… "C’est une aberration complète ! Il faut arrêter le carnage", s’indignait jeudi, Sébastien Durand, président de la Coordination rurale d’Ariège, au micro d’ICI Occitanie. Le syndicat, tout comme la Confédération paysanne plaide pour l’instauration d’une vaccination préventive généralisée.

Mais ce vendredi, la ministre du secteur persiste et signe : "l’abattage est la seule solution pour sauver toute la filière", estimant que, sans quoi, la maladie pourrait tuer 1,5 million de bovins en France.

La PAC en berne

C’est une semaine compliquée pour Annie Genevard. Lundi déjà, son discours à Rungis a été boycotté par une grande partie des syndicats agricoles. La ministre s’était rendue au plus grand marché d’Europe pour le lancement des "conférences de la souveraineté alimentaire". Un "exercice de communication" qui déplaît alors que le "diagnostic" dramatique de la "Ferme France" est connu, selon la FNSEA, premier syndicat de la filière.

L’Hexagone, qui est pourtant la première puissance agricole européenne, est en souffrance. Contraint d’importer toujours plus, le secteur entrevoit un déficit commercial en 2025. Une première depuis 50 ans. Ses fleurons, du blé aux vignes, traversent une crise inédite.

Dans ce contexte, la proposition de la Commission européenne de revoir les conditions de la PAC attise la colère. La politique agricole commune, qui constituait jusqu’ici le premier poste de dépenses de l’UE, pourrait voir son budget réduit de 20 % pour la période de 2028 à 2034, qui risquerait en plus d’être "dilué" dans un grand fonds.

Un projet qui serait lourd de conséquences pour la France dont les agriculteurs sont les premiers bénéficiaires de la PAC avec environ 9 milliards d’euros d’aides par an. Cette somme qui représente les deux tiers de leurs revenus est devenue indispensable depuis le début de la guerre en Ukraine qui a entraîné une flambée des denrées alimentaires.

Mercosur le retour

Un autre accord en cours de négociation à Bruxelles : celui avec le Mercosur, cette communauté économique des pays d’Amérique du Sud. 25 ans après le début des négociations, le processus semble toucher à sa fin et se rapprocher de l’aboutissement, l’instance bruxelloise vise un feu vert pour le 20 décembre et une adoption par Parlement début 2026.

L’accord, qui doit permettre à l’Union européenne d’exporter davantage de voitures, machines et vins, facilitera en retour l’entrée de bœuf, volaille, sucre, miel… Mais ce texte, vu d’un très mauvais œil par les agriculteurs, ravive la colère des syndicats. Les organisations, qui dénoncent une concurrence déloyale, placent les normes moins exigeantes des pays du Mercosur dans leur viseur. La crainte : déstabiliser les filières européennes déjà fragiles.

Un point a souvent été remis à l'ordre du jour : la viande qui pourrait bientôt se retrouver dans nos assiettes. Le Brésil, qui représente déjà plus de 35 % des importations de bœuf dans l’UE, est connu pour sa viande traitée aux hormones de croissance et aux antibiotiques mais vendue à des prix plus attractifs. Bruxelles a tenu à rassurer : "Toutes les conditions sanitaires en vigueur au sein de l’Union européenne restent en place avec l’accord". Des annonces qui laissent la filière de marbre. "Des garanties ? Il n’y en a pas", s’indignait en 2024 Karine Jacquemart, directrice générale de l’association de consommateurs Foodwatch dans les colonnes de Reporterre.

Et dans les sphères du pouvoir français, la mayonnaise ne prend pas non plus : "L’accord avec le Mercosur est inacceptable. Il sera peut-être appliqué. Car nous sommes 27 dans l’Union européenne", lançait Annie Genevard, le 9 décembre.

A ce projet de signature s’ajoute une autre crispation : la taxe MACF. Ce mécanisme d’ajustement carbone aux frontières, voulu par l’Union européenne doit entrer en vigueur le 1er janvier. Une taxe carbone qui fait craindre aux agriculteurs une explosion du coût des engrais russes, déjà imposés. Un impact de "500 millions d’euros pour les grandes cultures" serait à estimer selon la FNSEA.

© afp.com/Dimitar DILKOFF

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Italie: journée de grève générale contre le projet de loi de finances du gouvernement Meloni

Encore une fois, depuis ces derniers mois, les services publics - des transports à l’éducation en passant par la santé - ainsi que des secteurs privés, ont adhéré à une grève générale proclamée par la plus grande confédération syndicale, la CGIL, contre le projet de loi de finances du gouvernement Meloni. Le budget 2026, qui doit être adopté définitivement par le Parlement d’ici la fin décembre, est jugé par ses contestataires totalement inadapté aux besoins de l’Italie.

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Ukraine/Donbass: «La population considère que si cette région était lâchée» ce serait «comme une capitulation»

L'Ukraine serait-elle sur le point d'accepter une importante concession face à la Russie ? C'est en tous cas ce que laisserait entendre le négociateur ukrainien qui affirme que son pays serait finalement d'accord pour que soit mise en place une zone démilitarisée dans la région du Donbass, région qui comprend les oblasts de Donetsk et de Louhansk, majoritairement occupés par les Russes. Cette zone imposerait un recul des forces ukrainiennes et russes des deux côtés de la ligne de front actuelle. Pour Volodymyr Zelensky, tout compromis devra être validé par un référendum. L’analyse d’Igor Delanoë, directeur adjoint de l’Observatoire franco-russe et chercheur associé à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS).

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