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La victoire de José Antonio Kast au Chili confirme le virage à droite de l'Amérique latine

La large victoire de l'extrême droite à la présidentielle chilienne confirme un virage à droite en Amérique latine. Cette évolution répond à une demande de mesures sécuritaires radicales et contre l'immigration irrégulière, sur le modèle appliqué par les présidents salvadorien Bukele et américain Trump.

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L'UE face aux divisions de ses États membres sur l’interdiction des véhicules thermiques dès 2035

Jusqu’à 2035… ou plus tard ? Le sort des voitures thermiques en Europe devrait être fixé ce mardi 16 décembre, avec la présentation par la Commission européenne de son plan pour l’automobile. Sous pression des constructeurs européens et de plusieurs pays membres, Bruxelles pourrait revenir sur l’interdiction de la vente de voitures neuves à essence à partir de 2035.

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SIGNÉ BFM - Un drone kamikaze ukrainien détruit un sous-marin russe lors d'une attaque inédite en mer Noire

Une opération inédite. L'Ukraine a affirmé ce lundi 15 décembre avoir détruit un sous-marin russe à l'aide d'un drone naval, une première depuis le début de la guerre. Cette "opération spéciale unique en son genre" a été menée par le SBU, le service de sécurité ukrainien, et la marine ukrainienne dans le port russe de Novorossiisk en mer Noire.

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Au Cambodge, les travailleurs revenus de Thaïlande tombent dans les filets de la cybercriminalité

Depuis l’envenimement des relations entre les deux pays, plus de 900 000 Cambodgiens sont revenus chez eux, avec la promesse du gouvernement qu’ils retrouveraient un emploi. Las, pris à la gorge, beaucoup se retrouvent à travailler pour des centres de cyberfraude, dont parfois ils ne reviennent pas vivants.

© Anton L. Delgado / AP

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La force multinationale proposée par les Européens en Ukraine : de quoi s’agit-il concrètement ?

Les pions diplomatiques avancent sur l’échiquier européen. Volodymyr Zelensky s’est félicité, lundi 15 décembre, de "progrès" dans les négociations avec les Etats-Unis pour mettre fin à la guerre avec la Russie, les Européens avançant de leur côté la proposition d’une force multinationale pour garantir la paix en Ukraine. Donald Trump s’est lui montré très optimiste, après s’être entretenu avec son homologue ukrainien et plusieurs dirigeants européens. Dimanche et lundi, le président ukrainien a négocié à Berlin avec les émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner, gendre de Donald Trump, pour tenter d’aboutir à un compromis sur un plan pouvant mettre fin aux combats.

Au cœur des discussions, la protection qu’obtiendra l’Ukraine des Américains après un éventuel cessez-le-feu. Kiev redoute qu’un cessez-le-feu sans protection solide n’ouvre la voie à une nouvelle offensive russe. Les Etats-Unis ont dit offrir des garanties de sécurité "très fortes" mais néanmoins acceptables, selon eux, pour la Russie. Un "engagement juridiquement contraignant" qui prévoit une assistance militaire des alliés, sur un modèle proche de l’article 5 du traité de l’Otan, sans pour autant intégrer l’Ukraine à l’Alliance, une ligne rouge pour le Kremlin.

Dans une déclaration commune, les dirigeants du Royaume-Uni, de la France, de l’Allemagne et de huit autres pays européens ont donné leur aperçu le plus détaillé à ce jour des garanties de sécurité qu’ils sont prêts à fournir à l’Ukraine, avec l’aval des Etats-Unis. C’est dans ce cadre que s’inscrit la proposition européenne d’une "force multinationale pour l’Ukraine". Concrètement, cette force serait dirigée par les Européens, composée de contingents fournis par des pays volontaires et soutenue par les Etats-Unis.

Une force qui pourrait opérer sur le sol ukrainien

Inspirée de la "coalition des volontaires", portée par la France et le Royaume-Uni, elle pourrait soutenir de manière "durable" une armée ukrainienne de 800 000 hommes, selon une déclaration transmise par le gouvernement allemand. Cette force multinationale pourrait également opérer sur le sol ukrainien. "Elle contribuera à la régénération des forces ukrainiennes, à la sécurisation de l’espace aérien ukrainien et à la sécurisation des mers, notamment en opérant à l’intérieur de l’Ukraine", résume le texte rédigé par les Européens.

L’objectif affiché est clair : dissuader Moscou de toute nouvelle attaque après un cessez-le-feu. "Les Européens cherchent à bétonner des garanties de sécurité avant toute concession territoriale", résume le quotidien belge Le Soir. Berlin, Paris, Londres et plusieurs autres capitales estiment qu’un accord de paix serait voué à l’échec sans un dispositif crédible de protection à long terme. Le Premier ministre britannique Keir Starmer l’a rappelé : sans garanties "solides", aucun accord ne tiendrait.

"Vraie chance pour un processus de paix"

Les discussions de Berlin marquent aussi un tournant diplomatique. Le format Ukraine – Etats-Unis – Europe constitue une première depuis la présentation, en novembre, d’un plan américain jugé trop favorable à Moscou par plusieurs capitales européennes. Un mécanisme de surveillance et de vérification du cessez-le-feu, dirigé par les Etats-Unis, est également évoqué. Le document souligne qu’il appartient "désormais à la Russie de montrer sa volonté d’œuvrer en faveur d’une paix durable". Les pourparlers de Berlin offrent une "vraie chance pour un processus de paix", a estimé Friedrich Merz, jugeant qu’un cessez-le-feu avant Noël ne dépendait "plus que de la Russie".

Des divergences majeures subsistent toutefois, notamment sur la question des territoires occupés par la Russie. Volodymyr Zelensky plaide pour un gel de la ligne de front plutôt qu’une cession territoriale, alors que Moscou réclame la reconnaissance de ses conquêtes, en particulier dans le Donbass, région hautement fortifiée où les combats restent intenses malgré les lourdes pertes russes. Pour les Européens comme pour Kiev, la balle est désormais "dans le camp de la Russie".

© afp.com/RALF HIRSCHBERGER

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EN DIRECT, attentat en Australie : les deux assaillants sont allés sur une île des Philippines qui abrite des combattants islamistes, selon les enquêteurs

Un père et son fils ont ouvert le feu dimanche sur une plage de Sydney au cours d’une fête juive, faisant quinze morts. L’attaque semble « motivée par l’idéologie de l’Etat islamique », a affirmé le premier ministre australien, Anthony Albanese.

© Mark Baker / AP

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