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Prévoyez un clavier USB si vous achetez un Mac mini M4 et que vous avez de vieux périphériques Bluetooth
Le Mac mini M4 continue à suivre une logique apparue avec le premier modèle en 2005 : le petit ordinateur d'Apple arrive sans clavier ni souris. Et dans certains cas, c'est un problème. Si vous avez un clavier et une souris filaire, vous aurez besoin d'adaptateurs USB-C (comptez une dizaine d'euros pour deux). Et si vous avez de vieux accessoires Bluetooth, qu'ils viennent de chez Apple ou d'une autre marque, vous aurez peut-être besoin d'accessoires filaires au moment de la configuration initiale.
Les vieux accessoires Bluetooth ne fonctionnent pas toujours directement
En théorie, et c'est ce qui est affiché à l'écran, il suffit d'allumer vos périphériques et d'attendre que macOS les détecte. Dans la pratique, c'est un peu plus compliqué : le système ne semble détecter rapidement que ceux qui passent par le Bluetooth LE, une variante de la norme apparue dans les années 2010. Une souris comme ce modèle « écologique » sera par exemple directement reconnue, mais ce n'est pas systématique avec les anciens modèles. Une Mighty Mouse Bluetooth, par contre, a nécessité plusieurs dizaines de secondes avant d'être active.
C'est la même chose pour le clavier : un clavier Bluetooth récent est détecté rapidement, mais nous n'avons pas réussi à connecter certains anciens claviers. Notre clavier Apple de 2003, par exemple, est détecté mais le code pour l'appairage n'apparaît que pendant une fraction de seconde. La solution la plus simple dans ce genre de cas est de brancher un clavier filaire — certains modèles Bluetooth peuvent fonctionner en USB, mais ce n'est pas systématique — pour la configuration initiale, avant de passer par les menus de macOS pour configurer le clavier Bluetooth.
Pas de soucis avec les accessoires Apple
Si vous avez une Magic Mouse, un Magic Trackpad ou un Magic Keyboard, vous n'aurez évidemment aucun souci. macOS est capable de les détecter directement si vous les allumez, et dans le pire des cas, il suffit de les brancher quelques secondes pour lancer un appairage automatique, avec un câble USB-C vers USB-C ou un Lightning vers USB-C.
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Framework joue à RISC-V avec ses cartes
L’architecture RISC-V est encore très loin de pouvoir rivaliser avec les architectures x86 et ARM pour une utilisation quotidienne, mais certains en rêvent, ne serait-ce que parce qu’elle est open source. Framework, qui s’est attiré une grande sympathie avec ses ordinateurs modulaires et réparables, propose sa première carte-mère dotée d’une puce RISC-V, conçue par les spécialistes de DeepComputing.
Le Framework Laptop 13, qui renferme normalement des puces Intel Core Ultra ou AMD Ryzen, n’aura aucun mal à accueillir le processeur JH7110 fabriqué par l’entreprise chinoise StarFive. Avec ses quatre cœurs SiFive U-74 cadencés à 1,5 GHz, son circuit graphique IMG BXE-4-32 et ses 8 Go de mémoire LPDDR4, il est moins puissant que la vieille puce Broadcom BCM2711 du Raspberry Pi 4. Pour ne rien arranger, les options de stockage se limitent à une carte SD ou une barrette eMMC plutôt qu’un SSD conventionnel.
Reste que la carte-mère de DeepComputing est bien équipée, puisqu’elle comporte une puce Wi-Fi 6E et quatre ports USB-C pour recevoir les modules d’expansion de Framework. Pour 192,95 €, le pack basique comporte un boitier Cooler Master adapté aux cartes-mère de Framework, deux modules USB-C et une carte SD de 64 Go comportant une installation de Fedora 41 ou Ubuntu 24.04. Pour 967,95 €, vous pourrez carrément acheter un Framerwork Laptop 13 entièrement équipé avec une deuxième carte-mère installée dans un boitier et un jeu complet de modules et d’accessoires.
Enfin presque : DeepComputing, qui vend déjà quelques ordinateurs à puce RISC-V, réserve sa carte-mère aux clients professionnels. « Elle vise principalement à permettre aux développeurs et aux bricoleurs de commencer à tester et développer sur RISC-V », dit Framework. Ne reste plus qu’à concevoir une carte-mère ARM avec une puce Qualcomm Snapdragon X Elite et l’entreprise prendra en charge l’ensemble des principales architectures.
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Premier bug pour Apple Intelligence sur iOS
Une des premières fonctionnalités d’Apple Intelligence ne fonctionne pas toujours correctement. C’est Apple elle-même qui le signale dans une fiche d’assistance.
La fonctionnalité Correction (Clean Up en anglais) de l’application Photos, qui permet d’effacer des éléments indésirables, comme des gens ayant eu l’outrecuidance de passer derrière vous lors de votre magnifique selfie, peut rester bloquée à son étape de chargement. Avant de pouvoir gommer l’intrus sur la photo, l’iPhone ou l’iPad doit en effet charger le modèle d’IA en mémoire. Or, un bug peut entraîner un blocage lors de cette phase.
Si le message « Préparation » reste affiché indéfiniment dans Photos, Apple conseille d’activer puis désactiver le mode Avion, puis d’essayer à nouveau d’utiliser la fonction. Et si le problème persiste, il faut redémarrer son appareil. Le bug étant connu, il devrait être corrigé lors d’une prochaine mise à jour.
Les premières fonctionnalités d’Apple Intelligence ont été introduites dans iOS 18.1 et iPadOS 18.1, mais elles ne sont pas disponibles dans l’Union européenne pour l’instant. Elles arriveront sur le Vieux Continent en avril 2025.
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Warcraft I et II reviennent, mais pas sur Mac… alors que le Macintosh avait la meilleure version
Si vous avez découvert les jeux vidéo dans les années 90, vous connaissez probablement les deux premiers jeux de la série Warcraft : Warcraft: Orcs & Humans et Warcraft II. Et nous avons une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne, c'est que Blizzard vient de mettre en vente une version remastérisée de ces deux jeux, qui comprend Warcraft I: Remastered, Warcraft II: Remastered, Warcraft III: Reforged, Warcraft: Orcs & Humans et Warcraft II: Battle.net Edition. La mauvaise, c'est que seul Warcraft III (qui était déjà disponible) est compatible avec les Mac.
La page chez Blizzard est très claire : les quatre titres sont uniquement compatibles avec les PC sous Windows. Si vous n'avez qu'un Mac sous la main, vous pouvez donc vous contenter de Warcraft III (vendu 30 €) plutôt que d'aller vers le lot qui comprend les cinq jeux, vendu 40 €.
La version Macintosh était la meilleure
C'est un peu dommage pour un point : Warcraft I et Warcraft II étaient sortis sur Macintosh dans les années 90 et ces variantes étaient largement supérieures aux versions PC de l'époque. Le cas de Warcraft: Orcs & Humans est édifiant : la version PC était en 320 x 200 alors que la version Macintosh (disponible sur le même CD-ROM) s'affichait en 640 x 480 avec bien plus de détails. Si vous aimez bidouiller, la version vendue chez GoG (5,49 €) contient la version Macintosh, qu'il est possible de lancer dans un émulateur ou même sur un vieux Macintosh si vous en avez encore un.
macOS 15.1 bloque totalement certaines applications qui ne sont pas signées et notarisées
Depuis l'arrivée de Gatekeeper avec OS X Mountain Lion (10.8 en 2012), Apple tente d'empêcher de lancer les applications qui ne sont pas signées ni notarisées, deux méthodes qui permettent d'améliorer la sécurité des applications mais qui imposent aux développeurs de payer 100 $ par an à Apple. Avec Gatekeeper, les applications en question sont bloquées par défaut et ne peuvent pas être exécutées.
Avant macOS Sequoia, il était assez simple de passer outre cette limite : un simple clic droit sur une application et un clic sur le menu Ouvrir permettait de lancer une application de ce type. Avec macOS Sequoia, c'est plus compliqué : il faut lancer l'application, regarder un message qui indique que l'application n'est pas signée, se rendre dans Réglages système > Confidentialité et sécurité, aller en bas de la fenêtre, autoriser l'application (qui doit normalement apparaître à cet endroit), ce qui va la relancer et enfin choisir Ouvrir quand même avant d'entrer son mot de passe (ouf). Une méthode compliquée, peu intuitive et qui laissera de côté un utilisateur lambda tout en énervant une personne qui connaît un peu macOS.
macOS Sequoia complique l'ouverture d'apps non notarisées
Avec la version 15.1 de macOS Sequoia, sortie récemment, Apple a visiblement ajouté une couche de sécurité : certaines applications ne peuvent pas être exécutées, même avec la méthode indiquée ci-dessus. Le système affiche un message abscons (« L’application « Finder » n’est pas autorisée à ouvrir « (null) » ») et l'app n'apparaît pas dans les réglages. De ce que nous avons pu voir, ce problème n'est pas généralisé mais touche quelques applications open source, comme LibreWolf (une version modifiée de Firefox) ou OpenSCAD, un logiciel de modélisation 3D.
La raison exacte de ce problème — il s'agit peut-être d'un bug — n'est pas connue, et le souci ne touche pas toutes les applications. Une solution possible consiste à signer manuellement les applications pour un usage local, en passant dans le Terminal de macOS. Il faut taper la commande suivante en remplaçant le nom de l'application (ici OpenSCAD.app
) par celui du programme bloqué.
codesign --deep -f -s - /Applications/OpenSCAD.app
Une fois la commande exécutée, macOS devrait vous proposer la méthode présentée dans le second paragraphe et l'app devrait se lancer.
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Oura : caser les composants d’une montre dans une bague, « c’est dur », même pour Apple
Apple présentera-t-elle une bague connectée ? Les rumeurs informées se confondent avec les rêves éveillés, motivés par le succès de l’entreprise finlandaise Oura, depuis suivie par Samsung. En marge du Web Summit de Lisbonne, Tom Hale pense que la firme de Cupertino n’a pas l’intention « de concurrencer l’Apple Watch ».
« Je pense qu’elle observe attentivement Samsung », ajoute-t-il, « comme elle nous observe attentivement, mais c’est dur d’obtenir de bons résultats dans cette catégorie de produits. » Le CEO d’Oura prêche pour sa paroisse, bien entendu, mais pour le moment, les faits lui donnent raison. Bien qu’elles soient confortables au point de pratiquement disparaitre, alors que l’Apple Watch impose sa présence avec son écran et son vibreur1, les bagues connectées sont encore plus difficiles à vendre que les montres connectées.
D’abord parce qu’elles ne sont pas moins chères que les montres, Oura demande 399 € au bas mot, mais aussi et surtout parce qu’il faut littéralement trouver bague à son doigt. Apple peut compter sur ses boutiques pour prendre les mesures, mais à son échelle, il lui faudrait probablement envoyer des millions de baguiers… et encaisser le cout des erreurs parce les doigts (dé)gonflent pour un oui ou pour un non. La firme de Cupertino n’a peut-être pas besoin de s’imposer un nouveau cauchemar logistique.
Garmin a exclu l’idée de concevoir une bague en argüant que « l’exactitude des informations collectées au poignet est supérieure ». Les bagues tirent leur épingle du jeu dans le suivi du sommeil et l’observation de la santé cardiovasculaire, mais les mouvements de la main introduisent du bruit qui peut fausser le comptage des pas et le suivi des activités. Ce n’est pas exactement un détail pour des entreprises qui ont misé sur la forme et la santé.
Plus fondamentalement, Apple semble voir les mains comme un instrument de contrôle, ses rares brevets mentionnant une bague ayant trait à la manipulation des interfaces virtuelles. Le casque Vision Pro prouve qu’elle a réussi à se passer d’une bague pour suivre directement les mouvements des mains. Ses dernières publications et nos dernières informations montrent plutôt son intérêt pour les oreilles, les écouteurs pouvant seconder la montre dans la collecte d’informations biométriques tout en continuant à rendre leurs services musicaux, alors qu’une bague… ne fait rien d’autre qu’être à votre doigt.
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C’est quelqu’un qui porte une bague connectée plutôt qu’une Apple Watch qui parle. ↩︎
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L’app Google Gemini disponible sur iOS avec Gemini Live pour des conversations (presque) naturelles
Apparue en début de semaine dans quelques pays, l’application iOS Google Gemini est maintenant disponible en France. Comme son nom l’indique, elle permet d’utiliser l’assistant de Google basé sur de grands modèles de langage. Jusque-là, pour utiliser Gemini sur iPhone, il fallait passer par le web ou bien l’application Google, ce qui était moins immédiat.
Après s’être connecté avec son compte Google, cette nouvelle application iPhone (l’iPad est malheureusement oublié) permet de se servir des différentes capacités de l’assistant. On peut lui poser des questions sur tout et rien et lui faire analyser des photos prises directement.
Ce qui est le plus intéressant, c’est que l’application donne accès à Gemini Live, le mode vocal destiné à discuter avec l’assistant de manière naturelle. Après avoir choisi une voix parmi les dix proposées (il y en a des plus ou moins graves, des calmes, des enjouées…), on peut papoter avec Gemini comme on le ferait avec un humain… ou presque.
D’après mon premier essai, Gemini Live répond en français rapidement, mais pas instantanément. Il y a une latence entre la fin de la parole de l’interlocuteur humain et la réaction de l’assistant virtuel. De même, Gemini Live ne s’interrompt pas immédiatement quand on lui coupe la parole.
Le mode vocal avancé de ChatGPT est plus réussi sur ces points, les conversations naturelles avec l’assistant d’OpenAI sont plus fluides. Mais surtout, lors de ma demande de dictée scolaire, ChatGPT a tenu compte du fait que je voulais qu’il parle moins vite, quand Gemini a continué à débiter son texte à toute allure malgré mes réclamations.
Avec iOS 18.2 et Apple Intelligence, on peut se passer de l’application d’OpenAI, car ChatGPT est intégré au système d’exploitation. Pour l’heure, Gemini ne bénéficie pas de cette intégration, mais Apple est disposée à faire une place à des IA génératives supplémentaires.
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