Apple n’en a pas terminé avec les ajustements de design autour du Liquid Glass. Après macOS et iOS 26.1 qui ont introduit une option pour réduire la transparence du verre, macOS 26.2 apporte une modification plus discrète. Comme l’a remarqué AAPL Ch., l’ombre affichée sous le centre de contrôle est désormais plus large et plus marquée.
Le centre de contrôle (et son ombre) sur macOS 26.2. Image MacGeneration.
Ce changement permet de mieux distinguer les boutons translucides de l’arrière-plan. C’est un écueil commun des interfaces qui misent sur la transparence, les différents plans de profondeur ont tendance à se confondre. Avec cette ombre renforcée, les commandes se détachent plus nettement du fond d’écran ou de l’application à l’arrière-plan. En contrepartie, ce choix éloigne quelque peu le Liquid Glass de la promesse initiale de clarté visuelle. On ne peut pas tout avoir.
Cette ombre est également visible lorsque l’on ouvre le nouvel overlay dédié aux jeux, ce menu en surimpression qui donne accès à certaines fonctions, comme les succès du Game Center.
Comparaison de l’ombre du centre de contrôle. Image AAPL Ch.
Pour rappel, le centre de contrôle de macOS Tahoe est largement personnalisable. Comme sur iOS, il est maintenant possible d’ajouter ou de supprimer des commandes. Pour l’instant, encore très peu d’applications tierces proposent des boutons spéciaux.
C’est une nouvelle étape dans le désengagement de X vis-à-vis de macOS. Après avoir supprimé son application native pour Mac l’an dernier, le réseau social anciennement connu sous le nom de Twitter empêche désormais l’installation de son application iPad sur Mac, pourtant possible jusqu’ici sur les machines Apple Silicon.
Apple aurait lancé les premières discussions avec Samsung Display et LG Display pour développer une dalle OLED destinée à l'iMac 24 pouces. Le tout-en-un pourrait ainsi abandonner son écran LCD d'ici quelques années, avec une luminosité en hausse de 20 %.
Voici une nouvelle avancée dans l’enquête sur le piratage des serveurs du ministère de l’Intérieur. Un suspect soupçonné d’être impliqué dans cette cyberattaque vient d'être interpellé ce mercredi 17 décembre à Limoges, vient d'annoncer le Parquet de Paris.
Quand c’est mou, c’est qu’il y a un loup. Quelques utilisateurs d’iPhone 17 Pro et 17 Pro Max se plaignent de boutons qui ne répondent plus aussi bien qu’au départ. Les boutons de volume, mais surtout le bouton latéral, réagissent plus mollement qu’avant.
Ici, un utilisateur évoque un bouton latéral « collant » qui l’oblige à appuyer plus fermement, ce qui finit par activer Siri. Là, un autre pointe un bouton de volume supérieur « moins résistant », donnant l’impression d’un mécanisme plus lâche.
iPhone 17 Pro. Image iGeneration.
Nos confrères de Frandroid ont également constaté le problème sur l’un de leurs iPhone 17 Pro. Le bouton latéral fonctionne, mais il se montre parfois « mou ». L’appareil a été pris en charge sous garantie dans un Apple Store. La réparation consisterait au « changement de tout le contour de l’iPhone », une intervention facturée plus de 300 € lorsqu’elle est réalisée hors garantie. Un autre utilisateur rapporte avoir bénéficié d’une réparation gratuite, sans que cela semble pour autant systématique.
Selon nos informations, il ne s’agit pas, à ce stade, d’un problème couramment rencontré par les Genius des Apple Store. De mon côté, les boutons de mon iPhone 17 Pro (orange) se comportent très bien, ils cliquent comme au premier jour. Pour ce que cela vaut, j’utilise cet iPhone presque en permanence sans coque.
iPhone 17 Pro. Image iGeneration.
L’origine de ce ramollissement est inconnue. Les iPhone 17 Pro inaugurent une toute nouvelle conception, avec un boîtier unibody, c’est-à-dire constitué d’un seul tenant, mais rien ne permet à l’heure actuelle d’établir un lien de cause à effet. Il peut simplement s’agir de quelques unités moins bien assemblées que d’autres.
Et de votre côté, qu’en est-il ? Les boutons de votre iPhone 17 Pro ou 17 Pro Max cliquent-ils toujours aussi bien ou bien sont-ils devenus mous du genou ?
La publicité va gagner de la place au sein des résultats de recherche de l'App Store en 2026, annonce Apple. De nouveaux emplacements vont être ajoutés en plus de la très convoitée première position de la liste des résultats. Les emplacements publicitaires se distinguent des autres par leurs...
Le ministère de l'Intérieur a été piraté la semaine dernière, dont les bases-de-données TAJ de Traitement des Antécédents Judiciaires, le FPR Fichier des Personnes Recherchées, les impôts de la Direction générale des finances publiques et les retraites via la Caisse nationale d’assurance vieillesse.
La CAF Caisse d'Allocation Familiale aurait maintenant été piratée entre le mercredi 17 décembre et jeudi 18 décembre.
Les rapports sont différents suivant les sources, mais le plus crédible serait qu'environ 3,5 millions de personnes aient vu leur données personnelles être capturées: nom, prénom, adresse civique, numéro de téléphone, adresse email. Essentiellement des jeunes de moins de 25 ans.
Le piratage aurait été effectuée au travers de Pass’Sport et sa connexion à la CAF, au CNOUS Centre National des Œuvres Universitaires et Scolaires et au MSA Mutualité Sociale Agricole. L'interconnexion des bases-de-données, surtout entre différents acteurs, est un point critique en terme de sécurité.
Selon certaines sources le fichier de 15,3 Go serait déjà accessible au téléchargement, ce qui me parait douteux. Pas si vite, pas avant d'avoir essayé de gagner de l'argent avec. À moins que le but ne soit pas de s'enrichir, mais les dégâts collatéraux eux-mêmes...
Tesla relance son projet de production de cellules de batteries à la Gigafactory de Grünheide, près de Berlin. Un investissement de près de 100 millions d'euros pour une capacité initiale de 8 GWh par an, après des années de report au profit des États-Unis.
Même si Free n’augmente pas souvent les tarifs mensuels de ses offres, le fournisseur d’accès à internet se rattrape sur d’autres aspects plus discrets, comme les frais de résiliation. Quelques mois après une première augmentation de 10 € appliquée au printemps, l’entreprise recommence et demande depuis le 17 décembre 2025 69 € pour les nouveaux abonnés comme les clients existants. Au total, cela représente plus de 40 % de hausse sur l’année en cours, même s’il est vrai que ces frais sont le plus souvent remboursés par le fournisseur qui prend la relève.
Image MacGeneration.
Malgré tout, ces frais de résiliation n’ont aucune justification technique (contrairement à l’ouverture d’une ligne qui implique souvent un technicien) et ils sont surtout un moyen dissuasif de retenir les clients, puisqu’il faut payer pour changer de contrat. Les quatre acteurs historiques français se sont faits plaisir ces derniers mois, avec des augmentations systématiques. Bouygues était monté directement à 69 € peu avant Free, SFR avait suivi en passant lui aussi de 49 à 59 € dans la foulée et Orange a fini par rejoindre la tendance en réclamant 59 € depuis l’automne.
Free et Bouygues Telecom affichent désormais les frais les plus élevés en exigeant 69 € de la part de leurs clients qui souhaitent voir ailleurs. Les quatre FAI remboursent tous les frais de résiliation pour le moment, à hauteur en général de 100 € au maximum (et même 150 € pour Orange). C’est certainement pour cette raison qu’ils se permettent d’augmenter leurs frais de résiliation, en comptant sans doute au passage sur une part de clients qui ne penseront pas à réclamer la somme, puisqu’il s’agit à chaque fois d’offres de remboursement.
Pour en revenir à Free, la nouvelle grille tarifaire met aussi en avant une augmentation de la facture en cas de retards sur le paiement, comme le relève Univers Freebox. L’entreprise peut désormais exiger jusqu’à 10,5 €, avec des frais de pénalité qui sont calculés selon le nombre de jours de retard, au prorata du forfait choisi. Auparavant, le plafond était de 7,5 €, une augmentation très discrète pour ceux qui ont des problèmes à payer leur abonnement à internet.
C’est un basculement historique pour l’industrie du divertissement. L’Académie des Oscars a annoncé un partenariat inédit avec YouTube, qui deviendra le diffuseur exclusif mondial de la cérémonie à partir de 2029, et ce jusqu’en 2033. Pour la première fois depuis la toute première retransmission en 1953, les Oscars ne seront plus diffusés sur une chaîne de télévision traditionnelle.
Le dernier iPad intègre désormais un stockage de base doublé ainsi que la puce A16 et profite d'une belle réduction, améliorant d'autant son rapport qualité/prix et profitant d'une livraison à temps pour les fêtes de fin d'année
Meta a « mis en pause » son programme permettant à d’autres fabricants de concevoir des casques de réalité virtuelle tournant sur Horizon OS. Le groupe a indiqué à Road to VR qu’il se concentrait désormais sur « le développement de matériels et de logiciels maison de pointe, indispensables à l'essor du marché de la réalité virtuelle. »
La vision d’un Horizon OS ouvert proposée par Meta en 2024. Image Meta.
Meta avait pourtant fait grand cas de ce projet. Au printemps 2024, le groupe avait annoncé l’ouverture de son système d’exploitation à d’autres fabricants, avec l’ambition d’offrir davantage de choix aux consommateurs et de bâtir un écosystème plus large. « Notre objectif est de faire en sorte que le modèle ouvert définisse la prochaine génération d'informatique, avec à nouveau le métavers, les lunettes et les casques », avait alors déclaré Mark Zuckerberg, répétant sa lubie de l’époque d’un métavers ouvert qui affronterait l’écosystème fermé d’Apple.
Plusieurs acteurs s’étaient engagés aux côtés de Meta. Lenovo et Asus devaient développer des casques de réalité mixte reposant sur Horizon OS, tandis que Qualcomm figurait également parmi les partenaires du projet.
Finalement, Meta préfère mettre cette initiative entre parenthèses pour se recentrer sur ses propres casques Quest. « Nous nous engageons sur le long terme [dans la réalité virtuelle] et nous réexaminerons les opportunités de partenariats avec des fabricants tiers à mesure que le secteur évoluera », assure une porte-parole du groupe.
Même si le projet n’est pas officiellement abandonné, il semble aujourd’hui très compromis. Selon Bloomberg, Meta pourrait en effet réduire d’environ 30 % ses dépenses liées aux projets autour du métavers l’an prochain. Un nouveau casque Quest serait toutefois bien en préparation, avec un positionnement toujours très orienté vers le jeu vidéo.
Apple annonce fièrement l’émergence en 2026 de « nouvelles opportunités dans les résultats de recherche » pour l’App Store… ( ) sur son site dédié aux publicités ( ). N’espérez pas une refonte de cet outil avec de meilleurs résultats, le changement concerne le nombre de publicités qui seront affichées au milieu des apps qui correspondent à votre requête. Jusque-là, Apple se contentait d’une publicité sur l’onglet dédié à la recherche, puis une autre en haut de l’écran. Dans le futur, on pourra avoir d’autres publicités intégrées à la liste des résultats.
L’annonce ne précise rien de plus, en particulier pas le nombre de publicités que l’on pourra voir. On imagine que cela dépendra de la requête et des algorithmes mis en œuvre par Apple pour sélectionner les publicités jugées pertinentes. Puisqu’elles seront intégrées à la liste de résultats, il n’y a pas vraiment de raison de fixer un nombre maximal de toute manière, ce sera probablement plutôt une publicité tous les n résultats. C’est une pratique courante dans l’industrie et Apple ne fait que s’aligner sur ce que font d’autres boutiques, comme Amazon pour ne citer qu’un exemple.
Pour les développeurs qui souhaitent exploiter ce programme publicitaire, aucun changement ne sera nécessaire. Apple indique que c’est elle qui déterminera la meilleure position pour chaque publicité, que ce soit le premier emplacement en haut de l’écran qui devrait rester le plus rentable, ou bien une intégration dans la liste de résultats en dessous. Tout dépend à la fois des termes recherchés et des sommes versées par les développeurs, puisque c’est un système d’enchères automatisées sous le capot.
Pour le moment, Apple ne propose pas de mécanisme pour payer plus cher et s’assurer une place systématique en haut de l’écran. Par ailleurs, le format ne changera pas, avec un fond légèrement bleuté qui distingue les publicités des autres apps. Pour les développeurs, il sera toujours possible de payer au clic (à chaque fois qu’un utilisateur ouvre la fiche d’une app sur la boutique) ou à l’installation (à chaque fois qu’une app est installée via une publicité, ce qui est nettement plus cher) au choix.
L’état actuel de la recherche dans l’App Store : une publicité parmi les suggestions à gauche, une publicité en tête des résultats à droite. Image iGeneration.
Du côté de l’utilisateur, rien ne change non plus : il est impossible de masquer ces apps, même si on paye déjà l’entreprise avec un abonnement iCloud+ ou une offre Apple One. Au mieux, il est possible de désactiver les recommandations personnalisées qui se basent sur vos précédents téléchargements et d’autres activités pour afficher des publicités adaptées à votre situation. Activée par défaut, cette option peut être coupée dans les réglages du compte accessibles via votre avatar en haut à droite de l’App Store.
iOS 26.2 n’est pas une mise à jour comme les autres au Japon. Avec cette nouvelle version, les utilisateurs japonais peuvent désormais installer une boutique d’apps tierce sur leur iPhone, remplacer Siri par un autre assistant sur le bouton latéral ou encore effectuer des achats de contenu en dehors de l’App Store.
Nouvel écran de sélection du navigateur au Japon (sur un iPhone configuré en anglais). Merci Bruno.
Cette ouverture, Apple ne la fait pas de gaieté de cœur, elle est imposée par le Mobile Software Competition Act (MSCA). Cette nouvelle loi, qui entre en vigueur aujourd’hui même, le 18 décembre, fait figure d’équivalent japonais du DMA européen. Son objectif est le même : ouvrir davantage l’écosystème iOS à la concurrence, en offrant plus de liberté aux développeurs comme aux utilisateurs.
Boutiques alternatives : les applications peuvent être distribuées via des boutiques tierces. AltStore PAL a d’ores et déjà sauté sur l’occasion pour proposer une alternative à l’App Store sur l’archipel.
Options de paiement : les développeurs peuvent intégrer un système de paiement tiers et rediriger les utilisateurs vers leur site web pour effectuer un achat.
Modification des frais : les nouveaux frais varient entre 5 % et 26 % selon le mode de distribution et le système de paiement.
Choix du navigateur : les utilisateurs sont invités à choisir un navigateur par défaut lors de la configuration.
Choix du moteur de recherche : les utilisateurs sont invités à choisir un moteur de recherche par défaut lors de la configuration.
Applications de navigation : les utilisateurs peuvent choisir une autre application de navigation par défaut que Plans.
Bouton latéral : les utilisateurs peuvent remplacer Siri par un autre assistant sur le bouton latéral.
Interopérabilité : les développeurs peuvent demander à Apple l’accès à des API privées et la création de nouvelles fonctionnalités.
Ces mesures sont directement inspirées du DMA, en particulier l’ouverture aux boutiques alternatives et la mise en place d’écrans de sélection pour les apps par défaut. Il y a néanmoins quelques différences. Dans l’Union européenne, il n’est par exemple pas possible de remplacer l’assistant lié au bouton latéral de l’iPhone. À l’inverse, au Japon, l’iPad n’entre pas dans le périmètre de la loi et la Recopie d'iPhone sur Mac reste disponible.
Ce qui ne change pas, c’est la colère d’Apple contre ces obligations. Dans son communiqué annonçant ces évolutions, l’entreprise dénigre le MSCA de la même manière qu’elle l’avait fait avec le DMA, en affirmant notamment qu’il ouvre la porte aux « logiciels malveillants, [à] la fraude et [aux] escroqueries » et qu’il pose des « risques liés à la confidentialité et à la sécurité. » Rien que ça. Jusqu’à preuve du contraire, l’iPhone ne s’est pourtant pas révélé moins sûr depuis l’entrée en application du DMA.
Cette nouvelle loi, qui oblige aussi Google à favoriser la concurrence sur Android, pourrait également provoquer l’ire des États-Unis. Pas plus tard que cette semaine, l’administration américaine a menacé de sanctions les entreprises européennes si le DMA et le DSA n’étaient pas amendés, tout en précisant que ces représailles pourraient s’étendre aux pays qui s’engageraient dans la même voie. C’est précisément ce que vient de faire le Japon.
Free vient d'annoncer une nouvelle hausse de ses frais de résiliation, qui passent de 59 à 69 euros. Cette augmentation concerne tous les abonnés Freebox, qu'ils soient nouveaux ou déjà clients. C'est la deuxième hausse en un an pour l'opérateur de Xavier Niel.
La Caisse d'allocations familiales vient de subir son pire piratage à ce jour. Un fichier de 15 Go contenant plus de 22 millions de lignes de données personnelles circule désormais sur un forum criminel. Cette fuite intervient quelques jours après l'intrusion au ministère de l'Intérieur.
Apple a annoncé une série de changements majeurs pour l’App Store et plus largement iOS au Japon, et ce, afin de se conformer au Mobile Software Competition Act (MSCA), une nouvelle législation locale visant à renforcer la concurrence dans le numérique.
Si vous n'appréciez pas les Magic Mouse et Magic Keyboard d'Apple, que ce soit pour Mac ou iPad, une des meilleures alternatives est la gamme de Logitech, actuellement disponible en promotion pour les fêtes de fin d'année
OpenAI a ouvert les portes de la boutique d’apps dédiée à ChatGPT, même si parler d’apps semble un petit peu exagéré dans ce contexte. Il s’agit en réalité de passerelles vers des services en ligne, dont Apple Music aperçu hier ou encore la version web de Photoshop qui était disponible depuis quelques jours. Le concept est néanmoins suffisamment fort pour que l’entreprise le reprenne à son compte et si vous utilisez ChatGPT, vous pouvez parcourir son App Store et « installer » des apps pour enrichir votre chatbot.
La boutique d’apps de ChatGPT en action. Image MacGeneration.
Mon collègue Stéphane a justement testé ce matin l’app dédiée à Apple Music pour se créer une liste de lecture. Précisons d’abord que la boutique est accessible depuis un navigateur web ou l’app iOS dédiée à ChatGPT, mais pas encore depuis celle du Mac. L’ajout du service de musique pommé se fait en se connectant, même s’il y a une option pour tester l’app sans compte qui présente assez peu d’intérêt1. C’est alors le site web d’Apple qui prend le relai pour vous permettre de saisir vos identifiants et valider l’accès à votre compte par OpenAI.
Ceci fait, on peut demander à ouvrir une nouvelle discussion dans ChatGPT et utiliser l’app justement ajoutée. Cette dernière s’ajoute aussi derrière le bouton « Plus » du menu contextuel associé à chaque échange. C’est une nouvelle option qui rejoint toutes les autres, comme la recherche sur le web, le mode agent ou encore le mode optimisé pour étudier. Là encore, ces apps apparaissent aussi bien sur la version web sur sur iOS, la version macOS de ChatGPT n’y aura sans doute droit que dans un deuxième temps.
OpenAI affiche systématiquement cet écran quand on veut connecter un service tiers, avec notamment des informations sur le partage de données privées. Image MacGeneration.Le site d’Apple valide la connexion et surtout les autorisations à accorder pour que ChatGPT puisse accéder au compte. Image MacGeneration.
Même si vous autorisez OpenAI à accéder à votre compte Apple Music, les autorisations accordées sont plutôt restreintes dans ce cas. C’est probablement un choix de la part d’Apple et chaque développeur a toute latitude pour ajuster le curseur du partage de données avec le créateur de ChatGPT. En l’occurrence, l’intégration ne donne pas accès aux statistiques personnelles, si bien que le premier essai de Stéphane s’est traduit par un échec. En demandant une liste de lecture rassemblant les dix morceaux les plus écoutés cette semaine, le chatbot a indiqué qu’il ne pouvait pas accéder aux statistiques, avant de détailler la marche à suivre dans l’app Musique.
Mon collègue a en revanche réussi à créer une liste de lecture en donnant des critères qui ne dépendent pas de son compte, en l’occurrence une sélection de titres de rock alternatif des années 2000. Sa requête incluait quelques critères supplémentaires, comme la présence d’un artiste spécifique ou encore l’alternance entre des morceaux énervés et calmes et le résultat était satisfaisant. Une fois créée dans ChatGPT, cette liste de lecture a automatiquement été ajoutée à son compte, si bien qu’il a pu l’écouter dans l’app conçue par Apple. Le titre et même la description sont correctement remplis, il ne manque qu’une image d’illustration pour un résultat parfait.
L’app Apple Music de ChatGPT n’a pas accès aux statistiques personnelles de l’utilisateur. Image MacGeneration.Cette même app permet bien de créer une liste de lecture, y compris en cumulant plusieurs critères comme ici. Image MacGeneration.La même liste de lecture ajoutée à Apple Music. Image MacGeneration.
Comme toujours, ChatGPT n’hésite pas à guider l’utilisateur en faisant des suggestions. Une fois la liste de lecture créée, l’assistant a proposé à Stéphane de la modifier pour inclure des artistes moins connus ou alors pour modifier la tonalité générale vers une ambiance plus pop ou au contraire plus sombre. Ce ne sont pas des fonctionnalités prévues par Apple, c’est le grand modèle de langage sous-jacent qui prend ce genre d’initiatives.
En plus d’Apple Music, Spotify est présent. Photoshop est rejoint par d’autres apps similaires, comme Canva et Figma. On retrouve d’autres services, comme OpenTable pour réserver une table dans un restaurant, TripAdvisor et Booking.com pour réserver un hôtel, Instacart pour se faire livrer des courses, Expedia pour les voyages ou encore Zillow pour les annonces immobilières en Amérique du Nord.
Une boutique d’apps ouverte à tous les développeurs
L’autre annonce d’OpenAI, c’est que tous les développeurs peuvent désormais créer des apps pour ChatGPT et les soumettre à la boutique. L’entreprise fournit un kit de développement (SDK) actuellement en bêta qui permet de créer des expériences « chat-native », c’est-à-dire parfaitement intégrées au chatbot maison. Sous le capot, ces apps reposent toutes sur MCP (Model Context Protocol), le protocole imaginé par Anthropic qui est devenu un standard de fait dans le domaine.
Pour l’heure, ces apps reposent exclusivement sur des services web et une bonne dose de JavaScript. Il n’est pas encore question de proposer des apps qui tournent en local, comme on peut le faire avec Claude et son intégration MCP, mais cela viendra peut-être. OpenAI promet aussi d’améliorer sa boutique, notamment pour permettre aux développeurs de gagner de l’argent avec leurs apps dédiées à ChatGPT.
Vous pouvez découvrir les bases avec le guide rapide mis en ligne par OpenAI ainsi que des exemples mis en ligne sur GitHub et si vous voulez soumettre votre travail sur la boutique, il faudra respecter ces règles. Comme sur l’App Store d’Apple, de nombreux contenus sont interdits, notamment ceux pour les adultes. Les premières apps validées par l’entreprise seront mises en ligne en début d’année prochaine.
J’ai essayé, on peut créer des listes de lecture et écouter des extraits, mais on a vite fait le tour et on ne peut pas récupérer ces listes. ↩︎
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L'année 2025 touche bientôt à sa fin et de nombreux personnages ont été introduits dans Genshin Impact au fil des mois. Nous avons compilé un résumé des meilleurs personnages de cette année. Plongez-vous dedans pour voir si vos favoris ou les héros que vous utilisez depuis le plus longtemps figurent dans la sélection. Attention : ce classement est basé sur un mélange de puissance et des statistiqu
Annoncée il y a moins de deux jours, l’intégration d’Apple Music dans ChatGPT est désormais effective. Elle ouvre la porte à une nouvelle façon de découvrir et d’organiser sa musique, en s’appuyant sur le langage naturel et les capacités conversationnelles de l’IA d’OpenAI. Attention toutefois : il ne s’agit pas d’écouter directement Apple Music dans ChatGPT.
Changement de cap important pour Homey, solution de domotique assez similaire dans l’esprit à Home Assistant même si elle n’est pas open source. Le matériel vendu par l’entreprise d’origine néerlandaise, achetée par LG l’an dernier, était jusque-là la seule option pour la faire tourner si on ne voulait pas d’un abonnement1. Ce n’est plus le cas avec le lancement de Homey Self-Hosted Server, une version que l’on héberge soi-même sur un ordinateur qui fera office de serveur de domotique, comme son nom l’indique bien.
Image Homey/iGeneration.
Cette nouvelle option est prévue pour tourner sur à peu près n’importe quel ordinateur qui pourra rester actif en permanence. Le Raspberry Pi est évidemment dans la liste, avec la possibilité de prendre le contrôle de tout l’ordinateur et d’y installer Homey en guise de système d’exploitation. On pourra pour cela utiliser l’app Raspberry Pi Imager, qui propose maintenant Homey OS parmi ses nombreuses options. Dans l’univers de Home Assistant, ce serait l’équivalent de HAOS et la démarche devrait être quasiment identique à celle que j’avais décrite dans la série.
Pour plus de souplesse, on peut aussi installer Homey en plus d’autres services sur son serveur et le mieux pour cela est d’utiliser Docker, qui est l’une des options d’installation proposées. Une image prête à l’emploi est disponible pour créer un conteneur et elle pourra tourner autant sur les processeurs ARM des Raspberry Pi que sur les x86_64 d’Intel et AMD que l’on trouve notamment dans les mini-PC. D’autres méthodes sont proposées pour ceux qui veulent une option encore plus simple : Homey peut s’installer sur un Mac (uniquement Apple Silicon) grâce à une app qui tournera à l’arrière-plan, sans jamais toucher au terminal. C’est un petit peu plus compliqué sur Windows, où la virtualisation est impliquée. Il y a aussi la marche à suivre pour les NAS, dont ceux de Synology.
Ce n’est pas parce que vous pouvez installer Homey sur n’importe quel ordinateur que le système devient gratuit. Après le premier mois d’essai, il faudra prévoir 4,99 € par mois ou bien 149 € une fois. Si c’est 100 € de moins que le matériel le moins cher vendu par l’entreprise, il faut souligner que vous aurez du logiciel sans aucun lien matériel, bien utile en domotique. Si vous voulez gérer directement des appareils en Zigbee, Bluetooth, Z-Wave ou d’autres protocoles matériels, il faudra ajouter le Homey Bridge vendu 69 €. Par rapport au Homey Mini Pro qui fait tourner le même logiciel, qui intègre des puces Zigbee et Thread et qui est vendu 249 €, l’intérêt de l’auto-hébergement est moins net… sauf pour tester.
En effet, il est désormais possible de découvrir l’expérience Homey sans payer et sans acheter de matériel. Si vous avez un Mac sous la main, vous pouvez télécharger l’app fournie à cette adresse et obtenir une instance fonctionnelle en quelques minutes. Vous aurez alors 30 jours pour jauger l’intérêt de la solution et si vous avez un hub propriétaire, comme le Hue Bridge ou la Dirigera d’IKEA, vous pourrez connecter toute votre domotique et la contrôler par ce biais. Si cela vous plaît, vous aurez alors le choix de maintenir la version hébergée ou bien d’acheter le matériel associé.
Sinon, l’offre Homey Cloud était proposée et elle est très proche de la version auto-hébergée, sauf qu’elle est associée à un abonnement mensuel. ↩︎
Décidément, l’année se termine mal pour SFR. Hier, plusieurs abonnés ont reçu un courriel de leur opérateur les informant d’un nouvel incident de sécurité. Cette fois-ci, il s'agirait d'un accès non autorisé à un outil informatique interne, ayant potentiellement permis à des hackers de consulter des données personnelles de clients.