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L'Autorité française de la concurrence accuserait Nvidia de pratiques anticoncurrentielles

L'Autorité française de la concurrence est sur le point de poursuivre Nvidia pour des soupçons de pratiques anticoncurrentielles. Le détail des griefs n'a pas été encore rendu public et les deux protagonistes n'ont pas fait de déclarations rapporte l'agence Reuters.

Image Nvidia.

Les locaux français de Nvidia avaient été perquisitionnés en septembre dernier. L'Autorité de la concurrence avait simplement annoncé une « Opération de visite et saisie inopinée » dans le secteur des cartes graphiques, sans nommer la société américaine. Plus largement, il s'agissait de vérifier que des sociétés offrant des services de calcul dans le nuage n'abusent pas de leur position pour nuire à de plus petits concurrents.

Alors que l'essor de l'IA générative a affolé tout le secteur et fait de certaines entreprises des points de passage quasi incontournables, l'Autorité a publié un communiqué sur la question qui passe en revue plusieurs risques que pose cette hégémonie — Nvidia est cité avec son logiciel CUDA.

Les accords d'exclusivité noués entre entreprises de premier plan aux dépens de plus petites ou des pratiques visant à faire obstacle aux clients qui veulent migrer leurs données vers un autre fournisseur ne sont que quelques-uns des problèmes identifiés par le régulateur qui suggère plusieurs pistes pour mieux contrôler le secteur et appelle à la « vigilance » sur la dynamique concurrentielle du secteur de l'IA ainsi qu'à une coordination internationale.

Nvidia dépasse Apple en bourse, avec une capitalisation à plus de 3 010 milliards

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Oups : l’app officielle de ChatGPT n’est pas sandboxée et stocke les conversations en clair

Au mois de mai, OpenAI a lancé une véritable application ChatGPT pour macOS permettant de rapidement invoquer l’assistant ou encore de facilement lui envoyer des fichiers. La partie sécurité a visiblement été pensée à la va-vite : un développeur a remarqué que l’app n’était pas sandboxée et que toutes les conversations étaient stockées en clair sur la machine.

Une conversation avec ChatGPT sur ma machine. En faisant ⌘F, je peux retrouver ma conversation. Image MacGeneration.

Les conversations sont en effet enregistrées dans le dossier ~/Library/Application Support/com.openai.chat au format .data. Si les discussions ne sont pas lisibles facilement en ouvrant le fichier dans un traitement de texte, les différends « prompt » sont bien trouvables en clair au milieu de caractères en vrac. Le dossier où tout cela est enregistré n’est pas sécurisé, ce qui fait que n’importe quel logiciel malveillant peut y avoir accès sans avoir à demander la permission de l’utilisateur. Il n’est pas très compliqué de monter un petit programme permettant d’extraire les conversations, comme l’a montré le développeur Pedro José Pereira Vieito sur Mastodon.

Image : @pvieito via Mastodon.

Dans son post, il précise qu’Apple a bloqué l’accès aux données privées de l’utilisateur depuis macOS Mojave 10.14, sorti il y a maintenant 6 ans. Toute application cherchant l’accès aux données privées (Calendrier, Contact, Mail…) doit demander un accès explicite. « OpenAI a choisi de ne pas utiliser la sandbox et de stocker les conversations en clair dans un emplacement non protégé, désactivant ainsi toutes ces sécurités intégrées », ajoute-t-il. L’app ChatGPT est disponible sur les Mac Apple Silicon et peut être téléchargée depuis le site d’OpenAI.

Promo sur l'iPad Air M1 de 64 Go

L'iPad Air M1 de 64 Go se trouve à 599,99 € à la Fnac ainsi que chez Darty. En face, Amazon n'en a plus beaucoup qu'il vend 60 € de plus tandis que Boulanger reste sur un vieux tarif pour cette précédente génération.

On peut trouver son remplaçant, le modèle M2 de 128 Go, autour de 640 € au lieu de 719 € chez Apple, mais il faut tenter sa chance avec un vendeur tiers non agréé.

Tous les iPad avec une puce Apple Silicon seront compatibles avec Apple Intelligence.

macOS Sequoia affiche le menu contextuel de la sélection depuis le clavier

macOS Sequoia a ajouté un nouveau raccourci clavier qui peut activer le menu contextuel lié à la sélection en cours. Jusque-là, il fallait obligatoirement utiliser le curseur et son clic secondaire, activé avec un clic droit par défaut sur une souris, un tap ou clic à deux doigts sur un trackpad ou encore avec un clic associé à la touche control (^). Si vous utilisez plutôt votre clavier pour naviguer dans un texte et sélectionner un élément, le raccourci ^↩︎ ajouté par macOS 15 vous permettra d’activer le même menu contextuel sans quitter les mains du clavier.

Sur cette capture d’écran, j’ai sélectionné la dernière ligne de ce fichier TextEdit et utilisé le nouveau raccourci clavier pour activer le menu contextuel. Je peux alors utiliser les flèches pour naviguer à l’intérieur et activer l’une des commandes. Image MacGeneration.

Une fois le menu contextuel affiché, les flèches du clavier permettent ensuite de naviguer à l’intérieur : et pour changer la position du curseur, pour ouvrir un sous-menu, pour revenir au menu précédent et enfin ↩︎ pour actionner une commande. Cette manipulation au clavier des menus n’est pas nouvelle, la nouveauté est l’affichage du menu depuis le clavier. Et comme le relève @Cykelero@mas.to qui rapporte l’information, c’est un raccourci clavier que Windows proposait déjà, inspirant ainsi une autre nouveauté de Sequoia avec sa nouvelle gestion des fenêtres.

Comme on pouvait s’y attendre, la nouveauté n’est pas réservée à TextEdit ni même aux sélections de texte. C’est un nouveau comportement standard de macOS qui devrait fonctionner dans toutes les apps et tous les contextes, y compris pour un fichier sélectionné dans le Finder. Le raccourci clavier fonctionne même dans les apps qui n’ont pas encore été mises à jour pour macOS Sequoia, comme j’ai pu le confirmer notamment dans iA Writer.

L’iPhone X, le HomePod et les premiers AirPods sont désormais « anciens »

L’iPhone X est désormais « vintage ». Apple a mis à jour sa liste d’appareils anciens pour inclure ce téléphone sorti en 2017 qui a été le premier à embarquer Face ID et a donner le coup d’envoi d’un tout nouveau design. Un produit est considéré comme « ancien » dès lors que Cupertino a interrompu sa commercialisation il y a plus de 5 ans et il y a moins de 7 ans.

Viennent également s’ajouter à cette liste les premiers AirPods, sortis en décembre 2016 et dont la vente a été arrêtée le 20 mars 2019 au profit d’une seconde génération qui a inauguré un boîtier de charge sans fil, la prise en charge de « Dis Siri » et le Bluetooth 5. On notera aussi l’apparition du premier HomePod, lancé en février 2018 et mis au placard en mars 2021. La déclinaison « mini » a fait de l’ombre à ce gros modèle, qui n’a visiblement pas cartonné. Une seconde génération a été dévoilée au début 2023 qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau et qui est toujours en vente.

HomePod : pourquoi Apple coupe le (gros) son

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Les Apple Stores et les fournisseurs de services agréés Apple continuent de proposer des réparations pour les produits « anciens » pendant encore deux ans, sous réserve de la disponibilité des pièces. Les appareils sont considérés comme « obsolètes » 7 ans après la fin de leur commercialisation. Si vous avez un appareil concerné, ne traînez pas trop si vous voulez le faire réparer chez Apple.

iOS 17.6 et tvOS 17.6 disponibles en bêta 2

En même temps qu'iOS 18 avance dans son cycle de bêta, Apple continue de travailler sur la version précédente. Une seconde bêta d'iOS et iPadOS 17.6 est en ligne ce soir pour les développeurs.

La première n'avait pas révélé de changements visibles mais ses notes de version parlaient de problèmes corrigés avec des écouteurs Bluetooth et dans le framework de l'appareil photo de certains iPad. tvOS 17.6 est aussi concerné ce soir par une bêta 2.

L'iPad Pro M4 est trop cher ? Jusqu'à -25% sur la version M2 !

L'iPad Pro M4 est une belle bête mais les tarifs sont également impressionnants. Si vous désirez tout de même profiter des avantages de l'iPad Pro comme le ProMotion à 120Hz, la version M2 reste largement assez puissante pour la plupart des usages. Ces modèles étant actuellement en promotion, le tarif est plus doux, et le rapport qualité/prix n'en est que meilleur.

Fortnite et l’Epic Games Store arriveront « dans les prochains mois » sur iOS

Epic compte bien profiter le l’ouverture d’iOS dans l’Union européenne pour ramener son blockbuster Fortnite sur les téléphones d’Apple. Dans un tweet, l’entreprise a partagé l'avancement de ses plans : elle y révèle avoir soumis l'Epic Games Store et Fortnite à Apple afin de voir les apps notariées.

Status update on our mobile plans:

DONE:

✅ Submitted the Epic Games Store and Fortnite to Apple for their required notarization process.

IN PROGRESS:

◻️ Launch! Targeting the next couple months for the store and Fortnite on iOS in the EU.

◻️ Bring our games to other mobile…

— Epic Games Newsroom (@EpicNewsroom) June 28, 2024

Le retour de Fortnite semble donc approcher, ce qui serait un petit évènement. Pour rappel, le jeu avait été supprimé par Apple en 2020 après qu’Epic a ajouté son propre système de paiement interne : un changement qui a mené à une longue bataille judiciaire entre l’éditeur et Cupertino. Si le jeu n’est jamais revenu directement sur l’App Store, il reste possible d’y accéder via différents services de cloud gaming. L’arrivée du DMA et l’obligation pour Apple de prendre en charge les boutiques tierces vont changer la donne étant donné qu’elle va permettre à Epic de lancer sa propre boutique avec ses propres apps.

Dans son tweet, Epic explique viser une sortie de ses deux produits sur iOS dans « les prochains mois » avant d’apporter ses jeux sur d’autres boutiques mobiles. Elle désigne ici les boutiques tierces disponibles dans l’UE depuis quelque temps, comme Aptoide, Setapp ou encore AltStore. Si aucun nom n’est confirmé pour l’instant, Epic indique vouloir discuter avec « toutes les boutiques qui offrent de bonnes conditions aux développeurs ». Fortnite devrait également signer son grand retour sur iPadOS, qui est lui aussi concerné par le DMA.

Pour la Commission européenne, l’abonnement payant sans pubs de Facebook et Instagram ne respecte pas le DMA

La Commission européenne n’est pas satisfaite du système d’abonnement payant que Meta a mis en place pour Instagram et Facebook en fin d’année dernière. Celui-ci permet de payer une somme fixe chaque mois pour supprimer les publicités et ne plus voir ses informations personnelles collectées. Aujourd’hui, la Commission a prévenu Meta que son système n’était pas conforme avec la récente loi sur les marchés numériques (DMA).

The #DMA is here to give back users the power to decide over their #data#Meta has forced millions of users across EU into a binary choice : “pay or consent”.

In our preliminary conclusion this is a breach of the DMA.

Today we take an important step to ensure Meta complies. pic.twitter.com/lGXagHuq7J

— Thierry Breton (@ThierryBreton) July 1, 2024

Plus précisément, le modèle d’abonnement mis sur pied par Meta ne respecte pas l’article 5(2) du DMA selon lequel un contrôleur d’accès doit proposer une troisième option utilisant moins de données pour le ciblage publicitaire tout en restant gratuite. En effet, l’utilisateur peut soit débourser 10 € par mois pour être débarrassé des pubs, soit consentir à l’utilisation de ses données pour garder un service gratuit, mais Meta ne propose pas de troisième option. Elle s’était cependant montré disposée à faire des concessions en début d’année :

Meta propose de réduire le prix des abonnements Instagram et Facebook en Europe

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La Commission estime à titre préliminaire que le modèle publicitaire « paie ou consent [à partager tes données] » de Meta n'est pas conforme au DMA car il ne remplit pas les conditions de l’article 5(2). « Les utilisateurs qui ne donnent pas leur consentement doivent avoir accès à un service équivalent qui utilise moins de leurs données personnelles, en l'occurrence pour la personnalisation de la publicité », précise le communiqué.

La Commission indique avoir prévenu Meta de ses conclusions, qui peut désormais répondre par écrit. Si l’entreprise est reconnue comme étant en infraction à l'issue de l'enquête à la fin du mois de mars prochain, elle pourrait écoper d’une grosse amende : jusqu'à 10 % de son chiffre d'affaires mondial total, ce qui pourrait représenter plus de 12 milliards d’euros. La douloureuse pourrait grimper jusqu’à 20 % en cas d’infraction répétée.

« L’abonnement sans publicité suit les directives de la plus haute cour d'Europe et est conforme au DMA », a déclaré un porte-parole de Meta à The Verge. « Nous sommes impatients de poursuivre un dialogue constructif avec la Commission européenne afin de clore cette enquête ».

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