Le délai pour la réception d'un Vision Pro a commencé à s'étirer en France. Pour les 3 capacités de stockage — 256 Go, 512 Go et 1 To — un Vision Pro précommandé aujourd'hui sera réceptionné par son acheteur entre le 19 et le 22 juillet. C'est un décalage d'une semaine à 10 jours sur le calendrier initial qui n'avait pas bougé durant les 4 ou 5 jours qui ont suivi l'ouverture des précommandes.

Parmi les accessoires du Vision Pro, la batterie externe a maintenant une date de livraison pour le mardi 16 juillet. Elle est incluse avec le casque mais on peut en vouloir un second exemplaire pour aller au-delà des 2h à 2h30 d'autonomie.

Pour être certain maintenant d'avoir son casque le 12 juillet avec les autres premiers clients, il faut demander un retrait l'un des 20 Apple Store de l'Hexagone. On peut y obtenir en même temps sa paire d'inserts optiques. Ce sera l'occasion aussi d'avoir une démonstration de visionOS (lire aussi Test des inserts YouZee Clip-In : pour le Vision Pro, mais pas que). Une mise en bouche à laquelle tout un chacun peut s'inscrire même sans volonté d'acheter le produit. Cela permettra de découvrir concrètement ce qu'Apple entend par son "informatique spatiale".

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Apple n'a jamais communiqué sur les ventes américaines du Vision Pro, même lors de la WWDC où les développeurs étaient invités à redoubler d'ardeur pour réaliser des apps adaptées. Mais cela fait de nombreuses années que les chiffres de vente par produits ne font plus l'objet d'une communication officielle. L'époque est bien révolue où la Pomme se félicitait, un peu plus de deux mois après la sortie du premier iPhone, d'en avoir déjà écoulé 1 million.

Apple a procédé à une augmentation générale sur le prix de tous ses iPhone en France. Fini les chiffres ronds, de la dernière gamme des iPhone 15 et 15 Pro au vieux SE, tous ont pris — un peu — de poids sur l'étiquette.

Ainsi, l'iPhone 15 démarre maintenant à 970,95 € au lieu de 969 €, l'iPhone 15 Pro coûte 1 230,95 € contre 1 229 € à son lancement. L'iPhone SE, qui n'était plus tout intéressant depuis longtemps à 529 € s'enfonce encore en augmentant à 532,95 €. Quant à l'iPhone 14 qui est resté au catalogue, ses 869 € se sont transformés en 872,95 €. Même en montant dans les capacités de stockage sur les modèles haut de gamme, les écarts de prix restent de cet ordre.

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Ce changement de prix s'inscrit dans le cadre de la loi AGEC (Anti-gaspillage pour une économie circulaire) qui fixe une contribution pour les acteurs de certaines filières. Sur les téléphones portables, cela répond à l'instauration du fonds réparation et la prise en charge de la casse écran. L'éco-contribution pour ces fabricants est passée de 0,02 € à 1,67 € H.T depuis le 1er juillet. Les autres matériels informatiques ne sont pas visés par cette augmentation programmée.

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Netflix a commencé à pousser les abonnés à sa défunte formule sans pub à tarif réduit vers ses autres offres plus chères ou avec de la pub. Ces derniers jours, des utilisateurs aux États-Unis et au Royaume-Uni ont commencé à voir apparaître un message sur Netflix qui les enjoint à choisir une nouvelle offre d'abonnement. Il s'agit plus d'une sommation que d'une invitation.

Celle qu'ils utilisaient jusque-là, la "Basic" (ou "Essentiel" en France où elle coûtait 10,99 €) a été retirée. Il n'a pas d'autre choix que de souscrire à une autre ou de quitter le service — le délai de réflexion n'est que de quelques jours. Netflix avait prévenu en janvier de cette prochaine évolution. En France, la formule en question avait disparu de la grille en décembre. Mais il semblait que ses clients pourraient continuer à en profiter jusqu'à ce qu'ils résilient ou qu'ils changent d'offre. Que cela restait à leur initiative. En définitive, c'est bien Netflix qui coupe l'image.

Les États-Unis et le Royaume-Uni étaient les deux pays qui devaient ouvrir le bal avant que les autres ne suivent. Tous ceux du moins où existe la formule de base avec de la publicité. Car c'est bien là l'objectif, faire migrer les clients vers des forfaits payants plus chers (13,49 € et 19,99 €) ou les faire se rabattre sur l'offre d'entrée de gamme avec ses coupures pub (5,99 €).

Netflix mise fortement sur cette dernière qui est passée en un an de 5 millions à 40 millions d'inscrits. Pour le service elle assure deux sources de revenus : ceux de l'abonnement et ceux des annonceurs. Elle a été améliorée dans ses prestations, avec du 1080p, la lecture et le téléchargement sur 2 appareils alors que l'abonnement Essentiel restait en 720p et un seul appareil pour l'utilisation. Elle était devenue, de facto, peu compétitive.

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Trois millions d'apps iOS et macOS ont été exposées pendant plus de dix ans à des risques de piratage potentiellement sérieux. Rien n'indique que les trois vulnérabilités découvertes par E.V.A Information Security ont été exploitées, mais comme le résument ses chercheurs : « L’absence de preuve n’est pas la preuve de l’absence ». Surtout lorsque le problème a touché un service très populaire dans la communauté des développeurs Apple pendant aussi longtemps.

Le fautif est CocoaPods, un service communautaire lancé en 2011 pour aider les développeurs à gérer les dépendances de leurs applications à des librairies externes. Diverses et variées, ils en utilisent, parfois en nombre, dans leurs projets. Des modules tiers, en open source, qui évitent de réinventer la roue lorsqu'on a besoin d'une fonction courante ou d'une plus spécialisée et hors de ses compétences. CocoaPods s'occupe par exemple de mettre à jour automatiquement ces librairies tierces dans un projet lorsque leurs auteurs ont publié de nouvelles versions. CocoaPods revendique plus de 3 millions d'apps qui ont utilisé ses services via leurs développeurs.

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Ces failles ont fait courir le risque d'un détournement du contenu et du rôle de ces librairies. Porteuses de code piraté, elles auraient pu ouvrir l'accès à des données sensibles dans les apps utilisées par tout un chacun et donner lieu à des tentatives de chantage, de menace ou au vol d'informations, suggère E.V.A Information Security.

Ces vulnérabilités découlaient d'un défaut dans l'identification des développeurs qui mettent à disposition leurs librairies. Pour la première, le lien que recevait le titulaire d'un compte chez CocoaPods pour accéder à son espace (ou "pod") pouvait être manipulé. L'URL ainsi bricolée l'aurait renvoyé à son insu vers un autre serveur étranger à CocoaPods où se seraient trouvées des librairies copiées et altérées.

La seconde faille permettait de prendre le contrôle d'un pod laissé en déshérence par son propriétaire, mais dont les librairies stockées étaient toujours liées à des projets actifs. Il y avait un moyen d'accéder à ce compte pour le réactiver, sans devoir fournir une preuve d'identité. Enfin, la troisième vulnérabilité était au niveau du serveur, dans le mécanisme prévu pour vérifier que les adresses électroniques des développeurs qui distribuent leurs librairies respectent un format standard. Il était possible de passer outre et de forcer le serveur à donner un accès à ses commandes shell. De quoi en profiter ensuite pour berner les développeurs en les dirigeant vers d'autres adresses.

Ces failles ont toutes été corrigées en octobre dernier. Les développeurs de CocoaPods ont confirmé que les scénarios proposés par les chercheurs sur les risques qu'elles faisaient peser étaient réalistes. Sans pouvoir confirmer que personne ne s'est aperçu de ces problèmes et n'en a pas tiré profit.

Apple a lancé son Back to School en Europe avec des conditions différentes selon les pays. Cette opération traditionnelle destinée aux étudiants et personnels de l'éducation consiste à accorder un bonus en plus des réductions de prix déjà pratiquées. Cette campagne qui démarre aujourd'hui s'achèvera le 21 octobre.

La formule a changé cette année, pas de carte cadeau comme en 2023, à utiliser pour acheter quelque chose dans un Apple Store. Il s'agit cette fois d'une remise associée à des AirPods ou Pencil. C'est le cas en Allemagne par exemple alors qu'en Italie ou en Espagne c'est toujours la carte cadeau qui prévaut.

Dans le détail, lors de l'achat d'un iMac, d'un MacBook Air ou d'un MacBook Pro au tarif éducation, Apple leur applique une réduction de 199 € si l'on achète en même temps une paire d'AirPods 3, d'AirPods Pro 2 ou d'AirPods Max. Cela revient à avoir des AirPods 3 offerts puisque la version avec le boitier non MagSafe coûte précisément 199 €. Pour les deux autres accessoires, il faudra ajouter la différence. Ce n'est pas une mauvaise affaire si l'on voulait s'équiper en AirPods Max puisqu'il n'y a pratiquement jamais de promo sur le casque et toujours très loin de 199 € ou même de 100 € (-46 € en ce moment sur le modèle bleu chez Amazon…).

Lors de l'achat d'un Mac mini, la réduction est de 149 € après l'acquisition d'une paire d'AirPods 2, 3 ou d'AirPods Max. Enfin, pour des iPad Pro M4 et iPad Air M2, on peut avoir 139 € de remise avec l'achat en plus d'un Pencil Pro et 79 € pour le Pencil USB, ce qui correspond à leurs prix éducation. Enfin, on peut obtenir en sus 20 % de réduction sur les contrats AppleCare+ des Mac et iPad.

Back to School Apple : les États-Unis d'abord, l'Europe bientôt

Phil Schiller devrait obtenir un poste d'observateur au conseil d'administration d'OpenAI, révèle Bloomberg. Schiller n'occuperait pas une place d'administrateur avec ce que cela autorise pour la participation aux décisions de cette petite assemblée.

Il occuperait un rôle d'observateur. À ce titre il ne pourra pas prendre part aux votes, mais cela n'en reste pas moins une place d'importance. Elle permet à son occupant d'être informé des décisions stratégiques, d'avoir accès aux informations les plus importantes sur la conduite de la société. En l'absence de ce pouvoir de vote, l'observateur est désengagé des risques liés à la gestion de la société.

Microsoft, principal investisseur dans OpenAI, dispose également d'un poste d'observateur au conseil. Ce qui pourrait nécessiter que son représentant ou celui d'Apple ne participent pas à certaines discussions lorsque les intérêts particuliers de l'une ou l'autre de ces deux entreprises sont abordés.

Bloomberg précise que Phil Schiller obtiendra ce poste, négocié lors du rapprochement entre Apple et OpenAI ces derniers mois, avant la fin de l'année. Schiller ne s'occupe pas particulièrement des affaires d'IA chez Apple, mais c'est autant une figure qu'un vétéran de l'entreprise. Depuis 2020 il porte le titre honorifique d'Apple Fellow. S'il ne s'occupe plus de marketing produit, il garde la haute main sur l'App Store dont il défend les intérêts bec et ongles et sur l'organisation des événements Apple.

La présence de hauts responsables d'Apple à des conseils d'administration n'est pas fréquente, mais pas tabou. Tim Cook est membre de celui de Nike depuis 2005, Eddy Cue s'assoit à celui de Ferrari depuis 12 ans.

Il reste encore un peu moins de 15 jours avant la finale l'Euro 2024. Pour ne pas manquer le début des prochains matchs et retrouver rapidement les scores des dernières rencontres, l'app Cup Bar s'installe dans la barre des menus de macOS.

Son développeur, Cyril Niobé, a fait simple. Le menu affiche les résultats des matchs de la veille, les rencontres prévues le jour courant et celles du lendemain. Deux formats de widgets sont en renfort tandis qu'une notification prévient du début d'un match deux minutes avant le coup d'envoi. Ces deux dernières fonctions nécessitent toutefois un achat d'in-app à 2,99 €.

L'IA de Figma s'inspire-t-elle un peu trop du travail d'Apple lorsqu'on lui demande un coup de main pour créer l'interface d'une nouvelle app ? L'éditeur a admis un problème et va corriger le tir.

Figma est une application de design d'interfaces très populaire chez les concepteurs d'apps notamment (c'est elle qu'Adobe a failli acheter avant de devoir jeter l'éponge à grands frais). Il y a quelques jours, a été lancé en version bêta Figma AI, une série de fonctions pour aider les designers à « surmonter [leurs] blocages créatifs et à donner vie à [leurs] meilleures idées ».

Parmi elles se trouve la fonction "Make Design" qui entend répondre à cette angoisse de la page blanche en proposant d'élaborer une ébauche d’interface au moyen d'invites de texte. On tape ce que l'on veut et Figma AI assemble des composants visuels en tâchant de produire quelque chose de convaincant et d'exploitable pour commencer à travailler.

Tellement convaincant qu'un designer, Andy Allen, qui s'est frotté à l'outil en lui demandant de dessiner une app de météo qui ne soit pas ennuyeuse n'a obtenu que des copies de l'app Météo d'Apple. Ses trois essais se sont soldés par des interfaces qui ressemblaient systématiquement à cette app.

Est-ce que Figma n'aurait pas entrainé son modèle un peu trop près des interfaces des apps d'Apple ? Andy Allen conseille à ses pairs d'être prudents devant les risques de créer et d'utiliser quelque chose qui existe déjà.

Figma, par la voix de son co-fondateur, a répondu à ce sous-entendu d'une utilisation éhontée des éléments d'interface d'Apple pour entrainer son modèle. Dylan Field explique que Figma AI ne s'est pas reposé sur des designs conçus par la communauté des utilisateurs du logiciel. Figma AI se sert de modèles de langage existants sur le marché (d'OpenAI) combiné avec des systèmes de design que l'éditeur a commissionnés pour les alimenter.

C'est là qu'est le problème — sur ces styles d'interface qui ont été créés pour l'occasion et dans des délais trop courts, reconnaît Dylan Field (Figma tenait sa grande conférence d'été la semaine dernière). Il n'y a pas eu assez de tests et il y a un manque de diversité dans les éléments utilisés pour entrainer ces modèles. Avec comme corollaire de générer une interface dépourvue d'originalité. Alors qu'il s'agit au contraire d'aider les designers à concevoir des contenus qui puissent se démarquer.

La fonction de création d'une interface par invites textuelles a été désactivée le temps de la retravailler.

Le Forum NFC, dont Apple est un membre actif, travaille à une évolution du standard baptisée "Multi-Purpose Tap" ou tap multifonction. La puce NFC des iPhone, Apple Watch et de leurs équivalents permet aujourd'hui à tout un chacun de réaliser simplement une transaction ou toute autre action permise par cette technologie sans-contact (déverrouillage d'une porte, connexion rapide à un autre appareil, etc.).

Le NFC Forum a démarré des travaux et des consultations pour faire évoluer cette technologie vers ce qu'elle appelle le "Multi-Purpose Tap". Ou comment faire en sorte que ce même geste familier de l'utilisateur entraine automatiquement plusieurs actions sans aucune intervention de sa part.

Lorsqu'on paye pour un article, des points de fidélité pourraient être automatiquement ajoutés au compte client — des réductions appliquées s'il y a droit — et le ticket de caisse transmis au smartphone sous sa forme numérique. Toutes choses qui aujourd'hui nécessitent de présenter une carte de fidélité en caisse. L'identité du client pourrait être également vérifiée par la même occasion pour interdire la vente de certains articles comme de l'alcool à un mineur. Pour qui est en train de payer pour la recharge de sa voiture, celle-ci pourrait démarrer sitôt la transaction effectuée.

Le NFC Forum voit d'autres applications possibles de cette évolution dans le secteur des transports en commun pour effectuer un paiement et recevoir son ticket numérique dans la foulée. Ce concept — il en est à ce stade pour le moment — fait l'objet d'une consultation auprès des professionnels et des contributeurs de la norme NFC.

Apple est l'un des principaux membres du conseil aux côtés de Google, Huawei, Infineon, Qualcomm ou encore Sony et STMicroelectronics. Il y a tout lieu de penser qu'une fois ce développement mené à son terme, les iPhone et Apple Watch l'adopteront.

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L'Autorité française de la concurrence est sur le point de poursuivre Nvidia pour des soupçons de pratiques anticoncurrentielles. Le détail des griefs n'a pas été encore rendu public et les deux protagonistes n'ont pas fait de déclarations rapporte l'agence Reuters.

Les locaux français de Nvidia avaient été perquisitionnés en septembre dernier. L'Autorité de la concurrence avait simplement annoncé une « Opération de visite et saisie inopinée » dans le secteur des cartes graphiques, sans nommer la société américaine. Plus largement, il s'agissait de vérifier que des sociétés offrant des services de calcul dans le nuage n'abusent pas de leur position pour nuire à de plus petits concurrents.

Alors que l'essor de l'IA générative a affolé tout le secteur et fait de certaines entreprises des points de passage quasi incontournables, l'Autorité a publié un communiqué sur la question qui passe en revue plusieurs risques que pose cette hégémonie — Nvidia est cité avec son logiciel CUDA.

Les accords d'exclusivité noués entre entreprises de premier plan aux dépens de plus petites ou des pratiques visant à faire obstacle aux clients qui veulent migrer leurs données vers un autre fournisseur ne sont que quelques-uns des problèmes identifiés par le régulateur qui suggère plusieurs pistes pour mieux contrôler le secteur et appelle à la « vigilance » sur la dynamique concurrentielle du secteur de l'IA ainsi qu'à une coordination internationale.

Nvidia dépasse Apple en bourse, avec une capitalisation à plus de 3 010 milliards

L'iPad Air M1 de 64 Go se trouve à 599,99 € à la Fnac ainsi que chez Darty. En face, Amazon n'en a plus beaucoup qu'il vend 60 € de plus tandis que Boulanger reste sur un vieux tarif pour cette précédente génération.

On peut trouver son remplaçant, le modèle M2 de 128 Go, autour de 640 € au lieu de 719 € chez Apple, mais il faut tenter sa chance avec un vendeur tiers non agréé.

Tous les iPad avec une puce Apple Silicon seront compatibles avec Apple Intelligence.