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Les colonnes ajustent automatiquement leur largeur dans le Finder de macOS Sequoia

La présentation par colonnes du Finder évolue sous macOS Sequoia sur un point : la largeur de chaque colonne est désormais ajustée automatiquement en fonction du contenu. Si vous n’avez que des dossiers ou fichiers avec des noms très courts, la colonne sera automatiquement petite. Si, au contraire, le dossier affiché dans une colonne contient des documents ou sous-dossiers avec des noms très longs, la largeur sera alors agrandie pour que les noms restent entièrement lisibles.

Le Finder de macOS Sequoia ajuste automatiquement la largeur de chaque colonne pour que les noms complets s’affichent. Image MacGeneration.
Jusque-là, les colonnes du Finder avaient toutes la même largeur par défaut, quitte à rogner sur les noms les plus longs, comme on peut le voir sur la droite ici sous macOS Sonoma. Image MacGeneration.

Ce comportement change par rapport aux anciennes versions du Finder, où les colonnes avaient toute la largeur et les noms étaient raccourcis s’il le fallait. L’avantage de l’approche de macOS Sequoia, c’est que les noms resteront lisibles en toutes circonstances. En contrepartie, vous aurez des colonnes de tailles variables et si vous avez des noms très longs pour certains dossiers ou fichiers, vous obtiendrez aussi mécaniquement des colonnes très larges. Sur un Mac portable avec un petit écran, cela peut vite poser problème.

Il est naturellement toujours possible d’ajuster la taille des colonnes à la main, le Finder n’a pas retiré cette fonctionnalité fort heureusement. Mais ce paramètre ne semble pas mémorisé, si bien que les colonnes retrouveront leur taille de base à chaque fois que vous reviendrez dans le dossier concerné. Il n’y a pas d’option dans les préférences du Finder pour modifier ce comportement par défaut, même s’il existe peut-être un paramètre masqué accessible par une ligne de commande qui n’est pas encore connue.

Rivian récupère un autre vétéran d'Apple, un spécialiste des batteries

Jeff Alves a quitté Apple le mois dernier et après près de onze ans chez Cupertino, il a rejoint le constructeur de véhicules exclusivement électriques Rivian. Son expertise dans les batteries ne sera sans doute pas inutile pour son nouvel employeur, où il est désormais le « Directeur senior de l’ingénierie batterie ». Ce n’est pas le premier responsable d’Apple à être passé chez Rivian depuis la fin du projet Titan, on avait évoqué en début d’année le cas de DJ Novotney, que des rumeurs plaçaient à la tête de la partie matérielle du projet.

La R3X sera l’une des futures voitures de Rivian sur lesquelles Jeff Alves devrait travailler. Image Rivian.

Culture du secret oblige, on ne sait pas précisément ce que Jeff Alves faisait chez Apple, même si son rôle volontairement vague de « directeur de l’ingénierie matérielle » le plaçait non loin de la voiture que l’entreprise a tenté de créer pendant dix ans. Comme l’a relevé 9To5 Mac, plusieurs brevets associés à la voiture sont associés à son nom, ce qui laisse entendre qu’il a travaillé au sein du projet Titan. Il était entré chez Apple en 2013 et a contribué au lancement de la première Apple Watch en tant que responsable de son système de charge par induction.

Les immenses batteries destinées aux voitures électriques ne sont fondamentalement pas si différentes des minuscules batteries des montres connectées. En tout cas, on imagine qu’il a pu développer cette expertise quand Apple voulait créer sa propre voiture et qu’elle servira désormais au sein de Rivian, qui a un futur bien chargé avec de nombreux véhicules à créer et des coûts à optimiser, ce qui passera en partie par des optimisations des batteries.

Rivian a levé le voile sur les R2 et R3, deux voitures dimensionnées pour l’Europe

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Rivian va aider Volkswagen avec son logiciel, en échange de financements pour ses propres voitures

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S’il y a eu quelques rumeurs qui évoquaient un rapprochement entre Rivian et Apple, l’annonce de l’accord entre le constructeur automobile américain et Volkswagen ainsi que ces transferts successifs prouvent bien qu’elles n’étaient sans doute pas bien solides.

Voiture Apple : un partenariat avec Rivian pour revenir dans la course ?

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Apple abandonnerait la puce de l'année d'avant pour les iPhone 16 standards

Du code déniché par @nicolas17@social.treehouse.systems sur les serveurs d’Apple permet d’avoir une meilleure idée concernant les puces intégrées aux futurs iPhone 16. Comme l’a confirmé MacRumors à partir de ses découvertes, les futurs smartphones de la Pomme devraient tous être équipés d’un système sur puce de la même génération, probablement l’A18. Même s’il pourrait rester des variantes spécifiques pour les iPhone 16 Pro et 16 Pro Max, ce serait malgré tout la fin d’une stratégie mise en place en 2022, où les modèles entrée de gamme se contentaient d’une puce de l’année précédente.

Image iGeneration.

Dans le détail, la découverte du jour concerne les identifiants uniques de cinq iPhone, une bizarrerie puisque l’on n'attend que quatre nouveautés en septembre. Ces cinq modèles ont tous la même base, d’iPhone17,1 à iPhone17,5, ce qui voudrait dire que tous ces smartphones reposent sur la même puce de base sous le capot. Jusque-là, Apple a toujours opté pour des identifiants qui dépendent de la puce utilisée. Par exemple, l’iPhone 15 Pro équipé d’une puce A17 Pro porte l’identifiant ‌iPhone16‌,1 alors que l’iPhone 15 avec sa puce A16 est ‌iPhone15‌,4. Le même identifiant que l’iPhone 14 Pro (iPhone15,2) qui était équipé de la même puce, mais pas le même que l’iPhone 14 avec son A15 de l’année d’avant (‌iPhone14,7).

Certes, Apple pourrait changer son système d’identifiant l’année prochaine, mais ce n’est pas l’hypothèse la plus probable. D’autant que ce n’est pas la première fois que l’on parle d’une gamme réunifiée autour d’une même puce, les rumeurs avaient déjà évoqué cette possibilité à plusieurs reprises par le passé.

iPhone 16 : des puces A18 partout dans la gamme

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iPhone 16 : un A18 pour tous, le zoom 5x sur les deux Pro

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Ce choix semble par ailleurs conforté par le fonctionnement en local d’Apple Intelligence et on imagine que tous les iPhone 16 seront calés dans ce domaine. Le choix par ailleurs de nommer la puce des iPhone 15 Pro « A17 Pro » indiquait bien qu’il s’agissait d’un modèle spécifique pour les iPhone les plus haut de gamme et il n’était pas logique de la retrouver l’année suivante en entrée de gamme. Certes, Apple aurait pu créer une puce A17 pour les iPhone 16, mais il était sans doute bien plus simple de basculer tout le monde sur une base commune.

Sans compter que l’A17 Pro reposait sur la première version de la gravure à 3 nm de TSMC, réputée plus chère et aux rendements inférieurs, alors que l’A18 devrait basculer sur la nouvelle génération de gravure. C’est elle qui est aussi à l’œuvre sur la M4 des derniers iPad Pro, où elle a prouvé tout son intérêt avec des gains de performances assez significatifs.

Naturellement, ce n’est pas parce que tous les iPhone 16 intègrent une A18 qu’ils devraient intégrer tous la même puce. On évoquait d’ailleurs au printemps une puce A18 Pro qui pourrait être encore une fois réservée aux smartphones plus chers de la rentrée.

L’iPhone 16 Pro aurait une puce A18 Pro optimisée pour l’IA

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Tesla vend toujours moins de voitures, contrairement à ses concurrents

Tesla a publié en amont de ses résultats financiers les chiffres de productions et de ventes de ses véhicules pour le deuxième trimestre 2024 qui vient de se terminer. Et comme prévu, ils ne sont pas très bons, avec une deuxième baisse consécutive par rapport à l’année précédente. Comme au premier trimestre, le constructeur américain spécialisé dans l’électrique a produit et vendu moins de voitures entre avril et juin 2024 que sur ces mêmes trois mois de l’année précédente.

Ma Model 3 propre, un miracle. Image MacGeneration.

Dans le détail, Tesla annonce avoir produit 410 831 voitures, dont l’écrasante majorité (386 576) de Model 3 et Model Y. L’entreprise a aussi vendu 443 956 véhicules, vidant au passage le stock qui s’était accumulé à la fin du trimestre précédent, au cours duquel elle avait produit plus de 46 000 voitures qui lui étaient restées sur les bras.

Pour compenser un trimestre de baisses, Tesla multiplie les annonces

Pour compenser un trimestre de baisses, Tesla multiplie les annonces

La firme d’Elon Musk a mieux géré ses stocks en réduisant la production et c’est tant mieux d’un point de vue comptable, sans rien enlever au problème de fond. Alors que le milliardaire promettait depuis des années une croissance exceptionnelle pour faire de Tesla le plus gros fabricant de voitures au monde à terme, cette promesse semble n’être plus qu’un lointain souvenir. Le CEO préfère maintenant parier sur l’intelligence artificielle et les robots, au détriment des voitures individuelles qui semblent perdre petit à petit leur place dans la stratégie de son entreprise.

La production de voitures individuelles ne semble plus intéresser Tesla

La production de voitures individuelles ne semble plus intéresser Tesla

Quoi qu’il en soit, il va être difficile de revenir dans la course sans une voiture nettement moins chère, ce qui n’est pas au programme à court terme pour Tesla. On pourrait trouver des excuses pour justifier les difficultés du constructeur américain en les liant aux incertitudes actuelles du marché de l’automobile, surtout électrique, ou en évoquant le désengagement de constructeurs traditionnels, de Ford à Mercedes. La réalité est toutefois plus complexe, comme le prouvent bien les succès éclatants que l’on trouve dans la même industrie.

Hasard du calendrier, le chinois BYD a lui aussi publié ses chiffres de vente pour le trimestre qui vient de s’écouler et avec 426 000 véhicules entièrement électriques, il ne dépasse pas encore Tesla, mais poursuit la croissance au rythme promis à une époque par Elon Musk. C’est son record et c’est plus de 20 % de croissance par rapport au premier trimestre 2024.

Même si ce succès reste largement limité à la Chine pour le moment, le constructeur a une immense marge de manœuvre en particulier en Europe où ses prix sont actuellement bien plus élevés que dans son propre pays. Si ses capacités de production peuvent suivre, il devrait rapidement occuper la première marche du podium de l’électrique, détrônant au passage Tesla. À cet égard, le choix de BYD en guise de partenaire officiel (à la place de Volkswagen, tout un symbole) pour l’Euro 2024 en dit long sur sa stratégie concernant notre continent.

La Dolphin est la voiture la moins chère de BYD en Europe, mais avec son tarif affiché à partir de 34 000 €, elle est loin des prix cassés pratiqués par le constructeur en Chine et perd ainsi de son intérêt face à la production locale. Image BYD.

Les constructeurs chinois ne sont pas les seuls à se distinguer. Même en oubliant le succès de l’EX30 de Volvo (une marque européenne, propriété du constructeur chinois Geely), Kia a collecté de nombreuses précommandes en Corée du Sud pour sa toute nouvelle EV3 et les ventes du groupe coréen ont atteint des records aux États-Unis. Plus proche de nous, Citroën semble avoir rencontré le succès avec sa nouvelle ëC3, même si le constructeur a profité du leasing social. Renault a raté ce coche, ce qui n’enlève rien à sa R5 revisitée qui devrait à terme s’afficher à partir de 25 000 €.

Le point commun entre toutes ces voitures électriques, c’est qu’elles sont moins chères avec un prix d’appel autour des 30 000 €. C’est probablement la clé désormais pour s’en sortir sur ce marché et Tesla n’a rien à proposer sur ce segment. Est-ce que l’entreprise reviendra sur sa décision et sortira rapidement la fameuse Model 2 envisagée autour de 25 000 $ HT aux États-Unis ?

La concurrence ne l’attendra en tout cas pas, comme en témoigne encore la présentation la semaine dernière de la Hyundai Inster, une petite voiture électrique dont on ne connaît pas encore les tarifs, même s’ils pourraient être sous la barre des 25 000 € en prix d’appel. Sortie prévue début 2025.

macOS Sequoia affiche le menu contextuel de la sélection depuis le clavier

macOS Sequoia a ajouté un nouveau raccourci clavier qui peut activer le menu contextuel lié à la sélection en cours. Jusque-là, il fallait obligatoirement utiliser le curseur et son clic secondaire, activé avec un clic droit par défaut sur une souris, un tap ou clic à deux doigts sur un trackpad ou encore avec un clic associé à la touche control (^). Si vous utilisez plutôt votre clavier pour naviguer dans un texte et sélectionner un élément, le raccourci ^↩︎ ajouté par macOS 15 vous permettra d’activer le même menu contextuel sans quitter les mains du clavier.

Sur cette capture d’écran, j’ai sélectionné la dernière ligne de ce fichier TextEdit et utilisé le nouveau raccourci clavier pour activer le menu contextuel. Je peux alors utiliser les flèches pour naviguer à l’intérieur et activer l’une des commandes. Image MacGeneration.

Une fois le menu contextuel affiché, les flèches du clavier permettent ensuite de naviguer à l’intérieur : et pour changer la position du curseur, pour ouvrir un sous-menu, pour revenir au menu précédent et enfin ↩︎ pour actionner une commande. Cette manipulation au clavier des menus n’est pas nouvelle, la nouveauté est l’affichage du menu depuis le clavier. Et comme le relève @Cykelero@mas.to qui rapporte l’information, c’est un raccourci clavier que Windows proposait déjà, inspirant ainsi une autre nouveauté de Sequoia avec sa nouvelle gestion des fenêtres.

Comme on pouvait s’y attendre, la nouveauté n’est pas réservée à TextEdit ni même aux sélections de texte. C’est un nouveau comportement standard de macOS qui devrait fonctionner dans toutes les apps et tous les contextes, y compris pour un fichier sélectionné dans le Finder. Le raccourci clavier fonctionne même dans les apps qui n’ont pas encore été mises à jour pour macOS Sequoia, comme j’ai pu le confirmer notamment dans iA Writer.

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