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Confidentialité : Google force les développeurs à utiliser son propre sélecteur de photos
Google hausse le ton par rapport aux apps un peu trop curieuses sur le Play Store. L’entreprise a revu les règles de sa boutique pour forcer les développeurs à utiliser son nouveau sélecteur de photos. Le but est d’améliorer la sécurité du système, et les développeurs ont jusqu’à la fin du mois pour se mettre au pas.
En 2022, Android 13 a inauguré un nouveau sélectionneur de photo se voulant plus regardant sur la sécurité. Comme chez Apple, il permet de ne pas donner un accès complet à toutes ses photos aux apps n’en ayant besoin que de manière très occasionnelle. Si plusieurs grands noms l’ont adopté et que Google a fait des efforts pour le déployer sur un plus grand nombre de smartphones, il est encore loin d’être majoritaire. De nombreux développeurs continuent de demander un accès complet aux photos et aux vidéos.
Google a donc décidé de siffler la fin de la récréation. Sur la page d'assistance liée aux règles d'autorisation des photos et vidéos du Play Store, l’entreprise indique avoir envoyé de premiers avertissements aux développeurs le 18 septembre. Ils sont incités à remplir un formulaire pour demander un accès principal ou étendu aux clichés de l’utilisateur. Ceux ne le faisant pas ne pourront plus publier de mise à jour à jour sur la boutique. Un sursis peut être demandé jusqu’au 22 janvier, mais tout le monde sera logé à la même enseigne à partir de cette date.
En théorie, seules les applications de retouche photo ou ayant régulièrement besoin d’un accès à la photothèque comme les logiciels de montage verront leur demande acceptée. Google précise cependant que « les applications sociales, de communication, d'édition de photos/vidéos et autres » peuvent demander à conserver leurs autorisations. Dans tous les cas, le nombre d’apps exigeant ces accès sensibles devrait fortement diminuer.
Si c’est une bonne chose, certains développeurs voient ça d’un mauvais œil. Le sélecteur de Google est loin d’être abouti : il lui manque encore un moteur de recherche, des filtres ou la possibilité de voir ses albums locaux créés dans une app. Google a bien promis des améliorations à ce sujet, mais elles tardent à se manifester.
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Aux États-Unis, CarPlay sert aussi à commander de la nourriture
CarPlay, l'interface pour les véhicules d'Apple, a longtemps été réservée aux applications natives de l'iPhone, avant de s'ouvrir (un peu) aux apps de navigation. Mais saviez-vous que CarPlay permet aussi de commander de la nourriture ? En effet, quelques enseignes américaines — nous n'en avons pas trouvé en France — proposent des solutions qui permettent de commander du poulet, des beignets ou des pizzas directement depuis l'écran de votre voiture. Nous n'allons malheureusement pas pouvoir vous offrir de captures : les applications nécessitent un compte, un moyen de paiement ou d'être localisé aux États-Unis. Mais l'idée de commander de la nourriture depuis son véhicule demeure intéressante et surtout pratique si vous aimez les drive-in.
Les enseignes Panera Bread et Dunkin' Donuts proposent des applications compatibles CarPlay, mais il est malheureusement impossible d'en profiter en France.
Nous avons aussi tenté l'application de Domino's Pizza, mais elle demande un compte américain et nos essais pour en créer se sont soldés par un plantage de l'application.
Terminons par Chick-fil-A, une enseigne spécialisée dans les poulets. Nos confrères de The Verge ont pu commander dans l'application CarPlay, mais la version disponible actuellement sur l'App Store ne le permet pas encore.
Si vous connaissez des applications françaises qui proposent la même chose, les commentaires sont les bienvenus.
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France Identité améliore la présentation de sa carte d'identité numérique
France Identité s’améliore. Cette application du gouvernement permettant de prouver son identité grâce à son smartphone peut désormais servir pour les démarches du permis de conduire. De plus, son interface a été revue pour faciliter la présentation de sa carte d’identité sans dévoiler toutes ses informations en face à face.
Depuis la version 1.3.2408 sortie il y a quelques semaines, en appuyant sur sa CNI dans l’application, la carte d’identité numérique apparaît désormais en plein écran avec la photo, le nom et les prénoms. Une présentation beaucoup plus lisible pour votre interlocuteur, qui n’aura pas besoin de prendre votre téléphone et de plisser les yeux pour vérifier qui vous êtes. Les développeurs ont ajouté un petit effet 3D qui s’active en bougeant le smartphone, certifiant ainsi qu’il ne s’agit pas d’une capture d’écran.
À terme, il sera possible de vérifier une identité via une communication NFC entre un iPhone et un terminal de contrôle. La fonction est disponible mais pour le moment considérée comme une « expérimentation ». De plus, il faudra attendre que les contrôleurs et autres autorités compétentes soient équipés avant qu’elle ne soit réellement utile.
France Identité : une nouvelle fonctionnalité attendue entre en bêta
Sur un autre registre, il est maintenant possible d’utiliser France Identité pour les démarches liées au permis de conduire (vol, perte, etc.). Le site France Titres demande un justificatif d’identité : il est depuis peu possible de scanner un QR Code ouvrant l’app et permettant de générer le document. Notons qu’il reste indispensable d’avoir sa carte physique sous la main afin de faire un lien NFC. La nouveauté ne fonctionne pas pour les démarches liées à un permis avec une erreur.
Les malandrins s'attaquent à macOS Sequoia via le Terminal
Les pirates sont bien embêtés : macOS Sequoia serre la vis niveau sécurité et apporte de nouvelles protections pour empêcher les utilisateurs distraits d’installer n’importe quoi sur leur machine. Il est désormais nécessaire de passer dans les Réglages Systèmes pour lancer un programme qui n’est pas notarisé par Apple, là où on pouvait auparavant se contenter de faire clic droit -> Ouvrir. Les malandrins s’adaptent, 9to5Mac ayant remarqué une nouvelle méthode visant à outrepasser les sécurités d’Apple.
Interesting #macOS #stealer sample here that deviates from the classic "right click open" execution route and instead instructs the user to open Terminal (directly from the mounted Volume) then drag and drop a "txt" file onto the Terminal window. The "txt" file is actually a Bash… https://t.co/K94TswPdyF pic.twitter.com/JIz8rPkGFW
— DefSecSentinel (@DefSecSentinel) October 10, 2024
Le changement a été observé sur un virus appelé Cosmical_setup. Celui-ci prend la forme d’un fichier .dmg envoyé sur le Mac de la victime. Pour l’inciter à l’ouvrir, celle-ci affiche un raccourcis vers le Terminal avant d’inviter l’utilisateur à y faire glisser un fichier .txt présent au côté de l’installeur. Celui-ci est en fait un script Bash malveillant déclenchant l'exécution d’Osascript, qui lance des commandes AppleScript. À partir de là, l’utilisateur est infecté.
Reste à voir si cette nouvelle méthode réussira à piéger les victimes : la démarche est bien moins aisée qu’un simple clic droit, et la vue d’une fenêtre de Terminal pourra décourager certains utilisateurs. Une démo vidéo a été mise en ligne dans laquelle on peut voir que le script demande ensuite le mot de passe administrateur du Mac.
L’installation d’une app non signée est beaucoup plus complexe sur Sequoia. Double cliquer sur une app inconnue affiche un avertissement et propose uniquement de la placer à la corbeille. Apple ne l’indique pas, mais il est nécessaire d’aller valider la démarche dans le panneau Confidentialité et sécurité des Réglages pour l’ouvrir. Plusieurs alertes s’affichent avant la validation finale, ce qui laisse bien plus de temps à l’utilisateur de réaliser qu’il est potentiellement en train de faire une bêtise.
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L'iPad Air M1 et l'iPad Pro M2 lancés sur le Refurb Store
L'iPad Air M1 et l'iPad Pro M2 débarquent sur le refurb d'Apple
Apple vient de mettre en ligne de nouveaux modèles d'iPad sur le Refurb Store, sa boutique dédiée aux produits reconditionnés. On trouve notamment des iPad Air M1 (la 5e génération) et des iPad Pro M2.
Premièrement, attention à un point : la marque vend aussi des iPad Air de 4e génération, qui sont peu intéressants. La puce A14 est la même que dans l'iPad 10 qui vient de diminuer de prix et donc le prix est un peu élevé à 480 €. La cinquième génération, équipée d'une puce M1 nettement plus rapide (notamment pour les joueurs) est disponible à 560 € avec 64 Go de stockage. C'est nettement moins qu'un iPad Air M2 neuf, équipé de 128 Go de stockage et vendu 720 €. Le refurb propose trois couleurs : gris sidéral, bleu et rose. Apple ne propose pas encore la version cellulaire sur son magasin et se contente de la 4e génération, pour 590 € (64 Go) ou 640 € (256 Go). Dans l'ensemble, l'iPad Air M1 se défend bien face au plus récent iPad Air M2 et le prix est intéressant.
Des iPad Pro M2
Apple a aussi ajouté des iPad Pro M2 (notés 4e génération). Avec un écran de 11 pouces, vous trouverez le modèle doté de 512 Go à 1 090 € (Wi-Fi uniquement, gris sidéral ou argent), ceux avec 256 Go de stockage à 880 € (Wi-Fi, gris sidéral ou argent) et ceux avec 128 Go à 780 € (Wi-Fi, gris sidéral ou argent). Il faut noter que les modèles de 3e génération (M1) sont encore disponibles. Dans le cas du modèle de 11 pouces, le prix peut être intéressant si vous avez un budget un peu limité, mais l'écran OLED des modèles M4 sortis cette année est tout de même une avancée intéressante, comme la finesse encore plus grande… mais le prix n'est pas le même.
Test de l’iPad Pro 11” M4 : qu’est-ce qu’un iPad ?
Enfin, pour les iPad Pro de 12,9 pouces, il y a aussi des modèles M2 (notés 6e génération). L'écart visuel avec les modèles OLED est moins important grâce à la dalle Mini LED et le prix de départ est de 1 070 € (128 Go, Wi-Fi, argent ou gris sidéral). Il faudra débourser 1 180 € pour 256 Go et 1 380 € pour 512 Go, moins que la version de base de l'iPad Pro M4. Encore une fois, si vous voulez un modèle cellulaire, les versions de 5e génération (M1) sont aussi proposées.
Google remplace le responsable de son moteur de recherche
Nombreux sont les utilisateurs à se plaindre de Google Search depuis quelque temps : résultats de moins en moins précis, publicités en hausse, mise en avant d'articles générés par l’IA… Dans un article très fouillé et ayant fait grand bruit au mois d'avril, le journaliste Ed Zitron a attribué ce déclin à Prabhakar Raghavan, vice-président en charge de la recherche et des pubs arrivé aux commandes du moteur de recherche en 2020. Celui-ci va bientôt quitter son rôle pour endosser celui de technicien en chef.
Prabhakar Raghavan est connu pour avoir été le chef de la recherche chez Yahoo entre 2005 et 2012, une période pendant laquelle l’entreprise a plongé et lâché le domaine de la recherche (son service se base désormais sur Bing). Arrivés ensuite chez Alphabet, des mails internes ont montré que Raghavan avait été mis en poste peu après le déclenchement d’une alerte interne suite à un coup de mou des revenus de Google Search. La division a alors effectué quelques changements ayant revu la qualité des résultats à la baisse et mettant en avant un maximum de pubs.
« Prabhakar a décidé qu'il était temps de faire un grand pas dans sa propre carrière », a écrit le CEO de Google Sundar Pichai dans un mémo interne. « Après 12 ans passés à la tête d'équipes au sein de Google, il va revenir à ses racines informatiques et occuper le poste de technicien en chef de Google. À ce titre, il travaillera en étroite collaboration avec moi et les dirigeants de Google afin de fournir une orientation et un leadership techniques et de développer notre culture de l'excellence technologique. » Raghavan va être remplacé par Nick Fox, passé par McKinsey avant de rejoindre Google en 2003. Il a travaillé au lancement du RCS et de l’opérateur Google Fi.
L’annonce a lieu alors que la pression monte sur Alphabet : les tchatbots d’IA comme ChatGPT ou Copilot lui font concurrence tandis que la menace d’un démantèlement plane sur l’entreprise. Son activité de publicitaire n’est pas en grande forme, une étude estimant que sa part de marché devrait passer sous la barre des 50 % aux États-Unis l'année prochaine, une première depuis plus de dix ans.
AMD et Intel s'allient pour l'avenir du x86
Intel et AMD, deux frères ennemis, viennent d'annoncer la création du x86 Ecosystem Advisory Group, qui va permettre de proposer un avenir serein pour le x86, le jeu d'instructions créé par Intel. Si l'initiative est intéressante et est soutenue par de nombreux géants de l'industrie, il s'agit évidemment implicitement d'un moyen de lutter contre le jeu d'instructions ARM, de plus en plus utilisé dans de nombreux domaines qui étaient la chasse gardée du x86.
Dans la liste des membres du groupe, on peut noter Broadcom — qui développe des puces ARM, par exemple pour les Raspberry Pi —, Dell (qui vend des PC ARM), Google (qui développe ses propres systèmes sur puce), HPE, HP (qui vend des PC ARM), Lenovo (idem), Microsoft (qui pousse Windows ARM), Oracle et Red Hat (qui proposent tous les deux des services pour les puces ARM). Ironie mise à part, toutes les sociétés en question ne dépendent donc pas du x86 comme Intel ou AMD, mais ont tout de même un intérêt évident à ce que le jeu d'instructions évolue dans le bon sens.
Un x86 parfois fragmenté
Le principal problème du x86, c'est qu'il dépend essentiellement d'AMD et Intel, et que les deux sociétés n'ont pas nécessairement les mêmes projets. Il existe d'autres fabricants qui proposent des puces x86 (DM&P Electronics ou Zhaoxin) mais ils ont peu de poids dans les évolutions. Le principal problème, très visible dans certains cas, c'est qu'Intel et AMD ne prennent pas nécessairement en charge toutes les instructions, ce qui peut amener des incompatibilités avec des instructions spécifiques à un processeur ou une gamme.
Si nous revenons dans le passé, Intel a annoncé plusieurs fois des extensions (comme le SSE en son temps) absentes des processeurs d'AMD et AMD a créé le x86-64 dont Intel ne voulait pas avant de finalement l'ajouter dans ses Pentium 4. Des projets récents comme le X86S viennent aussi directement d'un des deux fabricants majeurs (ici Intel) et nous pouvons espérer que le nouveau groupe va permettre de faire disparaître ce genre de problèmes.
Intel met à jour son X86S, la version simplifiée (presque) purement 64 bits du x86
Toute la question va venir des futurs résultats de ce groupe. Une des raisons probables de sa création vient aussi probablement des soucis récents d'Intel, qui est dans la tourmente. La société n'a pas tendance à se tourner vers ses concurrents quand tout va bien et une alliance avec AMD, longtemps considéré comme un petit concurrent, est finalement assez nouvelle. Il va donc falloir attendre quelques années pour voir les résultats de cette alliance de façon concrète et vérifier si les évolutions du x86 permettent un avenir serein pour le jeu d'instructions.
Intel, de tempêtes en naufrage
Terminons par rappeler que la donne n'est pas vraiment différente dans le monde ARM. Les principales évolutions et les grandes lignes de l'évolution du jeu d'instructions viennent de la société Arm elle-même, mais les quelques compagnies qui produisent et conçoivent leurs propres puces ARM (Apple, Qualcomm, etc.) tendent aussi à intégrer leurs propres extensions. Typiquement, les systèmes d'exploitation d'Apple intègrent du code qui ne peut pas s'exécuter sur des puces ARM standards et qui ne fonctionne que sur les puces Apple.