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Orange offrait l’eSIM Apple Watch avant Free Mobile, mais seulement pour ses forfaits très haut de gamme
Free Mobile a créé la surprise sur le marché de l’Apple Watch cellulaire en France, en offrant l’eSIM dédiée à la montre d’Apple. Depuis l’arrivée de la fonctionnalité, tous ses clients qui disposent d’un forfait 5G peuvent utiliser leur abonnement et les données associées sur le poignet. Même si c’est un accès en 4G seulement, cela suffit largement à l’usage et ses deux concurrents en place font payer cet accès 5 € par mois. Une première en France ? Pas vraiment, comme nous l’a fait remarquer Phalco4 sur X : Orange offre elle aussi l’abonnement eSIM dédié l’Apple Watch à certains clients.
Vérification faite, elle a même devancé Free Mobile sur le segment des abonnements Apple Watch inclus, comme en témoignent ses tarifs en vigueur depuis le 20 novembre. Dans cette fiche descriptive, Orange mentionne déjà que l’option est incluse pour certains abonnés, mais uniquement sur demande, sur le modèle de Free Mobile. Les clients concernés peuvent activer l’option dans leur espace abonné et leur forfait sera alors utilisable depuis le poignet sans frais supplémentaires.
Supplémentaires, c’est le bon mot. Contrairement à Free Mobile qui active l’option pour tous ses abonnés 5G, à partir de 8,99 € par mois en ce moment, Orange réserve cette possibilité à ses forfaits les plus haut de gamme. N’espérez pas obtenir gratuitement l’eSIM de l’Apple Watch chez Sosh, il faut obligatoirement passer sur les forfaits Orange et opter pour l’une de ces deux formules : le forfait Voyage 5G+ 180Go facturé 34,99 € par mois la première année (44,99 € au-delà) ou bien le forfait 5G+ 500 Go à 84,99 € par mois associé à un engagement de 24 mois.
Même si Orange épargne ses plus généreux clients des 5 € par mois pour le droit d’utiliser leur forfait cellulaire avec leur montre, l’opérateur leur demande quand même de payer les frais d’activation de 10 €. Rappelons qu’il s’agit d’une carte SIM virtuelle, sans envoi postal. On verra si l’arrivée de Free Mobile sur le segment aura le même effet que par le passé et si Orange fera preuve de plus de générosité à l’avenir.
Montres connectées : comment Amazfit grignote du terrain
Dans le paysage encombré des montres connectées, une marque grignote ses parts de marché avec une régularité de métronome. Amazfit, filiale de Zepp Health, n'est plus seulement le constructeur qui inonde le marché de modèles à bas prix. La société chinoise semble désormais vouloir jouer dans la cour des grands.
Le symbole est fort : lors de l'édition 2025 de l’UTMB, c’est avec une Amazfit au poignet que Ruth Croft a franchi la ligne d'arrivée en tête. Un signal envoyé directement aux géants du secteur. Car si la presse spécialisée n'a longtemps eu d'yeux que pour Garmin, Suunto ou Coros, l'intérêt pour l'alternative Amazfit grandit. Entre prix planchers et fonctionnalités à foison, voici comment la marque réussit son pari.
Une ascension dans l’ombre de Xiaomi
Pour bien comprendre d'où vient Amazfit, il faut remonter à 2013. La société mère, Huami (rebaptisée Zepp Health en 2021), a été fondée par Wang Huang, un entrepreneur qui a rapidement compris que le marché des wearables ne se limiterait pas aux simples podomètres.
Si le nom de la marque a longtemps été méconnu en Occident, son savoir-faire industriel était déjà bien réel : c’est Huami qui fabriquait, dans l’ombre, les célèbres bracelets Mi Band pour le compte de Xiaomi. Forte de cette expertise massive et de volumes de production colossaux, l'entreprise lance la marque Amazfit en 2015. L'idée ? S'émanciper de son rôle de sous-traitant pour proposer ses propres montres, capables de s'attaquer au marché mondial en capitalisant sur une maîtrise totale de la chaîne de composants.
Zepp OS : le choix de l’efficacité logicielle
Dans l'écosystème des accessoires mobiles, la montre est devenue un pivot. Mais alors qu'Apple, Samsung ou Google facturent leurs modèles premium au prix fort, Amazfit mise sur une autre approche. Le secret de ce tarif contenu réside en grande partie dans la partie logicielle. Contrairement à l'Apple Watch ou aux montres sous Wear OS, qui sont de véritables extensions gourmandes du smartphone, Amazfit s'appuie sur Zepp OS, un système maison optimisé exclusivement pour son matériel.
Cette approche logicielle permet à la marque de jouer sur deux tableaux. D’une part, les coûts de production sont drastiquement réduits : en s’affranchissant des contraintes et de la gourmandise des systèmes d’exploitation de Google ou d’Apple, Amazfit conserve une maîtrise totale sur l’optimisation de son matériel. D’autre part, cette légèreté logicielle se traduit par une autonomie record. Si Zepp OS fait l'impasse sur certaines fonctions avancées pour rester "léger", il offre en contrepartie une endurance à faire pâlir n’importe quel possesseur d’Apple Watch. Pour l'utilisateur, le sacrifice de quelques applications tierces se paye par une tranquillité d'esprit appréciable loin du chargeur.
Design et composants : l’art du compromis
Sur le plan du matériel, Amazfit joue les équilibristes. Prenez la T-Rex 3 Pro, dernier fer de lance de la marque qui vient chasser sur les terres de l'Apple Watch Ultra. À environ 400 €, elle coûte moitié moins cher que la montre de Cupertino. La différence se joue sur les détails. Là où Apple propose un design minimaliste et des matériaux nobles pensés pour la ville comme pour la montagne, la T-Rex assume un look "baroudeur" beaucoup plus brut. C'est un outil que l'on emmène en randonnée sans crainte, mais qui manque peut-être de ce raffinement "premium" qui fait le sel des produits Apple. Reste que c’est loin d’être le seul modèle de sport à qui on pourrait faire ce reproche.
Surtout, Apple investit massivement pour obtenir des certifications médicales, là où Amazfit se concentre sur l'essentiel du suivi fitness. Cela ne l’empêche pas d’offrir la plupart des fonctions de suivi de base dans le domaine de la santé. Ces choix permettent de maintenir une facture légère sans pour autant sacrifier la solidité globale de l'appareil.
La gamme Bip : le meilleur rapport qualité-prix ?
C'est sans doute sur l'entrée de gamme que la stratégie d'Amazfit est la plus percutante. La série Bip 6, dernière née de la gamme, propose un boîtier en aluminium plutôt élégant.
Évidemment, on n'atteint pas la fluidité d'une Apple Watch, et l'on fait l'impasse sur les capteurs de santé les plus exotiques. Mais pour celui qui cherche une montre capable de donner l'heure, de notifier ses messages et de suivre ses sessions de running sans vider son livret A, l'offre est redoutable. Ces modèles coûtent moins de 70 € !
Le loup est dans les détails
Le tableau n’est toutefois pas idyllique : dès que l’on s’aventure sur le terrain de la rigueur biométrique, Amazfit montre ses limites techniques. Si la marque a fait des pas de géant sur la précision du signal GPS (bien qu’elle reste un ton en dessous des ténors historiques dans les environnements difficilesà, le cardiofréquencemètre avoue ses faiblesses dès que le rythme s’emballe. En fractionné, les capteurs accusent souvent un retard de phase, peinant à suivre les variations brutales là où les références du secteur font preuve d'une réactivité chirurgicale. Ce manque de finesse se répercute sur les algorithmes de santé : entre un suivi du sommeil parfois fantaisiste et des indicateurs de récupération manquant de perspective, la marque privilégie encore l’affichage de données brutes à une véritable analyse de performance.
L’autre grief majeur réside dans la pauvreté de l’écosystème, encore trop en retrait par rapport aux plateformes plus matures. L’application Zepp, labyrinthique et encombrée par des traductions approximatives, accuse un net retard d’ergonomie face aux standards de la concurrence. Surtout, la montre peine à devenir un compagnon polyvalent au quotidien, plombée par un catalogue d’applications tiers famélique qui la cantonne à un usage strictement sportif. C’est là tout l’arbitrage d’Amazfit : offrir une autonomie insolente et un tarif plancher, au prix d'une expérience logicielle qui manque encore cruellement de liant et de maturité. Mais pour combien de temps encore ?
Apple prépare un iPhone pliable plutôt différent...
Sécurité : Apple abandonne iOS 18 sur les terminaux compatibles iOS 26
C’est un rituel immuable du côté de Cupertino : lorsqu’Apple déploie une nouvelle version d'iOS, elle cesse de « signer » la précédente généralement sous une dizaine de jours. Si vous avez franchi le pas vers iOS 26.2, par exemple, impossible de faire machine arrière pour revenir à iOS 26.1. Mais au-delà de ce mécanisme bien connu, une stratégie plus stricte est à l’œuvre depuis quelques années : Apple réserve désormais les correctifs de sécurité des anciennes branches aux seuls terminaux techniquement incapables d'installer la version supérieure.
Apple arrête de signer iOS 26.1
La mise à jour forcée, sans le dire
Depuis le lancement d’iOS 26, la Pomme a pourtant joué le jeu de la maintenance en publiant trois mises à jour de sécurité pour iOS 18. Mais il y a un loup : si votre iPhone est parfaitement capable de faire tourner iOS 26, ces correctifs ne vous sont plus proposés. Certains utilisateurs, restés volontairement sous iOS 18, s’étonnaient de ne voir apparaître que l'invitation à migrer vers iOS 26 au lieu du traditionnel correctif de sécurité « de secours ».
Toujours sur iOS 18 ? Apple place désormais iOS 26 au premier plan
Ce phénomène n’est pas nouveau. Apple avait déjà procédé ainsi lors du passage à iOS 16, cessant très rapidement de patcher iOS 15 pour les modèles compatibles. L’objectif est limpide : réduire la fragmentation et pousser le parc installé vers le système le plus récent, quitte à forcer un peu la main des plus prudents.
Les mises à jour d'iOS 15 maintenant réservées aux iPhone non compatibles avec iOS 16
Fin de la récréation pour les profils bêta
Certains pensaient avoir trouvé la parade : installer un profil bêta pour forcer le téléchargement de la « Release Candidate » d’iOS 18.7.3. Une astuce qui permettait de sécuriser son terminal sans subir les changements profonds d’iOS 26. Mais Apple vient de bloquer cet accès.
Cette décision est sans doute pragmatique : ces versions de transition n’ont probablement pas été testées de manière intensive sur les modèles les plus récents. Plutôt que de risquer une instabilité logicielle, Apple préfère couper les ponts et renvoyer tout le monde vers la branche principale.
L’ombre de Liquid Glass
Pourquoi cette politique fait-elle couler autant d'encre cette année ? La raison est double. Le contexte lors de la sortie d’iOS 18 était différents. Tous les terminaux pouvaient migrer sans distinction vers cette version.
Ensuite, il y a le facteur Liquid Glass. Cette nouvelle interface, qui mise sur la fluidité et les effets de transparence dynamique, ne fait pas l'unanimité. Qu'il s'agisse de craintes sur l'autonomie ou d'une simple allergie ergonomique, une partie non négligeable d'utilisateurs traîne les pieds. Pour eux, le choix est désormais cornélien : adopter Liquid Glass ou naviguer avec un système vulnérable.
Des menaces bien réelles sous le capot
Car il ne s'agit pas d'une simple question d'esthétique. La salve de mises à jour sortie en début de mois (iOS 26.2, macOS Tahoe 26.2) n'est pas là pour faire joli. Elle vient colmater deux failles « zero-day » (CVE-2025-43529 et CVE-2025-14174) particulièrement critiques.
Sécurité : Apple comble deux failles « zero-day » avec iOS 26.2 et macOS 26.2
Situées dans WebKit et le moteur ANGLE, ces vulnérabilités permettent l'exécution de code arbitraire via le simple affichage d'une page web malveillante. Apple a d'ailleurs reconnu que ces failles ont pu être exploitées dans le cadre d'attaques « extrêmement sophistiquées », visant des cibles précises. C’est le profil type des logiciels espions d’État.
Avec déjà sept failles de ce type patchées depuis le début de l'année 2025, la sécurité de nos données n'a jamais été autant mise à l'épreuve. Si votre iPhone (11 ou plus récent) vous propose iOS 26.2, on ne saurait trop vous conseiller malgré tout de ne plus attendre. A vous de voir…
iOS 26 : comment atténuer les excès de Liquid Glass et pour quel résultat
FaceTime : pourquoi des sous-titres plutôt qu’une traduction audio ?
Alors que la traduction automatique et instantanée se fait facilement à partir des AirPods Pro, les conversations FaceTime ne sont proposées qu’en sous-titre ? Pourquoi, alors que la technologie audio existe ?

C’est à cette question, entre autres, qu’ont répondu Ron Huang (VP Connectivité) et Areeba Kamal (ingénieur senior IA) dans une courte interview donnée au Figaro. Et il faut dire que la réponse semble au final logique : plutôt qu’une traduction audio, qui pourrait supprimer une partie des intonations et autres petits détails de la voix d’un interlocuteur comme lors d’une conversation face à face, les ingénieurs d’Apple ont souhaité privilégier des sous-titres pour FaceTime du fait que les appels visio sont bien plus souvent passés dans le cercle familial ou des amis proches. Il s’agissait donc de ne pas briser le lien direct noué par le son de la voix de l’interlocuteur.
On a testé la traduction en direct des AirPods : vraiment utile pour franchir la barrière de la langue ?
Si les réponses données sont bien entendu très policées et ne risquent pas de dévoiler de grands projets inconnus, les deux responsables ont aussi donné quelques informations sur la façon dont Apple a entraîné son IA dédiée à la traduction instantanée : l’entreprise a ainsi récupéré un nombre conséquent de véritables conversations de café, de restaurants, ou dans d’autres environnements bruyants et complexes pour être sûrs de surmonter toutes les difficultés que pourraient poser la traduction en milieu exigeant.
Des enseignements tirés de ces expérimentations, des solutions techniques intéressantes ont été appliquées : plutôt que de se limiter aux micros intégrés aux écouteurs, le système de traduction directe écoute aussi celui de l’iPhone, pour tenter de trouver celui qui entend le mieux la conversation en cours. Bien entendu, si l’iPhone est dans la poche, c’est raté pour le micro intégré. Mais si celui-ci se trouve sur la table, il est possible qu’il capte mieux la voix de l’interlocuteur que ceux intégrés aux écouteurs.
De la même manière, les équipes ont aussi optimisé les algorithmes pour permettre un début de traduction avant même d’attendre la fin de la phrase en cours. Une fois sure du début de phrase, l’IA envoie la traduction directement sans en attendre la fin, afin d’éviter tout retard rendant la conversation bien trop artificielle.
Au final, des petits détails qui une fois accumulés font de la traduction directe un système plus agréable à utiliser (même si pas totalement instantané), ou en tout cas optimisé au mieux pour le monde réel. Et puis, n’est-il pas rassurant de voir qu’il y a encore un ingénieur fidèle dans l’équipe dédiée à l’IA ?
Air France confirme Starlink sur toute sa flotte fin 2026 : critiquable, mais quel autre choix ?
Alors qu’Air France a décidé récemment de passer une partie de sa flotte à Starlink concernant la connexion internet par satellite pour les passagers, le groupe a confirmé son choix cette semaine, en indiquant que la totalité de la flotte allait être mise à jour pour être compatible avec le réseau d’Elon Musk... au grand dam de certains observateurs.

En effet, certains connaisseurs du milieu approuvent certes le passage à Starlink, seule décision sensée dans le domaine quoi qu’on en dise, quand d’autres regrettent que la compagnie nationale s’associe à un géant américain controversé alors qu’un concurrent européen et quasiment national existe : Eutelsat. Comme si cette polémique ne suffisait pas, Elon Musk plutôt américano-centré quand il ne s’agit pas de se plaindre de la Commission européenne en a rajouté une couche sur X, « adoubant » la décision de la compagnie d’un paternel « Très bon ! » (en VF sur le post original) en reprenant le post d’origine d’Air France indiquant le passage complet de la flotte en fin 2026.
Trés bon ! https://t.co/QjSPHaY4ZZ
— Elon Musk (@elonmusk) December 19, 2025
Mais cette décision est elle critiquable de manière réaliste ? Si Eutelsat a bien un réseau de satellites LEO (Low Earth Orbit, orbite terrestre basse), celui-ci est pour le moment très peu développé, avec « seulement » 648 satellites en service, contre plus de 4 000 chez son concurrent. De plus, la latence est plus élevée chez Eutelsat : les satellites LEO étant à 1200 km d’altitude contre 340 à 550 km chez Starlink, celle-ci passe de 20-40 ms à 70 ms. Pour contrer la limite de capacité de ses satellites LEO, Eutelsat indique bien pouvoir compter sur ses 34 satellites géostationnaires dont la série Connect VHTS (500 Gb/s de capacité par satellite, rien que ça !), mais cette solution aggrave encore plus la latence : physiquement, il est impossible de réduire le temps de trajet des ondes pour atteindre les 36 000 km de l’orbite géostationnaire, provoquant un temps de réponse de près d’une seconde en pratique.
Air France ouvre le Wi-Fi gratuit sur sa flotte avec des antennes Starlink
Au final, il est toujours possible de critiquer la décision d’Air France d’un point de vue géopolitique, d’autant plus avec les tensions actuelles entre les USA et l’Europe, surtout dans le domaine des nouvelles technologies et d’internet. Cerise sur le gâteau, Elon Musk est devenu en quelques années une personne parmi les plus clivantes qui soient. Mais s’il s’agit de regarder la décision d’un point de vue technique, et dans l’optique d’offrir les meilleures solutions de communication à ses clients, la société a fait un choix pragmatique et logique : il n’y a (malheureusement) aucune autre offre actuellement qui soit au niveau de Starlink dans le domaine des communications satellites mobiles.
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Utilisez-vous les profils de tvOS sur votre Apple TV ?
Avec tvOS 26, Apple a renforcé la gestion des profils sur l’Apple TV. Désormais, dès l’allumage, vous pouvez sélectionner votre profil ou bien celui d’une autre personne de la famille pour ne pas mélanger l’historique de lecture et les recommandations dans l’app Apple TV. Les profils servent aussi à différencier les réglages des AirPods jumelés ainsi que le contenu de l’app Musique selon les utilisateurs.

Et avec tvOS 26.2 qui est arrivé cette semaine, vous pouvez créer un profil sans compte Apple, ce qui peut se révéler utile pour un invité notamment. En outre, des restrictions peuvent être définies sur un profil enfant afin de limiter l’accès au contenu adapté à son âge.
tvOS 26 à l’essai : notre prise en main des nouveautés pour l’Apple TV
Reste que, malgré les efforts d’Apple, les développeurs ne suivent pas. Alors que le système d’exploitation propose une bascule automatique d’utilisateur depuis 2022, très peu d’apps tierces en tirent parti. Les principaux services de vidéo offrent bien des profils, mais ceux-ci sont indépendants de ceux de tvOS. Résultat, l’intérêt de la fonction reste limité, puisqu’il faut sélectionner manuellement son profil dans chaque application. À ce jour, Infuse fait figure d’exception.
D’où notre nouveau sondage : utilisez-vous les profils de tvOS ? Notre question porte spécifiquement sur les profils intégrés au système, pas ceux de Netflix, Prime Video ou autres.
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MacGeneration : le point sur la santé économique du site
Ce 18 décembre, le Club iGen a fêté son sixième anniversaire. L’occasion pour nous de faire, une nouvelle fois, le point avec vous.
Que dire, si ce n’est que 2025 aura été l’une des années — si ce n’est l’année — la plus mouvementée de l’histoire de MacGeneration. Elle nous a réservé bien des surprises (souvent mauvaises), nous a forcés à nous remettre en question et à repartir de l’avant.
Soyons clairs : sans votre formidable soutien à la rentrée, nous ne serions plus là, en tout cas pas dans cet état. Votre fidélité nous a donné le temps nécessaire pour nous restructurer, poursuivre notre réflexion, faire des choix difficiles et, enfin, rebondir.
Est-ce que MacGeneration est tiré d’affaire ? J’imagine que c’est à cette question que nombre d’entre vous espèrent une réponse claire. Hélas, il est encore difficile d'être tranché. Ce que l’on peut affirmer avec certitude, en revanche, c’est que les indicateurs passent au vert, à tous les niveaux.
Le Club iGen n’a jamais eu autant d’abonnés qu’actuellement. La fréquentation de nos sites est en progression continue depuis plusieurs mois. Les revenus (publicité, affiliation…) repartent dans le bon sens. Quant aux coûts engendrés par la restructuration et le licenciement économique, ils ont été quasiment payés dans leur intégralité, sans que nous ayons eu besoin de solliciter un emprunt bancaire.
Depuis la rentrée, nous avons le sentiment de progresser, mais MacGeneration est encore convalescent pour quelques mois encore dans le meilleur des cas. Notre objectif à court et moyen terme est de reconstituer une trésorerie capable d’encaisser les futurs coups durs. La situation demeure fragile : le moindre grain de sable peut encore enrayer la machine.
Club iGen : la campagne de réabonnement est en cours
C’est pour cela que nous avons plus que jamais besoin de vous. Pour beaucoup d’entre vous, le 18 décembre marque la date anniversaire de votre abonnement au Club iGen. Pensez à vérifier que vous n’avez pas reçu de mail de notre part indiquant un échec de paiement. Le cas échéant, vous pouvez mettre à jour vos informations de paiement à cette adresse. Comme d’habitude, notre support (support@mgig.fr) est à votre entière disposition en cas de souci.
On attend 2026 avec impatience. D'une part, pour repartir définitivement du bon pied. D'autre part, parce que ce ne sera sans doute pas une année comme les autres : Apple fêtera son 50e anniversaire. D’ici là, prenez soin de vous ! Nous serons bien évidemment sur le pont pendant toutes les fêtes de fin d’année.
Et si vous êtes à la recherche d’une idée cadeau de dernière minute, n'oubliez pas que vous pouvez toujours offrir une carte cadeau d’un an au Club iGen !
Plusieurs choses pour finir :
- Nous avons souhaité concentrer ce billet uniquement sur la santé financière de MacGeneration, car vous étiez nombreux — à juste titre — à nous demander des nouvelles. Mais rassurez-vous, nous avons encore bien d’autres choses à partager avec vous dans les jours et les semaines à venir.
- On vous voit venir : oui, il y a un souci avec l’application iPad. Une mise à jour arrive très vite. Ce sera aussi l'occasion de vous faire quelques annonces de ce côté-là.
- Si vous avez des questions, n’hésitez pas à nous en faire part dans les commentaires. On y répondra soit sous forme de FAQ, soit dans un podcast.
- Une dernière fois, un immense merci à tous. Notre avenir dépend de votre soutien et nous essayons, chaque jour, d’être à la hauteur de cet engagement. Joyeuses fêtes à tous !
Quel pourrait être l'impact de la RAMpocalypse sur Apple ?
Sortie de veille : que retenir des grosses fuites sur les projets secrets d’Apple ?

Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.
Tim Cook aurait bien besoin d’un plombier. Des fuites assez exceptionnelles ont révélé de nombreuses informations sur les projets secrets d’Apple. Sa feuille de route pour 2026 ne fait plus vraiment de mystère : que ce soit les futurs iPhone ou même les nouveautés logicielles, on connait déjà une partie du programme. Alors que faut-il retenir de ces fuites ? On en discute dans cette émission.
Au programme également, l’arrivée effective de l’Apple Watch chez Free Mobile, le Japon force Apple à ouvrir l’iPhone et iOS 26.3 qui commence son cycle de bêta.
Pour écouter Sortie de veille, c'est simple :
- Vous êtes abonné au Club iGen ? Rendez-vous sur cette page pour accéder à nos podcasts complets et aux flux RSS qui vont bien.
- Vous n'êtes pas membre du Club iGen ? C'est dommage, mais vous pouvez écouter Sortie de veille en vous y abonnant sur Apple Podcasts ou Spotify. Ou alors écoutez l’émission directement dans ce lecteur :
Bonne écoute !
Du clavier emoji au curseur perdu : 6 astuces utiles pour Mac !
Apple arrête de signer iOS 26.1
Apple purge assez fréquemment les différentes versions qui sont installables sur les iPhone, afin d’éviter que les utilisateurs se retrouvent avec une version qui ne contient pas tous les correctifs. Cette fois-ci, elle n’aura pas attendu très longtemps avant de faire tomber le couperet : iOS 26.1 (et tous ses camarades iPadOS 26.1, tvOS 26.1 et homeOS 26.1) n’est plus signé par Apple, empêchant par là même son installation.

Pour tous ceux qui veulent utiliser une version 26.x, il ne reste donc plus que deux solutions disponibles : iOS 26.2, ou la beta d’iOS 26.3.
iOS 26.2 disponible en version finale : toutes les nouveautés de cette mise à jour pas si anodine
Si le fait de ne pas laisser le choix peut paraître frustrant à première vue, il faut se rappeler que ces suppression d’anciennes version permettent d’éviter les failles béantes dans les appareils des utilisateurs, même si certains power-users aimeraient parfois un peu plus de liberté.
iOS 26.3 bêta 1 : découvrez toutes les nouveautés
OpenAI dévoile sa nouvelle politique concernant les mineurs, et spécifiquement les ados
OpenAI ajoute une nouvelle couche de garde‑fous à son « Model Spec », le document qui décrit comment les modèles doivent se comporter, avec un ciblage explicite des 13‑17 ans. En toile de fond, la promesse générique de « no topic is off limits » se heurte à une réalité plus contraignante dès que le système pense avoir un mineur en face.

Le texte s’articule autour de principes « U18 » qui encadrent désormais la manière dont ChatGPT doit parler aux ados, avec une priorité assumée donnée à la sécurité dès qu’il y a conflit entre liberté de discussion et risque potentiel. L’assistant est encouragé à rediriger vers le monde réel – famille, amis, professionnels et services d’urgence – dès que la conversation touche à la détresse psychologique, aux conduites à risque ou à l’automutilation. Le ton attendu est chaleureux et non condescendant, mais il ne doit pas faire comme si les adolescents étaient des adultes pleinement autonomes, ni entretenir l’illusion d’une relation quasi humaine.
Quatre axes clés
Les quatre axes clés sont désormais explicités comme une sorte de boussole interne pour les interactions avec les mineurs :
- Priorité systématique à la sécurité quand elle entre en tension avec la liberté de discussion.
- Promotion active du support hors ligne (parents, proches, professionnels, services d’urgence) en cas de sujets sensibles.
- Traitement explicite de l’utilisateur comme adolescent, avec un ton adapté, ni enfantin ni purement adulte.
- Transparence renforcée sur la nature de l’IA, ses limites, et l’absence de relation « humaine ».
Là où la mise à jour devient plus intéressante, c’est dans la façon dont elle resserre les vis sur trois zones sensibles : romantisme, sexualité et santé mentale. Les roleplays romantiques ou pseudo‑intimes avec des mineurs, même édulcorés, sont mis à l’index, et les contenus sexuels impliquant des ados restent strictement bannis, avec une insistance particulière sur les zones grises comme les échanges suggestifs ou trop détaillés. Sur les sujets de suicide, de troubles alimentaires ou de mutilation, le modèle est sommé de quitter le registre de la conversation neutre pour passer en mode filet de sécurité, sans banalisation ni glamorisation, et avec des renvois explicites vers des ressources d’aide.
ChatGPT active ses premiers contrôles parentaux, sans prédiction de l’âge pour le moment
Techniquement, tout cela s’appuie sur un mécanisme clé : la prédiction d’âge, censée déterminer si un compte appartient probablement à un mineur pour déclencher automatiquement ce régime U18. En cas de doute, la consigne est de traiter l’utilisateur comme adolescent plutôt que de lui laisser le bénéfice du « profil adulte », au risque assumé de multiplier les faux positifs. Dans certains marchés, OpenAI évoque même la possibilité de contrôles d’identité plus robustes, ce qui déplace le problème vers un terrain très chargé : comment protéger les mineurs sans transformer la vérification d’âge en cheval de Troie contre la vie privée.
Le timing de cette évolution n’est pas anodin, alors que l’entreprise est dans le viseur de régulateurs et de législateurs qui planchent sur des standards spécifiques pour les mineurs face aux systèmes d’IA. Des textes comme les lois américaines encadrant les « chatbots compagnons » pour jeunes ou les discussions autour d’un devoir de diligence renforcé créent un environnement où l’inaction réglementaire n’est plus tenable. La mise à jour publique du Model Spec fonctionne alors comme une pièce à conviction : OpenAI affiche ses intentions de design responsable, documentation à l’appui, pour montrer patte blanche aux autorités et aux parents.
ChatGPT va essayer de deviner l’âge de ses utilisateurs pour protéger les ados
Reste la zone de frottement la plus inconfortable : ce type de charte peut cadrer les intentions, mais ne garantit jamais la qualité de la réponse donnée à un ado en crise à trois heures du matin. L’entreprise mise sur une combinaison de règles, de filtrage et de signaux d’alerte, mais la réalité restera faite de cas limites, de contextes mal compris et de modèles qui n’attrapent pas tous les signaux faibles. Entre la volonté affichée de « protéger sans infantiliser » et le risque d’un sur‑blocage qui transforme l’outil en machine à phrases creuses dès que la conversation devient sérieuse, la marge de manœuvre est étroite, et elle se jouera autant dans l’implémentation que dans les principes.
Guide de Noël : les disques durs, le stockage à tarif doux
Pendant que la RAM et les SSD voient leurs prix grimper en flèche, heureusement, les bons vieux disques durs restent à des tarifs raisonnables pour qui veut faire ses sauvegardes tranquilles. Mieux, on trouve quelques bonnes opérations à faire sur Amazon pour la fin d’année.

Alors qu’un SSD externe de 4 To se négocie au minimum 239,99 € pour une fin de série chez Crucial qui plie bagages dans le domaine, et que les autres se trouvent tous au minimum à plus de 300 €, Western Digital propose avec son éternelle série « My Passport » un disque dur externe 2,5 pouces de 5 To, pour la modique somme de 138,99 €.

Vous en voulez plus ? Seagate est là pour venir à votre secours, avec sa série « Expansion Desktop » dont la version 16 To est proposée sous les 300 €, à 299,99 € exactement, soit un prix au To de 18,75 €. Le To n’a jamais été aussi bas sur les disques mécaniques !

Reste le cas particulier de celui qui a un nombre conséquent de disques durs internes, et souhaite les recycler pour un tarif raisonnable. S’ils se font de plus en plus rares, les boîtiers pouvant accueillir des disques durs internes jusqu’au format 3,5 pouces que l’on trouvait encore récemment dans les ordinateurs de bureau existent toujours. Et l’une des meilleures affaires actuelles reste le boîtier proposé par Orico, avec son interface USB 3.0 largement suffisante pour la vitesse d’un disque dur à plateaux. À 22,57 €, il sera difficile de trouver plus bas.
Si la RAM et les SSD montent en flèche, il reste possible de trouver du stockage, même s’il gratte un peu à l’oreille et n’est pas aussi rapide que de la mémoire flash. Il a au moins l’énorme avantage d’avoir une capacité d’emport encore sans égale !
iPhone Fold : une fuite chez les accessoiristes donne une idée des dimensions, et le format pourrait être surprenant
Alors que les mois s’égrènent et que la date de sortie de l’iPhone Fold s’approche petit à petit, comme souvent, des fuites de plus en plus nombreuses se font jour. Et comme souvent encore une fois, c’est du côté des fabricants de coques que les premières apparaissent concernant le design du nouvel appareil, comme le rapporte iPhone-ticker.

Tout ce que l'on sait du futur et premier iPhone pliant
Et de manière surprenante, si la rumeur s’avère, le premier iPhone pliable de la marque aurait une forme s’éloignant de l’habituel smartphone fermé pour se rapprocher de celle d’un iPad, avec un « petit » écran bien plus large que haut. Ainsi, l’appareil surnommé V68 en interne devrait faire 120 mm de haut sur 83,8 mm de large fermé, pour une épaisseur de 9,6 mm. Il arborerait donc un écran externe de 5,49 pouces, dans une définition de 2088x1422 pixels.

Et une fois ouvert ? Avec un écran de 7,76 pouces en 2713x1920 pixels, il se rapproche encore plus d’un format iPad, et aurait des mensurations de 167,6 mm de large pour 120,6 mm de haut. L’épaisseur ? Seulement 4,8 mm (hors bosse des objectifs, bien entendu).

Bien entendu, toutes ces mesures aussi précises soient-elles restent à prendre avec des pincettes : elles proviendraient d’un fichier CAD envoyé aux fabricants d’accessoires, sans précisions sur la source originale de celui-ci. Si bien souvent les fabricants d’accessoires sont tenus au courant des spécifications d’un appareil pour produire les coques et autres éléments à l’avance, il est déjà arrivé que ceux-ci se fassent berner par un faux fichier. Dans tous les cas, la réponse devrait arriver d’ici moins d’un an maintenant.
Combien faudra-t-il débourser pour le futur iPhone pliable ?