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OpenAI envisage d’ajouter des pubs à ChatGPT

ChatGPT est pour le moment accessible gratuitement et sans publicités, mais cela pourrait changer : la CTO d’OpenAI Sarah Friar a confirmé au Financial Times qu’elle n’écartait pas la possibilité d’ajouter des réclames ici ou là. Cette stratégie pourrait permettre de rentabiliser le service, dont les serveurs sont très coûteux à faire tourner. Sarah Friar a toutefois garanti que l’intégration se ferait de manière « réfléchie », au niveau du timing comme sur la forme.

Image OpenAI / MacGeneration

OpenAI compte quelques profils spécialisés sur la publicité dans ses rangs. Le Chief Product Officer Kevin Weil s’est occupé de la mise en place des pubs dans de grandes plateformes comme Instagram ou Twitter. L’entreprise a également recruté Shivakumar Venkataraman, l’ancien vice-président de l’équipe gérant la réclame dans les outils de recherche de Google. Les pubs ne devraient toutefois pas être en ligne demain : Sarah Friar a déclaré ne pas avoir « de projet actif » en matière de publicité.

Par le passé, Sam Altman avait expliqué ne pas être un fan de ce modèle économique. « Je déteste les publicités », avait-t-il déclaré lors d’une rencontre à Harvard. S’il y voyait à l’époque une solution de dernier recours, les sources du Financial Times affirment que le CEO serait de plus en plus ouvert à l’idée.

OpenAI doit trouver un moyen de mettre du beurre dans les épinards. Son produit phare ChatGPT est disponible gratuitement et sans inscription. L’entreprise propose bien un abonnement ChatGPT+ à 20 $ par mois et vend un accès à ses API aux développeurs, mais cela ne compense pas les frais. OpenAI affiche des revenus d’environ 4 milliards de dollars sur une base annuelle, mais en aurait dépensé 5 pour l’entraînement de nouveaux modèles.

iOS 18.2 va laisser une partie des utilisateurs d’iPhone accéder à ChatGPT via Siri, ici aussi sans créer de compte. Un lien permettant de s’abonner à ChatGPT+ sera proposé directement depuis les Réglages de l’iPhone, ce qui devrait donner une belle visibilité à l’abonnement. La mise à jour est actuellement en bêta et sortira dans le courant du mois.

MAX ouvre la chasse aux comptes partagés

Warner Bros Discovery va démarrer doucement sa chasse aux comptes partagés de son service de streaming MAX. Les premiers messages apparaîtront à partir de la semaine prochaine chez des abonnés dont l'utilisation du service paraît anormalement élevée. Il s'agira de notifications « très gentilles » pour cette première vague. Car il est compliqué de déterminer avec certitude si un usage est dans les clous (l'abonné peut voyager beaucoup, par exemple) ou si le compte est partagé, a souligné Jean-Briac Perrette, le responsable de la plateforme.

Image MAX.

À partir du prochain trimestre, MAX proposera une option d'ajout d'un abonné extérieur à un compte, comme le font déjà Netflix ou Disney+. Cela revient à 5,99 € chez Netflix pour rejoindre l'une des formules payantes et 4,99 € ou 5,99 € chez Disney selon qu'on ajoute la personne à la formule avec pub ou sans.

MAX diffuse en France à partir de 5,99 €

MAX diffuse en France à partir de 5,99 €

Disney+ a mis en place cette possibilité de créer un compte supplémentaire pour un abonné hors du foyer depuis la fin septembre. Plusieurs pays européens ont désormais cette option dans leur grille tarifaire, mais la France fait toujours exception.

Max s’attaque à son tour au partage de mots de passe

Max s’attaque à son tour au partage de mots de passe

Les Google Pixel peuvent désormais vous donner leur température exacte

Cela fait maintenant deux générations que les téléphones Pixel embarquent un thermomètre permettant de prendre la température d’un objet ou d’une personne (aux États-Unis tout du moins). Google ne compte pas s’arrêter la et veut également vous permettre de rapidement connaître la température de votre téléphone. 9to5Google a remarqué une mise à jour récente des services « Pixel Troubleshooting » ajoutant cette donnée dans les paramètres des différents Pixel à partir du 6.

Image 9to5Google

L’information est à aller chercher dans la rubrique « Batterie » - « Diagnostic de batterie », où il faudra appuyer sur « Mon téléphone est très chaud ». Une petite courbe indique ensuite la température du téléphone, allant du bleu au rouge. Android indique qu’un smartphone légèrement chaud peut bloquer la charge et limiter la luminosité de l’écran ou les performances réseau. Un appareil trop chaud pourra voir ses performances bridées, tandis que certaines fonctions seront inaccessibles.

Google indique que la température est mesurée à l'aide de différents capteurs. Plusieurs astuces sont données pour l’aider à refroidir, par exemple en assurant une bonne circulation de l’air ou en fermant les applications intensives. Le système rappelle qu’un téléphone trop froid peut s’éteindre inopinément. La Pixel Tablet n’est pas compatible avec cette nouveauté.

Apple ne propose aucun réglage de la sorte sur ses iPhone. Elle affiche cependant un avertissement lorsque les iPhone deviennent trop chauds. Cela a pour conséquence de brider certains paramètres, voire de bloquer temporairement le smartphone.

Google est-il en train de devenir le Facebook des moteurs de recherche ?

« Si Google était un bateau, il serait le Titanic quelques heures avant de heurter un iceberg ». Voilà comment débute un récent article publié par le Wall Street Journal ayant pour titre : « Googler est pour les personnes âgées. C’est un problème pour Google ».

La comparaison avec le Titanic n’est pas mauvaise tant Google parait insubmersible. Pourtant, depuis quelque temps, les nuages s’amoncellent pour le géant de l’Internet. Si Sundar Pichai, agacé par les bisbilles juridiques que connait son groupe, cherche à se rassurer, il doit sans doute se répéter cette maxime - quand je me regarde, je me désole; quand je me compare, je me console - tant les problèmes d’Alphabet sont grands. En effet, depuis quelques mois, le département de la Justice des États-Unis (DoJ) milite pour qu’Alphabet se débarrasse de Chrome et éventuellement d’Android. Et ce n’est que la partie visible de l’iceberg…

Image conçue par une intelligence artificielle

Mais le temps judiciaire est extrêmement long. Avant qu’une décision soit prise, il se pourrait bien que les problèmes pointés par les autorités de la concurrence puissent être réglés par le déclin du moteur de recherche d’Alphabet acculé de toute part.

Google n’est plus un réflexe

Voilà plusieurs années que Google n’est plus forcément le réflexe unique quand un internaute se décide à faire une recherche sur Internet. Par la force des choses, de plus en plus de gens font des requêtes sur Amazon lorsqu’ils sont à la recherche d’un produit. Résultat, le groupe de Jeff Bezos s’octroie aux États-Unis une part de marché toujours plus importante du gâteau publicitaire des recherches en ligne. Amazon a plus que doublé sa part en quelques années, alors que Google devrait passer pour la première fois sous les 50 % en 2025. Ce serait tout simplement une première. Aux États-Unis, un autre acteur émerge et pourrait bel et bien lui tailler des croupières : il s’agit de TikTok. Selon une étude, 23 % des utilisateurs de ce réseau social font une recherche dans les 30 secondes après avoir lancé l’application.

Image : MacGeneration

La qualité du moteur de recherche de Google est en baisse

La situation est déjà préoccupante pour Alphabet, mais il manque peut-être le principal. L’iceberg de Google pourrait bel et bien être l’intelligence artificielle générative, qui a relancé l’intérêt et les investissements dans les moteurs de recherche. ChatGPT incorpore depuis peu un moteur de recherche. Mais le pire est à venir pour Alphabet, OpenAI étudie la possibilité de lancer une version gratuite de son service financé par la publicité. La concurrence promet d’être intense. Meta travaille également sur le sujet depuis des mois tandis que Microsoft et Apple cherchent à intégrer ces technologies au plus profond de leurs systèmes d’exploitation.

Tout ceci en toute logique pourrait aboutir à moins de recherche sur Google et donc moins de revenus. Or, Google Search est à Alphabet ce que l’iPhone est à Apple. Cette activité génère encore la moitié du chiffre d’affaires d’Alphabet. Enfin, Google doit faire face à un dernier problème à savoir la baisse de qualité de son moteur de recherche : résultats de moins en moins précis, publicités en hausse, mise en avant d'articles générés par l’IA…

Google remplace le responsable de son moteur de recherche

Google remplace le responsable de son moteur de recherche

Ce n’est sans doute pas une coïncidence si Prabhakar Raghavan, vice-président en charge de la recherche et des pubs, a été invité à prendre un autre poste au sein d’Alphabet tout récemment. La partie est cependant loin d’être perdue pour Google. Elle n’est pas en reste dans le domaine de l’intelligence artificielle, mais pour surmonter ces obstacles, le géant de l’internet devra avoir l’intelligence de se réinventer.

Hyundai ne compte pas abandonner CarPlay et Android Auto… pour le moment

Contrairement à Tesla, Rivian et surtout à GM qui a fait beaucoup parler à ce sujet l’an dernier, Hyundai entend bien intégrer les interfaces des smartphones de ses clients dans ses voitures. Le constructeur sud-coréen compte ainsi conserver son intégration actuelle de CarPlay et Android Auto jusqu’à nouvel ordre… même si cela pourrait changer à l’avenir. Pas de panique toutefois, l’entreprise adopte une stratégie prudente et cherche à éviter au maximum de froisser ses clients.

La toute nouvelle Ioniq 9, gros SUV entièrement électrique qui vise avant tout le marché américain, conserve CarPlay et Android Auto sur l’écran principal de son tableau de bord. Image Hyundai.

C’est en tout cas ce qu’a promis Olabisi Boyle, senior vice-présidente en charge du développement produit et de la stratégie mobile pour Hyundai en Amérique du Nord, dans une interview accordée au site InsideEVs. « Pour le moment, nous comptons conserver Android Auto et CarPlay. C’est un petit peu comme sur la charge des voitures électriques. En avançant sur cette voie, nous voulons laisser toutes les options. », a-t-elle expliqué, en faisant référence à l’adoption du connecteur NACS créé par Tesla et qui s’impose comme standard en Amérique du Nord. Hyundai offre ce que le client attend que ce soit en matière de charge pour les clients nord-américains, de motorisation1 ou encore d’infodivertissement.

C’est une distinction bien nette avec le groupe GM qui s’est mis à dos une partie de sa clientèle en abandonnant CarPlay et Android Auto. S’il est plus facile pour un constructeur automobile de ne jamais adopter les interfaces projetées par les smartphones, comme Tesla et dans une moindre mesure Rivian ont pu le prouver, c’est plus compliqué pour un acteur bien établi de retirer une fonctionnalité aussi populaire. Hyundai compte sur cet argument pour vendre ses voitures, une stratégie assez évidente suivie également par Ford, entre autres. Ce qui ne veut pas dire que le constructeur compte reposer exclusivement et perpétuellement sur les fonctions proposées par Apple et Google.

Au contraire, la responsable explique bien que son entreprise développe des fonctions plus avancées pour ses voitures. À terme, il pourrait y avoir des fonctionnalités encore meilleures que ce que CarPlay et Android Auto peuvent offrir, auquel cas un abandon pourrait être envisagé. Il devra toutefois se faire de manière naturelle, sans froisser les clients et leurs demandes. En clair, même si Hyundai pourrait finir par abandonner ces fonctions, ce n’est pas au programme à court terme et il n’y a pas de raison que cela change avant un long moment.


  1. Comme bon nombre de constructeurs, ses plans pour passer exclusivement à l’électrique ont été retardés suite au contexte actuel, surtout aux États-Unis et au Canada, où le thermique pur et l’hybride devraient rester populaires un bon moment.  ↩︎

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