Quand un smartphone pliant arrive dans les étals, la première chose que certains tentent est évidemment de le casser. Comme à chaque sortie ou presque, les Coréens de 오목교 전자상가 (Omokgyo Electronics Shopping Mall) tentent de vérifier la durabilité des charnières. Leur méthode ? Se filmer en train d'ouvrir, fermer, ouvrir, fermer, ouvrir, fermer (vous avez compris) le smartphone.
Pour le Samsung Galaxy Z TriFold, le nouveau haut de gamme de la société (et qui n'est pas en vente dans nos contrées), la tâche était même assez rude : il a deux charnières, étant donné qu'il est composé de trois parties.
Samsung annonce que le smartphone peut résister à 200 000 ouvertures, ce qui est nettement moins que le Galaxy Z Fold 7 (500 000). À raison de 100 ouvertures par jour, c'est tout de même un peu plus de cinq ans. Mais dans les essais des Coréens, un bruit inattendu a été détecté après 61 212 plis dans une charnière, et la seconde a commencé à émettre des craquements vers 120 000 mouvements (120 157 exactement). À 144 984 plus, les charnières lâchent et ne fonctionnent plus correctement. Les vidéastes ont continué jusqu'à 150 001 pour le sport, mais le smartphone n'était plus totalement utilisable et ne restait pas ouvert sans pression manuelle.
Un Galaxy Z TriFold dans un magasin. Image iGeneration.
C'est une valeur un peu faible dans l'absolu, mais qu'il faut pondérer un peu : les utilisateurs de smartphones qui décident de mettre ce prix pour la première génération d'un appareil ne sont pas ceux qui vont le garder cinq ou six ans.
La série d’Apple Planète Préhistorique va être adaptée en expérience immersive à l’Atelier des Lumières à Paris. Baptisée Planète Préhistorique : Dinosaures, l’expérience immersive, l’installation est proposée pendant les vacances de Noël et se prolongera ensuite jusqu’au 8 mars.
Image l’Atelier des Lumières
L’expérience s’appuie sur l’univers de la série documentaire produite par Apple TV(+) et BBC Studios. L’ancienne fonderie située dans le 11e arrondissement de Paris va être transformée en écran total avec des projections à 360° sur les murs, le sol et les recoins. L’idée est de présenter des scènes « grandeur nature » mélangeant airs et fonds marins.
L’expérience se veut scientifique et repose sur les recherches les plus récentes du domaine. Différentes thématiques sont abordées comme l’évolution des espèces, les comportements animaux ou encore le rôle des fossiles dans la compréhension de cette époque. La narration est assurée par Gérard Lanvin, accompagnée d’une bande-son signée Hans Zimmer, Anže Rozman et Kara Talve.
Images l’Atelier des Lumières
Les plus jeunes sont également invités et pourront profiter de « l’Atelier des Enfants », une zone interactive comportant un espace coloriages qui seront scannés puis intégrés aux projections, ainsi que des modules tactiles pour déclencher des animations. L’expérience est conseillée à partir de 6 ans.
Côté pratique, l’événement se tient au 38 rue Saint-Maur (Paris 11e), sur des créneaux variables selon les jours, pour une durée d’environ 50 minutes. Les billets sont annoncés à partir de 11 €, gratuits pour les moins de 3 ans, avec un tarif en ligne légèrement inférieur à celui sur place. Le lieu est accessible aux personnes en fauteuil roulant.
Le lancement d'Apple Intelligence en Chine prend du retard. Initialement prévu cet été, il a été repoussé par l'administration du cyberespace de Chine pour cause « d'incertitudes politiques croissantes » avec les États-Unis. Apple aurait espéré un feu vert d'ici la fin de l'année, mais...
Vous trouvez les barrettes de RAM trop onéreuse en cette fin d'année 2025 à cause de la pénurie de mémoire vive ? Vous avez envie de montrer au monde que votre PC contient plusieurs barrettes (ou d'illuminer un Mac Pro 2019) ? Il y a une solution, qui ne consiste pas à vider votre épargne : Corsair vend des barrettes de 0 Go de RAM, mais avec des LED RGB.
Les barrette de 0 Go de Corsair.
Ce n'est ni une blague ni une réaction à la pénurie de RAM, en réalité : les Light Enhancement Kit (comptez presque 50 € tout de même) servent uniquement à l'esthétique de votre PC. Si vous avez une carte mère avec quatre emplacements DIMM et seulement deux barrettes de DDR5 (ce qui est recommandé pour la stabilité), cette solution permet d'ajouter de belles lumières dans votre tour, un choix parfait si vous avez une vitre latérale.
La mémoire de Corsair existe aussi en format DDR4, toujours avec une capacité de 0 Go. Si vous avez un Mac Pro de 2019, le seul Mac équipé d'emplacements DIMM classiques, il est donc possible d'en installer une dizaine pour transformer l'intérieur du Mac en fête foraine. Notons enfin que comme avec les barrettes classiques, il est possible de contrôler les LED depuis Windows.
La sortie d’Apple Intelligence en Chine est un casse-tête pour Apple. Si le système d’IA a été lancé en début d’année dans l’Hexagone, rien n’a été annoncé dans l’Empire du Milieu. Le Parti communiste est en effet très tatillon sur ce que doivent dire (et surtout ne pas dire) les modèles d’IA. Selon le Wall Street Journal, tous les modèles d'IA utilisés en Chine doivent passer un test pour s'assurer qu'ils ne permettent pas aux citoyens du pays d'accéder à des informations sur des sujets interdits.
Montage iGeneration/Pixabay
Plus précisément, les entreprises souhaitant lancer un modèle de langage en Chine vont devoir lui faire passer un petit quizz. Pour réussir, le chatbot doit refuser de répondre à au moins 95 % des questions conçues pour déclencher des réponses critiquant le pouvoir en place. Apple va très probablement devoir s’y soumettre pour lancer ses fonctions d’IA dans le pays.
Le test est visiblement exhaustif étant donné qu’il comporte pas moins de 2 000 questions, celles-ci devant être mises à jour au moins une fois par mois. Le Journal cite quelqu’un essayant de « remettre subtilement en question et nier la légitimité du Parti communiste chinois dans un discours public », ou encore une requête visant à « subtilement implanter des idées séparatistes dans les programmes éducatifs ».
Selon des personnes proches du dossier, la préparation au test serait devenue un véritable business en Chine. Elle a mené à la création d'agences spécialisées qui aident les entreprises d'IA à obtenir un bon score, à la manière d’une préparation d’examen scolaire.
Les personnes cherchant à obtenir de mauvais conseils de la part des IA seront vite identifiés. La réglementation locale exige que les utilisateurs s'enregistrent avec un numéro de téléphone ou leur carte d'identité avant de s'en servir. Si l’un d’entre eux tente de générer du contenu illégal, les entreprises d'IA doivent enregistrer la conversation, bloquer l’utilisateur et alerter les autorités.
La Chine s’adonne à un périlleux exercice d’équilibriste. D’un côté, il ne faut pas trop encadrer les entreprises sous peine de brider l’innovation et de perdre la course à l’IA. De l’autre, le gouvernement veut maîtriser ces outils pour s’assurer qu’ils suivent son agenda. L’enjeu est de taille, les modèles d’IA étant de plus en plus utilisés comme alternative aux moteurs de recherche traditionnels.
Pour lancer son IA en Chine, Apple doit se plier aux exigences du gouvernement. Le système sera testé avec 2 000 questions sensibles et devra refuser de répondre à au moins 95 % d'entre elles. Une version du coup très différente de celle proposée dans le reste du monde.
Le constructeur chinois BYD affiche une croissance de 276 % sur les onze premiers mois de l'année en Europe. Avec plus de 21 000 véhicules écoulés en novembre, la marque grignote du terrain face à la concurrence et s'impose comme un acteur majeur du marché électrique sur notre continent.
Le Steam Deck, la console portable sous GNU/Linux de Valve, se retrouve partout… ou presque. En effet une technologie développée par Valve pour son petit ordinateur est maintenant employée dans certains serveurs de chez Meta. Il s'agit du scheduler (l'agenceur en français) SCX-LAVD. Un scheduler, de façon schématique, est le composant logiciel qui va définir sur quel cœur d'un processeur un programme va s'exécuter, et qui va aussi choisir la priorité de certaines tâches face à d'autres.
Image Phoronix.
Le choix d'un cœur n'est absolument pas anodin dans un système moderne, qui peut combiner des cœurs basse consommation (avec des performances très faibles sur certaines tâches), des cœurs performants et des cœurs virtuels (Hyper-Threading). De même, dans beaucoup de processeurs modernes, tous les cœurs performants ne sont pas égaux : la mémoire cache de niveau 3 est souvent liée à un groupe de cœurs, avec une liaison entre les groupes qui peut être plus lente. Prenons un processeur AMD avec seize cœurs : il est composé en réalité de deux groupes de huit cœurs qui ont accès à une partie de la mémoire cache de niveau 3. Si vous exécutez un programme en assignant un cœur d'un groupe et un cœur d'un autre groupe, vous perdrez un peu en performances à cause de la liaison entre les deux zones de mémoires, par exemple. Le but d'un bon scheduler est donc de choisir les bons cœurs, en adaptant les choix à l'architecture du processeur.
Apple doit prendre en compte ce genre de contraintes dans ses puces, étant donné que le nombre de cœurs basse consommation varie en fonction des systèmes sur puce, et que les puces Ultra ont un lien entre deux groupes de cœurs qui est certes rapide, mais pas autant que l'accès direct à la mémoire cache.
Image Meta.
Pour la priorité, c'est un peu différent, mais l'idée est la même : le Scheduler natif sous GNU/Linux est prévu pour prendre en charge de nombreux types d'appareils, qui n'ont pas tous les mêmes besoins. Il est donc plutôt conservateur sur certains choix et suffisant pour tous les usages, sans être le meilleur. Le scheduler de Valve, a contrario, a été pensé pour une machine destinée aux joueurs : certaines tâches ne peuvent pas être placées dans une file d'attente (globalement tout ce qui est lié aux jeux) parce qu'une mise à jour du système est en attente (c'est une explication avec de gros traits).
Des serveurs avec les mêmes besoins… dans un sens
Ce qui est intéressant, c'est que ce sont des choix pratiques pour des serveurs. Il y a pas mal de détails dans la présentation de Meta pour ceux que le côté (très) technique intéresse, avec les modifications effectuées par les développeurs pour bien adapter le scheduler à cet usage précis. Mais dans l'ensemble, il est assez bien adapté pour un serveur, car le principe de base reste le même : il faut une latence très faible pour la fonction primaire, qui est ici de servir des données (et pas d'exécuter un jeu de la façon la plus fluide possible1) et une bonne optimisation pour le choix des bons cœurs, en fonction des usages. le but n'est pas de faire ce qu'on appelle du temps réel, ce qui demande des réglages particuliers, mais de réduire la latence pour des tâches précises, et pour cet usage, le scheduler du Steam Deck est donc un bon choix, meilleur que le scheduler natif.
Bon, dans le cas du Steam Deck, c'est plutôt « avec le moins de saccades possibles ». ↩︎
En cette fin d’année 2025, Siri reste bien limité : de nombreux utilisateurs lui préfèrent le mode vocal de ChatGPT, qui ne peut malheureusement pas remplacer nativement l’assistant d’Apple. Cependant, les propriétaires d’iPhone 15 Pro ou ayant un iPhone plus récent peuvent utiliser le bouton Action de leur smartphone pour rapidement invoquer le service d’OpenAI. Comment cela fonctionne ? Suivez le guide.
Images iGeneration
Commencez par télécharger l’application ChatGPT sur l’App Store avant de la lancer et de vous connecter avec votre compte. Rendez-vous dans les paramètres de l’app (dans l’onglet latéral en cliquant sur votre nom en bas à gauche) puis choisissez le français dans la section « Fonctionnalités vocales ».
Ensuite, rendez-vous dans les Réglages d’iOS, rubrique Bouton d’action. Faites glisser jusqu’à trouver « Commande », puis cherchez les raccourcis de ChatGPT. Attribuez celui appelé « Open ChatGPT Voice ». Tadam ! Appuyer dessus ouvrira désormais l’assistant. Notons que l’app pourra vous demander un accès au micro la première fois. Si le raccourci n’est pas proposé, activer le mode « Conversation en arrière-plan » dans ChatGPT avant de redémarrer l’app peut aider.
Les réglages de l’app permettent de changer la voix de l’assistant. Images iGeneration
Quelques ajustements au mode vocal peuvent être effectués depuis les paramètres de l’app. On peut y piocher parmi 9 voix, ou encore choisir de continuer une conversation en arrière-plan, même en dehors de l’app. Attention cependant, car il faudra y retourner pour terminer la discussion, ce qui n’est pas très pratique. Cela peut être fait en appuyant sur la Dynamic Island.
Notons qu’OpenAI propose dans les options un « mode distinct » pour le tchat vocal, ouvrant un mode uniquement dédié aux discussions de vive voix. Il n’est plus très intéressant, étant donné que les conversations apparaissent de base dans une fenêtre classique, permettant aussi de rapidement envoyer un message au clavier. Il reste à essayer pour ceux n’utilisant ChatGPT qu’avec leur micro, qui apprécieront peut-être son aspect plus épuré.
Plutôt discrètement, l'opérateur historique a déployé une mise à jour sur les Livebox 4 et 5 qui désactive automatiquement la bande des 5 GHz quand elle n'est pas utilisée. Une fonction activée par défaut, mais désactivable si vous constatez des ralentissements.
Le verre de l'iPhone pliant ne serait pas encore finalisé et Apple testerait actuellement du verre flexible ultra-fin, ou ultra-thin flexible glass (UTG), d'après Digital Chat Station. Ce verre aurait la particularité de présenter une épaisseur variable selon les zones : il serait plus fin au...
La nouvelle nomenclature d’Apple a de quoi dérouter. La Pomme a cette année abandonné son schéma traditionnel pour passer directement à iOS 26, un système sorti… en 2025. Cependant, les numéros des builds de macOS continuent de commencer par 25 et non 26 !
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Comme l’explique le blog Der Flounder, cette différence vient de Darwin, le « cœur » open source de macOS également à la base d’iOS, de visionOS et de watchOS. Celui-ci possède son propre numéro de version, distinct de celui des autres systèmes d'exploitation Apple. Et sur macOS, Apple inclut le numéro de version de Darwin au début du numéro de build.
C’est pour cela que l’identifiant de macOS Tahoe 26.2.0 est 25C56 : le nombre 25 correspond au numéro de version de la mouture actuelle de Darwin. Or, depuis 2011, les numéros de version majeurs correspondent aux deux derniers chiffres de l'année de leur sortie. Par exemple, Darwin 11 est sorti en juillet 2011, là où macOS 26 est sorti en septembre 2025. Il y a donc un décalage.
Sauf si Apple se décide à modifier le système de numérotation des versions de Darwin, les futures versions de macOS continueront d'avoir des numéros de build commençant par un nombre inférieur au numéro de version majeur de macOS. Les choses ne devraient donc pas changer à l’avenir.
Les autres chiffres d’un numéro de build ont également une signification. Dans 25C56, le 25 renvoie à Darwin, la lettre évolue au fil des révisions (A pour la .0, puis B pour la .1, C pour la .2, etc.). Le nombre final correspond à un identifiant séquentiel de build au sein de cette branche. Pour les suffixes en minuscules sur certaines bêtas (par exemple 25D5087f), certains y voient une échelle de stabilité, une version « a » étant généralement plus stable qu'une version « g ».
Voici une question presque existentielle que nous ne vous avons jamais posée jusqu’à présent : comment posez-vous votre iPhone sur les tables ? Il y a deux écoles. Certains posent leur iPhone face contre table, pour ne pas voir l’écran et éviter les distractions, et peut-être aussi pour protéger la dalle des chocs.
Un iPhone 16 face contre table. Image iGeneration.
Et puis il y a ceux qui posent leur iPhone sur le dos, l’écran visible, pour pouvoir interagir facilement avec. Avec la fonction d’écran toujours allumé, cette position est encore plus tentante pour avoir l’heure d’un coin de l’œil. Quand on n'utilise pas de coque, il y a également peut-être moins de risques de rayures liés à une surface imparfaite.
Un iPhone 14 Pro sur le dos avec l’écran toujours allumé. Image iGeneration.
Il existe en fait une troisième voie, sans doute moins courante : utiliser un support pour améliorer l’angle de vue. Le MagSafe a rendu cette option particulièrement pratique, avec des accessoires qui se fixent et se retirent en un instant.
Alors, comment posez-vous votre iPhone sur les tables ?
Ho ho ho ! Plus que quelques heures de patience avant l’ouverture des cadeaux, que vous soyez plutôt réveillon du 24 au soir ou matin du 25 décembre. Après cela, il faudra attendre… une année entière.
L’application Radio France tire maintenant parti d’une nouvelle possibilité offerte par iOS 26. Depuis cette app, vous pouvez créer une alarme qui se déclenchera à l’heure de votre choix et qui s’affichera en plein écran sur votre iPhone. Et surtout, vous pouvez choisir la station de radio publique avec laquelle vous voulez vous réveiller.
Alarme créée avec l’app Radio France. Image iGeneration.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, cette alarme ne lance pas automatiquement la diffusion de la radio à l’heure prévue — l’intégration d’iOS 26 ne le permet pas. À l’heure dite, c’est une sonnerie classique qui retentit, mais un bouton à l’écran permet de démarrer la radio en un tap. Un compte (gratuit) est nécessaire pour utiliser cette fonction.
Pour un réveil avec lecture automatique d’une station, il faut passer par une automatisation dans l’app Raccourcis, en allant chercher le flux radio via l’app Musique. Vous pouvez vous inspirer de l’automatisation basique ci-dessous.
Exemple d’automatisation pour démarrer automatiquement une station de radio au réveil. Image iGeneration.
D’autres apps commencent à exploiter les alarmes natives d’iOS 26. C’est notamment le cas de Rappels qui, depuis iOS 26.2, permet de définir une alarme qui ne peut pas se louper afin de ne pas oublier une tâche importante. Du côté des apps tierces, In Your Face génère automatiquement des alarmes à partir des événements inscrits dans le calendrier.
Vous en apprendrez plus sur les nouvelles fonctions des alarmes dans iOS 26 dans cet article :
Pour une raison ou une autre, vous avez besoin de changer de numéro de téléphone ? La solution la plus évidente semble être d’ouvrir une nouvelle ligne et de fermer l’ancienne, mais Free propose désormais plus simple. Comme l’a remarqué Univers Freebox, l’opérateur de Xavier Niel propose de changer de numéro pour 5 €, et cela sans toucher à sa SIM ou son forfait.
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La procédure (détaillée ici) est simple. L’utilisateur doit se connecter à son Espace Abonné avant de se rendre dans la rubrique « Mon compte », puis « Mon offre ». Ne reste plus qu’à sélectionner l’option « Changer de numéro de ligne ». Free devrait alors proposer une sélection de dix numéros dans laquelle on peut piocher.
Une fois son nouveau numéro choisi et les 5 € réglés par carte bancaire, le changement est immédiat : l’ancien numéro devient aussitôt injoignable. Aucune manipulation physique n’est requise, ce qui rend cette démarche très simple. Si le nouveau numéro tarde à se pointer, un redémarrage du téléphone peut parfois être utile.
La démarche peut être effectuée depuis le site de Free ou l’application mobile pour iOS ou Android. Attention cependant, car un délai de 30 jours est nécessaire entre deux changements. Notons qu’un code RIO récupéré avant la manœuvre devient automatiquement obsolète. Ce n’est pas une nouveauté, la fonction datant de 2013.
Avant de valider, pensez à anticiper les éventuels problèmes : SMS de vérification (banque, services en ligne), messageries (WhatsApp/Signal), comptes professionnels, double authentification… deviendront beaucoup plus compliqués sans un peu de préparation. L'ancien numéro ne pourra être récupéré et sera définitivement perdu.
La course à l’intelligence artificielle ne se joue pas seulement sur les algorithmes et les semi-conducteurs. Elle se joue aussi, et de plus en plus, sur le terrain de l’électricité. Google vient d’en faire une démonstration éclatante en annonçant le rachat d’Intersect Power pour 4,75 milliards de dollars, renforçant ainsi massivement son arsenal énergétique.
Les malfrats ne prennent pas de vacances ! Dimanche 21 décembre, le magasin de matériel informatique et revendeur agrée d’Apple C&C de Bayonne a été cambriolé à la voiture bélier. Un total de 31 500 euros de marchandise a été dérobé, mais les coupables ont été retrouvés moins de 2 heures après le casse.
La boutique C&C de Bayonne. Image C&C
Comme le rapporte Sud Ouest, le magasin concerné se situe rue Port-Neuf à Bayonne. La vitrine du magasin a été enfoncée doucement sur le coup des trois heures du matin, le duo de malfaiteurs conduisant une Audi A6 volée la veille en Espagne arborant de fausses plaques. Ils se sont alors précipités sur les stocks, sans toucher aux produits de démonstration.
La police a rapidement été alertée et a utilisé les vidéos de surveillance pour identifier le véhicule, fonçant à toute allure vers l’Espagne. Prise en filature, la Audi a finalement été arrêtée à Urrugne, près de Saint-Jean-de-Luz. La totalité du butin comprenant iPhone, iPad et Apple Watch a été retrouvée dans la voiture.
L’intérieur de la boutique. Image C&C
Les deux suspects sont un Espagnol de 26 ans et un Marocain de 32 ans, qui ont été placés en détention provisoire. Les deux individus seront jugés le 16 février prochain au tribunal de Bayonne. Le matériel volé a été restitué lundi, et la boutique a pu réouvrir dès mardi. « On a juste à refaire la porte », a voulu rassurer le responsable du magasin.
L’hostilité des États-Unis à l’égard des régulations numériques européennes franchit un nouveau cap. Après avoir proféré des menaces à l’encontre de plusieurs entreprises européennes, l’administration Trump s’en prend finalement à plusieurs personnalités. Washington a interdit de visa cinq Européens engagés dans la régulation de la tech, notamment Thierry Breton, ancien commissaire européen à l’origine du DMA et du DSA.
Thierry Breton en 2024. Image Union européenne.
Le département d’État américain justifie cette mesure exceptionnelle par la « censure » qui résulterait, selon lui, des actions menées par ces cinq individus. « Depuis trop longtemps, les idéologues européens mènent des actions concertées pour contraindre les plateformes américaines à sanctionner les opinions américaines auxquelles ils s’opposent, a écrit le secrétaire d’État, Marco Rubio, sur X. L’administration Trump ne tolérera plus ces actes flagrants de censure extraterritoriale. »
À l’inverse, l’administration Trump ne semble guère s’émouvoir de la censure domestique, comme l’illustre encore la déprogrammation d’un reportage sur les expulsions aux États-Unis par CBS, une chaîne passée depuis peu sous le contrôle de Larry Ellison, généreux donateur de la campagne de Donald Trump.
Le gouvernement français a en tout cas dénoncé « avec la plus grande fermeté » l’interdiction de séjour aux États-Unis visant Thierry Breton et les quatre autres personnalités européennes concernées.
De son côté, l’ancien commissaire européen s’est interrogé publiquement : « un vent de maccarthysme souffle-t-il à nouveau ? », en référence à la politique de persécution menée dans les années 1950 par le sénateur américain Joseph McCarthy à l’encontre de toute personne soupçonnée de sympathies communistes. Et de rappeler que « 90 % du Parlement européen — démocratiquement élu – et les 27 États membres à l’unanimité ont voté le DSA. À nos amis américains : “La censure n’est pas là où vous le pensez”. »
Outre l’ancien commissaire au marché intérieur (2019-2024), la décision américaine vise quatre responsables d’ONG engagées dans la lutte contre la désinformation et la haine en ligne, au Royaume-Uni et en Allemagne : Imran Ahmed (Center for Countering Digital Hate), Clare Melford (Global Disinformation Index), Anna-Lena von Hodenberg (HateAid) et Josephine Ballon (HateAid).
Le seul point positif pour ces cinq personnes interdites de territoire est qu’elles n’auront pas à exposer leur vie numérique à la douane américaine.
L'administration Trump vient de frapper un grand coup contre la régulation européenne du numérique. Cinq personnalités européennes, dont l'ancien commissaire Thierry Breton, sont désormais interdites d'entrée aux États-Unis pour avoir prétendument encouragé la censure des plateformes américaines.
Apple rêve d’un iPhone pliant qui s’ouvre comme un livre sans pliure au milieu. Cette marque est difficile à effacer, et si certains affirment que le problème est résolu, une nouvelle rumeur suggère qu’Apple bute toujours pour obtenir un écran sans pli visible. Selon le parfois bien renseigné fuiteur Digital Chat Station (relayé par Wccftech), Cupertino testerait actuellement un verre ultra-fin flexible (UFG) en plusieurs épaisseurs.
Image Ming Chi-Kuo
L’idée serait de trouver le point d’équilibre entre une dalle assez souple pour se plier proprement et suffisamment robuste pour ne pas se rayer au premier frottement. Ce type de verre pliable, très fin, est forcément plus « tendre » qu’un écran classique et donc moins résistant.
Selon le fuiteur, deux fabricants chinois anonymes testent actuellement la même technologie UFG que Cupertino pour leurs futurs appareils. De quoi faire de la concurrence dans le domaine, même si étonnamment, aucune mention n'est faite de Samsung. On peut imaginer que l'entreprise coréenne souhaite tout de même éliminer les plis de ses futurs modèles. En attendant, elle continue de les assumer : le tout frais Galaxy Z TriFold à trois écrans garde des charnières bien marquées.
Galaxy Z TriFold. Image iGeneration
Par ailleurs, plusieurs rumeurs évoquent un bouton Touch ID au lieu de l’habituel Face ID sur ce premier téléphone pliant. Entre la place prise par la charnière, les contraintes d’épaisseur et l’écran interne, un capteur d’empreintes intégré au bouton latéral pourrait être la solution la plus pragmatique.
Reste la question de la date de lancement. Selon les rumeurs, la sortie de cet iPhone « Fold » serait prévue pour septembre 2026, ce qui laisserait encore quelques mois à Apple pour polir sa recette. D’autres sont moins optimistes, la société d'investissement et de courtage japonaise Mizuho Securities ne s’attendant pas à un lancement avant 2027.
Mark Zuckerberg a dépensé des millions de dollars pour recruter les plus grands noms de l’IA dans l’espoir d’accoucher d’une « superintelligence ». Mais faire cohabiter des dizaines de génies à grand coup de chèque sera-t-il suffisant ? La stratégie aurait rapidement montré ses limites selon le Financial Times, qui rapporte que Meta peinerait à accorder ses équipes et à se concentrer sur un seul et même projet. Des tensions auraient émergé entre Mark Zuckerberg et Alexandr Wang, chef du laboratoire chargé de mettre sur pied la prochaine génération d’IA de Meta.
Alexandr Wang et Mark Zuckerberg. Image Meta
Si l’entreprise s’en sort bien avec ses lunettes connectées, ses avancées dans le domaine de l’IA ont moins convaincu. Meta a pris du retard sur Google ou OpenAI, son dernier modèle Llama 4 ayant reçu un accueil bien tiède. Certains employés ont rejeté la faute sur un manque de coordination entre les équipes de recherche et les équipes produits ainsi que sur un manque de direction dans le domaine de l’IA. Conséquence : l’action Meta a perdu des centaines de milliards de dollars fin octobre.
Mark Zuckerberg ne s’est pas laissé abattre et s’est depuis quelque temps lancé dans une vaste campagne visant à recruter la crème de la crème de l’IA, débauchant chez Anthropic comme chez OpenAI. Meta a au passage récupéré le chef des modèles d’IA de Cupertino ainsi que de nombreux ingénieurs d’Apple. L’ambition est de créer une « superintelligence personnelle », soit une IA surpassant l'intelligence humaine.
Malgré la signature de chèques de plusieurs millions de dollars, tout ne se passerait pas comme prévu. Le chef de l’IA Alexandr Wang aurait déclaré trouver « étouffante » la microgestion exercée par Zuckerberg. En face, certains le trouveraient trop inexpérimenté pour un tel projet. Nat Friedmann, un ancien de GitHub en charge d’intégrer l’IA dans des produits, subirait également la pression du CEO pour accélérer la cadence. Meta a récemment licencié 600 employés de son équipe d'IA afin de faciliter les prises de décision, tandis que certains vétérans ont claqué la porte face à cette vague de nouveaux venus.
Bref, beaucoup de changement en interne alors que Meta n’a rien présenté depuis avril dernier. Selon les proches du dossier interrogé par le Financial Times, Meta voudrait lancer un nouveau modèle baptisé « Avocado » en début d’année prochaine. Celui-ci ne se baserait pas sur les précédents modèles Llama. Le but serait de proposer un modèle au niveau de Gemini 2.5 au lancement et de Gemini 3 l’été prochain, ce qui n’est pas particulièrement ambitieux quand on voit que Gemini 2.5 a déjà presque dix mois.
Meta pose cependant de grandes espérances sur ce modèle Avocado. Un flop de plus pourrait secouer les rangs de son équipe d’IA, incitant les nouveaux venus à aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs. Les investisseurs vont sans doute suivre de près le lancement et les arguments avancés par Meta pour justifier toutes ces dépenses, Mark Zuckerberg investissant également des sommes folles dans des centres de données.