Cela fait maintenant plus d’un an que Sam Altman et Jony Ive se sont rapprochés autour d’un projet de produit carburant à l’IA. Si rien de concret n’a été présenté (ou même évoqué par les rumeurs), la startup créée pour l’occasion ne devrait pas rester indépendante très longtemps. The Information affirme aujourd’hui qu’OpenAI aurait envisagé d’acquérir la structure, et considéré pendant un temps un prix de 500 millions de dollars.
Images Apple et TechCrunch (CC BY 2.0), montage MacGeneration.
Cette acquisition aurait inclus l’équipe d'ingénieurs travaillant sur le mystérieux appareil que développe la start-up. On ne sait quasiment rien à son sujet, et le design serait loin d’être finalisé. Certaines pistes évoquent l’équivalent d’un téléphone sans écran, là où d’autres sont catégoriques sur le fait qu’il s’agit d’un objet bien différent. Ce qui semble certain, c’est que l’appareil va mettre l’accent sur les IA génératives pour effectuer tout un tas d’actions.
La structure créée pour l’occasion porte le nom de « io Products » et a levé des fonds auprès de Laurene Powell Jobs, du collectif Emerson et d’autres entreprises. Sam Altman ne serait pas co-fondateur, mais serait tout de même très impliqué dans le projet. Dans l’idée, la startup s’occuperait de l’ingénierie, Jony Ive du design et OpenAI des modèles d’IA.
Un tel appareil pourrait permettre d’ajouter une corde à l’arc d’OpenAI, qui ne propose pour le moment que des services en ligne. Elle ne se tourne pas les pouces pour autant et planche également sur un navigateur web, des puces pour ses propres serveurs et aurait des vues sur le domaine de la robotique. On ne sait pas si les anciens d’Apple Tang Tan et Evans Hankey (ayant travaillé sur l’iPhone avant de rejoindre LoveFrom) seraient passés chez OpenAI dans le cadre de l’opération.
Comme prévu, Meta est finalement en train de déployer son équivalent de ChatGPT dans ses applications en Europe. Meta AI est apparu au cours des derniers jours dans WhatsApp et Messenger chez de nombreux utilisateurs, y compris nous, ce qui nous a permis de constater des déconvenues.
Meta AI dans WhatsApp. Image iGeneration.
La première, qui était attendue, est que Meta AI a des capacités très limitées dans nos contrées. Il n’y a pas de génération d’images, de mode vocal ou encore d’analyse de photos. Le service d’intelligence artificielle, basé sur le modèle maison Llama 3.2, se borne à répondre à des questions et à faire des recherches sur le web. Il n’y a pas non plus de fonctions particulières liées à WhatsApp et Messenger, ce qui rend l’intégration de cette IA pour le moins discutable.
La seconde déconvenue, c’est justement que ce service contestable ne peut pas être désactivé. Comme analysé par le projet de recherche Limites Numériques, Google, Microsoft, Adobe et les autres font un gros forcing pour pousser les utilisateurs à employer leur IA. Le groupe de Mark Zuckerberg fait de même à son tour.
Meta AI dans Messenger. Image iGeneration.
Meta AI se manifeste dans WhatsApp par la présence d’une icône ronde en bas à droite de l’écran dans la liste des discussions. Dans Messenger, un nouvel onglet lui est carrément dédié. Ces éléments sont impossibles à masquer. Si vous ne voulez pas utiliser ce chatbot, vous allez devoir apprendre à ignorer l’icône ronde et l’onglet. En plus, Meta AI est intégré au moteur de recherche de chaque application, devenant ainsi vraiment incontournable.
Si le service n’est pas encore disponible chez vous, cela ne saurait tarder. Il doit aussi débarquer dans Instagram sous peu, si ce n'est pas déjà fait.
Donald Trump affirme que Pékin aurait pu valider un accord de cession de TikTok en 15 minutes, si les droits de douane avaient été allégés ! En effet, vendredi, le président a prolongé in extremis et une nouvelle fois la date limite pour la vente du réseau social aux États-Unis, invoquant des obstacles politiques liés aux tensions commerciales.
Si vous désirez vous offrir un iPad au tarif le plus bas possible, c'est certainement le moment de craquer avec le retour de la dixième génération au meilleur prix sur la boutique officielle de produits reconditionnés par Apple.
Il y a quelques semaines, un petit scandale frappait la Maison Blanche, connu désormais sous la nom de Signal-Gate. Un conseiller à la sécurité nationale américain a accidentellement invité un journaliste à une discussion confidentielle sur Signal portant sur une opération militaire sensible.
Il y a quelques jours, Microsoft fêtait son cinquantième anniversaire. Si les relations entre les deux géants sont depuis longtemps apaisées, elles ont longtemps été électriques. Steve Jobs avait par exemple déclaré « Le seul problème à propos de Microsoft est qu’ils n’ont pas de goût… Ils n’ont pas d’originalité… Ils créent des produits de troisième catégorie ».
Mais Apple, surtout avec Steve Jobs, a aimé se bâtir dans l’adversité et c’était sans doute plus simple quand elle avait le rôle de David et qu’elle devait lutter contre Goliath. Dans les premières années d’Apple, une autre société a fait l’objet de nombreuses attaques de la part de Steve Jobs : il s’agit bien entendu d’IBM et de son PC, qui venait contrarier les plans d’Apple. De l’eau a coulé sous les ponts et les deux sociétés travaillent main dans la main pour promouvoir les solutions d’Apple auprès des professionnels.
Image : Andy Hertzfield
Dans les années 2000, il y a bien eu quelques rivalités, notamment à l’époque de l’iPod. Creative était l’un des principaux concurrents d’Apple, mais il n’y a pas eu de rivalité comme on a pu le connaitre avec Microsoft ou IBM. C’est avec l’avènement de l’iPhone qu’Apple a connu deux nouvelles rivalités. Il s’agit bien entendu de Samsung et de Google. Le premier a copié l’iPhone sur le plan matériel, alors que le deuxième s’est beaucoup inspiré du logiciel. Interrogé par Walter Isaacson, Steve Jobs n’avait une fois de plus pas fait dans la dentelle :
« Google pille notre iPhone ! C'est du vol manifeste. De la rapine de brigands ! Je donnerai mon dernier souffle s'il le faut, et je dépenserai jusqu'au dernier penny des quarante milliards que nous avons en banque, pour avoir gain de cause. Je détruirai Android, parce que c'est un produit volé. Je vais lancer une guerre thermonucléaire ! Ils vont avoir la peur de leur vie parce qu'ils savent qu'ils sont coupables. En dehors de son moteur de recherches, les produits Google - Android, Google Docs sont nuls. ».
Les relations entre Alphabet et Apple sont complexes : partenaires et ennemis à la fois. Le contrat qui lie les deux sociétés concernant le moteur de recherche par défaut dans Safari est assez malsain. Apple met tout en œuvre dans ses systèmes d’exploitation pour compliquer la vie de Google, et lui fait payer le prix fort la seule porte d’entrée qu’elle met à sa disposition.
Avec Samsung, il faut en quelque sorte dissocier l’homme de l’artiste. Si Apple et Samsung sont en concurrence frontale sur le marché des smartphones haut de gamme, la firme de Cupertino n’a aucun problème à se procurer en composants chez son concurrent. Néanmoins, on n’oubliera pas que leur bataille juridique a duré des années.
Et puis, il y a ceux qui aimeraient bien se payer une bonne guerre avec Apple. On pense notamment à Meta, qui cherche à se confronter avec la Pomme sur le marché des casques de réalité virtuelle. Alors peut-être que l’affrontement prendra forme d’ici quelques années, mais, pour l’heure, dans la longue histoire d’Apple, c’est tout au plus un détail. En coulisses, cela n’empêche pas Meta d’investir tous azimuts pour faire des croc-en-jambe à son rival. Elle a fait notamment beaucoup de lobbying auprès de Bruxelles pour s’offrir des portes d’entrée dans iOS.
Enfin, il y a les affrontements que l’on a longtemps imaginés comme inévitables. On pense bien évidemment à Tesla. La grande explication aurait pu avoir lieu si Apple s’était lancé sur le marché des voitures autonomes. Ce n’est pas le cas, mais ce n’est peut-être que partie remise. Les deux sociétés semblent toutes deux faire de la robotique un axe majeur de développement. À suivre, mais en attendant, quel est ou quel a été, selon vous « le meilleur ennemi » d’Apple ?
ChatGPT ne devrait plus être la seule alternative à Siri sur iOS 19, macOS 16 et visionOS 3. Selon Mark Gurman sur Bloomberg, Apple serait en train de finaliser son accord avec Google pour l'intégration de Gemini qui devrait être annoncée à la WWDC 2025 le 9 juin. C'est un secret de...
Initialement prévu pour le début de cette année, l'écran de domotique d'Apple pourrait finalement avoir plus d'un an de retard. D'après Mark Gurman sur Bloomberg, Apple envisagerait désormais un lancement en 2026 afin de se laisser le temps de finaliser le développement des fonctionnalités...
Le design général de l'iPhone 17 Pro semble désormais bien établi, tant les fichiers CAD et modèles industriels utilisés par les accessoiristes ont été nombreux ces dernières semaines. Les trois appareils photos seraient toujours positionnés en triangle mais au sein d'un bloc photo...
Apple a modifié l’un des outils en ligne de commande à utiliser dans le terminal de macOS : la commande rsync, qui permet de synchroniser deux emplacements localement ou à distance, a été remplacée sous Sequoia par un fork nommé openrsync. Le changement a été signalé par Rich Trouton sur son blog et j’ai pu le vérifier sur mon Mac que c’était bien le cas. Comme toujours depuis une quinzaine d’années, ce remplacement est lié à un problème de licence, suite au refus d’Apple d’intégrer des outils sous licence GPL dans son système d’exploitation.
La version intégrée à macOS de rsync repose bien sur openrsync. Image MacGeneration.
Les développeurs de rsync ont opté il y a quelques années pour la licence GPLv3 plus contraignante, si bien qu’Apple a cessé de mettre à jour la commande fournie avec macOS. Cela faisait des années qu’on était bloqué à la version 2.6.9 qui remonte à 2006, en tout cas sur le plan des fonctionnalités, Apple corrigeant quand même les failles de sécurité quand c’est nécessaire. Rester sur une commande qui n’évolue pas en vingt ans n’est malgré tout pas l’idéal dans ce domaine, alors que le développement de rsync s’est évidemment poursuivi depuis, sans bénéfice direct pour les utilisateurs de macOS.
Le choix d’openrsync, dérivé qui repose sur une licence BSD plus permissive, pourrait permettre à Apple de se mettre au goût du jour, même si la version 29 intégrée à macOS 15.4 semble toujours bloquée sur une compatibilité avec rsync 2.6.9. Quoi qu’il en soit, on peut espérer des mises à jour plus régulières, ce qui ne veut pas dire pour autant que l’on pourra utiliser absolument toutes les fonctionnalités modernes de rsync par défaut. Comme le souligne Rich Trouton, openrsync ne gère qu’une partie des fonctions de l’outil de base, si bien qu’il pourrait y avoir des commandes avancées qui ne fonctionneront toujours pas sans installer rsync 3.x.
La version de rsync fournie par Homebrew est la 3.4.1, la dernière stable qui est sortie en janvier 2025. Image MacGeneration.
Installer sa propre version de rsync est possible et même recommandé si vous utilisez régulièrement cet outil en ligne de commande. Plusieurs options existent, la plus simple étant sans doute de passer par le gestionnaire de paquets Homebrew. Une fois en place, vous pourrez installer la dernière version à ce jour avec la commande brew install rsync et le processus d’installation se chargera même de remplacer la commande fournie par macOS dans la foulée.
Alors qu’Apple s’apprêtait à lancer son tout premier hub intelligent, mais le projet pourrait être repoussé à 2026, selon Mark Gurman. L’appareil, censé concurrencer des produits comme l’Echo Show d’Amazon ou le Nest Hub de Google, se heurte à d’importants retards liés à Apple Intelligence et Siri.
Cette année annonce-t-elle une période d'austérité ? Alors que les premières rumeurs annonçaient une refonte visuelle significative, l’iPhone 17 Pro devrait finalement conserver un design proche du modèle précédent, et finalement sans trop de changement....
Apple a remis quelques références d'iPad 10 sur le refurb après une longue absence. Peut-être du déstockage de modèles neufs pour laisser la place au nouveau modèle. Si l'on se contente de 64 Go, la première référence (Wi-Fi) coûte seulement 289 € (rose, bleu et jaune), c'est le tarif des meilleures promos qui ont pu être proposées par le passé sur cette tablette. Pour passer à 256 Go, comptez 389 € (bleu et argent). Par comparaison, Amazon vend actuellement les 64 Go à 349 €.
iPad 10. Image iGeneration.
Cet iPad a été lancé en octobre 2022, mais il reste tout à fait compétent pour un usage général, surtout à moins de 290 €. Il n'est pas compatible avec les fonctions d'Apple Intelligence, toutefois son successeur sorti le mois dernier, ne l'est pas non plus. On pourra l'accompagner du Pencil USB-C (88 €) le cas échéant.
iPad 10. Image iGeneration.
À sa sortie il nous avait paru un peu cher (il démarrait à 589 €), cette critique n'a plus lieu d'être. Quant au reconditionné d'Apple, il permet d'avoir une tablette en parfait état (quand l'iPad n'est pas lui-même un modèle neuf, en fait), avec une batterie à bloc et la même garantie que le neuf.
SFR en vente ? Patrick Drahi semble avoir l’idée en tête... Image Wikipedia/Ecole Polytechnique, CC BY-SA 4.0.
Aujourd’hui, comme le rapporte Le Figaro, tout recommence, mais les acteurs changent : ce n’est plus Bouygues qui chercherait à vendre son activité télécoms, mais Altice, représentée par Patrick Drahi, qui souhaiterait se séparer de SFR. Si rien n’est dit officiellement, les choses se mettent en branle discrètement : Orange, Free et Bouygues consultent moult banques d’affaires et conseillers, et chacun tâte le terrain auprès de la commission de régulation et de la Commission européenne, afin de voir si un accord serait possible.
Car le morceau est gros, trop gros pour un seul opérateur. Si Orange l’achète, il aurait 80 % du marché. Impensable. Si Free ou Bouygues l’achète, il devient de facto aussi gros qu’Orange : cela tuerait à coup sûr le dernier « petit Poucet ». Inimaginable. Sans compter que le chèque est conséquent. Si SFR est dans un état relativement mauvais, perdant un million d’abonnés par an encore en 2023, il reste évalué à 20 milliards d’euros au bas mot. Et Patrick Drahi, s’il vend son opérateur, cherchera forcément à faire monter les enchères.
L’autre possibilité, c’est de vendre à la découpe : entre les boutiques, le réseau mobile, les fréquences, le réseau fibre, le fichier clients, etc... chaque part additionnée pourrait bien rapporter plus qu’une vente globale. Mais le risque de « mal vendre » certaines parts est gros.
Il reste l’option d’une vente à un groupe étranger, mais là aussi la déception est une grosse possibilité pour Patrick Drahi : un tel scénario ne réduirait pas le nombre d’opérateurs en place, et réduirait d’autant la valeur de revente, les concurrents restant les mêmes.
Pour le moment, le patron du groupe reste muet sur ses intentions. Mais il est coutumier du fait, n’ayant rien divulgué de la vente de RMC/BFM à CMA-CGM avant que le deal ne soit conclu. D’autant que le temps presse : il faudra bien deux ans pour finaliser une vente de l’opérateur, et les présidentielles approchant en 2027, la porte pourrait se refermer s’il attend trop, le paysage politique et économique pouvant changer drastiquement avec le prochain locataire de l’Élysée...
Alors que l’un des plus célèbres beaux gosses du monde a disparu cette semaine, la tentation est grande de passer à Mach 2 pour voir ce qui arrivera dans les mois à venir chez Apple. Installez-vous dans le cockpit, allumez les F401, et plein gaz vers le futur ! Talk to me Mark « Goose » Gurman...
Fly safe, Iceman... (1959-2025).
Danger Zone
Jusqu’à présent, Apple a toujours tenté de maintenir les prix de l’iPhone Pro de base (sur ses terres en tout cas) sous la barre des 1 000 dollars. Depuis l’iPhone X, il est possible de trouver la configuration minimum à 999 dollars, même si entre temps les versions Pro Max sont arrivées, et ont bien relevé les tarifs. Aux USA plus qu’ailleurs, la barre psychologique est bien présente (en France, l’effet est moins présent, les tarifs ayant toujours fluctué au gré des taux de change... et des envies d’Apple).
Les américains vont devoir s’attendre à payer leur iPhone un peu plus cher... Image Apple.
Si une bonne partie de la production vient de Chine, la pomme n’est pas aveugle pour autant : au fil du temps, elle a diversifié sa production. En plus de l’empire du milieu, elle a créé des chaînes de montage dans plusieurs autres pays. Cependant, comme toutes les autres entreprises, elle a été prise de court par le côté global et violent des nouvelles taxes :
en Inde, où Apple produit de plus en plus d’iPhone et d’AirPods : 26 %.
au Vietnam, qui produit des iPhone, des AirPods, des Apple Watch et des Mac : 46 %.
en Malaisie, qui produit de plus en plus de Mac : 24 %.
en Thaïlande, qui produit aussi quelques Mac : 37 %.
en Irlande, qui s’occupe de quelques iMac : 20 %.
en Indonésie, qui va bientôt produire des AirTags et les grilles de haut-parleurs d’AirPods Max : 32 %.
Concernant la Chine, qui garde une forte part des usines, les taxes montent à un mirobolant 54 % ! Même si une bonne partie de la production est déviée vers d’autres pays de la liste au-dessus, il est donc impossible pour Apple d’échapper à la taxe, elle se retrouve directement ciblée par le missile : elle ne peut que réduire le souffle de l’explosion.
Il paraît cependant logique qu’Apple ait en poche quelques contre-mesures. Mark Gurman en compte quatre, et pense que la firme utilisera un mix de ces possibilités :
pousser les sous-traitants à offrir des prix plus bas, pour absorber une partie de la taxe.
prendre en charge une partie de la hausse, largement absorbable avec une marge moyenne de 45 % sur la production.
ajuster les prix à la hausse. Les consommateurs devraient comprendre l’augmentation, les médias rabâchant à longueur de journée les nouvelles taxes.
modifier sa chaîne d’assemblage. Il est très peu probable qu’Apple revienne entièrement aux USA, mais il est possible de changer la localisation de certaines usines pour affaiblir au maximum les effets des taxes.
Through the Fire
En attendant, la pomme n’est pas restée les bras croisés : comme bon nombre de ses concurrents, elle a fait un maximum de stock dans le pays. En effet, la taxe n’étant appliquée qu’à partir du 9 avril, et ne touchant que ce qui entre aux USA, tout ce qui a été importé avant la date n’est pas soumis à l’augmentation. C’est toujours ça de pris, et il est facile d’imaginer qu’Apple a poussé ses sous-traitants dans leurs derniers retranchements pour amasser un maximum de stock.
Les Apple Store doivent avoir des montagnes de stock... Image Apple.
Ensuite, il faudra faire avec les taxes. Mais le tableau n’est pas aussi noir aujourd’hui qu’il l’aurait été il y a encore quelques années : il y a une petite décennie, quasiment tous les produits y compris l’iPhone étaient faits en Chine, ce qui aurait provoqué une taxe monstre de 54 %. Si le Vietnam n’est pas épargné non plus avec ses 46 %, Apple peut souffler avec la production d’iPhone en Inde, qui n’est touché qu’à un « petit » 26 %.
Cependant, les américains vont devoir à leur tour goûter aux augmentations de tarifs : Apple n’a jamais eu la main qui tremble à ce niveau, que ce soit en Europe avec l’inflation, ou même au Japon, pourtant très gros marché pour l’iPhone, suite à la forte baisse du Yen.
Concernant les chaînes d’assemblage, Apple va fort probablement s’appuyer fortement sur l’Inde pour la production destinée aux USA, avant une possible extension au Brésil : le pays n’est touché que par un minuscule 10 %, et Apple y a déjà des usines, même si elles sont actuellement insignifiantes comparées à l’Inde ou à la Chine.
You’ve Lost That Lovin’ Feeling
Et à long terme ? Revenir aux USA ? Fort peu probable : rien que le temps de monter les usines, embaucher les employés, leur apprendre le métier, monter en charge... Tout cela prendrait au minimum, en optimisant le tout, plus de cinq ans. Une éternité dans le milieu.
À part le Mac Pro, Apple n’a jamais rien ramené aux USA... et il y a bien une raison. Image Apple.
Et même si ces hypothétiques usines voyaient le jour, un autre problème se poserait : la main d’œuvre aux USA, même peu qualifiée, est autrement mieux payée qu’en Asie. Si l’iPhone devait être produit « fièrement » aux USA, les analystes voient son prix doubler. Totalement irréaliste pour continuer d’en vendre par palettes.
Apple a eu beau rappeler son investissement de 500 milliards de dollars dans les quatre ans à venir, et Tim Cook a eu beau mettre un million pour assister à l’investiture de Trump, rien n’y a fait, les taxes sont arrivées. Apple devra faire avec, et n’est pas la plus à plaindre : entre les différents leviers qu’elle a à sa disposition, elle devrait pouvoir encaisser le choc sans trop broncher.
Take My Breath Away
Bon, et à part ces taxes ? Et bien, le nouvel iPhone suit son chemin, et se précise. Si nombreux sont ceux qui ont prédit des gros changements avec l’iPhone 17 Pro, certains se confirment : le dos gagnerait bien un ensemble optique qui se prolonge sur toute la largeur de l’appareil.
Non, la partie optique ne serait pas noire. Comme l’iPhone 16 Pro et ses prédécesseurs, elle serait dans la couleur du reste du dos. Image FPT.
Mais contrairement aux prédictions de certains, dont FPT, Mark Gurman croit savoir que le dos restera uni, sans une barre noire entourant les optiques. La protubérance, comme sur les iPhone actuels, resterait donc de la même couleur que le reste du dos.
Cependant, le fuiteur s’est laissé entendre qu’Apple prépare un changement vraiment majeur pour le vingtième anniversaire de son smartphone. C’est à ce moment qu’arriverait entre autres l’iPhone pliable, et l’iPhone Pro verrait son design drastiquement changer avec un usage encore plus grand du verre.
(Sittin’ On) The Dock of The Bay
Vous attendez le HomePad dont les articles ont tant parlé ? Il va falloir patienter encore un peu... peut-être même encore un an. En effet, suite aux déconvenues de Siri, Mark Gurman ne voit plus arriver ce concurrent du Google Nest Hub avant 2026, le temps de sortir enfin le Siri « 2.0 » qui fait tant défaut actuellement.
Le Google Nest Hub restera tranquille pour encore quelques mois. Image Google.
Les tests continuent en interne, avec un nombre conséquent d’employés en profitant à la maison, et remontant ainsi de précieuses données. Le grand frère du « HomePad », avec son bras articulé et sa personnalité développée, reste en développement dans les labos : le retard de Siri lui donne le temps d’être totalement prêt pour sa grande sortie.
Playing With the Boys
En parlant de Siri, son intégration de ChatGPT ne devrait pas rester seule. Apple continue de développer celle de Gemini, et une annonce pourrait avoir lieu aussi tôt qu’à la WWDC 2025. Concernant les autres, comme Llama ou Claude, rien n’est annoncé, mais il est probable qu’ils arrivent tôt ou tard.
En Chine, Apple devra faire avec les locaux de l’étape : Baidu et Alibaba remplaceront ChatGPT et consorts. L’intégration, si elle aurait dû montrer ses premiers pas dans iOS 18.5, semble plus s’orienter vers iOS 18.6 maintenant. C’est en tout cas une étape majeure pour Apple, à n’en pas douter, et tous les efforts sont tournés vers cette intégration qui manque cruellement pour concurrencer les téléphones chinois.
Destination Unknown
Si le plan d’Apple paraissait bien rôdé, elle se retrouve comme tous ses concurrents à devoir gérer la surprise de taille que représentent les taxes annoncées par l’administration Trump. Si le coup est dur, Apple a largement les moyens techniques et financiers de l’encaisser, même si ça retarde encore certains lancements.
Certains se souviennent de l'investissement de Microsoft chez Apple, où Bill Gates a été hué bien que sauvant la multinationale, tout en l'étranglant avec Internet Explorer 5 qui a donné lieu à la création de Safari et d'une tonne d'autres navigateurs. À ma botte Apple. Ça c'est passé différemment avec Intel, son CEO Paul Otellini étant un ami proche de Steve Jobs. Pas un ennemi!
Le Mac Pro 3,0 Ghz promis deux ans avant par Steve Jobs n'est pas arrivé, les PowerBook G5 ne sont pas arrivés, ce dernier étant une catastrophe pour les ordinateurs individuels car conçus comme des puces serveurs par IBM. Leur force c'est le nombre de cœur et l'efficacité en serveurs de datacenter, pas la fréquence pure, pas plus pour un ordinateur portable.
La dernière et ultime trahison de Motorola, alors comme fondeur dans l'alliance AIM (Apple/IBM/Motorola), après avoir successivement trahi Apple en arrêtant la série 68K pourtant vendeuse, et fourni ses meilleurs puces à des concurrents utilisant une licence Mac OS comme PowerMax pour vendre des copies de Mac plus performantes que les Mac eux-mêmes!
Et la première (et dernière) trahison IBM qui ne s'est préoccupé que de sa ligne Power, en se foutant royalement d'Apple et de ses besoins d'ordinateurs individuels, tant puissants comme les PowerMac qu'autonomes comme les PowerBook. IBM vend ou loue maintenant des tonnes de x86...
Apple avait alors ses deux partenaires qui l'ont laissé tomber. Apple avait tiré le meilleur des G5 en terme de performances, quitte à utiliser du refroidissement liquide dans les PowerMac qui se révèlera pour le moins problématique, et en terme d'autonomie sur les PowerBook avec des puces propriétaires chargées de sauver les meubles avec succès.
À ce moment, Intel préparait l'avenir sous deux formes: la continuation des Pentium-M 32 bits assez autonomes via les Core™ [1] toujours aussi autonomes mais plus performants, et une toute nouvelle plateforme 64 bits via les Core™ 2 visant d'abord les performances. Sous la même marque Core™, deux plateformes disjointes, une 32 bits et une 64 bits. Apple et Steve Jobs connaissaient les plans d'Intel, ils ont probablement travaillé ensemble depuis 2003 là-dessus.
On est en 2005, et pour Steve Jobs la performance par watt est essentielle. C'est ce qui assure la création de produits portables ou mobiles. Et c'est pour cela qu'il propose une transition vers les CPU Intel x86, les performances par watt, et en fait aussi les performances tout court!
Steve Jobs a alors annoncé qu'un an plus tard, en juin 2006, Apple vendrait des Mac Intel, et que la transitions prendrait plusieurs années. On le sait, Steve jobs est un énervé, et la transition s'est passée très vite, je dirais brutalement. Comme la transition plus récente aux SoC Apple Silicon sur l'architecture ARMv9 en 2020 et 2021 pour l'essentiel des Mac!
Steve Jobs a révélé à cette occasion que Mac OS X tournait sur x86 depuis 2000. Portable et porté. Et que chaque version de Mac OS X, depuis la première, a été compilée et tournant sur du x86! "Just in case" ! Ça explique le portable Sony Vaio avec Mac OS X présenté sur un par de golf au patron de Sony...
Et voilà le premier Mac purement Intel, le DTK 2005 Pentium4 @ 3,6 Ghz avec 2 Go de RAM dans un habillage de PowerMac. Réservé aux développeurs. Essentiellement, il s'agissait d'une carte-mère pour Pentium-4 fixée dans un PowerMac déshabillé. Les développeurs ont pu le "louer", mais Apple à cette époque faisait encore des cadeaux, des beaux cadeaux, et sur le retour de ce Mac Intel P4 3,6Ghz 2Go de RAM, les développeurs recevaient gratuitement en retour un iMac neuf!
Dès janvier 2006, il y a cette incroyable présentation de Steve Jobs avec Paul Otellini, respectivement CEO d'Apple et d'Intel. Les premiers Mac Intel sont là!
D'une certaine façon, Intel a sauvé Apple, a sauvé les Mac! Quand je critique Intel aujourd'hui, je n'oublie jamais que si nous avons des Mac avec macOS aujourd'hui, c'est grâce à Intel et aussi grâce à Paul Otellini son dirigeant d'alors et ami proche de Steve Jobs.
Il y a néanmoins un point à aborder, les Core™ [1] 32 bits. Un cul-de-sac, une erreur incroyable. Je vous reviens dessus...
Alors que les spéculations autour d’une explosion des prix des iPhone se multiplient, Mark Gurman tempère les scénarios les plus alarmistes. Contrairement à certaines estimations évoquant un iPhone à 3 500 dollars, le journaliste -qui peut être disposé de quelques informations supplémentaires- pense qu’Apple fera tout pour limiter l’impact des nouveaux droits de douane !
Apple préparerait « un nouveau design audacieux » pour le vingtième anniversaire de l'iPhone avec un modèle Pro « qui utilise davantage le verre », d'après Mark Gurman sur Bloomberg. L'iPhone a été lancé en 2007 : cette évolution serait donc prévue pour 2027 dans deux ans. Après la...
Un photographe dénonce chez nos confrères de PetaPixel une erreur d’identification dans l’application Photos d’Apple, qui montre une fois encore les biais persistants dans les algorithmes de reconnaissance d’images. Une histoire plutôt gênante.
Selon un nouveau rapport , Apple envisagerait une refonte matérielle d’envergure pour marquer les 20 ans de l’iPhone en 2027. Parmi les nouveautés envisagées, on trouve un iPhone pliable et un modèle Pro au design entièrement repensé, avec un usage plus important du verre.
L'entrée en vigueur des droits de douane annoncés par Donald Trump en début de semaine est prévue pour ce mercredi 9 avril. Il ne fait aucun doute qu'Apple fait actuellement tout son possible pour obtenir des exemptions pour ses produits, mais des décisions difficiles devront être prises si...
À partir du 10 avril 2025, X (ex-Twitter) imposera de nouvelles contraintes aux comptes parodiques. Ils devront modifier leur nom et leur photo de profil pour éviter toute confusion avec les profils authentiques. L’objectif affiché : limiter les risques d’usurpation. De fait, ça limitera beaucoup l’intérêt des comptes parodiques.
Deux dernières générations d'iPad, dans leur version Wi-Fi + cellulaire, profitent de promos intéressantes. Chez Amazon France, le nouvel iPad A16, qui fait office d'entrée de gamme coûte 495 € pour le coloris rose, tous les autres sont au prix d'Apple de 579 €. Outre sa capacité de connexion 5G, il est doté de 128 Go de stockage.
Trois applications tournant en meme temps sur l'iPad A16. Image iGeneration.
Son processeur, récupéré de l'iPhone 14 Pro, le rend performant mais il ne permet pas d'utiliser la suite d'outils Apple Intelligence. Ce n'est peut-être pas indispensable sur cette tablette qui peut se destiner à un usage familial, à un jeune enfant ou, à l'inverse, à une personne âgée. Pour le coup, la connexion cellulaire sera certainement inutile. En tout cas, avec son écran de 11", c'est une bonne tablette pour des occupations variées et grand public.
L'autre bon plan est sur le nouvel iPad Air M3 de 11", sorti le mois dernier comme l'iPad A16. Amazon, en Italie, le vend 719 € au lieu de 889 € dans son coloris bleu (ce qui le met au prix du modèle uniquement Wi-Fi). Une fois la taxe ajustée à la baisse et les frais de ports pris en compte, cela donne 712,86 €.
L'iPad Air M3 avec son nouveau Nouveau Magic Keyboard muni d'une rangée de touches de fonction. Image iGeneration.
La tablette est parfaitement équipée : processeur M3 qui le met au niveau d'un Mac et lui assure le fonctionnement d'Apple Intelligence, connexion 5G et 128 Go de stockage.
L'iPad Air, comme son cousin le MacBook Air, est une tablette puissante, capable de recevoir un clavier avec trackpad ou le Pencil Pro et qui peut très largement convenir à ceux qui trouvent les iPad Pro bien trop inabordables.
Alors que les premières rumeurs autour d’iOS 19 commencent à circuler, l’attention se tourne de plus en plus vers la gamme iPhone 17, et en particulier vers un modèle inédit : l’iPhone 17 Air. Ce nouveau venu pourrait marquer un tournant en matière de design, avec une épaisseur drastiquement réduite par rapport au reste de la gamme.
Alors qu'Apple vient d'activer la capacité de lecture de l'audio Lossless sur l'AirPods Max USB-C, celui-ci passe la tête pour la première fois sous les 500 € chez Amazon Italie. Le modèle Bleu est affiché à 499 € (497 € une fois les frais de port et la taxe, plus forte en Italie, ajustés pour la France). La livraison est possible ce mercredi.
Les coloris noir et orange sont à 520 € (518 € une fois dans le panier). Côté France, Amazon les vend actuellement entre 539 € et 579 €, le tarif de l'Apple Store.
DEVONthink a beau avoir fêté son vingtième anniversaire il y a quelques années, cet organisateur de contenus en tout genre n’a pas dit son dernier mot. Bien au contraire, l’app va bientôt passer à une quatrième mise à jour majeure et une première bêta de la version 4 est désormais disponible. La grosse nouveauté au programme ne surprendra personne, c’est bien l’intelligence artificielle générative qui est au cœur de cette version. Ses concepteurs ne se sont pas risqués à proposer leur propre grand modèle de langage et ils n’essaient même pas de vous revendre un accès à l’un des acteurs du moment, ils se sont contentés de créer l’infrastructure nécessaire pour exploiter les LLM existants.
ChatGPT résume mon test du Mac Studio 2025, stocké dans DEVONthink sous la forme d’un fichier Markdown. Image MacGeneration.
Précisons déjà que les fonctionnalités liées aux IA sont optionnelles et désactivées par défaut. Pour en bénéficier, il faudra tout d’abord les activer dans les préférences de DEVONthink, en saisissant une clé d’accès à l’API de l’un des acteurs en ligne pris en charge, ou bien en configurant au préalable un modèle en local par le biais d’Ollama, Studio LM ou encore GTP4All. Si vous n’avez pas assez de place ou de puissance sur votre ordinateur pour un fonctionnement local, alors vous pourrez faire appel à OpenAI (ChatGPT), Anthropic (Claude), Google (Gemini), Mistral ou encore Perplexity. Selon les services, l’accès peut être gratuit (Gemini et Mistral) ou bien payant, l’app permettant alors de sélectionner un modèle plus ou moins coûteux et aussi de choisir entre un traitement plus cher et meilleur ou au contraire bon marché, mais moins performant.
Une fois tout ceci réglé, les IA peuvent répondre à vos requêtes de plusieurs manières. Un chat général est désormais accessible depuis une icône dédiée en haut à droite de la fenêtre, depuis le menu « Tools » ou encore depuis la barre latérale également située à droite. Vous pouvez poser n’importe quelle question et le LLM générera une réponse éventuellement juste. Tout l’intérêt est toutefois le lien avec la base de données de DEVONthink. Vous pouvez effectuer des recherches en langage naturel, ou même demander un résumé pour le document en cours et même s’il faut parfois se battre un peu, cela fonctionne plutôt bien. L’app dispose aussi d’un mode spécifique pour résumer la sélection, accessible depuis le menu Edit.
Les IA en action dans DEVONthink : le chat général qui a effectué une recherche sur la base de données sur la droite, une image générée par Dall-e 3 et ajoutée à la base sur la gauche. Notez aussi les tags dans la barre latérale de gauche, tous générés automatiquement grâce aux IA. Image MacGeneration.
Puisque ces intelligences artificielles sont génératives, elles peuvent aussi créer du contenu qui sera directement ajouté dans DEVONthink, que ce soit une image ou même du texte suivant vos consignes. Moins gadget peut-être, on peut demander de trouver automatiquement des tags à partir du contenu, ce qui fonctionne pas trop mal, même si on atteint vite les limites des LLM et de l’intégration pensée pour l’app. Vous ne pouvez pas guider l’IA pour cette sélection de tags, si bien que vous en aurez beaucoup et souvent des variations qui compliquent l’organisation (j’ai eu par exemple un tag « fonctionnalité », un autre « fonctionnalités » et même un troisième « Fonctionnalités »). Impossible de modifier la collection avec une IA, seul l’ajout de nouveaux tags est possible.
Ces intégrations des intelligences artificielles se retrouvent à de nombreux niveaux et dans de multiples recoins de l’app. DEVONthink appartient à cette catégorie d’outils qui demandent un temps d’apprentissage pour les maîtriser pleinement et c’est indéniablement vrai aussi pour cette nouveauté. Par exemple, les annotations associées à chaque élément peuvent être remplies par le résumé généré par une IA. On peut aussi les utiliser pour transcrire de l’audio ou encore modifier le texte en demandant de l’aide aux modèles de langage. Les outils de réécriture d’Apple Intelligence sont aussi au rendez-vous, si nécessaire.
Le résumé généré par une IA, au centre, peut remplir l’annotation associée au document dans la base de données de l’app, sur la droite. Image MacGeneration.
Cette nouveauté est loin d’être la seule et la liste est trop longue pour tout évoquer. Notons la possibilité d’activer un versionnement des fichiers, DEVONthink conservant alors toutes les versions à chaque modification. L’app sait aussi faire des recherches à l’intérieur des fichiers PDF, même s’ils ne contiennent pas de texte et sans avoir à les traiter au préalable avec un outil de reconnaissance optique des caractères (OCR). Les plus longs documents peuvent afficher une table des matières, cela fonctionne également avec les fichiers Markdown, les PDF ou encore les pages web. L’aide intégrée a été entièrement revue et les IA y ont d’ailleurs accès, vous permettant d’obtenir de l’aide en langage naturel.
DEVONthink 4 est une mise à jour majeure qui sera payante pour tous les utilisateurs, sauf ceux qui ont payé une licence pour la troisième version il y a moins d’un an. Ses concepteurs en ont profité pour introduire un nouveau modèle économique avec une licence « à la Sketch ». Une fois achetée, vous bénéficierez de mises à jour pendant un an, puis l’app restera fonctionnelle, mais bloquée à la version en cours. Pour mettre à jour, il faudra payer, avec un tarif préférentiel si vous le faites sans attendre. Comme toujours, il existe trois éditions différentes et toutes les fonctionnalités liées à l’IA nécessitent au moins une licence Pro, facturée 199 $ HT (environ 221,5 €). La licence de base est à 99 $ HT (110 €) et il existe aussi une licence Server pour des besoins particuliers à 499 $ HT (555 €). Des réductions sont prévues pour les clients précédents, y compris ceux restés à DEVONthink 2.
Même si l’app est en bêta, vous pouvez la télécharger et commencer à l’utiliser dès maintenant, sachant que l’année de mises à jour débutera seulement avec la première version finale. DEVOnthink 4 nécessite macOS Ventura (13) au minimum, son interface n’est pas traduite en français.
Errata: le nom du journaliste est Jeffrey Goldberg, rédacteur en chef de The Atlantic.
Dans les administrations précédentes, la Secrétaire d'État de l'administration Obama avait eu du mal avec les courriels (emails en français ;) ), stockant ceux-ci y-compris quand confidentiel ou avec le plus haut degré de sécurité dans son sous-sol, et quand le problème identifié les effaçant pour interdire à la justice d'y accéder.
L'administration Trump dont beaucoup avaient appelé à ce que celle-ci soit condamnée pour ces exactions, à l'exception de ses autorisations d'essais d'armes nucléaires en Inde (il y a un livre là-dessus bien documenté), s'est dit qu'elle pouvait faire mieux et l'entourage de Trump a démontré son bel esprit "start up" : ne pas hésiter à tout casser pour mieux réussir, ou mieux plonger!
Las, ils n'avaient pas entendu parler Signal ou de ce qu'on appelle courriel (email en français), et ils ont poussé la découverte assez loin.
D'abord comme l'ont rapporté nombre de médias, en créant un groupe sur l'App Signal (pourtant cassée pour la NSA) pour discuter de sujets plus que confidentiels, sécurité défense ad-minima, mais en y ajoutant un journaliste dont le nom est encore inconnu , Jeffrey Goldberg rédacteur en chef de The Atlantic, un média de gauche opposé à leur politique. Et en pérorant sur les attaques sur le Yemen et leur stratégie. Qui a réussie, soyons clair.
Ensuite, après ce grand succès, pourquoi ne pas essayer GMail pour y échanger des informations de sécurité nationale?!? Le Docteur Fauci l'avait fait avec d'autres comploteurs et c'est en train de le rattraper devant le Sénat Américain depuis ces derniers mois. Avant même le changement de Président! L'administration Trump semble bien partie pour découvrir toutes les technologies modernes et leurs problématiques!
Le fabricant KTC vient de lancer un écran 27 pouces 5K, le H27P3, imaginé pour les utilisateurs de MacBook et les professionnels de l’image. Il est déjà disponible en Chine au prix de 2499 yuans, soit environ 344 dollars.
En s’affinant l’année dernière, les iPad Pro M4 ont perdu un petit truc : l’objectif ultra grand-angle. Cela n’a semble-t-il pas ému grand-monde, ce qui nous fait nous poser une question : prenez-vous des photos avec votre iPad ?
L’iPad A16 utilisé comme appareil photo. Image iGeneration.
Les iPad Pro gardent bien entendu un objectif grand-angle et même un LiDAR pour réaliser des relevés 3D. La tablette d’Apple sert d’ailleurs d’appareil photo principal sur certains chantiers. Il n’est pas rare non plus de voir cet appareil (ou un de ses concurrents sous Android) servir d’appareil photo d’appoint dans les commerces.
De manière générale, les iPad réalisent des clichés plutôt corrects, mais les iPhone ont creusé l’écart ces dernières années avec leur mode nuit, leur capteur 48 Mpx, etc. La qualité est néanmoins suffisante pour numériser rapidement des documents.
Lors de la célébration de ses 50 ans, Microsoft a vu son événement perturbé par deux employées dénonçant les contrats de l’entreprise avec l’armée israélienne. Elles accusent Microsoft d’avoir fourni des outils d’intelligence artificielle utilisés dans les frappes menées à Gaza.
Pour les 10 ans de l’Apple Watch, Apple a conçu un bracelet Sport Band inédit, jamais commercialisé. Quelques exemplaires circulent, mais c’est en fait un test interne hélas abandonné avant la mise en vente publique.
Pour limiter l’impact des nouveaux tarifs douaniers imposés par les États-Unis, Apple envisage d’augmenter l’assemblage d’iPhones au Brésil. L’usine de Foxconn à São Paulo pourrait bientôt produire des modèles plus haut de gamme destinés à l’exportation.
Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.
Enfin ! Après des mois d’attente, Apple Intelligence est finalement disponible en France sur iPhone et iPad. Si vous avez mis à jour votre appareil sur iOS 18.4 et que celui-ci est compatible, vous pouvez enfin utiliser les nouvelles fonctions d’IA présentées il y a pas loin d’un an. Est-ce que l’attente en valait la peine ? On en discute dans cette émission.
Dans le reste de l’actualité, Apple a écopé d’une grosse amende en France pour abus de position dominante, la guerre commerciale engagée par Donald Trump fait craindre une hausse du prix de l’iPhone et un revendeur historique de l’écosystème Apple est en liquidation judiciaire.
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Apple avait prévu un bracelet Sport commémoratif pour les dix ans de l'Apple Watch l'année dernière, mais ne l'a finalement jamais commercialisé. Un lecteur du site 9To5Mac est parvenu à mettre la main sur un prototype de ce bracelet, qui s'est échappé des labos d'Apple et s'est retrouvé...
Alors que les nouvelles taxes imposées par l’administration Trump continuent de provoquer des remous dans l’économie mondiale, allant jusqu’à provoquer une réaction alarmée de la directrice du Fonds Monétaire International, certains spécialistes se sont posé une question bien particulière : d’où viennent les calculs de taxes, et comment le président américain en est venu à ces résultats ?
Donald Trump, avec la nouvelle liste des taxes à l'importation. Image Wikipedia/The White House, domaine public.
Car le moins qu’on puisse dire, c’est que certains éléments de la liste paraissent pour le moins étranges : entre chiffres totalement aberrants (le Vietnam n’a jamais imposé des taxes de 90 % aux produits américains...), découpage des territoires étrange (pourquoi la Réunion ou encore la Polynésie française sont séparés de la France ?) ou îles n’ayant jamais eu autre chose qu’une base américaine (Diego Garcia) ou des pingouins (Heard Island), les bizarreries ne manquent pas !
Si dans un premier temps Gordon Chapman avait émis l’hypothèse que la liste des pays ait été établie selon celle des domaines « top-level » d’internet (les fameux .fr, .com, .uk, etc...), il est revenu sur cette affirmation, la liste correspondant trait pour trait à celle-ci, provenant d’une administration officielle. Cependant, la provenance des calculs des fameuses taxes pourrait être bien plus étrange.
Comme l’a remarqué The Verge, l’économiste James Surowiecki s’est penché sur la formule utilisée par l’administration Trump, et elle s’avère d’une simplicité désarmante, en plus d’être totalement aberrante. Vous prenez le déficit commercial des USA avec un pays donné, et vous le divisez par la somme de ses exportations vers les USA. Divisez le chiffre, et voilà : vous avez obtenu votre taxe !
Si le chiffre obtenu est en-dessous de 10 %, pas de panique : vous appliquez une taxe minimum de 10 %. Tout bêtement.
Just figured out where these fake tariff rates come from. They didn't actually calculate tariff rates + non-tariff barriers, as they say they did. Instead, for every country, they just took our trade deficit with that country and divided it by the country's exports to us.
L’administration Trump a bien entendu démenti cette affirmation, en publiant sa propre formule. Cependant, Politico a pu confirmer que celle-ci n’est qu’un habillage inutile sur la formule de base indiquée par l’économiste, pour tenter de noyer le poisson.
Mais qui pourrait bien être à l’origine de cette formule ? Il se pourrait bien que « il » ne soit pas le bon terme, mais plutôt « quoi ». En effet, de nombreux internautes ont pu constater qu’en posant la question « Trouve une solution simple pour calculer les taxes que les USA devraient imposer aux autres pays pour équilibrer la balance commerciale avec ses partenaires, dans le but de réduire le déficit commercial à zéro » (« an easy way for the US to calculate tariffs that should be imposed on other countries to balance bilateral trade deficits between the US and each of its trading partners, with the goal of driving bilateral trade deficits to zero. » en VO), les différentes IA répondaient... avec la même formule.
Quelques variations existent entre ChatGPT, Grok, Gemini ou Claude, mais tous arrivent à la formule de base, plus quelques petits ajouts comme la base de 10 % minimum. Tous les bots préviennent des précautions à prendre avec cette formule, rappelant qu’elle n’est pas sans risques pour l’économie mondiale, et est même propice à de nombreuses complications. Gemini est le plus clair sur ces dangers :
Bien que cette formule permette de cibler directement les déficits d’une balance commerciale entre pays, la réalité de l’économie mondiale est bien plus complexe, et son utilisation peut amener à de sérieuses conséquences négatives. De nombreux économistes rappellent que l’accumulation de taxes n’est pas un outil efficace pour équilibrer les relations commerciales.
Il est impossible de confirmer si oui ou non l’administration Trump a fait appel à l’intelligence artificielle pour trouver cette formule, ou si c'est une trop belle coïncidence : même si c'était le cas, il est certain que les proches du président américain ne s'en vanteraient pas. Quoi qu’il en soit, les nouvelles taxes que souhaite imposer la Maison Blanche provoquent déjà des remous terribles dans l’économie mondiale, ainsi que dans les relations internationales.
Alors que l’échéance devait tomber demain, Donald Trump a annoncé accorder une rallonge de 75 jours au délai donné à TikTok US pour trouver un repreneur américain, comme rapporté par MacRumors.
Si les offres se bousculent au portillon selon les rumeurs, avec entre autres Oracle, Perplexity, le youtubeur MrBeast, Kevin O’Leary (Shark Tank), Jesse Tinsley (créateur de Employer.com), Franck McCourt ou même Amazon, aucune n’a été confirmée dans le délai imparti.
L’équipe de Donald Trump ne semble pas affectée pour autant, ce dernier affirmant que l’administration a fait des « progrès extraordinaires pour sécuriser un deal permettant de sauver TikTok », mais concédant que le travail était encore loin d’être fini.
De son côté, ByteDance a réaffirmé qu’elle n’avait aucune intention de vendre TikTok et la Chine s’est toujours tenue du côté de son entreprise, bien que Donald Trump tente de mettre dans la balance une réduction conséquente des nouvelles taxes en contrepartie d’un transfert de propriété de TikTok US vers un investisseur américain. Lequel lâchera avant l’autre ?