Intel a confirmé, indiquant que le gouvernement Américain investirait $8,9 milliards USD, correspondant à 9,9% des parts de la société au prix de $20,47 par part.
En revanche le gouvernement US serait un investisseur silencieux, sans présence dans le Board, ni droits d'accès à l'information.
Prendre près de 10% d'une société en mettant presque 9 milliards de dollars sur la table, et ne pas exiger une présence au Board? Ça sent la subvention déguisée..
[Article initial]
Intel avait été le plus grand concepteur et fabricant de microprocesseurs, mais aussi le premier d'entre eux via son i4004.
Las depuis une grosse décennie les choses vont de mal en pis: performances médiocres face à l'offre d'AMD, tout en consommant largement plus, et incapacité à produire des CPU ou SoC de pointe, faisant appel à TSMC pour cela bien qu'ayant ses propres usines!
Le M1 d'Apple a montré qu'il était possible de faire énormément mieux en terme de performances/Watt, et donc d'autonomie en usage réel. Pour bien moins cher. Une gifle pour Intel qui avait alors été sanctionné en bourse...
Intel est littéralement en train de couler, et une rumeur indique que le gouvernement américain pourrait investir dans cette société qui est clé en terme d'industrie, mais aussi en terme de sécurité nationale.
Tout est dans le titre, car une "faille de sécurité" y est présente dans le framework de traitement d'images. Et elle est exploitée activement pour cibler des personnes. Ce que dans le jargon on appelle une "backdoor", qui a échappée au contrôle de ses maîtres, et maintenant exploitée par d'autres malandrins...
Toute backdoor installée pour espionner, ou au nom de la "protection des enfants", finit un jour ou l'autre par être exploitée par des pirates tout aussi étrangers, et des agences privées. Comme quasiment à chaque fois...
Comme d'habitude, sous iOS ou macOS, il s'agit évidemment d'une "erreur", d'une "bug", et qui comme quasiment à chaque fois est exploitable depuis l'envoi de messages MMS, RCS ou iMessages, sans information ni action de l'utilisateur. Et le processus le traitant ayant malencontreusement trop de droits. Quel hasard! Comme quasiment à chaque fois...
Apple pourrait-il traiter les contenus reçus dont les images dans un processus ayant des droits minimaux?!? Apple pourrait-il incorporer des tests de corruption de données ou fichiers intégrés avant de les traiter?? OWASP a encore du boulot avec Apple!
L’auteur de la série, à la recherche des ancêtres de l’IA dans sa MacCave…
MacGeneration : On te connaissait spécialiste de l’histoire d’Apple à travers ton site L’Aventure Apple. Dernièrement, tu t'es mis à écrire des livres sur l'intelligence artificielle et une série sur l'IA pour le Club iGen, la formule premium de MacGeneration. Es-tu devenu superintelligent depuis que tu utilises toutes ces nouvelles technologies ?
Jean-Baptiste Leheup : Ah non, pas du tout, ça n'a rien à voir ! Pas plus qu'un marteau et un burin ne font un sculpteur de pierre, ou qu'un seau d'enduit et une spatule font un bon plaquiste. L'IA ne rend pas plus intelligent. Et je le dis tout de suite, avant que les lecteurs ne le disent en commentaire, elle ne rend pas plus bête non plus. C'est comme la voiture : ce n'est pas elle qui rend fainéant. On peut avoir une voiture, s'en servir, et continuer de courir, faire du vélo, marcher et être en pleine santé. D'ailleurs les humains n'ont pas attendu l'IA pour être idiots, entre nous. L'IA n'interdit ni de lire des livres, ni de philosopher, ni de réfléchir, ni de construire des plans de rédaction soi-même, ni de chercher des réponses aux questions ou des solutions aux difficultés. En revanche, bien utilisée, elle peut proposer de nouvelles suggestions, élargir les débats, proposer des pistes de réflexion…
Ce que j'aime le plus, c'est cette possibilité de donner du contexte aux chatbots avec lesquels on interagit. C'est du jamais vu dans l'histoire de l'informatique. Jamais Google ou Wikipédia ne se sont approchés de cette idée. Dire « OK ChatGPT, donne-moi des arguments sur lesquels des hommes politiques français pourraient s'appuyer pour soutenir ou combattre le revenu universel », et c'est parti. Je ne demande pas à ChatGPT de me dire s'il faut ou pas mettre en place le revenu universel, mais je peux lui demander de m'expliquer le concept, d'apporter des éléments de discussion, de comparer avec d'autres pays ou d'autres époques… C'est juste extraordinaire. Toutes les connaissances du monde accessibles dans une fenêtre, et même depuis quelque temps en discutant à haute voix.
On a l'impression que ChatGPT et consorts marquent un nouveau départ dans l'IA, pour le grand public en tout cas. Est-ce que tu te souviens de ton premier contact avec ces IA génératives ? Est-ce que tu as eu l'impression de vivre un moment important comme quand on a vu le premier iPhone par exemple ?
J'ai découvert l'IA un peu comme tout le monde, parce qu'on parlait de ChatGPT ici et là, alors j'ai cliqué sur un lien dans un article et j'ai essayé. Évidemment, j'ai commencé par lui demander « Qui est Jean-Baptiste Leheup » et la version d'alors, ça devait être GPT-3.5, m'a dit que c'était un poète français contemporain de Louis XIV ou quelque chose de ce genre-là. Je me suis dit « OK, donc c'est une sorte de Wikipédia, mais qui dit des conneries », j'ai laissé tomber un moment, puis j'ai vu passer tous ces articles sur des gens qui l'utilisaient non pas pour poser des questions de culture générale, mais pour réaliser des tâches : résumer, proposer, imaginer, simplifier, compléter, corriger, réorganiser, traduire… Et là, j'ai vraiment compris que si je ne m'y remettais pas, j'allais passer à côté d'une révolution.
Pour moi, ça a été un choc. Le même genre de choc que la première fois que j'ai envoyé et reçu un e-mail, il y a bientôt trente ans, ou quand j'ai essayé Google en version bêta à la place des moteurs de recherches qu'on utilisait à peu près à la même époque, quand j'ai utilisé un réflex numérique alors que je ne jurais que par mon réflex à pellicule 24x36, quand j'ai utilisé le premier iPhone, ou à une moindre échelle quand j'ai eu entre les mains le premier iPhone à écran Retina. Le sentiment qu'un truc se passait. L'idée que « ça, ça ne disparaîtra plus jamais, on ne reviendra pas en arrière ». Parce qu'à un moment, il faut quand même regarder les choses en face : tout n'est pas parfait, évidemment, mais cette technologie qui est publique depuis quoi, deux ans, trois ans, fait des trucs qu'on n'avait jamais réussi à faire faire correctement à un ordinateur au cours des cinquante dernières années. Et tous les mois, on passe de nouvelles étapes, à une vitesse totalement sidérante.
ChatGPT. Image MacGeneration.
Ces outils d'IA, ça va être comme internet. Il y aura ceux qui sont nés avec et ceux, comme nous, qui vont devoir apprendre à vivre avec. Hormis la lecture de tes livres et de nos séries, quels sont les conseils que tu pourrais donner à qu'un qui veut s'y mettre, progresser, s'en servir au quotidien ?
En 2024, je me suis aperçu que beaucoup de mes collègues chez Amazon, où je travaillais à l'époque, n’utilisaient pas du tout ChatGPT ou Cedric, le LLM interne dont les salariés de l'entreprise disposent. Comme tous les cadres, on était tous débordés, et souvent occupés par des tâches répétitives ou à faible valeur ajoutée. Résumer un échange de mail pour un N+1, récupérer des données dans un document, un tableur, mettre à jour un PDF avec les infos du dernier trimestre, des trucs comme ça. ChatGPT, Cedric et tous les autres sont capables de faire 90% du travail en 1% du temps, mais tout le monde continuait de copier-coller, remettre en forme, vérifier, sortir la calculette, refaire un tableau croisé dynamique, copier-coller à nouveau, et recommencer pour la page ou la feuille de calcul suivante. C'est ce qui m'a donné l'idée de mon premier ouvrage sur le sujet, C'est décidé, je me mets à l'IA, avec une couverture toute mignonne et grand public alors que les bouquins sur le sujet utilisent généralement des images de robots, de cerveaux en 3D ou des trucs comme ça qui font un peu peur. Donc lire ce petit livre, qui n'a pas d'autre prétention que de montrer que l'IA peut servir à plein de choses, c'est un très bon début.
Ensuite, je donnerai un seul conseil : se souvenir que l'IA est un outil, ou plutôt un ensemble d'outils. Je n'ai jamais espéré qu'une perceuse fasse un trou toute seule. C'est moi qui vise et qui oriente la mèche, c'est moi qui appuie sur le bouton, c'est moi qui arrête, c'est moi qui contrôle. Avec l'IA, c'est la même chose. Si je demande à ChatGPT de résumer un échange de mails pour mon directeur, je lui donne toutes les indications nécessaires, je contrôle, et je maîtrise. Si je ne sais pas de quoi parlait l'échange d'e-mails, je ne peux pas contrôler, je risque de laisser l'IA dire n'importe quoi, donc je ne fais pas bien mon boulot et je ne mérite pas mon salaire.
Il y a beaucoup de craintes autour de l'IA. Tout d'abord par rapport à ses hallucinations. Le cerveau des humains a la mémoire très sélective. On se souvient plus volontiers des échecs, comme l’IA de Google qui recommandait de mettre de la colle dans une pizza, que des réussites. Qu'est-ce que tu as à dire sur ça ?
Suivre les conseils d'une IA aveuglément, c'est aussi stupide que lire un forum pour savoir si on a un cancer ou lire la page Wikipédia du conflit israélo-palestinien pour savoir qui a tort et qui a raison. L'IA n'est pas faite pour ça. L'IA — j'utilise le terme pour désigner les chatbots grand public — est là pour écrire des phrases qui sont statistiquement correctes. Le choix des mots, la grammaire, l'organisation des idées, n'est que le résultat de probabilités statistiques d'une complexité inimaginable. C'est déjà stupéfiant et merveilleux, car tout cela n'est produit que par une machine qui aligne des 0 et des 1, ne l'oublions pas.
Déjà, les modèles récents disent beaucoup moins de bêtise que les précédents, ils sont mieux entraînés, plus prudents. Leurs créateurs les ont mieux cadrés, notamment pour qu'ils soient capables de dire quand ils ne connaissent pas quelque chose, ou quand un sujet fait l'objet de discussions ou de débats. Ils ont accès au web pour vérifier leurs réponses, peuvent donner des sources que l'on peut ensuite aller contrôler, et sont capables d'indiquer un score de confiance si on le leur demande.
Le domaine où je vois l'IA dire les pires bêtises, c'est dans les concepts de droit et la recherche de jurisprudence. C'est vraiment là que l'hallucination devient palpable : l'IA probabiliste mélange toutes les données et finit par s'y perdre. Les jugements se ressemblent tous un peu, ils sont écrits dans un langage tarabiscoté, avec des attendus, des conclusions d'avocats qui sont reprises telles quelles mais contredites parfois plusieurs pages plus loin, c'est un nid à hallucinations ! Mais même sur ce sujet, les choses évolueront. On apprendra aux IA à lire correctement les jugements, comme les étudiants en droit le font, et un jour elles comprendront les choses comme il faut.
Le secret est là : il faut apprendre à utiliser l'outil et non pas le laisser prendre les manettes. Je ne demande pas à ChatGPT de me donner une réponse toute faite, je lui demande de me proposer des arguments, des éléments de réponse ou de contradiction. Il est très fort pour ça. J'écris beaucoup — j’ai un recueil de nouvelles très drôles qui est publié en livre électronique, plusieurs romans qui avancent bien, en plus d’un livre de conseils sur le management qui cherchera bientôt un éditeur —, et ChatGPT m'aide énormément.
Je lui soumets quarante idées, je lui demande de me proposer trois plans en trois parties, et je m'inspire de ses suggestions. Je lui envoie une phrase, je lui demande trois ou quatre synonymes ou reformulations pour un mot, et parfois il tombe juste. Je lui demande des informations, des choses que Google ou Wikipedia ne savent pas trouver, comme « un personnage au tempérament diamétralement opposé à tel roi ou tel écrivain ». Je lui demande des prénoms à la mode au seizième siècle en Bretagne ou une marque de voiture que les collectionneurs anglais affectionnent…
Je lui explique mon idée, je lui demande les meilleurs verbes ou les meilleurs adjectifs pour décrire cette idée, et ensuite je reprends la main. Il peut aussi remettre en forme des paragraphes ou automatiser des tâches comme remplacer des guillemets courbes par des guillemets français ou supprimer des retours à la ligne surnuméraires. ChatGPT est un assistant zélé, très cultivé, jamais fatigué, mais jamais je ne le laisserai écrire à ma place !
Certains disent que l'avènement de l'IA va être à l'origine d'avancée spectaculaires. Dans le même temps, d’autres pointent l'impact écologique lié à l'utilisation de ces outils. Comment on fait ?
L'IA ne va pas être à l'origine d'avancées spectaculaires. Elle l'est déjà. Les technologies à la base de l'IA, comme l'apprentissage profond et ses réseaux de neurones, sont déjà à l'œuvre dans d'innombrables domaines où elles font des merveilles. Elles détectent des maladies, elles anticipent des pannes, elles proposent de nouvelles molécules pour créer des médicaments. Toutes les semaines, on lit des témoignages de chercheurs qui ont vu des années de recherche infructueuse résolues par des IA. Pas par ChatGPT, hein, on est d'accord, mais par les mêmes technologies qui ont donné vie aux chatbots.
Évidemment, un certain nombre de personnes continuent de faire comme si l'IA n'était qu'un jouet, un truc pour discuter de tout et de rien avec un ordinateur ou créer des images de chatons qui font du skateboard. Forcément, vue comme ça, l'IA est un gâchis de ressources, c'est évident. Mais ce n'est pas le cas. L'IA n'est pas un jouet. Pas plus que l'informatique, l'électronique ou l'électricité avant elle. C'est une nouvelle étape dans la capacité qu'ont les humains de faire faire des choses à des machines. Les principes de l'IA débloquent nombre de situations où la programmation et les algorithmes classiques commençaient à montrer leurs limites. Et ce n'est pas tout : la capacité de converser avec la machine en langage naturel va parachever ce que l'interface graphique avait enclenché il y a quarante ans, c’est-à-dire effacer la barrière entre la machine et son utilisateur.
Mistral a récemment donné des informations sur l'impact environnemental de son modèle Large 2. Dommage que l’apprentissage et l’inférence soient cumulés… Image Mistral.
À ce titre, l'impact énergétique de l'IA doit aussi être calculé sur le long terme. Une image créée par l'IA est bien plus économe en ressources que son équivalent calculé dans un vrai logiciel 3D. Une prévision météorologique — encore un domaine où l'IA fait des merveilles — est calculée des centaines de fois plus vite par l'IA qu'avec les algorithmes abominablement compliqués qu'on utilisait jusqu'alors, et avec davantage de précision, sur une même machine.
Ce que je pense, c'est qu'il y aura toujours des gens pour nous faire culpabiliser — à tort ou à raison, avec mesure ou excès — dans tous nos usages des ressources de la planète. La viande, les voitures, les avions, les e-mails, Netflix, le chauffage, le transport, les jeux en streaming, tout cela consomme des ressources qu'il faut pourtant économiser. Je pense juste que taper sur l'IA en permanence alors que notre société est encore incapable de réduire l'usage de l'avion — honnêtement évitable dans l'immense majorité des cas, qu'on parle de réunions inutiles à l'autre bout du monde ou de vacances qui n'ont rien de vital —, c'est d'une grande hypocrisie. Je ne suis pas climatosceptique, bien au contraire. Mais faisons d'abord la chasse à des choses bien plus évitables et bien plus impactantes, avant de vouloir tuer dans l'œuf une science qui n'en est encore qu'à ses balbutiements et dont l'avenir ne passe pas forcément par davantage de consommation d'énergie, mais par davantage d'efficience et de nouvelles pistes à explorer, de l'IA locale aux IA spécialisées, des petits modèles de langage aux puces d'inférence.
On va mélanger tes deux sujets de prédilection que sont l'IA et Apple. Apple fait de l'IA depuis très longtemps, mais on a l'impression que pour ce qui est de Siri, elle n'y arrive pas. On a l'impression qu'elle est frappée de la même malédiction qu'avec ses systèmes à l'époque de System 7 où elle était incapable de mettre au point un système d'exploitation moderne.
Oui, il y a de ça. Pour les besoins d'articles sur l'Apple des années 80-90 sur MacG, j'ai beaucoup relu la presse de l'époque. On voyait Microsoft et IBM faire des bonds de géants avec Windows et OS/2, et Apple restait à la traîne. Elle promettait, elle essayait, elle abandonnait, elle passait à autre chose… Par certains aspects, ce qui se passe actuellement ressemble beaucoup à cela, car malgré les communications rassurantes, on voit bien qu'en coulisses, notamment avec les départs de nombreux cadres, les choses ne sont pas correctement gérées. Plus le temps passera, plus on apprendra par des indiscrétions et des témoignages à quel point Apple a perdu la main en 2024-2025 sur ce sujet.
Mais il y a tout de même quelques différences importantes. Tout d'abord, les bases d'Apple sont saines aujourd'hui. C'est une machine à cash comme on n'en a jamais connu et elle offre ce qui se fait de mieux au niveau matériel et au niveau logiciel. On n'a aucune inquiétude sur sa pérennité à court, moyen et long terme. À la Fnac, dans les années 90, les gens voyaient un PC sous Windows 95 et à côté, un Performa sous Système 7, et ils achetaient le PC. Aujourd'hui, personne n'achète un PC au prétexte qu'il a Copilot ou Gemini préinstallé. Même du côté du téléphone, on voit bien que Samsung a par exemple des outils d'IA bien plus performants pour la retouche d'image, mais pour autant, ce n'est pas encore suffisant pour déclencher une décision d'achat face à un iPhone, sur lequel on peut disposer de toutes les IA du monde sous forme d'applications.
Je ne parierais pas que tout cela se terminera forcément par le rachat d'un grand acteur du secteur. L'IA est un domaine particulier, dont la plupart des concepts sont libres car issus de recherches universitaires ou publiques. L'IA n'est pas la téléphonie mobile ou le monde des modems 5G : Apple peut construire ses propres modèles sans risquer de guerre de brevets avec les autres acteurs, puisque les fondements de ce domaine sont libres. Je vois donc davantage Apple progresser par petits pas, parfois avec des accords avec d'autres acteurs, parfois avec ses propres solutions, jusqu'à ce qu'on oublie qu'un jour elle avait pédalé dans la semoule pour démarrer.
Est-ce qu'Apple va réussir à faire quelque chose de l'IA ? Pour le moment, elle s'intègre dans nos objets du quotidien : Mac, iPhone… Beaucoup misent sur des objets pensés dès la base pour l'IA. Les lunettes de Meta, l'iPod shuffle d'OpenAI… Comment tu vois tout ça ?
Il y a plusieurs aspects à prendre en compte. Si l'on regarde son aspect de révolution dans la manière de programmer l'ordinateur, l'IA va infuser partout dans nos logiciels. Elle va prendre la main sur le montage vidéo, la retouche photo, la rédaction de texte, la programmation elle-même, bref, on aura de plus en plus de fonctions animées par des modèles d'IA et non plus par des lignes de code rédigées par des programmeurs. Bien sûr, Word ne va pas taper à votre place, Photoshop ne va pas perdre ses outils manuels, mais tout cela sera enrichi par des fonctions IA dont chacun fera l'usage qu'il souhaite. On pourra sans doute faire un diaporama Keynote en prononçant deux phrases, un tableur Excel en donnant quelques consignes, mais on pourra toujours créer des formes ou des formules avec nos petites mains.
Si on s'intéresse plutôt à la capacité qu'apporte l'IA de dialoguer en langage naturel avec la machine, alors non seulement on verra ce type de fonction devenir de plus en plus courant sur macOS ou iOS, mais on verra aussi très sûrement la machine s'effacer, puisque l'interface graphique, le clavier, la souris, les fenêtres, les boîtes de dialogue, deviendront inutiles dans de nombreux usages. Pas tous, je le répète, on aura toujours un clavier et une souris quelque part sur un bureau ou un écran tactile dans la poche, mais de plus en plus d'interactions ne les nécessiteront plus.
Dans cette vision, je pense que les lunettes sont les meilleures candidates au titre d'informatique du futur. Du premier ordinateur personnel à l'iPhone, on a toujours cherché à faire disparaître l'objet et à laisser toute la place à l'écran. Les lunettes permettent de libérer les mains tout en occupant tout le champ visuel. Placées devant les yeux, elles peuvent disposer de caméras qui voient ce que l'utilisateur voit, de micros et de haut-parleurs très proches des oreilles… Je ne crois pas beaucoup au casque VR façon Vision Pro, trop lourd, trop encombrant, trop enfermant.
Les Ally Solos Glasses, des lunettes connectées conçues pour les personnes aveugles ou malvoyantes qui décrivent le monde extérieur.
Le Vision Pro, c'est bien pour l'immersion, ça sera un super remplaçant de la télé du salon pour regarder des films ou visiter des châteaux lointains sans prendre l'avion. Mais pour tout le reste, je crois beaucoup à l'idée d'une paire de lunettes capable d'afficher une interface en surimpression. Imaginez une recette de cuisine qui s'affiche en bas de votre champ de vision et qui suit en même temps vos gestes : « Non, j'ai dit d'ajouter d'abord le lait, pas les œufs, là ça va faire des grumeaux ». Ou bien une notification pour un rendez-vous, avec les petites flèches de Google Maps pour vous y rendre.
Vous diriez « C'est quoi cette plante ? » et les lunettes vous l'indiqueraient avec des informations visuelles en plus de la réponse orale. Vous diriez « Envoie un message à mamie pour lui dire qu'on est arrivés » et les lunettes vous confirmeraient l'envoi du message puis afficheraient ou liraient la réponse. L'Apple Watch en prendra un sacré coup, quand Apple sortira ses lunettes. Ça sera comme l'iPod à la sortie de l'iPhone. Si j'ai l'heure, les notifications et le suivi de santé sur mes lunettes, ma montre finira sur Leboncoin !
À ce titre, ce n'est pas tant l'IA qui est bloquante, mais le matériel. Intégrer une interface visuelle dans une paire de lunettes ou de lentille, c'est une vraie gageure d'un point de vue technique. Suivi du regard, surimpression d'une image, correction des micromouvements… C'est encore plus compliqué que l'interface entièrement virtuelle du Vision Pro ! Là, il s'agira de faire cohabiter le vrai monde et une interface, pas de recopier le vrai monde dans l'interface elle-même !
À titre personnel, qu'est-ce que tu attends de l'IA ? Tu as des rêves pour le futur ? Ou des cauchemars peut-être ?
Je pense qu'on est au tout début d'une nouvelle révolution dans le monde informatique. Ce n'est pas pour rien que les milliards pleuvent actuellement, ce n'est pas juste un effet de mode. Cela fait vingt ans que cela se prépare au fond des labos et voilà, on touche du doigt les premières applications concrètes, et elles dépassent de loin ce qu'on aurait pu espérer. J'ai hâte de voir comment on utilisera un ordinateur dans dix ou vingt ans. Cela sera sans doute bien différent de ce que l'on fait aujourd'hui, qui ressemble encore beaucoup à ce qui se faisait dans les années 80. J'espère qu'on pourra toujours utiliser une souris et un clavier quand on le voudra, mais j'espère aussi que l'IA pourra finir d'intégrer l'informatique qui nous entoure dans un ensemble plus cohérent.
Je suis conscient aussi que l'IA servira à toutes sortes de choses horribles, comme toutes les autres inventions humaines avant elle. Bien sûr qu'on peut craindre le rôle de l'IA dans la guerre. Mais le problème n'est pas l'IA, c'est la guerre. Bien sûr qu'on peut craindre le rôle de l'IA dans la surveillance de masse, mais le problème ce n'est pas l'IA, c'est la surveillance de masse. C'est là que le politique reprend tout son rôle. Je suis pour la régulation, pour les limites posées, pour les sanctions. Il en va de l'IA comme du génie génétique, de la vidéosurveillance, des armes, de la finance, de la justice, et de tant d'autres choses. La société doit se fixer des limites et les faire respecter. Il y aura toujours des abus et des drames. On peut se servir d'un couteau pour tuer, mais c'est interdit. Et pour autant, on ne regrette pas l'invention du couteau. N’oublions pas que cela fait cinquante ans que l’on nous fait peur avec les ordinateurs et leurs algorithmes, qui sont déjà partout. Ce n’est qu’une nouvelle étape.
Je le répète : l'IA est là, et elle ne partira plus. Ce n'est pas un gadget, ce n'est pas la nouvelle télé 3D ou le nouvel iPod, c'est un nouveau paradigme dans la relation entre l'homme et la machine. Je suis persuadé que nous allons observer des progrès phénoménaux, à toutes les échelles de cette technologie. Certains rêvent d'une superintelligence qui pourrait nous surpasser, j'attends de voir. Tant qu'on peut tirer sur la prise pour la faire taire, tout me va. En revanche, je sais qu'on constatera bientôt une infusion de l'IA dans notre quotidien. Des modèles tournant en local, des petits systèmes, optimisés, ultrarapides, économes en énergie, quasiment transparents, mais qui rendront l'informatique moins bête, plus personnelle, plus pertinente. C’est très compliqué — ce n’est pas pour rien qu’Apple a du mal à améliorer Siri —, mais au final, je parie qu’on va adorer les nouvelles fonctions qui ne manqueront pas d’arriver.
L'État américain devrait investir 8,9 milliards de dollars dans les actions d'Intel, a annoncé le fondeur ce vendredi. Le président Donald Trump a confirmé l'investissement durant une conférence de presse, évoquant un accord passé avec Lip-Bu Tan qui donnerait au gouvernement une part de 10%...
Tout est dans le titre, car une "faille de sécurité" y est présente dans le framework de traitement d'images. Et elle est exploitée activement pour cibler des personnes. Ce que dans le jargon on appelle une "backdoor", qui a échappée au contrôle de ses maîtres, et maintenant exploitée par d'autres malandrins...
Toute backdoor installée pour espionner, ou au nom de la "protection des enfants", fini un jour ou l'autre à être exploitée par des pirates tout aussi étrangers, et des agences privées. Comme quasiment à chaque fois...
Comme d'habitude, sous iOS ou macOS, il s'agit évidemment d'une "erreur", d'une "bug", et qui comme quasiment à chaque fois est exploitable depuis l'envoi de messages MMS, RCS ou iMessages, sans information ni action de l'utilisateur. Et le processus le traitant ayant malencontreusement trop de droits. Quel hasard! Comme quasiment à chaque fois...
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Apple a déposé plainte devant une cour californienne à l'encontre d'un ancien employé appelé Chen Shi pour avoir volé des secrets industriels relatifs à l'Apple Watch avant de rejoindre son concurrent chinois Oppo, a repéré MacRumors. Chen Shi a travaillé à Cupertino en tant que «...
Déjà pléthorique, le marché des chargeurs sans fil est en train de s’élargir avec une nouvelle catégorie de produits. Vous connaissez les chargeurs Qi2, qui sont aimantés et capables d’alimenter un iPhone 12 ou ultérieur jusqu’à 15 W ? Il y a maintenant les chargeurs Qi2 25 W, qui sont donc plus puissants quand ils sont utilisés avec les iPhone 16. Belkin a présenté ses premiers produits hier et d’autres marques vont très bientôt faire de même. Jusqu’ici, seul le chargeur MagSafe Apple de deuxième génération proposait cette puissance.
Chargeur MagSafe Apple 25 W et iPhone 16. Ça marche mieux quand l’iPhone est posé dessus. Image iGeneration.
Petit rappel pour s’y retrouver, car c’est un peu compliqué :
les chargeurs Qi de première génération, qui se sont multipliés à la fin des années 2010 avec l’arrivée de l’iPhone X, sont limités à 7,5 W ;
avec l’avènement de l’iPhone 12, sont apparus le chargeur MagSafe Apple et les chargeurs tiers certifiés MagSafe, à la fois magnétiques et ayant une puissance maximale de 15 W ;
puis en 2024 les chargeurs Qi2 ont peu à peu remplacé les chargeurs certifiés MagSafe : mêmes caractéristiques (aimantation et 15 W max), car le standard Qi2 reprend la technologie d’Apple ;
et voilà maintenant les chargeurs tiers Qi2 25 W, qui apportent cette puissance sans passer par Apple.
Alors, quel type de chargeur sans fil utilisez-vous avec votre iPhone ? Si vous en avez plusieurs, votez pour celui que vous utilisez le plus au quotidien.
Après quelques rumeurs et incertitudes,Donald Trump a confirmé que l’administration américaine prendra une participation de 10 % au sein d'Intel. Cette annonce a été faite depuis la Maison-Blanche lors d’une conférence liée à la... Coupe du monde, et intervient après deux semaines de rebondissements autour de Lip-Bu Tan.
Dès le départ, Apple avait annoncé plusieurs partenariats possibles dans le cadre d’Apple Intelligence. Avec le retard pris par Siri, il semblerait que la firme cherche désormais à le propulser rapidement dans l’ère de l’intelligence artificielle. Selon Bloomberg, elle serait en pourparlers avec Google pour utiliser Gemini pour la future version de son assistant vocal.
À contre-courant, c’est la nouvelle série de podcasts estivale réservée aux abonnés du Club iGen. Dans chaque épisode, un membre de la rédac défend son opinion impopulaire et cherche à l’argumenter, ce qui donne lieu à de petits débats. L’idée est de vous faire revivre les discussions de la rédac pendant la pause midi dans un format plus court que les traditionnels Kernel Panic.
Aujourd’hui, Nicolas défend sa manière particulière d’écouter de la musique, à savoir uniquement par albums complets du début à la fin, et jamais par playlists. Cédric et Florian écoutent de la musique d’une façon moins rigide et défendent leur façon de faire.
Comme chaque année, Apple s’apprête à lancer un nouveau défi Activité pour célébrer la journée des parcs nationaux, qui aura lieu demain, le 24 août. Pour décrocher le précieux trophée virtuel, il suffira d'enregistrer un exercice d'au moins 20 minutes à l'aide de toute app qui synchronise les exercices dans Santé. Il y a quelques années, Apple demandait à la place de parcourir au moins 1,6 km. Rien d’insurmontable en soit, il faudra juste penser à démarrer l’entraînement, faute de quoi l’effort ne sera pas pris en compte.
Comme à l’accoutumée, le trophée s’accompagnera de nouveaux autocollants animés pour l’app Messages, histoire de partager votre exploit avec vos proches. Mais ce n'est pas tout, aux États-Unis, d'ici au 29 août, Apple fera un don de 10 $ à la National Park Foundation pour chaque achat réalisé aux États-Unis avec Apple Pay — que ce soit sur Apple.com, dans l’app Apple Store ou directement en Apple Store — dans la limite d’un plafond de 1 million de dollars. Ce partenariat existe depuis 2017. L'objectif de cette association est "d'obtenir des financements privés et établir des partenariats stratégiques afin de protéger et d’améliorer les parcs nationaux américains pour les générations actuelles et futures". Apple a également mis en avant cette initiative sur ses services, notamment sur l'App Store, où l'application de National Park Service a été sélectionnée comme App du jour.
C'est un prix canon, mais gardez bien à l'esprit qu'il dispose d'un port Lightning. Le modèle USB actuellement en vente, coûte 579 € en Apple Store. Si l'on met de côté, la connectique et les nouvelles couleurs, les différences sont assez négligeables entre les deux modèles. Les AirPods Max USB-C apportent toutefois une meilleure prise en charge de l'audio filaire avec un véritable son lossless et une latence ultra-faible. Ils offrent également l’audio spatial personnalisé en qualité sans perte et la possibilité de créer ou de mixer du contenu avec l’audio spatial et le suivi des mouvements de la tête.
En résumé, si vous comptez utiliser les AirPods Max la majorité du temps en Bluetooth et que le câble Lightning ne vous dérange pas, alors foncez ! On n'a jamais vu de mémoire ce modèle proposé à 399,99 €. Si, par contre, l'aspect filaire est vraiment important, le choix est peut-être un peu plus difficile.
Alors qu’Intel est dans la tourmente, à la fois pour ses résultats catastrophiques, son impasse technique et son patron contesté pour ses accointances avec la Chine, voilà que le président des États-Unis d’Amérique décide de se poser en sauveur, faisant entrer à hauteur de 10 % le pays dans les actions du fondeur pour la rondelette somme de 10 milliards de dollars.
Alors qu’il avait publiquement critiqué Lip-Bu Tan pour ses liens financiers avec la Chine, Donald Trump a ensuite demandé au CEO d’Intel de venir le rencontrer à la Maison Blanche. Suite à cette rencontre, Trump semblait avoir changé d’avis sur le patron, comprenant son histoire personnelle l’ayant mené au poste de CEO du fondeur.
J’ai rencontré M. Lip-Bu Tan, patron d’Intel, avec le Secrétaire d’État au Commerce, Howard Lutnick, et le Secrétaire au Trésor, Scott Bessent. La réunion fut intéressante. Son succès et son ascension sont une histoire incroyable. M. Tan et les membres de mon cabinet vont passer un peu de temps ensemble, pour ensuite m’apporter des suggestions la semaine prochaine. Merci de votre attention sur ce sujet !
Donald Trump aurait ensuite proposé au patron d’Intel une solution pour garder sa place : laisser le gouvernement américain entrer à hauteur de 10 % dans l’entreprise, comme rapporté par TheVerge.
J’ai dit « Vous savez quoi ? Je pense que les États-Unis devraient recevoir 10% d’Intel. » Et il m’a répondu « Je vais y réfléchir. » Et j’ai ajouté « Eh bien, j’aimerais que vous le fassiez parce qu’Intel a été laissé pour compte, comme vous le savez, par rapport à Jensen et quelques-uns de nos amis, Nvidia, et parmi certaines personnes et… parce qu’Intel n’aurait jamais dû… Intel était la plus grande, la plus puissante entreprise de puces au monde. Et puis ils ont commencé à partir. Ils ont commencé à aller dans des pays étrangers, et particulièrement à Taïwan. Et si on avait eu un président qui aurait dit ‘Ok, vous pouvez aller à Taïwan, mais on va mettre une taxe de 100%, ou 200%, ou 300, ou 500% : quiconque vend aux États-Unis devra payer’, ils ne seraient pas partis. »
S’il n’a pas précisé les détails de l’accord, il a en revanche bien fait comprendre que la signature de celui-ci est la seule issue permettant à Lip-Bu Tan de sauver sa place à la tête d’Intel. Suite à cette prise de parole du président américain, protégeant d’une certaine manière le fondeur d’une chute probable en le rapprochant du giron de l’État, les actions d’Intel ont grimpé de 6 %.
Apple a déposé une plainte contre un ancien ingénieur spécialiste des capteurs sur l’Apple Watch, Chen Shi, travaillant maintenant pour l’entreprise Oppo. Le gredin aurait profité de ses accès privilégiés aux secrets de fabrication de Cupertino pour les amener avec lui chez son nouvel employeur.
Selon la plainte dévoilée par MacRumors, Shi aurait indiqué quitter son emploi chez Apple afin de retourner en Chine s’occuper de ses parents devenus âgés. Cependant, il aurait omis dans le même temps de préciser qu’il avait accepté un poste chez Oppo, et en a profité avant son départ pour faire une razzia sur les serveurs de son désormais ex-employeur. Il aurait même poussé le vice jusqu’à discuter avec un bon nombre de ses collègues ingénieurs de l’équipe Apple Watch pour savoir sur quoi ils travaillaient et où ils en étaient.
Trois jours avant son départ, Shi a récupéré 63 fichiers techniques sur le serveur protégé de l’équipe de développement, les transférant sur une clé USB. Il aurait ensuite cherché le meilleur moyen d’effacer un MacBook, et de cacher les accès qu’il aurait pu avoir sur les serveurs. Décidément bien peu discret, il aurait ensuite envoyé un message à son nouvel employeur, indiquant qu’il « collectera autant d’informations que possible » pour les partager avec Oppo, spécifiquement celles sur le capteur de rythme cardiaque.
La plainte d’Apple demande une injonction interdisant à Oppo et Shi d’utiliser les secrets industriels d’Apple, la restitution des fichiers volés, ainsi que des dommages et intérêts.
Le mois de juillet a décidément été chaud pour les équipes de sécurité d’Orange : après avoir été piratés sur ses serveurs de Belgique, vu des données sur les employés de sa branche Orange Roumanie publiées sur le dark web, voilà maintenant qu’un groupe spécialisé dans le ransomware (ou rançongiciel en bon français) s’en est pris à ses serveurs français, comme le rapporte Bloomberg.
C’est grâce à la solution « clés en mains » de Warlock, un fournisseur de ransomware pour d’autres groupes de pirates informatiques, que les ordinateurs de l’agrume ont été attaqués. Si normalement toute fuite de donnée chez un opérateur doit être signalée à la CNIL, Orange SA ne l’a pas fait, indiquant qu’aucun des documents récupérés par les hackers ne contenait de fichier client.
Selon l’opérateur, les données récupérées ne sont que des « données périmées ou de faible sensibilité ». Celles-ci concernant des entreprises extérieures à Orange, les partenaires concernés ont été mis au courant :
Les entreprises affectées par le piratage en ont été informées par Orange avant cette communication, et nous collaborons avec elles ainsi qu’avec les autorités depuis le début de cet incident.
Généralement, les hackers utilisant la solution de Warlock récupèrent les données et verrouillent ensuite les ordinateurs cibles, demandant ensuite une rançon pour les déverrouiller et ne pas faire fuiter les éléments récupérés. Le groupe de pirates responsable de la fuite d’Orange a déjà laissé 4 Go de données appartenant à l’opérateur sur le dark web mi-août.
Si Orange a été « bien servi » ce mois-ci, ses concurrents n’ont pas été en reste depuis quelques mois. Les opérateurs téléphoniques restent des cibles de choix, leurs serveurs contenant des données particulièrement intéressantes pour les pirates, que ce soit les fichiers clients ou les renseignements sur les infrastructures de ces réseaux, permettant de chercher des failles utiles à d’autres piratages.
Au sommaire de ce long épisode des Doigts Dans La Prise, de bonnes nouvelles, mais pas seulement… Côté bonnes nouvelles, c’est officiel, rouler en électrique coûte moins cher qu’en thermique… on le savait mais cette fois c’est une étude indépendante qui nous le confirme…
Depuis plusieurs semaines, les bruits de couloir indiquent qu’Apple travaille en même temps sur une version interne du nouveau Siri et sur une version motorisée par une solution externe. Ce matin, Mark Gurman indiquait même qu’Apple penchait de plus en plus vers la seconde possibilité. Le fuiteur en remet une couche, en dévoilant le partenaire avec lequel Apple serait en train de travailler : Google, et son IA Gemini.
Siri motorisé par Gemini ? Image Google.
Si Cupertino pourrait donc utiliser Gemini pour Siri, ce n’est pas faute d’avoir tenté d’autres partenariats selon Bloomberg : avant d’aller voir Google et son IA, Apple aurait démarché Anthropic (Claude) et OpenAI (ChatGPT) plus tôt dans l’année.
Cependant, Apple se tâte encore : Cupertino se laisse plusieurs semaines pour décider si oui ou non elle utilisera un partenariat pour motoriser Siri, et laquelle de ces IA externes prendra ce rôle.
Pourquoi aller voir plusieurs partenaires possibles, et donc multiplier les développements parallèles ? Selon Gurman et ses oreilles bien placées, si Anthropic était le favori en début d’année, ses revendications financières auraient été bien trop élevées pour les décisionnaires d’Apple et auraient poussé Cupertino à élargir les possibilités.
Dans le cas d’une collaboration, la mise en place ne serait pas une partie de plaisir : si Apple n’est pas contre utiliser un moteur venant d’une autre entreprise, elle souhaite garder la main sur l’endroit où vont se balader les données de ses utilisateurs, et celles-ci seraient obligatoirement envoyées non seulement dans des data-centers appartenant à Apple, mais tournant en plus sur ses propres puces.
Quoi qu’il en soit, la décision finale aura une importance capitale : toute l’IA d’Apple se reposera dessus. Les équipes internes avancent rapidement, étant déjà passées à des modèles à 1 000 milliards de paramètres selon Gurman, mais restent à distance des meilleurs comme OpenAI, qui sont déjà sur des LLM à plusieurs milliers de milliards de paramètres. Qui plus est, l’équipe voit partir depuis juillet ses têtes de pont les unes après les autres, soit pour une meilleure motivation, soit attirés par l’argent proposé par Meta.
Meta qui, d’ailleurs, est le seul qui n’aurait pas été approché par Apple. Un souci de compatibilité entre les machines... ou entre les hommes ?
Apple envisagerait désormais de remplacer le moteur de Siri par Google Gemini, affirme Mark Gurman sur Bloomberg. Apple aurait récemment demandé à Google de lui mettre au point un modèle d'intelligence artificielle qui pourrait servir de base à la future version de Siri toujours attendue...
Avec l’Apple Watch, Apple a voulu pousser ses utilisateurs à se dépenser ! Elle a notamment introduit plusieurs types de challenges d’activité : ces petites compétitions amicales qui poussent à fermer les anneaux (et à obtenir des mois parfaits) ou encore des défis spéciaux, comme celui de la fête des Parcs Nationaux Américains qui se déroulera dimanche.
Alors qu’Apple a enchaîné coup sur coup deux mises à jour d’iOS, la firme de Cupertino a cessé de signer iOS 18.6. Rappelons que nous en sommes déjà à iOS 18.6.2, publié cette semaine afin de corriger plusieurs failles de sécurité jugées importantes. Juste avant cela, Apple avait rendu disponible iOS 18.6.1, une mise à jour notable puisqu’elle réactivait la mesure du taux d’oxygène sanguin aux États-Unis sur l’Apple Watch Series 9, la Series 10 et l’Apple Watch Ultra 2 sous watchOS 11.6.1.
iOS 18.6 est donc condamné, ce qui signifie qu'il n'est plus possible de revenir en arrière si vous êtes sur iOS 18.6.1 ou iOS 18.6.2. Et au vu des habitudes d’Apple, iOS 18.6.1 devrait subir le même sort d’ici quelques jours seulement, probablement au début de la semaine prochaine.
Image réalisée à l'aide d'une IA
Rien de surprenant dans cette politique de signatures : Apple verrouille méthodiquement l’accès aux anciennes versions pour limiter les failles potentielles et maintenir son parc à jour. Une pratique qui peut frustrer ceux qui aiment conserver la main sur leur appareil, mais qui s’inscrit dans la logique de sécurité et de contrôle chère à Cupertino
Particulièrement compact, le Mac mini n'occupe pas beaucoup de surface sur le bureau. Quelques supports permettent toutefois de le relever et de glisser en dessous de petits accessoires ou par exemple un SSD de sauvegarde si vraiment votre espace est compté. Et si vous utilisez régulièrement le bouton d'extinction — plutôt que de laisser la machine en veille — il pourrait être plus accessible ainsi placé en hauteur.
Image Hagibis.
Amazon référence plusieurs articles qui font peu ou prou la même chose à des tarifs inférieurs à 20 €. Ils mettent en avant leur fonction d'aide au refroidissement, mais cela peut être un intérêt secondaire.
On ne se ruinera pas avec le support de Gewokliy. Vendu 22,99 €, il est muni de patins pour mieux tenir en place et, comme les autres, il présente une découpe en son centre pour laisser respirer la machine et accéder au bouton à l'arrière. Le même est proposé sous le nom de Akkyajaure à un tarif identique, mais il peut être en promotion à 19,99 €.
Image Gewokliy.
Autre look pour le support Hagibis dont le rôle est identique aux précédents et le prix plus bas encore puisqu'il est actuellement à 16,99 €.
Image Hagibis.
Toujours dans ce registre, le support de Omoton soutient le Mac mini sur ses quatre pieds et un loquet a été ajouté qui paraît simplifier la manipulation du bouton arrière. Comptez 19,99 € pour celui-ci.
A trois semaines de la sortie de l'iPhone 17, il ne reste plus grand chose à se mettre sous la dent et les rumeurs commencent à s'enfler autour de l’iPhone 18. Le bouton Photo (en VO Camera Control) apparu avec l'iPhone 16 a été assez critiqué et Apple pourrait bien le modifier. La fonctionnalité resterait bien présente, mais dans une version simplifiée.
Décidément les départs ne concernent pas que l'équipe IA. En effet, Chris Parnell, un des hauts responsables d'Apple TV+,va donc rejoindre Paramount+ après cinq années passées à Cupertino. Ce départ illustre la concurrence féroce entre plateformes de streaming pour attirer les meilleurs talents.