Apple lance iPadOS 17.7.8 pour les anciens modèles d'iPad

Oups ! En dévoilant début mai sa nouvelle version, Whoop s’est attiré les foudres de ses clients existants. Ce tracker d’activité, qui jouit d’une certaine notoriété, est particulier : il n’a pas d’écran, on peut le porter ailleurs qu’au poignet… et il est disponible uniquement sur abonnement. C’est ce dernier point qui a posé problème récemment.
Jusque-là, Whoop promettait à ses clients abonnés depuis au moins six mois un remplacement gratuit de leur tracker dès qu’un nouveau modèle sortait. Une manière de justifier un système dans lequel l’appareil cesse de fonctionner dès que l’abonnement est résilié. Sauf qu’en présentant sa dernière version, le fabricant a changé les règles du jeu et rendu payant (à hauteur de 49 $) le passage du Whoop 4.0 à 5.0. Cela a logiquement entraîné une grosse bronca de la part des clients lésés. Whoop a finalement fait machine arrière… mais de manière partielle uniquement.
Ceux qui ont au moins 12 mois d’abonnement restants peuvent bénéficier gratuitement du Whoop 5.0. Mais ceux qui ont moins d’un an restant doivent toujours payer un supplément s’ils veulent le nouveau tracker. Et l’entreprise d’expliquer qu’elle n’a jamais voulu offrir une mise à niveau gratuite pour ses abonnés de six mois et que le billet qui comprenait cette mention était erroné.
Si ce système tarabiscoté et ce changement de pied soudain ne vous ont pas effrayé, sachez que le Whoop 5 est censé être plus précis et avoir une meilleure autonomie (14 jours) que son prédécesseur. Il analyse tout un tas de données corporelles : récupération, sommeil, cycle menstruel, VO₂ max, ECG, tension artérielle… La formule la plus abordable coûte 199 € par an. On insiste dessus : c’est un abonnement annuel. Au bout d’un an, il faut repasser à la caisse si vous voulez continuer à utiliser l’appareil. De quoi largement relativiser le prix d’une Apple Watch.
Moins d’un an après son lancement, l’antenne Starlink Mini est déjà à moitié prix. Vendue au départ 399 €, son prix a chuté depuis à 300 € et elle fait maintenant l’objet d’une promotion inédite. Elle est disponible temporairement à 199 € à la Fnac, chez Darty et chez Boulanger. Vous pouvez économiser 10 € supplémentaire en passant la commande sur Rakuten (le produit est vendu par Darty), à condition de saisir le code « CLUBR10 » juste avant l’achat.
L’antenne Starlink Mini est une antenne compacte qui permet de se connecter au réseau satellitaire de Starlink (l’abonnement dédié à la mobilité démarre à 40 €/mois avec 50 Go de données). Pas beaucoup plus encombrante qu’un MacBook Pro, elle peut facilement être transportée en voyage pour se connecter à internet d’à peu près n’importe où dans le monde. Elle offre des performances sans fil correctes et peut fonctionner sur une batterie USB-C. C’est globalement une bonne solution pour le public visé. Vous pouvez en savoir plus dans notre test publié récemment :
Test de l'antenne Starlink mini, parfaite pour ceux qui aiment voyager
Amazon commercialise cette antenne et la version standard depuis peu, mais sans appliquer la grosse réduction disponible ailleurs.
Le portrait-robot de l'iPhone 17 « Air » se complète avec des informations sur son poids et la capacité de sa batterie. Le blog sud-coréen yeux1122 avance un poids d'environ 145 grammes pour ce téléphone aussi grand qu'un iPhone 16 Plus (sa diagonale d'écran serait de 6,6" contre 6,7" pour le Plus). Il n'y a pas eu d'iPhone de 145 grammes, mais plusieurs ont été très proches et tous étaient de petits formats en comparaison.
Si le chiffre se confirme, cet iPhone ferait mieux que le Galaxy Edge avec ses 163 grammes et un écran de 6,7" également. La batterie du nouveau Samsung est a priori plus importante avec ses 3 900 mAh alors que l'iPhone en aurait une de 2 815 mAh. Ces caractéristiques proviendraient d'un lot d'échantillons d'un test de production.
Plusieurs choses pourraient aider avec cette batterie. Il y a l'utilisation du modem C1 d'Apple, inauguré sur l'iPhone 16e en début d'année. Puis un contrôle plus fin de la consommation par iOS 19 et l'IA et peut-être encore le recours à une génération de batteries plus récente à la densité accrue. Reste que la finesse annoncée de ce modèle suggère des compromis sur l'autonomie, mais Apple tablerait sur une durée à même de contenter la majorité des clients de ce modèle.
D’après les estimations internes d’Apple, entre 60 % et 70 % des utilisateurs devraient pouvoir tenir une journée sans avoir à le recharger, indiquait une précédente rumeur. Apple estime que ce chiffre navigue entre 80 % et 90 % pour les autres modèles de la gamme. Pour tenter de régler le problème, Apple a développé un étui qui permettrait de recharger le téléphone, à l’image sans doute de la défunte Smart Battery Case.
iPhone 17, 17 Pro (Max), 17 Air : prix, fiche technique, date de sortie… Toutes les nouveautés d’après les rumeurs
Petit à petit, le choix en dock Thunderbolt 5 s’élargit. OWC dévoile un nouveau modèle, nommé simplement « Thunderbolt 5 Dock », qui comprend 11 ports au total. Il intègre notamment trois ports Thunderbolt 5 (les caractéristiques du quatrième port USB-C ne sont pas précisées) pour profiter des débits maximums avec des appareils derniers cri, comme le MacBook Pro M4 Pro et le SSD LaCie Rugged Pro5. Branché à un Mac, il peut gérer jusqu’à deux écrans 6K.
La station d’accueil a aussi trois ports USB-A (un 5 Gb/s et deux 10 Gb/s) pour relier des périphériques plus anciens et son port Ethernet prend en charge les connexions jusqu’à 2,5 Gb/s. En façade, on trouve également deux lecteurs de cartes (microSD et SD 4.0 UHS-II), une entrée/sortie audio 3,5 mm et un bouton d’alimentation.
Ce dock fabriqué en aluminium est dépourvu de ventilateur pour un silence garanti. Il délivre jusqu’à 140 W à l’ordinateur, ce qui est suffisant pour tous les MacBook, y compris l’impressionnant MacBook Pro 16" M4 Max. Le produit utilise lui-même une alimentation externe.
Le Thunderbolt 5 Dock sera bientôt en précommande à 329 $ (environ 290 € HT). Les livraisons sont prévues à partir de juillet. OWC commercialise également une station plus petite et moins chère. D’autres marques (Anker, Kensington, Ugreen…) ont d’ores et déjà lancé des docks Thunderbolt 5 incluant une dizaine de ports. Ils sont tous vendus autour de 400 €.
Outre une toute nouvelle interface, iOS 19 pourrait comprendre des nouveautés beaucoup plus spécifiques. D’après Mark Gurman, Apple va soigner son système d’exploitation pour des marchés sur lesquels elle mise de plus en plus : les Émirats arabes unis, l’Arabie Saoudite et l’Inde. Un clavier bidirectionnel permettrait de passer facilement de l’arabe à l’anglais et un stylet virtuel dédié à la calligraphie serait disponible pour les utilisateurs d’Apple Pencil.
Ces trois pays représentent des relais de croissance potentiellement importants pour Apple alors que le commerce avec la Chine est de plus en plus compliqué. La firme de Cupertino va ouvrir dans les prochaines semaines sa boutique en ligne en Arabie saoudite et à partir de l’année prochaine ses premiers Apple Store physiques.
iOS 19 devrait aussi inclure des nouveautés qui intéresseront les utilisateurs du monde entier, comme une optimisation de l’autonomie, des améliorations d’accessibilité et une synchronisation de la connexion Wi-Fi à travers les appareils dans les hôtels.
Avant un iOS 19 très attendu, retour sur l'interface des 18 versions d'iOS
De nombreux produits Apple et Beats sont à des prix réduits sur Amazon jusqu'à ce samedi 24 mai. Il y a à boire et à manger dans le niveau de réduction de prix mais certaines remises sont intéressantes.
Quelques exemples dans les différentes catégories :
Si vous cherchez des tarifs plus bas sur les Series 10, Amazon Italie a toujours quelques promotions de bon aloi, supérieures à celles-ci.
Apple Pay a de la concurrence en Allemagne depuis peu. Profitant de l’ouverture contrainte de la NFC de l’iPhone en Europe, PayPal y a lancé sa propre solution de paiement mobile. L’occasion de voir comment celle-ci fonctionne alors qu’un scénario similaire pourrait se produire en France, certaines banques envisageant de quitter Apple Pay selon nos informations.
PayPal a choisi d’inaugurer sa fonction de paiement par NFC en Allemagne pour plusieurs raisons : il s’agit du plus gros marché européen, ses autres services y sont déjà très populaires (l’entreprise revendique 29 millions d’utilisateurs) et la population est réceptive aux paiements sans contact.
Les sites teltarif.de et iPhone-ticker ont d’ores et déjà pu tester cette fonction déployée progressivement. Tout commence dans l’application PayPal, qui comprend une nouvelle option pour activer les paiements sans contact. L’activation nécessite d’autoriser l’accès à la NFC de l’iPhone. Une fois que c’est fait, PayPal suggère d’être défini comme application de paiement par défaut. Dans Réglages > Apps > Apps par défaut > App sans contact, il faut alors sélectionner PayPal à la place de Wallet (Apple Cartes).
Pour permettre les paiements en boutique, une carte de débit virtuelle Mastercard est automatiquement créée et créditée avec l’argent compris sur le compte PayPal. Cette carte est donc stockée au sein de l’application PayPal et non de Wallet.
D’après nos confrères allemands, l’expérience utilisateur pour payer est très similaire à celle d’Apple Pay. D’un double-clic sur le bouton latéral de l’iPhone, la carte virtuelle PayPal apparait à l’écran et Face ID se charge de l’authentification biométrique. Un grand menu contextuel invite alors à approcher l’iPhone du terminal de paiement (TPE), un menu qu’un des testeurs juge plus clair que celui d’Apple. De plus, PayPal affiche un gros bouton pour annuler le paiement sans contact.
Un instant après avoir approché son iPhone du TPE, la transaction est réalisée et un tintement se fait entendre. Une notification push ainsi qu’un email confirment également le paiement. L’application comprend une option pour échelonner automatiquement les achats importants sur 3 à 24 mois, un service pour lequel PayPal applique de gros intérêts de 12 %.
Si le paiement en lui-même est aussi simple qu’avec Apple Pay, c’est quand on s’intéresse aux à-côtés que les inconvénients se font jour. « Lorsque PayPal est activé, l’accès rapide aux autres contenus d’Apple Wallet — comme les billets pour des événements, les cartes de fidélité ou les cartes d’embarquement — n’est plus disponible. Il faut alors déverrouiller l’iPhone et ouvrir manuellement l’application Wallet », relève teltarif.de.
Le double-clic de l’iPhone ne peut en effet être lié qu’à une seule application. Une solution de secours consiste à assigner Wallet au bouton Action de l’iPhone, mais encore faut-il avoir un iPhone récent et ne pas utiliser ce bouton pour autre chose.
Par ailleurs, la solution de paiement mobile de PayPal ne fonctionne pas sur Apple Watch, car l’accord passé entre Apple et la Commission européenne porte uniquement sur l’ouverture de la puce NFC de l’iPhone, et il ne faut pas compter sur la Pomme pour faire du zèle dans ce domaine.
Voilà à quoi s’attendre si des banques françaises quittent Apple Pay pour échapper à la commission d'Apple : un paiement par NFC toujours rapide (pourvu qu’on définisse l’app de sa banque comme app de paiement par défaut), mais une expérience utilisateur globale morcelée. Le changement serait d’autant plus notable que les cartes bancaires françaises sont actuellement stockées dans Wallet, contrairement à la carte PayPal.
Pour l’heure, PayPal n’a pas annoncé ses intentions pour les autres pays, mais en cas de succès en Allemagne, ce rival d’Apple Pay devrait logiquement être déployé plus largement.
Sans Apple Pay, l’iPhone va-t-il perdre en simplicité pour les paiements ?
La néobanque Revolut va ouvrir en France son siège pour l'Europe de l'Ouest avant de déployer des filiales dans d'autres pays voisins. L'entreprise britannique profite de la 8e édition du sommet Choose France — qui ouvre aujourd'hui à Paris, sous le patronage du gouvernement — pour annoncer l'installation d'un second bureau européen et un investissement pluriannuel.
La supervision de l'Europe de l'Est avait été confiée à un siège social installé à Vilnius en Lituanie. Le versant ouest de Revolut va l'être à un bureau en France — la situation géographique exacte n'a pas encore été donnée — a annoncé la néobanque britannique, qui souligne ainsi l'importance dans son activité du marché hexagonal.
200 postes devraient être créés pour ce second siège social. Il aura pour rôle de diriger de futures succursales en Italie, en Espagne, en Irlande, aux Pays-Bas, en Allemagne et au Portugal pour commencer. Une demande d'agrément bancaire va être déposée pour la France tandis qu'un investissement de 1 milliard d'euros sur 3 ans y est prévu.
Revolut dit avoir 55 millions de clients dans le monde (la banque se fixe l'objectif d'atteindre les 100 millions dans les prochaines années) dont 40 millions en Europe. En volume de clients, la France occupe la deuxième place derrière le Royaume-Uni avec 5 millions de personnes, dont 1 million arrivées en 2024. L'obtention d'un agrément bancaire en France lui permettrait d'offrir des produits d'investissement, de crédit ou d'épargne comme un Livret A. En somme de devenir une banque… tout court.
Revolut propose un livret d'épargne à ses jeunes utilisateurs
Revolut propose une carte "Chrome" à 60 €
Les Apple Pay, Google Pay et autres Samsung Pay échappent à une régulation plus contraignante dans l’Union européenne. En pleines négociations sur les nouveaux textes européens sur les paiements (DSP3 et PSR), la France poussait pour la mise en place de règles plus strictes sur les portefeuilles électroniques. Finalement, cette proposition n’a pas été retenue.
La dernière version d’un texte présenté par le Parlement européen ne comprend plus de mesure pour encadrer davantage Apple Pay, a remarqué Les Échos. La plupart des pays européens veulent éviter de se mettre à dos l’administration Trump sur ce sujet qui touche avant tout des entreprises américaines.
La France militait notamment pour qu’Apple dévoile certaines de ses pratiques, en particulier les conditions imposées aux banques pour rejoindre Apple Pay. En fin de compte, les contrats pourront rester secrets. Le PSR va néanmoins exiger davantage de transparence de la part de Mastercard et Visa sur les frais qu’ils appliquent aux commerçants.
Nos trucs et astuces pour mieux utiliser Apple Pay sur votre iPhone
Quatre configurations de Mac mini et une d'iMac M4 affichent des réductions allant de 7 à 12 %. La Fnac et Darty organisent une vente flash sur quelques modèles de dernières génération pour ces deux familles. Les Mac mini sont rarement proposés à des prix plus attractifs sauf à aller sur le refurb.
Pour les Mac mini M4, il y a le choix entre les deux processeurs :
Avec ce passage aux M4, le mini qui ne manquait pas de coffre est devenu toutefois une machine nettement plus puissante et plus compacte encore que les générations précédentes.
Pour l'iMac M4 il n'y a qu'une seule configuration, celle tirée du milieu de gamme :
Chez Amazon on trouve une variante de cette version, en gris argent, avec cette fois 512 Go de stockage pour 1 864 € (-135 €). On conseillerait plutôt celle-ci, le rapport mémoire et stockage est plus équilibré.
L'iMac de milieu de gamme est mieux équipé en ports que le modèle en dessous puisqu'il a l'Ethernet logé dans son bloc d'alimentation secteur et quatre ports Thunderbolt 4 au lieu de 2. Sa déclinaison de M4 est un cran plus rapide que celle de l'entrée de gamme. En outre son clavier dispose du bouton Touch ID avec son capteur d'empreinte pour toutes les étapes d'identification (ouverture de session, paiement sur le web, etc).
Cette version de l'iMac a apporté une meilleure webcam et des claviers et souris rechargeables par USB-C au lieu du Lightning. Quant au processeur M4, il est tout simplement puissant pour cette machine.
Vous n’en pouvez plus des réponses à côté de la plaque de Siri ? Sous la pression de l’Union européenne, Apple pourrait finalement vous permettre de remplacer son assistant par un de ses concurrents.
ChatGPT a déjà fait un premier pas dans iOS 18, mais son intégration dépend d’Apple Intelligence (qui demande un iPhone très récent) et il n’éclipse pas totalement Siri. La Commission européenne poussera peut-être Apple à autoriser un remplacement pur et simple de son assistant, à l’instar de ce qu’il est déjà possible de faire pour l’App Store.
Perplexity n’a pas attendu pour montrer de quoi son service était capable. Alors même que son application ne jouit pas d’une intégration aussi profonde que Siri, celle-ci arrive tout de même à rendre de fiers services, et ce avec plus de jugeote que l’assistant vocal par défaut.
Introducing Perplexity iOS Voice Assistant
— Perplexity (@perplexity_ai) April 23, 2025
Voice Assistant uses web browsing and multi-app actions to book reservations, send emails and calendar invites, play media, and more—all from the Perplexity iOS app.
Update your app in the App Store and start asking today. pic.twitter.com/OKdlTaG9CO
Alors, par quel assistant voudriez-vous remplacer Siri ?
Les apps de GPS communautaire comme Waze permettent de facilement connaître l’état du trafic et les éventuels problèmes sur la route : chaque utilisateur peut rapidement signaler un véhicule à l’arrêt ou un accident. Si le concept a fait ses preuves, les contributions proviennent des automobilistes, qui doivent effectuer leurs signalements en conduisant. La filiale de Samsung Harman planche sur un système alternatif dans lequel les véhicules s’occupent de détecter et de partager les éventuelles anomalies, sans que le chauffeur n’ait à faire quoi que ce soit.
Présentée en début d’année au Mobile World Congress de Barcelone, cette technologie appelée Ready Aware repose sur les différents capteurs du véhicule (caméras, LiDAR…) et transmet les informations par 4G ou 5G. Le système se base sur les éléments détectés en bord de route, mais aussi les freinages brusques, les véhicules changeant de files de manière répétée ou tout ce qui pourrait créer un ralentissement.
Les signalements sont envoyés dans le nuage et comparés avec ceux des autres utilisateurs. Chacun d’entre eux se voit attribuer une note de fiabilité, qui augmente en cas de signalements similaires nombreux. Bref, un système semblable à celui de Waze, sauf que tout est automatisé.
La technologie pourrait être popularisée rapidement selon Harman, qui l’a présenté une nouvelle fois à l’occasion d’un évènement à Munich. La filiale de Samsung assure que son système est prêt pour une adoption de masse et a donné les prérequis aux différents fabricants. Elle pourrait être déployée à 50 millions de véhicules déjà sur les routes disposant des capteurs nécessaires et d’un système Android ou Linux. La liste des éléments détectables par Ready Aware pourrait s’enrichir au fil du temps via des mises à jour.
Si vous comptiez sur la sortie rapide d’AirPods Pro de troisième génération, Ming-Chi Kuo a une mauvaise nouvelle pour vous. D’après l’analyste, Apple n’aurait rien prévu du côté de la gamme des AirPods d’ici la fin de l’année, la prochaine nouveauté attendrait 2026. Il s’agirait justement des AirPods Pro 3, qui hériteraient d’un module infrarouge probablement destiné au suivi du rythme cardiaque comme sur les Powerbeats Pro 2 sortis récemment.
Cette première information est dans la grande ligne de toutes les rumeurs diffusées jusque-là. On s’attend à des écouteurs intra-auriculaires avec plusieurs nouveautés matérielles, la plus importante étant l’ajout de ce fameux capteur cardiaque. On parle aussi d’une meilleure isolation active et pourquoi pas de nouveautés logicielles, dont une fonctionnalité de traduction automatique.
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La seule surprise dans la nouvelle rumeur vient de la date annoncée. Alors que AirPods Pro 2 fêteront leur troisième anniversaire à l’automne et que les 3 viennent de pointer le bout de leur nez dans du code déniché dans iOS, on s’attendait à une sortie assez rapide, avant la fin de l’année en cours en tout cas. Ming-Chi Kuo a manifestement obtenu des informations sur un retard qui repousserait la commercialisation début 2026, il faudra vérifier si les autres fuiteurs habituels s’alignent ou restent sur une sortie courant 2025.
L’autre annonce de l’analyste concerne un autre produit de la gamme AirPods, le mal aimé casque AirPods Max. La dernière mise à jour s’apparentait à une blague avec le seul ajout d’un port USB-C et quelques nouvelles couleurs. C’était tellement mineur comme version que l’on pouvait même se demander si Apple n’allait pas tout simplement abandonner le produit. Il n’en serait rien si l’on en croit Ming-Chi Kuo, qui prévoit une nouvelle version allégée pour 2027.
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Pas de détails supplémentaires, même si cela laisse entendre qu’Apple proposerait un tout nouveau casque, en faisant probablement appel à d’autres matériaux pour alléger l’appareil, l’usage abondant de l’aluminium étant la cause principale du surpoids de l’actuel (386 g sur la balance). En la matière, plus c’est léger et plus c’est confortable, alors c’est une bonne nouvelle, d’autant que le casque pommé est parmi les plus lourds de sa catégorie. Il faudrait faire preuve de patience, ce qui ajoute d’ailleurs du crédit à l’idée qu’il s’agirait d’une toute nouvelle version et pas juste d’un ajustement de la connectique et des coloris.
Au passage, l’analyste n’en parle pas, mais ça semble évident, on peut imaginer qu’Apple mettra à jour ses composants avec sa dernière puce Bluetooth en date. Les AirPods Max pourraient même récupérer le capteur cardiaque des AirPods Pro 3 et peut-être corriger enfin le défaut de la canopée qui se détend bien trop rapidement et qu’on ne peut pas changer facilement, soyons fous.
Test des AirPods Max à port USB-C : qui peut le moins peut le moins
iOS 19 serait l'occasion pour Apple de revoir sa méthode d'annonce de nouvelles fonctions et sa communication sur Siri et Apple Intelligence. Le 9 juin prochain, Apple dévoilera ses nouvelles générations de systèmes. La manière dont elle va aborder le sujet d'Apple Intelligence sera observée de près tant l'édition 2024 de la WWDC a montré les limites de l'exercice. Particulièrement lorsque de futures nouveautés de premier plan sont détaillées alors même que leur fonctionnement est encore au stade de la théorie.
Tout est encore plus ou moins en chantier dans ce qui est montré lors d'une World Wide Developer Conference, c'est le principe et c'est admis. Mais s'agissant du Siri de nouvelle génération, reposant sur les épaules d'Apple Intelligence, Apple avait clairement mis la charrue avant les bœufs. Cela n'arrive pas souvent, la Pomme est connue pour sa réserve à trop en dire sur ce qu'elle prépare, mais l'exception confirme parfois la règle.
La nouvelle édition de la WWDC serait l'occasion de quelques ajustements. D'après les sources chez Apple de Bloomberg, la Pomme entend se concentrer sur des améliorations et évolutions des fonctions déjà disponibles d'Apple Intelligence (AI) et en ajouter quelques-unes. Il a été précédemment évoqué une gestion de la batterie par AI dans iOS 19 et un assistant santé dans l'app du même nom qui, jusqu'à présent, engrange des données, mais ne mouline pas grand-chose avec elles pour l’information de l’utilisateur.
La grande évolution de Siri présentée il y a un an pourrait n'être que peu abordée, car cette refonte qui verrait l'assistant beaucoup plus apte à jongler avec les données personnelles de l'utilisateur a encore besoin de plusieurs mois de développement. Dans la même veine, Apple serait désormais plus prudente dans ses présentations de nouvelles fonctions lorsqu'elles sont à quelques mois de leur disponibilité. On peut supposer dès lors que certains gros morceaux qui arrivent traditionnellement à mi-parcours dans le cycle de vie d'un nouveau système — lors des grandes révisions telles que les x.1 ou x.4 — ne seront pas forcément montrés lors du keynote de la WWDC.
Enfin, Apple travaillerait à découpler la marque Siri de la marque Apple Intelligence dans son discours marketing. Aujourd'hui, Siri est une composante majeure d'Apple Intelligence. Le report à des jours meilleurs du Siri de nouvelle génération a inévitablement déteint sur Apple Intelligence, alors même que celui-ci a plusieurs éléments qui fonctionnent comme promis. Le retard du premier est devenu l'échec du second.
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Alors que l’entreprise est à la traîne par rapport à ses concurrents, et n’arrive pas à sortir une nouvelle version de Siri dopée à l’intelligence artificielle, Mark Gurman croit savoir qu’Apple va lâcher en Union européenne l’une de ses pierres angulaires.
En effet, le fuiteur annonce dans son article fleuve sur les racines de l’échec d’Apple Intelligence une nouvelle qui peut surprendre : selon ses sources en interne, Apple, pressée par la Commission européenne de laisser plus de place à la concurrence sur ses appareils, ouvrirait la porte à d’autres assistants vocaux dans l’UE, permettant ainsi de remplacer complètement Siri sur les appareils de l’Union européenne.
Si cette rumeur est avérée, elle mettrait fin à une hégémonie de plus de 10 ans de Siri sur les appareils de la pomme, et il est certain que la firme sera particulièrement attentive au taux de pénétration des autres agents conversationnels pour remplacer Siri. Dans le même temps, Apple continue de travailler sur le Siri dopé à l'IA, sans pour autant avoir de vision claire sur une date de sortie de celui-ci.
L’utilisateur se verrait ainsi proposer un écran de sélection sur le principe de celui permettant de choisir son navigateur internet, et proposerait en plus de l’outil maison ceux d’OpenAI, Anthropic, Meta, Alphabet, mais aussi DeepSeek. Aucune date de mise en place n’a été donnée à Bloomberg, et rien n’indique pour le moment que l’annonce serait faite à la WWDC.