Le keynote inaugural de la WWDC 2025 aura lieu le 9 juin à 19 heures

Après avoir annoncé la date de la WWDC en mars (qui va donc se tenir du 9 au 13 juin 2025), Apple profite de la tenue d'une conférence Google I/O pour confirmer un secret de polichinelle : il y a aura un keynote dans la soirée du 9 juin 2025 (en France, il sera 10 h aux États-Unis). Le logo choisi pour cette année semble raccord avec les rumeurs : l'arc-en-ciel de l'Apple Park est semi-transparent.
La WWDC 2025 se tiendra du 9 au 13 juin 2025
Nvidia n'a pas encore abandonné son boîtier multimédia Shield, lancé il y a presque 10 ans (le 28 mai 2015). Une telle durée pour les mises à jour est assez rare, spécialement pour un appareil qui fonctionne sous Android.
Toutes les variantes de la Shield (les dernières datent de 2019) se basent sur le même système sur puce, le Tegra X1. C'est la même puce que dans la Nintendo Switch, et elle possède quatre cœurs Cortex A57 et quatre A53. C'était un composant très capable en son temps, équipé d'un GPU Nvidia et de nombreuses fonctions de décodage.
La version 9.2.1 de Shield Experience (le nom du système) est certes basée sur une version d'Android obsolète (la 11) mais Nvidia continue à corriger des bugs et à ajouter des fonctions. La version précédente amenait le support de l'Auro 3D (un système audio qui permet d'émettre du son sur le plan vertical) et la 9.2.1 ajoute la possibilité de jouer à 120 images/s si vous avez un abonnement GeForce Now et l'écran adapté. Elle corrige aussi quelques bugs, notamment liés à la prise en charge de l'audio.
Dix ans après sa sortie, la Nvidia Shield continue d’être mise à jour
Dans la pratique, la Nvidia Shield TV reste une référence dans le monde Android, 10 ans après sa sortie. Et même si quelques appareils semblent plus modernes, ils sont rarement aussi complets que le produit de Nvidia. Dans le monde Apple, l'Apple TV qui était sa concurrente directe en 2015 a par contre évolué plusieurs fois. Et Apple (comme Nvidia) propose toujours des mises à jour.
Plusieurs utilisateurs de WhatsApp sur iPhone notamment et parfois sur Android se plaignent d'un bug avec les accusés de réception sur les messages vocaux.
Quand bien même le message a été entendu, son statut reste sur une position de non écouté (la bulle et le micro ne passent pas du vert au bleu). C'est le cas pour le destinataire, mais aussi pour l'expéditeur du vocal qui peut penser, à tort, que son message est ignoré. On trouve plusieurs témoignages dans ces deux forums de Reddit. L'un de nos lecteurs nous l'a signalé aussi et l'a attribué à l'arrivée d'iOS 18.5, cependant des personnes ont constaté ce bug bien avant.
Nous avons pu reproduire ce comportement avec la version 25.16.4 actuellement sur l'App Store, mais il n'apparaît plus avec la bêta 25.16.75, plus récente, distribuée sur TestFlight. Dans l'attente, il y a deux moyens de passer ces vocaux en statut lu : soit les écouter depuis la version web de WhatsApp, soit utiliser le moteur de recherche de l'app, faire un tri par fichiers « Audio » et les écouter depuis cette vue.
Au Computex, Crucial vient d'annoncer deux SSD. Le premier est un modèle externe en USB-C, le X10. Le second un modèle en M.2 (les barrettes) pour les PC, le T710.
Le X10 est un modèle qui reprend l'esthétique des modèles X9, X9 Pro et X10 Pro. Il est bleuté et utilise la même interface que le X10 Pro, l'USB-C. Ce modèle peut atteindre 20 Gb/s (environ 2 Go/s en pratique) mais cette norme n'est pas compatible avec les Mac et il se limitera donc à 10 Gb/s une fois branché à une machine Apple. Le boîtier est IP65 (une protection contre l'intrusion de poussières et les jets d'eau), ce qui est un peu mieux que l'IP55 des modèles précédents.
Test des Crucial X9 Pro et X10 Pro, deux SSD externes compacts et rapides
Dans la fiche technique disponible, Crucial annonce un débit en lecture de l'ordre de 2,1 Go/s, mais pas les performances en écriture. Compte tenu de la disparition du suffixe Pro, nous pouvons donc supposer qu'il écrit moins rapidement que le modèle X10 Pro (capable de saturer l'interface) et que (comme souvent) l'éventuel cache pseudo SLC est réduit.
Sur les capacités de 1 To, 2 To et 4 To, il a peu d'intérêt : il est proposé pour 140, 200 et 330 € chez Amazon, le même prix que le Crucial X10 Pro. Mais il a l'avantage d'exister avec une capacité inhabituelle de 6 To (420 €) et de 8 To (600 €), une nouveauté.
Le T710 est une évolution des T700 et T705, deux modèle PCI-Express 5.0. Ce SSD en format M.2 2280 peut atteindre 14,9 Go/s en lecture (12,4 et 14,5 Go/s sur les T700 et T705), 13,8 Go/s en écriture (11,8 et 12,7 Go/s) et monte à 2,3 millions d'IOPS (les opérations par seconde), contre 1,8 million sur le T705. L'endurance annoncée est la même, avec 2 400 TBW (2 400 To écrits sur la durée de vie du produit), ce qui ne change pas. Il est prévu avec une capacité de 1, 2 et 4 To, avec une sortie prévue en juillet 2025.
Google a conçu des apps iOS et Android pour NotebookLM son assistant capable de synthétiser le contenu de documents et de produire des résumés audio façon podcast.. Cet outil existait en version web le voilà glissé dans une app mobile qui en reprend les principales possibilités. On peut faire cogiter NotebookLM sur des documents qu'on téléchargera sur son iPhone (par exemple des PDF ou d'autres types de fichiers) on peut ajouter une pincée de pages web dont on fournit l'URL ou encore glisser l'adresse d'une vidéo YouTube.
NotebookLM va mouliner ces ressources et offrir un résumé avec les points saillants, on pourra entamer un échange pour affiner l'analyse sur un point particulier ou par exemple aussi lui demander de créer une FAQ à partir des informations. Les sources originales peuvent être de plusieurs langues. Et comme pour la version web, un résumé audio peut être généré.
Google : NotebookLM génère des podcasts en français à partir de vos documents
Il prend la forme d'une conversation entre deux voix de synthèse qui échangent sur les points clefs du sujet soumis. Ces contenus audio peuvent être téléchargés pour une écoute hors-ligne et facilement partagés.
L'utilisation de l'app mobile de NotebookLM est gratuite, il faut par contre se connecter à son compte Google. Une version Plus donne accès à d'autres capacités en quantité de documents et de bloc-notes via un abonnement Google One.
Poussé par l'IA, Google One franchit le cap des 150 millions d'abonnés
Comme à chaque fois qu'une nouvelle version d'iOS sort — récemment la version 18.5 et ses quelques petites nouveautés —, Apple arrête rapidement de signer la version précédente. Et c'est chose faite : il est maintenant impossible de restaurer un iPhone sur l'itération 18.4.1 d'iOS.
iOS 18.5 et iPadOS 18.5 sont sortis
C'est pour Apple autant un moyen de pousser ses utilisateurs vers la dernière version du système qu'un des composants importants de la sécurité d'iOS. Les anciennes versions d'iOS peuvent contenir des failles de sécurité et la liste de celles corrigées avec iOS 18.5 est plutôt longue. Empêcher des utilisateurs de revenir à une ancienne version permet aussi à Apple d'empêcher des malandrins de convaincre un utilisateur de le faire, pour profiter d'une faille connue. Cette voie a tout de même un défaut : ceux qui veulent rester sur une ancienne version du système doivent espérer ne pas avoir de problèmes nécessitant une restauration de l'appareil.
Une des innovations de la Wii U, la console de Nintendo qui a succédé à la Wii, était sa manette : le GamePad s'inspirait des smartphones et des consoles portables et intégrait un écran tactile de 6,2 pouces, des contrôles, un gyroscope ou une caméra. Mais avec le temps, le GamePad peut avoir été cassé, peut être tombé en panne, etc. Comme Nintendo n'a jamais proposé cet accessoire seul à la vente en dehors du Japon, un développeur (MattKC) a décidé de proposer une implémentation open source, capable de fonctionner sur du matériel plus courant… et même bientôt sur un iPhone.
Le projet Vanilla est encore considéré comme une version alpha, mais il fonctionne directement sur le Steam Deck de Valve, sur les appareils qui fonctionnent sous GNU/Linux en général, sur une Nintendo Switch modifiée ou sur un Raspberry Pi. La page du projet indique que les smartphones Android et les appareils sous Windows sont aussi pris en charge, mais avec quelques limites. Enfin, ce qui pourrait en intéresser certains ici, iOS est noté « Coming soon », ce qui implique qu'une version pour transformer un iPhone ou un iPad en GamePad est bien prévue.
Le GamePad de Nintendo a un comportement un peu particulier : il n'exécute pas directement les applications. C'est une sorte de télécommande qui reçoit de la vidéo encodée par la Wii U elle-même, avec un concept proche d'AirPlay. L'ensemble peut donc être émulé assez facilement sur un appareil qui a idéalement un écran tactile et des contrôles (le Steam Deck est évidemment parfait pour cet usage) et est capable de décoder de la vidéo en H.264.
Selon le développeur de Vanilla, le principal problème vient de la liaison entre la console et le GamePad : Nintendo emploie une version légèrement modifiée du Wi-Fi 802.11n (Wi-Fi 4) dans la bande des 5 GHz. Ce choix particulier limite donc la compatibilité : il faut que le récepteur choisi dispose d'une puce de type SoftMAC, c'est-à-dire une puce qui implémente le Wi-Fi en partie logiciellement à travers le pilote. Les puces dites FullMAC (qui prennent en charge le protocole totalement matériellement) ne sont pas compatibles. Il y a une liste de compatibilité sur la page du projet, et c'est ce qui explique que les versions Windows et Android sont limitées : les deux systèmes d'exploitation ne permettent pas un accès bas niveau, nécessaire pour prendre en charge les modifications effectuées par Nintendo. Dans ce cas de figure, un autre appareil sous GNU/Linux (par exemple, un Raspberry Pi) peut s'occuper de la connexion elle-même, avec une carte compatible.
La dernière grande nouveauté de Things, le gestionnaire de tâches de Cultured Code, est quasiment invisible et pourtant essentielle. L'éditeur allemand a publié un billet dans lequel il explique avoir remis à plat Things Cloud, son architecture serveur utilisée pour la synchronisation des données de son application (celle-ci tourne sur Mac, iPhone, iPad, Apple Watch et Vision Pro). Cultured Code fait partie de ses éditeurs qui ont préféré développer eux-mêmes ce système plutôt que se reposer sur iCloud (qui n'a pas toujours été d'une fiabilité exemplaire à ses débuts)
L'éditeur explique avoir fait confiance à Swift, le langage de développement d'Apple, pour la refonte du centre nerveux de Things Cloud. Ce dernier avait été conçu il y a 14 ans et ses limites et faiblesses devenaient de plus en plus prégnantes.
Cultured Code a commencé à évaluer Swift, pour une utilisation côté serveur et pas seulement pour ses logiciels client, en développant de petits modules. Pierre après pierre, ce choix s'est affirmé et Cultured Code peut dorénavant utiliser le même langage pour ses applications que pour une bonne partie de l'infrastructure logicielle qui assure la synchronisation de leur contenu (il y a plus de détails techniques ici).
Les deux moteurs de synchronisation ont fonctionné en parallèle afin de vérifier que le nouveau se comportait correctement et la bascule entre les deux plateformes a été opérée à la fin de l'année dernière. Les derniers ajustements ont eu lieu le mois dernier. Pour l'utilisateur, la transition s'est faite, a priori, de manière transparente. L'éditeur de Stuttgart affirme que son nouveau système est plus rapide pour ses utilisateurs et plus robuste et aisé à faire évoluer pour ses concepteurs, et ce pour la prochaine décennie au moins.
Il y a quelques semaines, Free lançait la Freebox Pop S, une offre Internet sans la télévision mais avec un débit de 5Gb/s. En avril, l'offre était à 25 €/mois, mais Free vient de diminuer son prix : elle passe à 24 €/mois. Et en plus de cette diminution de 1 €, Free indique que le prix est garanti pendant 5 ans.
La Freebox Pop S est une bonne solution pour ceux qui ne veulent pas de la télévision (il existe de nombreuses alternatives) et demandent uniquement une connexion à Internet. La Freebox Pop est une Freebox milieu de gamme qui offre du Wi-Fi 7 (sans la bande des 6 GHz) et une prise Ethernet à 2,5 Gb/s. Elle ne permet pas de profiter pleinement du débit de l'offre (5 Gb/s) mais elle offre tout de même un gain intéressant par rapport à une connexion à 1 Gb/s. L'offre est sans engagement, Free peut rembourser jusqu'à 100 € sur les frais de résiliation d'un autre opérateur et il est possible d'obtenir un répéteur Wi-Fi 7 sur demande. C'est donc une offre intéressante pour faire des économies, surtout avec un prix qui ne changera pas dans les cinq prochaines années… et c'est évidemment une réponse à l'offre B&You Pure fibre.
Arm (la société) vient d'annoncer un changement de nomenclature pour ses différentes (et nombreuses) puces. Le but est de simplifier les noms, avec évidemment un peu de marketing. Au lieu de parler de Neoverse N1, de Cortex X925 ou de Cortex A5201, la marque a choisi des noms plus simples et une déclinaison des gammes proche de celle d'Apple.
Le changement s'effectue d'abord sur la cible. Les puces pour les serveurs restent les Neoverse, un nom employé depuis quelques années. Pour les appareils mobiles, Arm a choisi Lumex, qui va donc a priori remplacer le nom Cortex. La marque introduit aussi le nom Niva pour les PC (pour le moment, ils utilisent uniquement des puces Qualcomm), Zena pour tout ce qui touche aux véhicules et Orbis pour le monde des objets connectés.
Le second changement va venir des chiffres qui définissent les gammes. Actuellement, les cœurs avec un 5 en début de nom sont l'entrée de gamme (basse consommation), les modèles 7 sont les cœurs qui offrent un compromis entre performances et consommation et les cœurs 9 (ou X) sont ceux qui offrent des performances élevées au détriment de la consommation. Ces choix peu compréhensibles par le public sont remplacés par Pico, Nano, Pro, Premium et Ultra, à la manière d'Apple (il manque le Max). Nous pouvons supposer que le successeur d'un cœur comme le Cortex X925 (le haut de gamme de 2025) va donc s'appeler Lumex (1 ?) Ultra, par exemple. Les détails exacts ne sont pas connus, mais l'entrée de gamme devrait probablement prendre le nom Nano, et les modèles intermédiaires le nom Pro ou Premium, etc.
Enfin, la gamme Mali (les GPU de la marque) ne devrait pas réellement changer de nom. Dans tous les cas, c'est une simplification qui n'en est pas une (quel que soit le nom, le public ne s'intéresse en réalité pas nécessairement au type de système sur puce) mais qui permet à Arm d'avoir des noms un peu reconnaissables face aux Snapdragon 8 Gen 3, Snapdragon X Elite et autres Apple M4 Max, ou tout du moins plus simple à retenir que Cortex A725.
Respectivement une puce pour les serveurs, la version haut de gamme des cœurs pour les systèmes sur puce de smartphones et la version basse consommation des cœurs en question. ↩︎
Depuis quelques années, l'Ethernet s'accélère, même dans le monde grand public. La version à 2,5 Gb/s est devenue la norme dans les PC et dans les adaptateurs USB, et celle à 5 Gb/s débarque peu à peu aussi. Mais l'Ethernet à 10 Gb/s reste pour le moment une norme assez onéreuse, notamment au niveau des composants. Une nouveauté pourrait tout de même changer la donne : l'arrivée de Realtek avec la puce RTL8127A.
La société taïwanaise tend en effet à proposer des produits corrects à un prix faible — les adaptateurs 2,5 Gb/s à moins de 30 € utilisent une puce Realtek — avec deux avantages. Le premier, c'est que les pilotes sont soit génériques, soit proposés pour la majorité des systèmes d'exploitation. Le second, c'est que les fabricants de cartes mères, de PC portables ou de cartes d'extension travaillent fréquemment avec Realtek.
La RTL8127A avait été montrée il y a quelques mois et elle est maintenant prise en charge directement dans le noyau Linux (6.16). Les informations disponibles indiquent que la puce prend en charge le PCI-Express 4.0, ce qui devrait permettre la création de cartes en PCI-Express 1x et une intégration plus simple qu'avec les autres puces. Actuellement les cartes Ethernet 10 Gb/s se dénichent aux alentours de 60 à 70 €, et l'arrivée de Realtek devrait réduire les coûts et démocratiser l'intégration des puces dans les cartes mères.
Ethernet à 10 Gb/s : comment en profiter sur Mac (1/2)
Espérons que Realtek ne s'arrête pas en si bon chemin et décide de proposer les deux composants nécessaires à une réelle généralisation de l'Ethernet à 10 Gb/s : une puce pour les adaptateurs USB (probablement la RTL8158) et une seconde pour la conception de switchs Ethernet 10 Gb/s moins onéreux.
Le scanner de poche QuickScan s'améliore encore avec quelques fonctions pratiques pour cette app toujours gratuite. Pour cette version 8.4, son développeur (français) a revu la fonction d'importation — par exemple lorsqu'on veut transformer rapidement plusieurs documents ou photos en PDF et rendre leur contenu textuel indexable. Désormais, si vous sélectionnez un lot de fichiers, vous avez le choix de les traiter séparément. QuickScan ne produira plus un seul gros fichier, il y en aura autant que vous en avez importé et chacun pourra conserver son nom d'origine.
Le contenu de ces documents devrait être ensuite mis à disposition de Spotlight, à l'intérieur comme en dehors de l'app, pour des recherches sur leur contenu. L'app effectuant toujours un OCR en même temps qu'elle scanne ou importe des documents. Pour l'heure toutefois, un problème fait qu'une recherche Spotlight ne fonctionne correctement qu'au sein de l'app. En dehors, seul le nom du document peut ressortir. Le développeur de QuickScan est en contact avec Apple, le bug pourrait bien être du côté du moteur de recherche. Enfin, pour les amateurs d'automatisation avec Raccourcis, trois actions ont été ajoutées : importer des fichiers, ouvrir Document et scanner vers le favori (un lieu de rangement qu'on privilégie).
QuickScan porte bien son nom et demeure une excellente petite app pour scanner des documents en tout genre, avec beaucoup plus de possibilités que n'en offre Notes. On peut automatiser des actions (comme envoyer automatiquement sur le bureau de son Mac, via Fichiers, tout ce que l'on scanne ou désigner un service de stockage en ligne, définir des noms types pour les fichiers exportés, utiliser des widgets, etc.) L'app est gratuite, elle ne nécessite aucun partage d'informations, l'auteur incite simplement ses utilisateurs à lui faire un don si on l'utilise fréquemment.
Vidée de quasiment tous ses membres historiques, l’équipe de design d’Apple accueille un nouveau venu en la personne de Mladen M. Hoyss. Ce designer basé à Berlin s’est fait connaitre autour de 2018 en cocréant le Blloc, un smartphone monochrome minimisant les distractions.
Depuis, celui qui se présente comme « un designer industriel qui s’est complètement immergé dans le logiciel », a rejoint Nothing, qui produit des smartphones et des écouteurs qui sortent du lot. En tant que directeur de la création logicielle, il a supervisé le développement de Nothing OS 2.0. Dans une interview donnée fin 2024, il décrit le parti pris de cette surcouche pour Android comme une « esthétique fonctionnelle » :
Par exemple, casser le système de grille rigide d’Android est, je pense, un aspect qu’aucun de nos utilisateurs ne peut percevoir directement, mais qui joue un rôle fondamental dans l’architecture du design. Cette approche était au départ fonctionnelle, mais elle donne aussi vie à l’esthétique. En nous affranchissant de la grille standard, nous avons construit une nouvelle base qui nous permet d’être plus créatifs et plus libres dans nos choix de conception. Cette liberté s’étend à la disposition des éléments, au type de widgets que nous pouvons créer et à leur comportement à l’écran.
S’il a fait savoir qu’il avait rejoint l’équipe de design d’Apple, Mladen M. Hoyss n’a pas précisé sur quels projets précis il allait travailler, culture du secret de Cupertino oblige. « Tim Cook, n’hésite pas à me contacter si tu as besoin d'un coup de main pour tes produits », a plaisanté Carl Pei, le fondateur de Nothing, à l'annonce du départ de son cadre.
Nanoleaf annonce un nouveau ruban lumineux connecté qui a une particularité par rapport à sa gamme historique : s’il est toujours compatible avec le standard Matter, il ne fait plus appel à Thread pour la partie matérielle et privilégie au contraire le Wi-Fi. Le fabricant était pourtant l’un des pionniers pour adopter cette norme de connexion sans fil dérivée du Zigbee et poussée par Apple grâce à son intégration d’une puce dédiée dans les HomePod et Apple TV récents. Néanmoins, l’accessoiriste avait prévenu qu’il comptait délaisser Thread et revenir au Wi-Fi, ce que ce nouveau ruban montre bien.
Grâce au Wi-Fi, vous n’aurez besoin d’aucun matériel spécifique pour l’exploiter, si ce n’est un réseau sans-fil en place chez vous (2,4 GHz uniquement). Sa compatibilité avec Matter le rendra d’office compatible avec l’app Maison d’Apple, avec Home de Google ou encore Alexa d’Amazon et évidemment Home Assistant et tous les autres écosystèmes de domotique qui ont adopté le standard. Sur le plan technique, ce ruban lumineux mesure cinq mètres et il est RGBIC, ce qui veut dire qu’on peut l’utiliser pour afficher des couleurs différentes sur toute la longueur. Chaque ruban est découpé en petits segments qui peuvent afficher une couleur spécifique, soit en la sélectionnant à la main dans l’app du fabricant, soit en appliquant une scène fournie. Toutes les fonctionnalités de l’écosystème Nanoleaf sont également présentes, comme la synchronisation avec la musique ou avec un écran.
Contrairement au ruban Essentials toujours en vente et toujours en Thread pour le moment, ce nouveau produit adopte un aspect uni où l’on ne voit pas les LED sous-jacentes. Il est aussi souple, pour permettre une installation artistique en créant la forme de votre choix, voire écrire des lettres avec le ruban. Nanoleaf précise que l’on ne peut pas l’allonger ni le raccourcir, il faudra ainsi prévoir une installation qui demande pile 5 mètres. Un contrôleur physique permettra aussi de gérer la lumière sans passer par la domotique, si vous préférez ce mode de fonctionnement. Ce nouveau ruban devrait être en vente dès aujourd’hui sur la boutique de Nanoleaf pour 90 €.
Nanoleaf annonce aussi un éclairage d’extérieur qui a la particularité d’être alimenté par un petit panneau solaire fourni et qui n’est pas connecté du tout, étrangement. Le contrôle sur l’éclairage se fait avec une télécommande fournie, le panneau solaire servant à allumer et éteindre la lampe en fonction de la luminosité. Néanmoins, impossible de les contrôler depuis la domotique, tout devra se faire par cette télécommande à l’ancienne. Ces éclairages sont en précommande sur le site officiel pour 54 € le lot de deux.
Saracroche, la petite app de filtrage des appels indésirables va pouvoir exercer ses talents sur davantage d'iPhone. Son auteur l'a mise à jour pour la rendre compatible avec iOS 15 et prendre en charge bien plus de modèles, ce système ayant été proposé à l'origine pour les 6s et 6s Plus minimum. Ça vaut le coup de l'essayer si vous avez un proche équipé d'un vieil iPhone qui essuie aussi des vagues d'appels de démarchage.
Plusieurs d'entre nous utilisent Saracroche et l'historique des appels témoigne de sa capacité à bloquer les appels indésirables. Ce ne sera pas un sans-faute, mais sa valeur ajoutée est indéniable. Saracroche est gratuite, elle utilise la base de données de l'Arcep contenant un peu plus de 11 millions de références. Il faudra patienter un instant au lancement de l'app pour la récupérer, mais c'est ensuite tout. L'interface reste minimaliste, il n'y a aucun autre réglage. Cette mise à jour 1.5 apporte d'autres améliorations dans la détection des numéros.
Saracroche, une candidate de plus pour bloquer les appels indésirables
Google Traduction peut maintenant se substituer à l'app d'Apple pour traduire les textes depuis iOS. Dans sa dernière mise à jour, Google Traduction indique qu'il est maintenant possible de la désigner comme app par défaut pour toutes les tâches de traduction.
C'est une possibilité offerte depuis iOS 18.4. La procédure est expliquée, mais il suffit de se rendre dans Réglages puis Apps puis Apps par défaut et sélectionner le logiciel de Google dans la rubrique ad-hoc.
À partir de là, c'est Google Traduction et non plus Traduire d'Apple qui sera appelé à l'aide, par exemple lorsqu'on sélectionne un mot dans un texte et qu'on appelle la fonction de traduction dans le menu contextuel. On ne devrait pas perdre grand-chose à laisser Traduire de côté, on perdra peut-être moins de temps à télécharger constamment des dictionnaires et à corriger la détection automatique de la langue du mot recherché.
La possibilité d'attribuer la fonction de traduction d'iOS à une app tierce n'est que le dernier exemple en date. On peut aussi modifier ce réglage pour l'App Store (et mettre celui d'Epic), le navigateur web (Opera, Chrome, etc.), l'app Téléphone (ex WhatsApp mais on perdra les SMS/MMS), l'app Messages (WhatsApp aussi pourquoi pas), l'app de navigation (Google Maps), l'app de courriel (Outlook, Gmail ou Spark mettons), le gestionnaire de mots de passe (Bitwarden par exemple ou Chrome, Opera) et celui des cartes de paiement sans contact. Une rubrique pour le filtrage des appels est également là, mais Apple ne propose rien, ce sera forcément une solution tierce.
Correction à 9h40 : Waze ne peut pas encore être désignée comme app par défaut pour la navigation.
Apple n’a toujours pas validé le retour de Fortnite sur l’App Store américain. Un retard qu’elle va bientôt devoir justifier… face à un juge. Bloomberg rapporte que la juge Yvonne Gonzalez Rogers (en charge du procès Apple contre Epic) a donné à la Pomme jusqu’au 27 mai pour résoudre le problème, sans quoi un responsable devra se présenter devant elle pour s’expliquer.
Si Fortnite est disponible dans l’Union européenne depuis août dernier via les boutiques alternatives, ce n’est pas encore le cas de l’App Store américain. Les choses ont bougé peu après le gros revers subi par Apple dans son procès antitrust l’opposant à Epic. Tim Sweeney, le CEO du groupe, avait promis un retour de Fortnite sur l’App Store en une semaine. L’entreprise estime être dans les clous étant donné qu’elle passe par son compte suédois pour rétablir Fortnite, une app qui n’a selon elle plus aucune raison d’être bannie.
Apple mord la poussière face à Epic, mais ne rend pas les armes
« Apple est tout à fait capable de résoudre ce problème sans autre procès ou audience », a écrit la juge Yvonne Gonzalez Roger dans une ordonnance partagée par Tim Sweeney sur Twitter. Apple a jusqu'au 21 mai pour déposer une réponse expliquant son point de vue. Si Cupertino s’exécute, Epic aura jusqu'au 23 mai pour rétorquer. Ce micmac se ressent jusqu’en Europe, étant donné que le jeu a été débranché sur iOS en attendant sa validation aux États-Unis.
Apple s’est pris les pieds dans le tapis avec son nouveau Siri : annoncé l’année dernière lors de la WWDC, la fonction a été repoussée aux calendes grecques et Cupertino a carrément supprimé plusieurs publicités le mentionnant. Après avoir passé un coup de balai dans ses équipes, la direction a donné un sérieux coup de collier depuis le début 2025. Cette réorganisation semble porter ses fruits, et certains employés affirment qu’Apple a fait des progrès monstrueux en 6 mois. Elle disposerait même d’un chatbot « à la hauteur des versions récentes de ChatGPT ».
Cette affirmation a été obtenue par Bloomberg, qui a analysé en détail la catastrophe du nouveau Siri dans le week-end. On peut y lire que plusieurs dirigeants d'Apple s'efforcent à faire de Siri un véritable concurrent du ChatGPT, dont une version serait testée en interne. L’idée de laisser à l'assistant la capacité de chercher sur le web pour croiser des données de sources multiples serait sur la table. Le projet serait bien avancé selon Mark Gurman, qui explique que « certains cadres [d’Apple] le considèrent comme égal aux versions récentes de ChatGPT ».
La direction serait aussi « optimiste » par rapport à une autre fonction en retard, à savoir celle permettant à Siri de mieux interagir avec les applications d’iOS pour simplifier l'utilisation de l'iPhone par la voix. Apple dispose désormais de bureaux dédiés à l’IA à Zurich, où les employés travaillent d’arrache-pied sur un Siri dopé au LLM n’ayant plus aucun lien avec l’original.
Reste à voir s’il sortira un jour, et surtout, quand. Ce ne sera sans doute pas pour iOS 19, Cupertino ayant prévu de jouer la prudence cette année en se contentant de quelques améliorations et évolutions des fonctions déjà disponibles pour Apple Intelligence. En attendant, d’autres chatbots pourraient faire leur apparition dans le système, comme le Gemini de Google ou le moteur de Perplexity.