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Sony WH-1000XM6 vs AirPods Max : lequel choisir ?

Vous le savez, Sony revient avec un WH-1000XM6 affûté, bien décidé à détrôner les AirPods Max d’Apple. Mais entre codec, ANC et autonomie, lequel en donne vraiment pour son argent ? On fait le point sur cette question qui bourdonne dans pas mal de têtes de futurs clients hésitants.
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La Magic Mouse USB-C en promo à 65 € (- 24 %)

Amazon fait des offres flash sur des périphériques Apple. La Magic Mouse blanche est en promo à 65 € (- 24 %) et la version noire est à 85 € (- 29 %). Eh oui, la finition noire coûte plus cher, c’est comme ça. Ce sont les tarifs quasiment les plus bas à ce jour.

Dans les deux cas, il s’agit de la souris de dernière génération équipée d’un port USB-C pour la recharge. Un câble USB 2 tissé est fourni. La Magic Mouse fonctionne aussi bien avec les Mac qu'avec l'iPad. Elle se connecte à ces appareils en Bluetooth.

Magic Mouse USB-C. Image Apple.

Amazon fait également une réduction de 24 % sur le Magic Keyboard, qui coûte ainsi 90 €. C’est le modèle compact avec port USB-C mais sans Touch ID qui est disponible à ce prix. Il est livré avec un câble USB 2 tissé pour la recharge.

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AI Mode : comment Google va transformer son moteur de recherche avec Gemini

Google Search continue sa mue en moteur de recherche basé sur l’IA. Google a profité de sa conférence I/O pour présenter les nouveautés à venir pour son service, qui va bientôt s’enrichir d’un onglet « mode IA ». Celui-ci a l’apparence d’un chatbot et carbure grâce au tout frais Gemini 2.5. Si la fonction était pour le moment réservée aux abonnés de certaines formules d’IA de Google, l’entreprise a annoncé qu’elle allait la déployer à tous ses utilisateurs aux États-Unis.

Ce mode IA peut synthétiser les informations recherchées et les approfondir quand on discute avec lui de manière naturelle. Des nouveautés vont arriver, comme la « Recherche approfondie » : celle-ci transforme un prompt en plusieurs recherches avant de résumer les différents résultats pour un compte-rendu brassant plus large. La recherche par vidéo va faire son apparition, permettant de « montrer » quelque chose à l’IA avec sa caméra (sans enregistrer la vidéo). Google pourra alors donner des informations sur ce qu’il voit, ou proposer une liste de ressources trouvées sur le net.

Google Search va également s’enrichir du « Projet Mariner », qui peut effectuer des actions sur différents sites à votre place. On pourra par exemple demander « Trouve-moi deux tickets pour le concert de tel artiste » avant que le service ne compare les prix sur les nombreuses plateformes et n'affiche les meilleures options. L’utilisateur pourra alors facilement compléter la transaction en suivant les différents liens remontés. Le concept va tout d’abord être lancé pour des billets d’évènements (concerts, spectacles) et des réservations de restaurants.

D’autres ajouts ont été mentionnés par Google, comme pour les sessions shopping. L’IA pourra surveiller le prix d’un produit ou permettre d’essayer différentes tenues grâce à l’IA : il suffira d’envoyer une photo pour que Gemini génère un rendu réaliste. Le mode IA pourra également se souvenir des différentes recherches ou se connecter à certains services comme Gmail pour donner des résultats plus personnalisés. Enfin, Google Search pourra représenter certaines données sous la forme de graphiques ou de diagrammes pour des résultats plus digestes.

Tout cela est intéressant, mais ne sera malheureusement pas disponible en France dans l’immédiat. L’Hexagone n’a pour le moment même pas droit aux « AI Overviews », qui affiche dans un encart des résultats de recherche générés par IA. La fonction va être déployée dans 200 nouveaux pays, mais Google a confirmé à Frandroid qu’une « incertitude juridique » empêchait son arrivée en France pour le moment.

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Genius Scan 8 renomme automatiquement les documents numérisés

Comment une application peut-elle rester pertinente quand iOS intègre sa fonction principale ? En innovant ! Genius Scan 8 simplifie une étape rébarbative de la numérisation des documents : le renommage des fichiers.

Sitôt le document pris en photo, l’application peut suggérer un nom pertinent à lui appliquer. D’après nos essais avec toutes sortes de papiers (facture, carte de visite, page de livre, article de magazine, documentation technique…), les titres proposés sont toujours corrects. Ils décrivent bien en deux ou trois mots la nature et/ou le contenu du document scanné.

Remplacement du nom par défaut par un nom suggéré par Genius Renaming. Image iGeneration.

Dans la vue « Renommer », la fonction Genius Renaming affiche ses suggestions sous le nom par défaut du fichier, qui est constitué de la date et de l’heure de la prise de vue. Cela permet donc de choisir la meilleure proposition. Mais on peut aller plus vite : en restant dans la fenêtre d’édition du fichier, un tap sur l’icône d’étoile remplace d’un coup le nom par défaut par la première suggestion. Plus rapide encore : dans les options de l’application, on peut choisir de renommer immédiatement tous les fichiers à l’aide de Genius Renaming.

La fonction, qui est optionnelle, fait appel à un modèle d’IA d’OpenAI. Cette approche a deux inconvénients : une connexion internet est obligatoire et les données des documents sont envoyées à un tiers, OpenAI donc. Grizzly Labs souligne que seul le contenu extrait par la reconnaissance optique de caractères est transmis, pas les fichiers eux-mêmes, mais cela reste moins confidentiel qu’une analyse qui se ferait en local.

Autre exemple de proposition de renommage avec un extrait d’un livre. Image iGeneration.

Après avoir pesé les pour et les contre, le studio français a jugé que l’utilisation d’un grand modèle de langage tournant sur un serveur était la meilleure option à sa disposition. « La fonctionnalité nécessite un réseau de type LLM qui sont des réseaux très gros. Il est possible de faire tourner certains de ces réseaux en local, mais les plus petits (qui ne marchent pas aussi bien d'après nos tests) pèsent 600 Mo et outre l'espace "disque" que ça pourrait occuper, il faudrait aussi charger le réseau en mémoire, ce qui prend du temps et est compliqué sur mobile », nous explique Bruno Virlet.

Apple ne propose aucune solution adaptée dans le cas présent. Elle fournit bien un cadre pour l’IA, Core ML, mais ce sont aux développeurs d’apporter leurs modèles. Quant à Apple Intelligence, les apps tierces ne peuvent pas tirer parti de cette matière grise… pour l’instant. iOS 19 pourrait en effet permettre aux développeurs d’exploiter les modèles intégrés à iOS.

Concernant le choix d’OpenAI, Grizzly Labs dit l’avoir fait après avoir mis en concurrence plusieurs IA : « Mistral nous intéressait en tant qu'option "souveraine", mais les résultats n'étaient pas du tout aussi bon même après beaucoup de temps à tuner le prompt. Cela dit nous avons développé la fonctionnalité de telle sorte que nous puissions changer le LLM par la suite, mais nous voulons être transparents sur le fait qu'OpenAI est utilisé pour le moment. »

Genius Scan 8 dispose d’un nouvel affichage en grille. Image Grizzly Labs.

Genius Renaming est compris dans l’abonnement Genius Ultra à 44,99 €/an qui inclut d’autres fonctions avancées, comme des automatisations, du stockage en ligne et des options de sécurité. Genius Scan 8 peut aussi s’utiliser sans frais en se contentant de ses fonctions de base.

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Les drones d'Amazon livrent des iPhone et AirPods en 60 min chrono

Le service de livraison par drones d'Amazon a le feu vert pour acheminer des produits Apple, Samsung et quelques autres accessoires. Depuis 12 ans, Amazon travaille sur Prime Air, un service de livraison par drone qui ne s'embarrasse pas des problèmes de circulation. Ce qui au départ pouvait être perçu comme un coup de pub devient plus tangible avec l'autorisation de vol accordée en octobre dernier aux États-Unis par la Federal Aviation Administration.

Le MK30 utilisé pour cette nouvelle phase. Image Amazon.

Le mois suivant Amazon a lancé ses drones sur deux zones — les débuts sont modestes — situées au Texas (College Station) et en Arizona (autour de Phoenix) où les clients peuvent recevoir un article en une heure maximum. Plus de 60 000 produits sont éligibles — leur poids ne doit pas dépasser les 2,2 kg, les piles seraient l'article le plus souvent demandé par drone. Amazon vient d'obtenir l'autorisation d'inclure dans cette sélection des iPhone, des AirTags, des AirPods, des Samsung Galaxy, ses sonnettes Ring et une marque particulière de thermostats de cuisson.

Comparativement aux premiers tests de livraison, la partie technique s'est améliorée de plusieurs manières. Initialement le client devait disposer au sol un large QR code que le drone utilisait comme cible pour lâcher son colis (l'appareil ne se pose pas, il reste en vol stationnaire le temps de l'opération).

Désignation du point de largage du colis. Image Amazon.
Lâcher de colis. Image Amazon.

Dorénavant, la dernière génération de drone, le MK30, plus gros qu'une personne de taille adulte, utilise un point GPS marqué par le client sur une carte au moment de sa commande. Cet emplacement devient un point de largage par défaut pour les livraisons suivantes, comme on choisit un locker, et il peut être ajusté si nécessaire.

Les premières générations de drone avaient besoin d'une cible au sol identifiant le point de largage de la commande. Image Amazon.

Prime Air a déterminé des zones de livraison dépourvues d'obstacles de grandes dimensions (immeubles, arbres…). Puis, au sein de ces grands périmètres, des parcelles planes sont sélectionnées dès lors qu'elles ne posent pas de risques pour le lâcher du colis (une pelouse plutôt qu'une piscine…). Le drone peut estimer son temps de vol et sa livraison auprès du client avec une précision de 5 minutes si rien ne vient perturber son vol.

Exciting update in drone delivery from Amazon: Prime Air is now expanding its selection to include popular electronics with lithium-ion batteries, like phones, AirTags, and even grilling thermometers.

Customers who are in eligible areas for drone delivery in Texas and Arizona… pic.twitter.com/wQSpUTE4tu

— Amazon (@amazon) May 20, 2025

L'appareil ne sortira pas par tous les temps — même si le colis est protégé en étant enfermé dans un compartiment comme un mini avion-cargo — mais il est conçu pour opérer sous une pluie légère. La météo des 75 prochaines minutes est étudiée sur les zones admissibles pour présenter ou non l'option d'une livraison par drone sur la page de commande. Enfin, la nuisance sonore a été réduite de 50 %, indique Amazon qui la compare à celle que l'on peut entendre dans un lotissement classique.

Le déploiement de ce mode de livraison devrait se poursuivre vers d'autres régions des États-Unis tandis que le Royaume-Uni et l'Italie sont les deux pays étrangers qui testent cette solution et devraient avoir l'option cette année.

Vulcan, le bras robot d

Vulcan, le bras robot d'Amazon qui pourrait remplacer un humain pour vos commandes

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WhatsApp : cette arnaque s’affiche dans votre fil de discussion officiel

Une nouvelle arnaque sévit sur WhatsApp, capable de tromper même les plus prudents. Derrière cette supercherie ? L’usurpation du numéro officiel de l’application. Un piège redoutable, alimenté par la circulation incontrôlée de vos données personnelles.

WhatsApp est réputée pour son chiffrement. Pourtant, la messagerie n’échappe pas aux arnaques, surtout quand elles s’appuient… sur votre propre historique.

En 2025, des cybercriminels parviennent à envoyer des messages frauduleux depuis le même fil de discussion que celui utilisé par WhatsApp pour vous transmettre ses codes. Et si cela fonctionne, c’est parce que vos informations personnelles sont déjà dans la nature.

L’arnaque WhatsApp qui piège dans votre propre conversation

Pas de nouveau numéro suspect. Pas d’alerte visuelle. Le message apparaît dans le fil de discussion officiel de WhatsApp, celui que vous connaissez déjà. Il vous invite à “confirmer votre identité” en cliquant sur un lien et en entrant un code. Derrière cette apparence légitime : une attaque d’ingénierie sociale extrêmement bien huilée.

En réalité, il ne s’agit pas de WhatsApp, mais de cybercriminels qui usurpent son numéro pour prendre le contrôle de votre compte. Objectif : accéder à vos messages, récupérer d’autres données… ou se faire passer pour vous auprès de vos contacts pour étendre l’arnaque.

Le vrai problème : vos données sont déjà exposées

Si ces attaques fonctionnent si bien, c’est parce que les escrocs ne tirent pas au hasard. Ils ciblent. Grâce aux innombrables bases de données piratées — opérateurs, sites d’emploi, prestataires santé — ils savent qui vous êtes, quel est votre numéro, parfois même votre fournisseur mobile ou votre localisation approximative.

C’est ce qu’on appelle du phishing ciblé. Et tant que vos données restent disponibles dans des fichiers revendus sur des forums clandestins, vous resterez dans la ligne de mire.

Supprimer ses données des mauvaises mains : c’est possible

C’est ici qu’un service comme Incogni entre en jeu.

Développé par les créateurs de Surfshark, Incogni réclame la suppression de vos données personnelles auprès de centaines de courtiers en données (data brokers), ces entreprises spécialisées dans la collecte et la revente d’informations.

Une fois votre demande activée, Incogni gère tout pour vous : envoi des requêtes, suivi, relances… Vous suivez les résultats dans un tableau de bord clair et complet.

Concrètement, moins vos données sont accessibles, moins vous serez ciblé par des campagnes comme celles vues sur WhatsApp. C’est simple, légal, et incroyablement efficace.

Tarifs : combien ça coûte de disparaître du radar des arnaqueurs ?

Incogni propose une formule mensuelle à 14,48 €, ou 7,29 €/mois en optant pour un paiement annuel (87,48 € par an). Une offre famille est aussi disponible à 15,49 €/mois (facturée à l’année), et pour ceux qui veulent une couverture maximale, la formule Unlimited permet une suppression personnalisée illimitée dès 12,99 €/mois.

Tous les forfaits incluent la gestion des demandes, le suivi, un support 24h/24 et une garantie satisfait ou remboursé pendant 30 jours.

Le bon combo : supprimer vos données et sécuriser votre messagerie

En parallèle, pensez à activer la vérification en deux étapes dans WhatsApp (Paramètres > Compte > Vérification en deux étapes). Vous réduisez ainsi les risques de prise de contrôle même en cas de tentative ciblée. Et surtout, ne cliquez jamais sur un lien transmis via un SMS ou un message WhatsApp, même s’il semble provenir d’un contact connu.

Je teste Incogni

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Avec Android XR, Google veut se (re)lancer sur le marché des lunettes connectées

Google ne compte pas laisser à Meta le marché des lunettes connectées et a présenté hier un prototype tournant sur Android XR, son futur système pensé pour la réalité augmentée. En plus de pouvoir prendre des photos ou jouer de la musique, celui-ci fait la part belle à l’IA et à Gemini, qui est sollicitée pour tout un tas de fonctions.

Traduction en direct avec les lunettes de Google. Image Google

Le prototype de lunettes est assez similaire aux Meta Ray-Ban, étant donné qu’on y trouve des caméras et des haut-parleurs dans les branches. La grosse nouveauté vient de la présence d’un petit écran dans le verre affichant les messages ou notifications. Gemini est le point fort du produit étant donné qu’il s’occupe de gérer les différentes actions du quotidien, que l’on peut lui demander rapidement par la voix (« Active le mode ne pas déranger et envoie un message »). On peut également demander à l’assistant de chercher des informations sur le net, qui seront lues dans le haut-parleur et appuyées par une image à l’écran. Les caméras lui permettent de pouvoir prendre en compte ce que voit le porteur.

Google a mis en avant les capacités de mémoire de Gemini, qui peut par exemple se souvenir de la marque inscrite sur une tasse de café vue plus tôt dans la journée. La traduction en direct sera au programme, bien que la démo sur scène quelque peu périlleuse ait montré qu’il ne s’agissait pour le moment que d’un prototype. Aucun produit commercial n’a été présenté pour l’instant, mais Google a confirmé travailler avec les marques Gentle Monster et Warby Parker.

Image Google

La présentation a également été l’occasion d’en apprendre un peu plus sur le Projet Moohan, créé en collaboration avec Samsung et Qualcomm. The Verge a pu l’essayer et le présente comme une version plus légère du Vision Pro. Le casque embarque des fonctions pour transformer n’importe quelle vidéo en vidéo spatiale, et peut « transporter » l’utilisateur n’importe où dans le monde grâce à une intégration avec Google Maps. Les développeurs pourront commencer à construire des apps pour cette nouvelle plateforme dans le courant de l’année. Le casque est toujours prévu pour 2025.

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Avec ce nouveau Gemini, Google veut exploser Siri

Durant sa conférence Google I/O, Google a misé gros sur l'IA, comme il fallait s'y attendre. Profitant des retards d'Apple et de quelques semaines d'avance sur la WWDC, la firme en a profité pour utiliser son avancée en la matière et passer à la vitesse supérieure.
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Gemini va s’intégrer à Chrome pour analyser les pages web

Chrome ne pouvait décemment pas y échapper. Comme quasiment tous les autres produits de Google, le navigateur va intégrer Gemini. Activable depuis un bouton en haut de la fenêtre, l’IA va servir à analyser les pages web.

Gemini intégré à Chrome. Image Google.

Quand Apple Intelligence se contente de résumer le contenu ouvert dans Safari, Gemini va pouvoir répondre à toutes les questions que vous vous posez sur l’article consulté. L’assistant sera accessible par le bais d’une petite fenêtre flottante.

Lors d’une démo faite à la presse, Google a montré que Gemini était capable de résumer les principales caractéristiques d’un sac de couchage sur un site de vente. À la question « ce sac est-il un bon choix pour camper dans l’État du Maine ? », l’IA a fourni une réponse (a priori pertinente) en tirant des infos de la page ouverte, mais aussi d’autres sources sur le web.

La démonstratrice a ensuite ouvert la fiche d’un autre sac pour illustrer la capacité de Gemini à générer un tableau comparatif entre plusieurs produits. Et de montrer au passage que les discussions démarrées avec l’IA dans un onglet peuvent se poursuivre dans un autre.

L’intégration de Gemini dans Chrome commence à être déployée aux États-Unis sur Windows et macOS en langue anglaise pour les abonnés à Google AI Pro ou Google AI Ultra, le nouvel abonnement à 249 $/mois.

Par la suite, Gemini pourra même contrôler lui-même la navigation. Si vous avez les mains prises, pendant que vous faites la cuisine par exemple, vous pourrez lui demander de faire défiler le site web jusqu’à la liste des ingrédients et convertir les unités comme vous le souhaitez.

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Google Chrome va bientôt pouvoir automatiquement changer vos mots de passe en fuite

Google a profité de sa conférence I/O pour annoncer un paquet de nouveautés, avec dans le lot un changement intéressant pour Chrome : le navigateur va pouvoir automatiquement modifier les mots de passe compromis. Une alerte va s’afficher lorsque l’internaute tente de se connecter sur un site avec des identifiants dans la nature. Elle proposera une option pour le remplacer par une alternative plus sécurisée avant de mettre à jour le trousseau.

Tout comme Safari, Chrome peut depuis longtemps vous prévenir si votre mots de passe a été diffusé dans une fuite de donnée. Cependant, l’utilisateur doit toujours le changer manuellement, ce qui peut vite être rébarbatif. Google a confirmé à The Verge que cette nouveauté ne permettrait pas de modifier régulièrement un mot de passe en arrière-plan sans alerter l’internaute. « Nous sommes très attachés à ce que l'utilisateur reste maître de la modification de son mot de passe », a déclaré la Vice-Présidente de Chrome Parisa Tabriz.

Un billet de blog précise que la nouveauté ne fonctionnera que sur « les sites compatibles ». Elle a été annoncée à l’occasion du Google I/O afin de laisser aux développeurs le temps de se préparer. Elle sera lancée auprès du grand public plus tard dans l’année. Google n’est pas le premier a avoir cette idée, le gestionnaire Dashlane ayant lancé une fonction similaire en 2014, mais elle a été débranchée quelques années après à cause de la complexité de la maintenance.

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Avec iOS 19, Apple ouvre Apple Intelligence aux apps tierces

À l’approche de la WWDC 2025, Apple s’apprête à franchir une étape importante dans sa stratégie en intelligence artificielle. A priori, la firme de Cupertino rendra ses modèles d’IA -utilisés dans les fonctionnalités Apple Intelligence- accessibles aux développeurs via un nouveau kit de développement logiciel intégré à iOS 19.
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Une mise à jour logicielle pour les AirPods Max

Apple a hier soir lancé une nouvelle mise à jour logicielle destinée à la version USB-C de son casque audio AirPods Max, dont le firmware passe de la version 7E99 à la version 7E108. Dans ses notes de version, Apple indique qu'il s'agit seulement de « correction de bugs et autres...

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Fortnite de retour sur l'App Store aux États-Unis

Il aura fallu les menaces d'un juge pour que la situation se résolve enfin : Apple a cette nuit validé le retour de Fortnite sur l'App Store américain, où il est à nouveau disponible après cinq ans d'absence. Fortnite s'est instantanément classé en tête des jeux gratuits les plus...

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Apple cède et valide le retour (partiel) de Fortnite

Après une bataille juridique houleuse qui dure depuis près de quatre ans, Fortnite est officiellement de retour sur l’App Store iOS aux États-Unis. En effet, après avoir boudé pendant quelques jours (et s'est fait tapé les doigts par la justice) Apple a fini par approuver la dernière soumission d’Epic Games, marquant la première réapparition du jeu sur la plateforme depuis son retrait fracassant e
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Après 5 ans d'absence, Fortnite revient sur l'App Store américain

« Fortnite est de retour! » clament les notes de version du titre phare d'Epic Games sur l'App Store américain. Alors que les regards étaient tournés vers les multiples annonces de Google lors de la conférence des développeurs, Apple a validé Fortnite sur sa boutique américaine, 5 ans après l'en avoir retiré. Le titre est également disponible à nouveau en Europe, quelques jours après un retrait plus technique que politique.

Il y a deux jours, la juge avait sermonné Apple, l'obligeant à s'exécuter dans les plus brefs délais, soit en justifiant une prolongation de l'absence du jeu, soit en le validant. Le lendemain, Apple et Epic Games signaient une déclaration commune indiquant qu'ils avaient trouvé une solution à leurs différends.

Fortnite sur l'Epic Games Store et sur l'App Store. Image iGeneration.

En août 2020, Apple avait supprimé le jeu de sa boutique partout dans le monde après un passage en force d'Epic Games. Ce dernier avait lancé la vente de ses V-Bucks, la monnaie virtuelle interne à Fortnite, en donnant le choix d'utiliser les In-Apps d'Apple — comme il y était obligé au vu des règles de l'App Store — ou de passer par un paiement direct auprès d'Epic Games. La nouvelle option contournait le système de paiement d'Apple et la commission qui y est rattachée. C'était une déclaration de guerre pure et simple sur fond de contestation du montant de cette commission et du principe de l'exclusivité des In-Apps.

Un tweet de victoire de Tim Sweeney, le CEO d'Epic Games.

Après de multiples péripéties qui ont vu l'App Store commencer à s'ouvrir, mais avec des mesures qui restaient contraignantes pour les éditeurs souhaitant s'émanciper des In-Apps, Apple a finalement mordu la poussière au début du mois aux États-Unis. La juge Yvonne Gonzalez Rogers a tapé du poing sur la table et considéré que les règles mises en place après un précédent jugement étaient insuffisantes et a obligé Apple à renoncer à « toute commission ou tout frais sur les achats effectués par les consommateurs en dehors de l’application ».

Epic Games et d'autres, comme Spotify ou Amazon (avec la vente de livres dans son app Kindle), se sont engouffrés dans cette brèche inédite qui a mis un coup d'arrêt à l'exclusivité de l'utilisation des In-Apps sur l'App Store. Revenu sur l'App Store, Fortnite propose à nouveau deux méthodes pour acheter des V-Buck : via un In-App d'Apple ou directement auprès d'Epic Games. Dans le deuxième cas — qui envoie vers un site web — il n'y a plus de message d'avertissement de l'App Store et le client paye le même prix mais il lui est proposé de récupérer 20% de sa dépense sous la forme d'une récompense (et Epic Games ne reverse plus rien à Apple).

Fortnite propose à nouveau d'acheter des V-Bucks en direct. Image iGeneration.

Au début du mois de mai, Apple avait fait appel de ce jugement et demandé une pause urgente dans son application le temps de faire valoir ses arguments. Dans l'attente, Fornite s'est installé à la première place du classement des jeux gratuits sur l'App Store américain.

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Nouvelle mise à jour du firmware de l’AirPods Max USB-C

Les mises à jour du firmware de l’AirPods Max USB-C s’enchaînent. Le casque a droit à une version 7E108 dont on ne sait rien pour l’instant, ce qui signifie généralement que les changements sont mineurs.

Image Apple

Vous pouvez vérifier le firmware installé sur votre AirPods Max USB-C dans les réglages d’iOS. La mise à jour s’effectue toute seule quand votre casque est en charge et à proximité de votre iPhone, iPad ou Mac. Si vous êtes pressé, voici la marche à suivre pour forcer l’opération :

  • Vérifiez que votre iPhone, iPad ou Mac est à jour et dispose de la dernière version d’iOS, d’iPadOS ou de macOS.
  • Assurez-vous que vos AirPods Max se trouvent dans la portée Bluetooth de votre iPhone, iPad ou Mac et que celui-ci est connecté à un réseau Wi-Fi.
  • Branchez le câble de charge sur le dessous de l’écouteur droit, puis branchez l’autre extrémité du câble sur un chargeur ou un port USB.
  • Patientez au moins 30 minutes pendant que le programme interne se met à jour.
  • Reconnectez vos AirPods Max à votre iPhone, iPad ou Mac.

Le précédent firmware (7E101) distribué début avril était important car il a débloqué l’utilisation du port USB-C comme sortie audio et autorisé la lecture en lossless en filaire. Cette version avait été précédée par une mouture (7E99) retirée aussi vite qu’arrivée à cause d’un problème avec iOS. Comme quoi, l’actualité des firmwares peut être trépidante.

L’AirPods Max USB-C est en promo en ce moment sur Amazon à 539 € au lieu de 579 € dans certains coloris. Le modèle de première génération (Lightning) a, lui, un firmware différent, en l’occurence le numéro 6F25.

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Gemini Live ouvre grand ses yeux pour décrire le monde en temps réel, y compris sur iPhone

Après avoir donné une voix et des oreilles à Gemini, Google lui donne des yeux. Gemini Live, le mode vocal de l’IA accessible dans l’app mobile, peut maintenant voir le monde en exploitant la caméra de votre iPhone ou de votre smartphone Android. Cette fonctionnalité est déployée pour tous les utilisateurs à partir d’aujourd’hui (elle n’est pas encore arrivée chez nous pour le moment).

Avec cette nouvelle capacité visuelle, l’IA est capable de décrire en temps réel votre environnement et de répondre (plus ou moins bien) à toutes les questions contextuelles que vous lui posez. Jusqu’à présent, cette fonction était réservée aux Pixel. Google avait d’ailleurs utilisé cette exclusivité pour se moquer de l’iPhone dans une publicité.

Les iPhone compatibles avec Apple Intelligence ont une fonction similaire, Visual Intelligence, mais celle-ci est largement en retrait sur deux points essentiels : il faut d’abord prendre une photo de l’élément visé pour qu’il soit analysé, et c’est souvent ChatGPT qui est appelé à la rescousse pour l’interprétation. En plus de la caméra de l’iPhone, Gemini Live peut aussi disséquer ce qui se trouve sur son écran.

Gemini Live et les intégrations des services Google

Dans les prochaines semaines, l’assistant deviendra encore plus pratique en communiquant avec d’autres services de Google. Par exemple, rien qu’en pointant un carton de rendez-vous, il pourra ajouter l’événement directement dans Google Calendar. Des intégrations sont également prévues avec Google Maps, Tasks et Keep.

L’app Google Gemini disponible sur iOS avec Gemini Live pour des conversations (presque) naturelles

L’app Google Gemini disponible sur iOS avec Gemini Live pour des conversations (presque) naturelles

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Google AI Ultra : un abonnement à 249 $/mois pour avoir le meilleur de Gemini et plus encore

Google ne veut pas se laisser dépasser par OpenAI… en matière de prix. Six mois après l’introduction de ChatGPT Pro à 200 $/mois, la firme de Mountain View réplique en dégainant un abonnement encore plus cher. Pour pas moins de 249,99 $/mois, Google AI Ultra, réunit tout ce que Google fait de mieux dans l’intelligence artificielle.

Le forfait rehausse les limites d’utilisation de la plupart des services et des fonctions du groupe. Par exemple, les abonnés pourront réaliser plus de Deep Research (recherches approfondies) avec Gemini, générer plus de vidéos avec Veo 2 et créer plus de projets dans NotebookLM.

Autre intérêt du forfait, accéder en premier à des nouvelles technologies, comme Veo 3, l’intégration de Gemini de Chrome et Project Mariner, un prototype d’agent qui peut aider à gérer jusqu’à 10 tâches simultanément. Pour compléter le tout, Google AI Ultra comprend YouTube Premium et 30 To de stockage en ligne. Vu le tarif mensuel, c’est bien le moins.

L’abonnement est dès à présent disponible aux États-Unis. Bon prince, Google divise le prix par deux les trois premiers mois. On ne connait pas encore la date de disponibilité de cette offre en France.

Au passage, l’abonnement Google One AI Premium est renommé Google AI Pro. Il est, lui, disponible en France à 21,99 €/mois. L’intégration de l’IA dans certaines offres a récemment provoqué une forte hausse du nombre d’abonnés chez Google.

Poussé par l

Poussé par l'IA, Google One franchit le cap des 150 millions d'abonnés

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iOS 19 : les apps tierces pourraient tirer parti des modèles d’Apple Intelligence

Les technologies d’IA seraient amenées à se répandre dans encore plus d’applications avec iOS 19 et macOS 16. D’après Bloomberg, Apple va permettre aux développeurs tiers de tirer avantage des modèles exploités actuellement par Apple Intelligence.

Image Playground. Image Apple/iGeneration.

Les apps tierces pourraient ainsi proposer de nouvelles fonctions « intelligentes » en exploitant les modèles qui orchestrent Image Playground (génération d’images), les outils d’écriture ou encore les résumés d’Apple Intelligence. Pour démarrer, Apple ouvrirait uniquement ses modèles inclus dans les iPhone, les iPad et les Mac, et non ceux plus avancés qui tournent sur des serveurs.

Les développeurs n’ont pas attendu Apple pour insuffler de l’IA dans leurs apps : ils ont à leur disposition des solutions techniques fournies par OpenAI, Google et d’autres depuis quelques années. Mais en donnant accès à ses modèles locaux, comme Google a déjà commencé à le faire sur Android avec Gemini Nano, Apple pourrait leur offrir une solution gratuite, parfaitement intégrée et respectueuse de la vie privée.

Encore faut-il que les modèles d’Apple Intelligence soient jugés suffisamment bons par les créateurs d’apps pour qu’ils aient leur préférence. Les résumés erronés des notifications et les images moyennes générées avec Image Playground ne plaident pas en leur faveur. Apple dévoilera-t-elle une deuxième génération de modèles plus performante au même moment ? On devrait en savoir plus dans moins d’un mois, lors de la WWDC 2025.

Apple confirme un keynote pour le 9 juin 2025

Apple confirme un keynote pour le 9 juin 2025

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Synology améliore sa BeeStation avec la version Plus de son boîtier pour du « cloud privé »

Synology vient de lancer un nouvel appareil dans sa gamme. Ce n'est pas un NAS à proprement parler, mais une nouvelle version de la BeeStation, la BeeStation Plus. L'appareil avait déjà été annoncé, il est maintenant (presque) disponible1.

La BeeStation Plus. Image Synology.

La BeeStation Plus est une évolution de la BeeStation, un produit que nous avons testé. L'idée est simple : regrouper vos données dans un boîtier relié à votre réseau local avec des fonctions proches de ce que peuvent proposer les NAS Synology ou les offres de stockage dans le cloud, mais avec une interface simple. La première BeeStation propose 4 To de stockage et est animée par un système sur puce ARM (d'origine Realtek), la nouvelle repose sur une puce Intel (un Celeron J4125), 4 Go de RAM et un disque dur de 8 To. Synology annonce un gros gain de performances : l'appareil est annoncé comme 2,6 x plus rapide pour les sauvegardes des photos, 3,8 x pour le chargement des pages, 4,8 x pour la synchronisation des données.

La BeeStation Plus. Image Synology.
Test de la BeeStation : le plan B de Synology

Test de la BeeStation : le plan B de Synology

Le boîtier lui-même n'est par contre pas plus rapide pour sa connexion au réseau local : Synology reste sur de l'Ethernet à 1 Gb/s, ce qui semble un peu daté en 2025. De même, le boîtier nécessite de l'Ethernet et ne se connecte pas en Wi-Fi. Dans l'ensemble, comme notre test l'explique, il faut voir la BeeStation (et la BeeStation Plus) comme un NAS avec une moustache, un appareil avec une interface plus simple, pensée pour le grand public et pour les tâches qu'un utilisateur lambda peut attendre d'une offre de cloud… sans payer l'abonnement à cette dernière.

La BeeStation Plus. Image Synology.

Le principal problème reste le prix. La BeeStation classique (4 To) vaut 257 € actuellement, alors que la BeeStation Plus, certes plus rapide et avec 8 To de stockage, monte à 444 € sur le site de Synology. Un prix élevé, qui place le boîtier en face de NAS probablement plus performants et plus complets, mais aussi plus complexes.


  1. Le boîtier a un prix, mais n'est pas réellement en vente. Ce qui ne saurait tarder selon la marque.  ↩︎

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Adobe renomme sa formule Tout Creative Cloud en Amérique et augmente son prix

Adobe revoit sa formule d'abonnement la plus complète au Creative Cloud. Ces changements ne sont instaurés que sur le continent américain et rien n'est prévu — « pour le moment » — sur les autres marchés de l'éditeur. Rien n'interdit donc de penser que le changement de nom et l'augmentation de prix opérés ne traverseront pas l'océan.

La formule « Creative Cloud All Apps » (« Tout Creative Cloud » en français) est rebaptisée « Creative Cloud Pro » aux États-Unis, au Canada et au Mexique, et ses prix augmentent (de même que les abonnements payés au mois) :

  • L'abonnement annuel individuel passe de 59,99 $ à 69,99 $ par mois (en France il est aujourd'hui à 67 € hors promotion)
  • L'abonnement annuel pour les étudiants et enseignants passe de 34,99 $ à 39,99 $ par mois (en France il est à 35,28 € par mois après la première année à 19,50 € par mois)
  • L'abonnement annuel pour les entreprises passe de 89,99 $ à 99,99 $ par mois (en France il est à 77,49 € HT € par mois)

Pour faire passer la pilule, Adobe met plus d'IA dans le panier. Les utilisateurs disposent de crédits illimités (au lieu d'un maximum de 1 000) pour la génération d'images et de 4 000 crédits par mois pour la génération « Premium » d'images et de vidéos (pour travailler en 4K ou rallonger des séquences par exemple). Il sera possible aussi de sélectionner d'autres modèles d'IA que celui d'Adobe.

Adobe MAX Londres : des nouveautés tout feu, tout Firefly pour le Creative Cloud

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Le basculement vers ces formules rebaptisées et plus onéreuses sera automatique pour leurs clients à partir du 17 juin ou au moment du renouvellement de leur abonnement. Adobe lance en parallèle une formule "non pro", la Creative Cloud Standard — toujours pour ces clients nord-américains et mexicains — qui ne voudrait pas de ces enrichissements.

Cette offre conserve toutes les applications, mais un accès restreint aux apps web (mode lecteur uniquement sauf pour Acrobat qui reste en illimité), aux apps mobiles ainsi qu'aux fonctions d'IA (les 1 000 crédits mensuels pour générer des images fondent à 25). Cette formule est vendue 54,99 $, mais seuls les clients de l'ancien abonnement « Creative Cloud All Apps » peuvent le sélectionner, les nouveaux venus doivent aller sur la formule Creative Cloud Pro.

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Apple confirme un keynote pour le 9 juin 2025

Après avoir annoncé la date de la WWDC en mars (qui va donc se tenir du 9 au 13 juin 2025), Apple profite de la tenue d'une conférence Google I/O pour confirmer un secret de polichinelle : il y a aura un keynote dans la soirée du 9 juin 2025 (en France, il sera 10 h aux États-Unis). Le logo choisi pour cette année semble raccord avec les rumeurs : l'arc-en-ciel de l'Apple Park est semi-transparent.

L'image fournie par Apple.
La WWDC 2025 se tiendra du 9 au 13 juin 2025

La WWDC 2025 se tiendra du 9 au 13 juin 2025

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La Nvidia Shield reçoit encore une mise à jour et gagne le 120 Hz dans les jeux GeForce Now

Nvidia n'a pas encore abandonné son boîtier multimédia Shield, lancé il y a presque 10 ans (le 28 mai 2015). Une telle durée pour les mises à jour est assez rare, spécialement pour un appareil qui fonctionne sous Android.

Les nouveautés. Image iGeneration.

Toutes les variantes de la Shield (les dernières datent de 2019) se basent sur le même système sur puce, le Tegra X1. C'est la même puce que dans la Nintendo Switch, et elle possède quatre cœurs Cortex A57 et quatre A53. C'était un composant très capable en son temps, équipé d'un GPU Nvidia et de nombreuses fonctions de décodage.

La version Pro du boîtier. Image Nvidia.

La version 9.2.1 de Shield Experience (le nom du système) est certes basée sur une version d'Android obsolète (la 11) mais Nvidia continue à corriger des bugs et à ajouter des fonctions. La version précédente amenait le support de l'Auro 3D (un système audio qui permet d'émettre du son sur le plan vertical) et la 9.2.1 ajoute la possibilité de jouer à 120 images/s si vous avez un abonnement GeForce Now et l'écran adapté. Elle corrige aussi quelques bugs, notamment liés à la prise en charge de l'audio.

Les bugs corrigés. Image iGeneration.
Dix ans après sa sortie, la Nvidia Shield continue d’être mise à jour

Dix ans après sa sortie, la Nvidia Shield continue d’être mise à jour

Dans la pratique, la Nvidia Shield TV reste une référence dans le monde Android, 10 ans après sa sortie. Et même si quelques appareils semblent plus modernes, ils sont rarement aussi complets que le produit de Nvidia. Dans le monde Apple, l'Apple TV qui était sa concurrente directe en 2015 a par contre évolué plusieurs fois. Et Apple (comme Nvidia) propose toujours des mises à jour.

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